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ILLUSTRÉ FRIBOURG

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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IggÄger Eau minérale et de table, saine et rafraîchissante Minérale Citron Orange Framboise Grape-fruit Eria Ananas Abrico FRIBOURG ILLUSTRÉ PREMIER MENSUEL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS

16« ANNÉE N° 169 [JANVIER 1961 DANS CE NUMÉRO Editorial page 3 Nos autorités Noël à Ecuvillens page 7 L'actualité à Fribourg pages 19, 21, 23 La vie dans les districts

pages 9,10,11, 12, 13, 25 Fribourg « hors les murs»

page 20 Les sports pages 15, 16, 17, 18 La page de Madame page 27 Les disparus pages 28, 29

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Les Fribonrgeois

dénombrés

Il y a bientôt deux mille ans, un Edit de l'empereur des Romains soumettait les habitants des vastes territoires conquis à un recensement. C'était quelques jours avant la naissanec de l'Enfant de B ethléem... Nous autres, citoyens de la libre Hel¬ vetic, sommes contraints à l'ère moderne, de nous plier aux mêmes exigences. A]cette différence que l'Etat n'exige plus que nous nous rendions dans nos villages d'origine pour remplir des questionnaires. Si tel de¬ vait être le cas, vous mesurez d'ici l'embou¬ teillage sur nos chaussées ! Surtout que le recensement, comme au tempsdes Romains, a lieu au mois de décembre et que dans notre Europe, contrairement à l'Asie, le verglas fait son apparition à cette époque.

Ce recensement nous vaut quelques surprises et nous sug¬ gère certaines réflexions. Notre journal qui, plus que jamais, tente de s'incorporer à tous les aspects de la vie du pays ne peut ignorer l'évolution qui apparaît dans les chiffres publiés après le recensement de 1960 comme plus nette encore que par l'image.

Fribourg, canton à forte natalité — une des plus élevée de Suisse soit 18,6 pour mille contre 13 pour mille à Genève et dans le canton de Vaud — voit en dix ans, sa population n'aug¬ menter que dans une faible proportion. Notre canton comptait, au 1er décembre dernier, 75 habitants de plus qu'au 1er décem¬ bre 1950: augmentation insignifiante ! Comme les décès repré¬ sentent le 9,1 pour mille, l'excédent des naissances se chiffre donc par 9,5 pour mille. En stricte logique, nous devions dé¬ passer les 160 000 l'année dernière. Il n'est pas difficile de con¬ clure: la population active, celle qui exerce une activité géné¬ ralement salariée, s'en va à un rythme très élevé. Pour les autorités se pose un problème difficile à résoudre. La masse des jeunes — ce magnifique avenir d'un pays — s'accroît, avec toutes les charges financières qui résultent de leur formation et de leur éducation, alors que le nombre des contribuables reste stationnaire ! Considération bien matérialiste... Bien sûr, mais Fribourg, comme tout citoyen, ne peut réaliser de gran¬ des œuvres, ne peut remplir sa mission de pays chrétien, de ville d'études et d'art, que si les moyens matériels lui sont donnés. Il n'y a pas lieu de désespérer.

Le recensement a en effet dénombré les Fribourgeois. Il n'a pas fourni d'indications sur la structure de notre écono¬ mie. Pourtant, celui qui sait lire des données statistiques se

rend immédiatement compte que notre économie se fortifie. La preuve ? La population de tous les centres importants aug¬ mente. Fribourg a reçu dans ses bras tentaculaires plus de trois mille nouveaux habitants. Beaucoup viennent de la cam¬ pagne et apportent à la ville un véritable oxygène, du sang nouveau, un cœur très simple. Mais Fribourg n'est pas seul. Les chefs-lieux des districts, à l'exception du sympathique bourg de Châtel-St-Denis, enregistrent un accroissement. Des villages importants accueillent aussi des arrivants: Marly-le- Grand, Villars-sur-Glâne, Chiètres, Guin. La main-d'œuvre que réclament les nouvelles industries se fixent à proximité du lieu de travail, ce qui engendre une poussée de fièvre dans la construction.

