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Anévrismes artériels au cours de la maladie de behcet

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Academic year: 2021

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Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304 A191

traitement, notamment les effets indésirables hématologiques, ont été étudiés.

Résultats. – Quatre vint et un patients ont été inclus. 29 hommes et 52 femmes. L’âge moyen était de 49 ans (22-75 ans). Quarante sept ont été diagnostiqués PR. Trente quatre spA (13 spondylarthrite ankylosante, 11 spondyloarthrite associée à une MICI et 10 rhuma- tisme psoriasique). 28 patients ont été traités par infliximab (34,6 %), 20 par etanercept (24,7 %), 11 par adalimumab (13,5 %), 20 par ritu- ximab (24,7 %) et 2 par tocilizumab (2,5 %). Sept cas de complica- tions hématologiques ont été rapportés (8,6 %) : 2 cas de thrombopénie et 5 cas de leucopénie (3 cas de neutropénie et 2 cas de lymphopénie). Cinq de ces patients étaient traités par infliximab, 1 par adalimumab et 1 par rituximab. Le délai moyen d’apparition était de 8 mois (1-24). Dans 1 cas l’arrêt de l’infliximab et le switch vers l’etanercept s’est accompagné d’une normalisation de la NFS.

Dans les autres cas, le traitement a été poursuivi moyennant une surveillance régulière.

Conclusion. – La perturbation de la numération formule sanguine n’est pas un phénomène rare sous traitement biologique, rapportée dans 8,6 % dans cette série. Elle est surtout observée chez les patients sous infliximab.

Conflit d’intérêt. – aucun

PE.Di-052

Les infections virales :

complications des biothérapies

dans les rhumatismes inflammatoires chroniques

S. Bouden* (1) ; O. Saidane (1) ; I. Mahmoud (1) ; R. Tekaya (1) ; L. Abdelmoula (1)

(1) Rhumatologie, hôpital Charles Nicolle, Tunisie

*Auteur correspondant : selma.bouden@gmail.com (S. Bouden)

Introduction. – Les biothérapies sont largement répandues comme traitement des rhumatismes inflammatoires chroniques tels que la polyarthrite rhumatoïde (PR) et les spondyloarthrites (spA). Plu- sieurs études ont rapporté un risque accru de survenue d’infections opportunistes telles que la tuberculose, les infections parasitaires et virales.

Patients et Méthodes. – Une étude rétrospective monocentrique a été menée. Les patients diagnostiqués polyarthrite rhumatoïde (PR) ou spondyloarthrite (spA) entre 1992 et 2016, et traités par biothérapies ont été inclus. Les données cliniques et relatives au traitement, notamment les complications virales ont été étu- diées.

Résultats. – Quatre vint et un patients ont été inclus. 29 hommes et 52 femmes. L’âge moyen était de 49 ans (22-75 ans). Quarante sept ont été diagnostiqués PR. Trente quatre spA (13 spondylarthrite ankylosante, 11 spondyloarthrite associée à une MICI et 10 rhuma- tisme psoriasique). 28 patients ont été traités par infliximab, 20 par etanercept, 11 par adalimumab, 20 par rituximab et 2 par tocilizu- mab. Quatre épisodes d’infections virales ont été rapportés (4,9 %) : un cas de zona, un cas d’infection par herpes simplex et 2 cas de réactivation d’une hépatite B. tous ces patients étaient sous anti TNF alpha : 3 infliximab et 1 etanercept. Ces infections ont été diagnosti- quées après une moyenne de 36 mois du début du traitement par biothérapies (6-60 mois). Le cas de zona a été guéri après interrup- tion de l’etanercept et mise sous acyclovir. L’infection par herpes simplex a été contrôlée par acyclovir et le traitement par infliximab a pu être repris 2 semaines après. Les 2 cas d’hépatite B ont été contrôlés par traitement antiviral.

Conclusion. – Les infections virales ont été rapportées dans 4,9 % des patients traités par biothérapies. Ces dernières étaient dans tous les cas des anti TNF alpha.