Malheureusement, le contre-coup frappe la campagne. Plus de deux cents villages perdent des dizaines d'habitants, le district de la Broyé, plus de 1100, celui de la Glane bat ce regrettable record: 1605. La Gruyère n'échappe pas à ce phé¬ nomène. En 10 ans, sa population s'amenuise de 888 habi¬ tants.

La force du pays de Fribourg réside dans ses traditions et dans la fidélité à ses origines terriennes. Il ne faudrait pas que l'équilibre entre l'agriculture et l'industrie se réalise au prix de la désertion des campagnes. Car les 4354 personnes qui, en dix ans, ont quitté la campagne pour des centres importants se recrutent au sein de la paysannerie. Alors, un cri d'alarme ne se justifie-t-il pas ? La leçon du recense¬ ment 1960, les gens de la ville comme ceux de la campagne ne doivent pas l'oublier, en ce début d'année nouvelle.

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1961

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PriliiiK. ses anturités, ses magistrats

Notre parlement cantonal renouvelle cha¬ que année, lors de la dernière session — celle dite du mois de novembre — ses autorités. Ainsi le veut une saine démocratie. Aucun président n'assume plus d'une année la direc¬ tion collégiale. A la fin de cette période, il quitte sa charge de « primus inter pares » pour céder son poste à un autre. Quitte à revenir dans quelques années...

Le mercredi 16 novembre 1960, le Grand Conseil fribourgeois a procédé à une série d'élections. Rappelons-en les grandes lignes et mentionnons pour mémoire les résultats.

Président du Grand Conseil: Bulletins dis¬ tribués: 123, rentrés: 118, blancs: 11, vala¬ bles: 107. Me René Ducry est élu par 103 voix.

Président du Conseil d'Etat: Bulletins dis¬ tribués: 115, rentrés: 113, blancs: 3, valables: 110. M. Claude Genoud est élu par 109 voix.

Me René Ducry Président du Grand Conseil

Me René Ducry, bourgeois de Dompierre, est né en 1910 à Fribourg. Son père était professeur au Collège St-Michel. Etudiant du même Collège, élève de notre Université et de celle de Fribourg-en-Brisgau, Me Ducry fonctionna comme substitut du Procureur général avant d'ouvrir, dès 1943, une étude. Il préside le corps de musique La Landwehr.

M. le Juge Francis Meyer Président du Tribunal cantonal

Pour qui connaît le rôle que joue, dans la démocratie libre un Tribunal à l'abri de toute influence, il ne fait de doute que les person¬ nalités qui le composent portent une lourde responsabilité. M. Francis Meyer, un de nos jeunes et pourtant déjà ancien juge cantonal, s'est distingué tout spécialement comme juris¬ te en matière de cassation. A ces heures, M. Meyer s'exerce avec bonheur au journalisme.

Président du Tribunal cantonal: Bulletins distribués: 113, rentrés: 110, blancs: 21, valables: 89. M. Francis Meyer est élu par 86 voix.

Election d'un nouveau juge cantonal: Bul¬ letins délivrés: 113, rentrés: 110, blancs: 4, valables: 106. M. André Currat est élu par 100 voix.

A une époque de troubles politiques et so¬ ciaux, on ne peut que se réjouir de voir la sta¬ bilité de nos institutions. S'il est nécessaire de pouvoir compter sur l'intégrité et le dé¬ vouement des magistrats, ces derniers atten¬ dent aussi du peuple de la confiance et de la bonne volonté. Quelles que soient nos ten¬ dances ou nos opinions politiques, notre de¬ voir de citoyen nous oblige à respecter l'ordre établi et à nous conformer aux exigences de la démocratie.

Aux élus, en particulier aux présidents du Grand Conseil et au président du Gouverne¬ ment pour 1961, qui auront de lourdes tâches et de vastes responsabilités à assumer, nous Présentons nos compliments et nos vœux.

M. Claude Genoud Président du Conseil d'Etat

M. Claude Genoud, élu au Conseil d'Etat en 1956, en remplacement de M. Maxime Quartenoud, décédé au mois de mai de cette année-là, prit la direction du Département de la police et de la santé publique. Après les élections de décembre 1956, il « passa » au Département des travaux publics auquel ses études au Polytechnicum de Zurich l'avaient spécialement préparé.

M. André Currat Nouveau juge cantonal

M. André Currat, précédemment président des tribunaux de la Glâne et de la Veveyse accède au Tribunal cantonal, à l'âge de 51 ans. 11 étudia au Collège St-Michel puis à notre Université. Après avoir travaillé pendant deux ans dans l'administration, il s'installa comme notaire à Châtel-St-Denis. En 1951,1e Collège électoral l'appelait à la présidence d'un tri¬ bunal de district, premier stade vers le Tribu¬ nal cantonal.

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Noël à Ecuvillens

Journée missionnaire et Première Messe

La grande fête de la Nativité a été marquée d'un éclat tout, particulier à Ecuvillens. En effet, grâce à l'initiative de S. Exc. Mgr Maradan, un missionnaires des îles Seychelles, M. l'abbé Paul Félix, vint en ce jour de fête dans cette paroisse pour y célébrer sa première messe. Neige froide et abondante, mais illuminée d'un soleil radieux, clergé, enfants, céciliens et chanteuses, sans oublier le détachement de grenadiers, imposants dans leurs habits bleus, tout semblait dire au jeune prêtre: «Venez, vous êtes dans votre paroisse »; accueil réconfortant pour celui qui, loin des siens, ressentait certainement en ce jour un vide immense.

Le nouveau prêtre communiant les seijchellois présents à celle solennelle première messe.

Robes blanches des petits anges s'associanl si bien à la blancheur de celle magnifique journée enneigée. Ci-contre: La marche solennelle et imposante d'un détachement des grenadiers de Fribourg conduits par leur commandant M. Paul Maradan.

Céciliens et chanteuses d'Ecuvillens interprétant la messe du Sacré-Cœur, ainsi que des chants

Dans le chœur, le primiciant sentit la présence réconfortante de quatre séminaristes seychellois. Il entendit avec émotion le tou¬ chant compliment d'accueil lu par un enfant et la jeunesse paroissiale lui offrit son cadeau. A l'Evangile, les souhaits de bienvenue de M. l'abbé Defferard s'adressèrent également à S. Exc. Mgr Maradan qui prouvait une fois de plus, par sa présence, son attachement à sa paroisse d'Ecuvillens. L'évêque de Port- Victoria s'inspira de la parole de l'ange « Je vous annonce une grande joie » pour souligner la beauté et la grandeur de la vie sacerdotale, du missionnaire notamment.

de Noël sous la direction

Zamofing, instituteur. M. Benjamin

Le primiciant, M. l'abbé Paul Félix, entouré de ses père et mère spiri¬ tuels, S. Exc. Mgr Maradan et Mme Detterli-Piller. À l'extrême gauche, M. Paul Maradan, commandant des grenadiers.

f,?pS 'a baguette de son directeur, M. Léon Chavaillaz, la fanfare Ecuvillens participa activement à cette journée missionnaire.

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La société jubilaire entourant son président, M. Laurent Ruffieux, le parfait ordonnateur de la journée. Ci-dessous: Deux des trois jubi¬ laires de la société, entourés des titulaires de la médaille « Bene Merenti » de Cerniat et de Charmey, présents à celle fêle.

Le jubilé des chanteurs

de Crésuz

6 janvier ! Fête îles Rois ! Dans la petite église de Crésuz, c'est grande solennité : Le chœur-mixte « La Fau¬ vette » célèbre son 50° anniversaire. La grand- messe est suivie d'un hommage aux défunts, rendu au cimetière par le Rd curé de la paroisse. Enfin, partie officielle au Vieux Chalet où chants du pays alter¬ nèrent joyeusement a- vec quelques discours.

Au cimetière, une couronne fut déposée sur la tombe de Vabbé-musicien Bielmann dont le sou¬ venir n'est pas oublié à Crésuz. Ci-dessous: L'accueil des bannières devant le « Vieux Chalel ».

LES NOUVELLES ORGUES DE VUISTERNENS-DEVANT-ROMONT

M. Louis Wicht, président du comité de l'orgue, •V/i'e An gèle Menoud de la Magne, la marraine el M. Maurice Uldry d'Eslévenens, le parrain,

écoutant dans le recueillement les prières de M. l'abbé Joseph Uousse, Iid curé, bénissant les nouvelles orgues de l'église.