Conflit d’intérêt. – aucun

PE.Di-053

Thrombose cave sup et inf : évolutivité depuis l’introduction des immunosuppresseurs

F. Aboudib* (1) ; M. Benzakour (1) ; K. Zaim (1) ; F. Alaoui (1) ; M. Mina (1) ; K. K. echchilali (1) ; W. Bouissar (1) ; H. El Kabli (1) (1) Médecine interne, CHU Ibn Rochd Casa, Casablanca, Maroc

*Auteur correspondant : aboudib.amina@gmail.com (F. Aboudib) Introduction. – La maladie de behcet est une maladie systémique à tropisme vasculaire. Tous les vaisseaux peuvent être atteints. Les thromboses veineuses sont les atteintes vasculaires les plus fré- quentes. Parmi ses localisations, les thromboses caves (TC) sont rares, mais peuvent mettre en jeu le pronostic vital. Le but de ce tra- vail est de préciser la fréquence des TC au cours de la maladie de behcet, leurs particularités épidémiologiques, cliniques et les moda- lités thérapeutiques.

Patients et Méthodes. – Il s’agit d’une étude rétrospective d’une série de 1572 cas de maladie de behcet, menée au service de médecine interne du chu ibn rochd durant une période de allant de 1980 à 2015. Tous nos patients répondent aux critères diagnostique du groupe international d’étude de la maladie de behcet.

Résultats. – 52 patients ont été colligés durant cette période soit une fréquence de 3,30 %. 47 hommes et 4 femmes. Leur age moyen est 35 ans (17-54 ans). Le diagnostic de la TC et de MB est concomitant dans 10 cas et survenu au cours de l’évolution de la maladie dans 42 cas avec un délai moyen de 6 ans.

Sur le plan topographique, la TC inférieur est la plus fréquente observée chez 32 patients dont 15 cas de budd chiari. La TC supé- rieur est notée chez 24 patients. La localisation était la veine cave supérieure et inférieure chez 5 patients. La thrombose de la veine cave est associée à une thrombose veineuse profonde au niveau des membres inférieur dans 24 cas et un anévrysme dans 7 cas.

Sur le plan thérapeutique, 41 patients étaient sous anticoagulant, 45 patients ont reçu des corticoides et 51 patients étaient sous immunosuppresseurs.

Le profil évolutif était nettement amélioré après l’introduction des immunosuppresseurs (après l’année 2006).

Conclusion. – Les TC au cours de la maladie de behcet restent une pathologie grave par ses complications qui mettent en jeu le pronos- tic vital et fonctionnel. Par des mesures préventives, un diagnostic précoce et un traitement efficace on parviendra à réduire ses risques.

Conflit d’intérêt. – aucun

PE.Di-054

Anévrismes artériels

au cours de la maladie de behcet

F. Aboudib* (1) ; M. Benzakour (1) ; K. Zaim (1) ; F. Alaoui (1) ; M. Mina (1) ; K. K. echchilali (1) ; W. Bouissar (1) ; H. El Kabli (1) (1) Médecine interne, CHU Ibn Rochd Casa, Casablanca, Maroc

*Auteur correspondant : aboudib.amina@gmail.com (F. Aboudib) Introduction. – La maladie de behcet est une vascularite systémique à tropisme surtout veineux. L’atteinte artérielle est peu fréquente (1 %) représentée essentiellement par les anévrysmes et peut mettre en jeu le pronostic vital.

Patients et Méthodes. – Nous avons analysé rétrospectivement tous les cas de maladie de behcet (1 572 cas), diagnostiqués dans le ser- vice de medecine interne au chu. Ibn. rochd sur une période de 35 ans entre 1980 et 2015. Nous nous sommes proposés de détermi- ner le profil épidémiologique, différentes manifestations cliniques, et de discuter leur pronostic et leur traitement.