Cet instrument est une réalisation de la Manufacture d'orgues EMILE DUMAS & FILS, A ROMONT, bien connue dans toute la Suisse ro¬ mande et jusqu'à St-Gall. Le système de commande est ^entièrement élec¬ trique, système éprouvé depuis plus de 30 ans. Dans son rapport, l'expert o relevé la belle sonorité des jeux de l'orgue, leur force, leur caractère, leur égalisation el la grande variété des mélanges qu'ils permettent.

Hon neur

à six chantres bullois Il n'est pas trop tard pour rendre hom¬ mage ici aux six chantres qui reçurent l'automne dernier, à Bulle, la médaille papale « Bene merenti », en récompense pour leur fidélité exemplaire au chant d'église. Parmi les jubilaires, une dame, Mme Simon Glasson, l'épouse du regretté bienfaiteur de la paroisse. A ses côtés: MM. Joseph Thorimbert, Louis Weber, François Chavaillaz, Xavier Cliarrière et Edouard Bonvin. Belle fête au cours de laquelle tous les chanteurs et chanteuses eurent plus d'une fois l'occasion d'expri¬ mer leur admiration. Honneur aux an¬ ciens !

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1 Broc - Expo

Pour la 3e fois consécutive l'hi¬ ver dernier, les commerçants bro- cois ont mis sur pied, à la veille des fêtes de fin d'année, dans les locaux de l'Hôtel Bellevue, une grande exposition intitulée Broc- Expo et réservée au commerce, à l'alimentation, à l'artisanat et à la restauration. Quelques expo¬ sants avaient également assuré leur participation. Comme ces années dernières, un nombreux public visita les différents stands, se montrant fort curieux devant certaines innovations. Cette réa¬ lisation est à inscrire à l'actif du sympathique village de Broc qui ne cesse de faire preuve d'esprit d'initiative et réalisateur dans tous les domaines.

L'étoile aux multiples bras sur lesquels vous devi¬ nez vos futurs jardins vous laisse peut-être rêveurs ! l'ourlant ! La réalisation de vos projets est possible, l'ar nos idées judicieuses et appropriées, nous vous offrons des cadeaux, sources de joie continuelle. Avec le minimum d'argent, nous pouvons créer pour vous Venchantement. Que celle étoile vous apporte le refiel de nos confections et décorations florales! CllOLLET, HORTICULTEUR-PAY¬ SAGISTE, Broc.

La plus ancienne Maison spé¬ cialisée de la région, la Maison GRANDJEÀN-KRETZ, à Bulle, présentait à Broc-Expo une partie de son grand assor¬ timent en radio — télévision — disques. Ce stand contribua lar¬ gement à crééer une sympathi¬ que ambiance, toute musicale, à Broc-Expo.

l.a Maison P. MUR ITH. ÉLECTRICITÉ, qui marque cette année le dixième anniversaire de sa fondation, fut l'une des principales initiatrices de Broc-Expo. Celle jeune Maison bultoise, qui occupe un nombreux personnel, est spécialisée dans la vente des appareils électriques, des installations de courant fort, de téléphone et de sonnerie, de même que dans le rebobinage des moteurs.

l.e MAGASIN AM M ANN. „ Broc, est spécialisé dans la vente des trousseaux, entiers ou partiels, depuis nombre d'an¬ nées. A Broc-Expo, il présen¬ tait son riche assortiment de couvertures, draps, enfourrages. etc. l'ius d'un visiteur s'extasia devant les draps aux splendides broderies de même que devant la spécialité de la maison : le drap de dessus avec liteau tissé.

I.a Maison ALPHONSE AM- MANN, atelier mécanique, à liroc, démontrait que la fabri¬ cation des moules pour matières plastiques ressort de la mécani¬ que de précision .Ce travail demande de la minutie, de la patience et de l'exaclilude. Cha¬ que pièce en matière plastique nécessitant un moule, celle in¬ dustrie a l'avenir pour elle.

Auprès des jeunes comme auprès de tous les sportifs, la Maison CAST ELLA-SPORTS, à Bulle, est unanimement considérée comme la Maison du skieur. Son grand assor¬ timent permet de satisfaire tant les débutants que les skieurs de compétition. A Broc- Expo, la Maison Castella présentait notamment un riche assortiment de skis de métal et de compétition, toute une gamme de fixations de sécurité et surtout son ski pour dames avec fixation Kandahar pour Je prix de Fr. 78.— seulement.

Président du comité d'organisation de Broc-Expo 1960 M. OSCAR EN DERLI, adroite, «trinque» joyeusement à l'avenir de Broc-Expo. Son magasin, où est instauré un demi-self-service, est l'un des mieux achalandés de la localité en vins et liqueurs.

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Moissonneurs el paysans taquinant un brin la jolie Marie. Ci-dessous: Le Père Lignant se laissera-l-il séduire par les promesses séduisantes du jeune lieauval.

A Rue

Tour à tour, chœur-mixte et société (le musique donnent cha¬ que année à Rue leur concert- représentation. Cette année, les musiciens et quelques jeunes filles avaient mis en scène le drame de Georges Eulin: « Le soc brisé », pièce qui eut certainement un vif écho dans le cœur des paysans, car le problème de la désertion des campagnes y est minutieuse¬ ment analysé.

Le théâtre en campagne Nombreux sont nos villages fribourgeois où l'une ou l'autre société présente chaque année à son public une soirée théâtrale. Fribourg-Illuslré vous offre ces quelques images cueillies au cours de ses pérégrinations. Instantanés pris sur le vif qui témoignent

Chez les parents lieauval, la vie devient impossible, face aux exigences d'un financier sans scrupule.

du désir de bien faire de toutes ces troupes d'amateurs. Et surtout, qu'aucune société 11e se sente oubliée. Notre journal est ouvert à toutes nos sociétés du canton ; mais qu'on veuille bien aviser suffisamment à l'avance la rédaction de notre journal de toute manifestation prévue. FHbowg-Illustré s'efforcera de répondre chaque fois « présent ! » Et maintenant, place au théâtre !

nviriez de Jean des Marchenelles intitulé « L'Homme à la pago¬ Par la belle interprétation qu'elle donna du mélodrame de », la jeunesse de Siviriez 11'a point failli à son enviable réputation. Elle emmena son public vers une île polynésienne où des coups de feu annoncent bien vite une action aux multiples péripéties et aux émotions diverses.

A gauche: Aubry expirant noblement sous les yeux de sa fille M ailé. Ci-dessus: Scènes touchantes de tendresse où transpire un amour sincère. A droite: Une paire d'excellents comédiens.

A Neyruz

Malgré les soucis causés par la santé déficiente p. Jacques, la vie était heureuse au foyer de Pierre Girard. Pourtant, une funeste jalousie poussera le héros du drame à fuir avec l'enfant, j-es épisodes, imprévus, se succèdent, conduisant Hnalement Pierre Girard au pied de l'échafaud.

Les calculs astucieux d'un ambitieux sem¬ bleront un instant l'emporter lorsque Pierre Girard avoue le crime qu'il n'a pas commis et se fait arrêter, puis juger. Mais l'inlerven- Entreprendre l'interprétation du « Petit Jacques », ce drame inspiré du roman de Jules Claretie de l'Académie française, est certes une marque de courage. Mais la jeu¬ nesse de Neyruz n'en manqua point et ce spec¬ tacle fit plus d'une fois salle comble. L'intérêt de ce drame va grandissant, au cours des neuf tableaux, dont l'action est axée sur un enfant de huit ans, malade et surtout sur le dévouement héroïque de son père qui ne recule pas devant les plus grands sacrifices pour assurer le bonheur de son fils.

lion inopinée du terrible neveux de la mère Hopiquet déjoueront les plans de l'infâme criminel.

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A Sales

Pour leur soirée annuelle, les deux sociétés de gymnastique et de jeunesse de Sâles ont présenté le drame gruérien de Paul Bondallaz «Terre-Rouge». Le rideau s'ouvre sur une scène de la bénichon, à La Villette, où le drame éclate en même temps qu'une violente

dispute surgit entre François, le fils du garde- chasse de Charmey, et Rutcho, le braconnier et racoleur de La Villette. L'action se situe à l'époque napoléonienne où bon nombre de Gruériens se firent enrôler, de gré ou de force dans l'armée française.

François sourit à sa fiancée, à la bénichon de la Villelte... ... Déserteur, le voici réfu¬ gié au chalet de Terre-Rouge.