Résultats. – 37 patients, 32 hommes et 5 femmes, ont présenté une atteinte artérielle à type d’anévrysme, soit une fréquence de 2,35 %. L’age moyen de nos patients était de 32 ans (17-54 ans).

cette atteinte a été révélatrice de MB chez 2 cas, concomitante chez

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Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304 A192

3 cas et survenue après une durée moyenne d’évolution de la mala- die de 6 ans chez 32 cas. L’anévrysme a touché : l’artère pulmo- naire (22 cas), l’aorte abdominale (5 cas), l’artère fémorale (5 cas), l’artère carotide interne (2 cas), l’artère iliaque (2 cas) et l’artère cérébrale moyenne (1cas). L’ anévrysme a été associé à une atteinte veineuse (18 cas), embolie pulmonaire (2 cas) et un thrombus intra-cardiaque (1 cas). Le traitement médical a comporté une anti- coagulation (6 cas), des anti-agrégants plaquettaires (9 cas), une corticothérapie (36 cas), des immunosuppresseurs à base de cyclo- phosphamide (24 cas) et de l’azathioprine (12 cas).7 patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical. L’évolution a été favorable chez 23 patients et défavorable chez 14 patients (9 rechutes et 5 décès).

Conclusion. – Les anévrysmes représentent le type d’atteinte arté- rielle le plus fréquent au cours du Bechet.

Le pronostic reste réservé en absence de prise en charge précoce et correcte (corticoïdes, immunosuppresseurs, parfois chirurgie).

Conflit d’intérêt. – aucun

PE.Di-055

Hypertension pulmonaire et maladies de système

A. Allaoui* (1) ; F. Aboudib (1) ; FZ. F_z Alaoui (1) ; W. Bouissar (1) ; K. Echchilali (1) ; M. Moudatir (1) ; H. El Kabli (1)

(1) Médecine Interne, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

*Auteur correspondant : abire.allaoui@gmail.com (A. Allaoui) Introduction. – L’hypertension pulmonaire (HTP) est définie par la mesure par cathétérisme cardiaque droit d’une pression artérielle pulmonaire moyenne supérieure ou égale à 25 mmHg. Les connecti- vites, dominées par la sclérodermie, sont une cause fréquente d’HTP, elles constituent même la première cause d’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), caractérisée par une dysfonction endothéliale et un remodelage vasculaire pulmonaire. La découverte d’une HTP dans le cadre d’une connectivite ne doit pas faire évoquer unique- ment le diagnostic d’HTAP car différents mécanismes sont souvent intriqués.

Le but est de rapporter une cohorte de patients ayant présenté une HTP en association avec une connectivite, de décrire leurs caractéris- tiques démographiques, cliniques et de spécifier les traitements entrepris.

Patients et Méthodes. – Étude rétrospective menée de 2000 à 2015 dans un service de médecine interne, à partir des dossiers médicaux des malades suivis pour une connectivite, chez qui on a diagnostiqué une HTP. Tous les patients ont eu une exploration cardiaque par échocœur, la confirmation par cathétérisme cardiaque droit n’a pas pu être faite chez tous les patients. Une exploration pulmonaire fai- sait aussi partie du bilan ainsi que la recherche d’embolie pulmo- naire.

Résultats. – Au total, 21 patients ont été inclues, tous étaient des femmes. L’âge moyen de 42 ans. Le délai diagnostique de 5 ans. Les connectivites étaient représentées par : la sclérodermie 10 cas (dont 3 connectivites intriquées), le lupus 7 cas, le Sjogren primitif associé à une maladie de Vaquez (1 cas), la sarcoïdose (1 cas), la polyarthrite rhumatoïde (1 cas) et le syndrome des antisynthétase (1 cas). L’HTP était associée à d’autres atteintes systémiques dans 52.6 % des cas.

Le phénomène de raynaud était présent dans 52.6 %. Le syndrome des anticorps antiphospholipides était associé au lupus dans 1 cas.

Les signes cliniques révélateurs étaient dominés par la dyspnée d’effort et la douleur thoracique. Les patients étaient asymptoma- tiques dans 2 cas. L’échocœur montrait une pression artérielle pul- monaire moyenne à 62.4mmhg. Le cathétérisme droit n’a pu être fait que chez deux personnes. Les mécanismes variaient : Pneumopathie interstitielle 9 cas, l’HTAP 6 cas, cardiopathie gauche 5 cas et l’ori- gine postembolique un cas. Les autoanticorps étaient présents dans 100 % des cas. Sur le plan thérapeutique, deux patientes étaient dépendantes à l’oxygène, les diurétiques 10 patients, les inhibiteurs calciques 9 patientes, dix patientes sclérodermiques étaient sous

traitements spécifiques (sildenafil, macitenton et bosenton). Huit sous immunosuppresseurs. Dix patientes ont gardé un état station- naire, cinq patientes sont décédées (deux par choc septique, deux en insuffisance respiratoire aiguë et une patiente en défaillance car- diaque).