Au centre du groupe, François et Rutçho sont aux prises. Jean-Jacques, le garde- chasse.

Un tableau bien vivant: ces deux femmes bavardant autour de la fontaine el commentant le drame dont François vient d'être la vic¬ time. A droite: François esl ramené au village.

/WWVWWVWWW^WVWW\AAAAA/WNA KAMINTRAN

Che mè trompo pâ, Kamintran tsê, chti an, chu le dodzè, le trèdzè è le katouârdzè dè fèvrê. Pâtchyè l'è dza le doû d'êvri, chin fâ ke Kamintran l'è vuto achekin.

Din le to vîye tin, à Râma, chè dèdjijâvan l'evê, in l'anâ d'on dè lou fô djyu: Saturne. Hou dzoua, lè-j'èhyâvo l'avan drê d'incholanthe, è îrè lè mètre ke lou fayi dziyî ! On koû pèr an, îrè pâ dè trû, kan on nioujè ke lè-j'èhyàvo, dè ehi tin, èthan trêtâ kemin di kîthè, è ke lou inêtre l'avan drê dè ya è dè inouâ chu lâ, to kemin ou dzoua d'ora on paljan chu chè kîthè.

Ma ora, du ke le kon Djyu l'è vunu chu têra, li a kin de l'afére ke l'a tsandjyî ! Pê kouneû ! L'è pâ mé tyèchon dè tchyâ chè djyerthon è chè chêrvintè: chon kin trû dèfichilo à trovâ !

Ma teché mè fro du ma kodera, avu hou patagon dou vîye tin. Volé vo dre on mo dè Kamintran. Drôle dè mo, drôle d'afére achekin. Vin du le tin ke fajan la karêma à to tchyâ è à to frèjâ: pâ rè na kreka dè tsê du le demîkro di hyindrè tantchyè à Pâtchyè. È pê vêr no, ni kin, fajan onko mégro le dzoua dè Pâtchyè. Fô dre achekin ke lè dzin ch'èhyavalâvan pâ dè travayî kemin ou dzoua d'ora: li avi pâ lè machiné po lè-j'akuyî pè lè fabrikè è chu lè prâ ! Por îthre chur dè pâ avi invide dè tsê du tin de la karêma, fajan boinkanthe à kainintran ; inedjyîvan dou kakon, dou chalâ à fourdze-ku, avalâvan to chin ke li avi amon la bouàrna. È pu onko, lè-j'on chè dèdjijâvan por alâ pê lè kakarè è pê lè méjon. Ora, la moûda l'a on kokon pachâ, fro in vela. Vo konprindè: li a dza tan dè fènialè ke chon dèdjyijâyè to l'an ! Che vuyichan vre- tâbyamin lou dèdjijâ, l'aran tchyè à lou vithi adrê. Cheran ou mintè on yâdzo geléjè. Ma alâdè le lou dre ! Djyèmé vo krêron. Ora, che vo voli rire na mouâcha, vo j'i tchyè à lou inothrâ 11a fotografi ke dâtè du li a on pâr dè-j'an. Fan le hô kri. Ma to paré ! L'è inè, chin ? Avu chi tsapî ? Ma vouête mè chi kaklikoû ! Ma è ha krèta ! È ha roka ! On deri on komè ! Ma vouète mè hou kotè ! È to pâchè in rèyuva, du le tsapi i talon di botè, kemin cke fuchan dèvan na foto dè dèdjijâ. Che vo voli rèkathalâ à Kamintran vo- j'i tchyè à èprovà dè vo vithi kemin lè fèmalè li a on par dè-j'an. Cheron lè preinîre à rire,... dè lâ. Dzdtch^è dou Pèni.

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13 A Villaraboud "SS- y r m

Pour la seconde fois, la jeunesse de Villaraboud montait sur les tréteaux. Sous la direction de son instituteur M. Louis Bo- chud, elle avait préparé un drame d'Hubert Gremaud: « Le sang du juste ». C'est la lutte âpre entre un père (h droite, ci-dessus), qui fait tout ce qu'il peut pour sauver la situation, et un fils violent i photo de gauche) qui en a assez de travailler à la maison. -

A Sommentier

Le drame d'André de La Tourasse « La nuit sera brève », présenté par la jeunesse pa¬ roissiale de Sommentier, nous transporte derrière le rideau de fer, où par l'oppression,

l'on cherche à étouffer systématiquement les croyances religieuses. Michel, fils de paysan qui se destinait à la prêtrise, se laisse gagner

par cette propagande athée; mais la bonté et le sacrifice du Père Stephane le recondui¬ ront sur le chemin de Dieu.

A St-Aubin

Jean-Pierre, le héros du drame, quitte ses parents adoptifs et s'installe au foyer de ses nouveaux pa¬ rents dont, le père est pein¬ tre de grand talent. Là, il rencontre sa sœur. Mais entre ces deux jeunes nais¬ sent d'étranges sentiments (ci-dessus). Tout finit pourtant pas s'arranger: la famille du peintre se révèle n'être pas la sienne; les deux jeunes peuvent don¬ ner libre cours à leurs sen¬ timents; et surtout, la joie renaît au modeste foyer des parents adoptifs avec le re¬ tour de Jean-Pierre. « Sa raison de vivre » est

l'histoire d'un garçon adop¬ té pendant la guerre par un modeste ménage d'ouvriers (à gauche). La vie y est heureuse jusqu'au jour où l'enfant retrouve ses « vrais » parents (ci-des¬ sous).

Pour sa soirée théâtrale, la société de musique la Concilia de St-Augin pré¬ senta une comédie drama¬ tique « Sa raison de vivre ». Cette dernière fut précédée de quelques pièces musica¬ les (pie dirigea M. Siméon Jaquet de Fribourg et au cours desquelles M. Paul Ramuz-Bavaud, président, adressa des paroles de bien¬ venue (photo de gauche).

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Fribourg-Sports

ouvert à toutes les sociétés sportives du canton de Fribourg

SKI Notre canton ne possède pas de skieurs classés dans la catégorie

internationale ou en « élite » (comme le veut le jargon sportif) dans les disciplines alpines (descente et slalom). Par contre, une jeune Fri- bourgeoise, habitant Genève, obtint, voici quelques années, le titre de championne olympique (équivalent à celui de championne du monde). On n'a pas oublié cet exploit de la menue Renée Colliard, aujourd'hui mariée et malheureusement perdue pour le ski. Nous ne •disposons évidemment pas des mêmes conditions que les skieurs de l'Engadine, du Valais ou de l'Oberland bernois. Aussi, ceux qui, chez nous, parviennent à s'illustrer sur les pistes du canton et d'ail¬ leurs, ont-ils droit à tous les compliments.

Or, il s'en trouve trois de ces vaillants garçons de la Gruyère qui, dans les disciplines nordiques (fond et saut) font partie de la classe élite et sont ainsi qualifiés pour cette année; vous en avez entendu parler à plusieurs reprises:

Michel Haymoz, de Gruyères, Jean Jordan, de Hauteville et Bernard Overney, de Charmey.

Ils auront l'occasion de trouver leur grande forme pour les cham¬ pionnats suisses, en se préparant sur nos pistes fribourgeoises. Et déjà, ils ont prouvé que nous pouvions compter sur eux, aux récents championnats gruériens de fond, disputés à Charmey et dont nous donnons un compte-rendu.

Le concours de fond à Bellegarde Pour la quatrième fois, le Ski-Club Edelweiss de Bellegarde, présidé par M. Rauber, a mis sur pied cette épreuve qui connaît un succès grandissant, puisque plus de 120 coureurs se présentèrent au départ. Cette première confrontation permit de tirer une conclu¬ sion certaine: nos skieurs progressent et parviennent à réaliser d'ex¬ cellents temps.

Les vainqueurs :

Juniors (40 classés): 1. Henri Jäggi, Jaun; 2. Bernard Bugnard, Charmey.

Seniors I (49 classés): 1. Michel Haymoz, Gruyères; 2. Raymond Jordan, Valais.

Seniors II (18 classés): 1. Jean Jordan, Hauteville; 2. René Sottas, Avry-devant-Pont.

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Le concours des Rois à la Berra Les pistes de La Berra se prêtent fort bien à la compétition, en raison des difficultés qu'elles présentent. Aussi, les concours offrent-ils un intérêt tout particulier. Les skieurs de Fribourg s'y rendent cha¬ que année en nombre. Mais, ce concours attire aussi des sportifs bernois.