Conclusion. – Notre série est marquée par la prédominance de la sclérodermie comme ce qui est rapportée dans la littérature, cette fréquence élevée a rendu le dépistage de l’HTP systématique dans cette pathologie, le lupus se place en deuxième lieu où le dépistage ne se fait qu’en cas d’expression clinique. Les mécanismes autres que l’HTAP étaient tout aussi importants. Le traitement étiologique notamment par traitements « spécifiques » de l’HTAP et par immu- nosuppresseur, prend une place très importante dans la prise en charge des patients et leur survie.

Conflit d’intérêt. – aucun

PE.Di-056

Le syndrome métabolique chez les patients souffrant de goutte

L. Rotaru (1) ; L. Groppa (2) ; D. Cepoi-Bulgac (1) ; S. Oxana* (1) (1) Rhumatologie, Université d’Etat de Médecine et Pharmacie « Nicolae Testemitanu », Chisinau, Moldavie ; (2) Service de Rhumatologie, Hopital, Chisinau, Moldavie

*Auteur correspondant : oxana.sarbu@mail.ru (S. Oxana)

Introduction. – Dans le rapport de 2000, l’OMS a déclaré la goutte appartenant au groupe de maladies associées à l’obésité, comme l’hypertension, les maladies coronariennes, accidents vasculaires cérébraux, le diabète de type 2. Tous ces éléments combinés à des troubles métaboliques dans la goutte sont parmi les principales composantes du syndrome métabolique (SM).

Matériels et Méthodes. – Nous avons examiné de façon prospective et rétrospective 50 patients (hommes) de la goutte. L’âge moyen des patients était de 51,8 ± 2,1 ans. La durée de la maladie était en moyenne 9,97 ± 0,61 ans, variant de 1,5 mois à 40 ans. Les méthodes de recherche : L’histoire ; Examen objectif ; Les essais de laboratoire (hémogramme, urinalysis, niveau d’acide urique dans le sang, niveau de l’acide urique dans l’urine, lipidogramme, le niveau de glucose dans le sang, tests fonctionnels rénales) ; Inves- tigations instrumentales (l’examen radiographique des articula- tions, l’examen échographique des organes internes, l’échographie du cœur).

Résultats. – À la suite de notre étude, nous avons obtenu les résultats suivants : Parmi les groupes d’âge, la plus prédominante était la catégorie des patients de 50-59 ans - 28 (56 %). Suivi par les patients dans le groupe d’âge de 60 à 70 ans - 10 (20 %), plus de 70 ans - 9 (18 %) et le plus rare le diagnostique de goutte a été trouvé chez les patients jusqu’à 50 ans - 3 (6 %). Lors de début de la goutte les patients présentent une lésion prédominante des articulations des membres inférieurs, notamment la I-re MTP 27 (54 %), les chevilles 13 - (26 %), les articulations du genou - 5 (10 %). Dans une moindre mesure, il affecte les articulations des membres supérieurs – articu- lations du poignet - 1 (2 %) sont touche. Dans le groupe des patients examinés, l’arthrite avec une évolution chronique etais dominante - 43 (86 %) et seulement une petite proportion de patients avais une évolution récurrente - 7 (14 %). Selon les études instrumentales et de laboratoire, une partie importante était néphrite tubulo-intersti- tielle avec diathèse acide urique - 33 (66 %), et une partie plus petite de néphrolithiase - 7 (14 %). Parmi les patients de goutte interrogés prévalent les patients diagnostiqués avec SM - 28 (56 %), et pas de SM dans 22 cas (44 %). Par incidence des composants SM prévaut la pression artérielle systolique > 135mmHg chez 48 (96 %), le tour de taille > 94 cm chez 28 (56 %), les triglycérides > 1,7 à 18 (36 %), le glucose > 6.1 chez 24 (48 %), et réduit cholestérol HDL chez 20 (40 %). Chez les patients souffrant de goutte, une diminution du débit de filtration glomérulaire inférieur à 60 ml/min a été détectée dans 18 (64 %) des patients avec SM et 10 (45 %) patients sans SM.

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