Les vainqueurs :

Fonds — Juniors: 1. Gilbert Nissile, Vuisternens-en-Ogoz; 2. An¬ toine Rouiller, Grattavache.

Seniors 1:1. Léon Jordan, Vaulruz; 2. Felix Krattinger, Plasselb. Seniors II: 1. André Chillier, Châtel-St-Denis; 2. René Meylan, Morges.

Seniors III: 1. André Schweizer, Fribourg.

Seniors IV: 1. Cyrille Mauroux, Fribourg; 2. Georges Macheret, Fribourg.

Slalom — Juniors: 1. Heinz Schwyter, Berne; 2. Louis Quarroz, Lausanne.

Seniors: 1. Frédy Vernez, Lausanne; 2. Kinet Dupasquier, Bulle; 3. Bernard Overney, Charmey.

Concourant en série élite (hors concours) Michel Haymoz réalisait le meilleur temps absolu.

Manifestations annoncées JANVIER 1961

29 Concours bullois à la Chiaz

28-29 Course des « 3 Pistes de La Berra » FÉVRIER

4-5 Championnats fribourgeois universitaires au Lac-Noir 4-5 7e Championnats Romands PTT à la Chiaz

5 3e Marathon des Alpettes à Vaulruz (grand fond) 18-19 Championnats fribourgeois alpins à Epagny 26 Championnats romands O.J. à Bulle

26 Concours du SC Montbovon 26 Concours « Elle et Lui » à La Berra

MARS 5 Derby du Pralet à Chûtel-St-Denis

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Les 27es concours de fond de la Gruyère, à Charmey

Ancienne et future station touristique, Charmey accueillait cette année nos « fondeurs », au nombre de 118. Si le temps ne favorisa pas les organisateurs, il compliqua aussi la tâche des coureurs. MM. Niquille, président du comité d'organisation et Laurent Ruffieux de

Crésuz, président de la Fédération des clubs de ski de la Gruyère- trouvèrent dans le succès des courses la légitime récompense de leur labeur.

Les vainqueurs :

Juniors: 1. Bernard Bugnard, Charmey; 2. Maurice Bovigny, Vétérans: 1. Roger Rime, Charmey; 2. Germain Buchs, Belle- Avry-devant-Pont. garde.

Seniors: 1. Franco Piller, Gruyères; 2. Michel Haymoz, Gruyères; Inter-clubs: Chez les juniors, vainqueur: Albeuve; chez les 3. Bernard Overney, Charmey. seniors: Gruyères.

Notre reportage illustré de ce concours de fond La valeur n'attend pas le nombre des années...

Mais la valeur se confirme avec les années !

Raymond l'iccand, de Broc, doyen des vétérans, 55 ans, bravo !

Maurice Bovigny, Avry- dt-Ponl, 2e des juniors.

Albin Böschung, Belle- garde, 3e des juniors.

Bernard Bugnard, Char¬ mey, leT des juniors.

Une équipe solide qui fera encore parler d'elle: le Ski-Club Chalamala, de Gruyères. Elle enlève le classement inler-club seniors. Au centre: Michel Haymoz 2° et Franco Piller, 1CT. >-

Qui ne connaît pas Jean Jordan d'Hauleville, à l'extrême gauche, aux cô¬ tés de René Sotlas, tous deux vétérans (respecti¬ vement 5e et 3e).

El voici la formation charmeysanne : Elle com¬ prend un sérieux espoir suisse, le jeune Bernard Overney, leT à gauche, et 3e au classement gé¬ néral, et Roger Rime, leT des vétérans.

Ajoutons que Charmey enlève la deuxième place à Vinter-club seniors. -< Ces trois juniors ont permis à

Albeuve de s'emparer du chal¬ lenge inter-clubs des juniors.

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IOOIBAII

Le championnat de ligue nationale

Interrompu depuis la mi-décembre, il ne reprendra que le 5 mars. Il reste bien encore un match en suspens, celui qui opposera les cham¬ pions suisses (Young-Boys) à Granges. Dès le mois prochain, la Coupe suisse appellera à nouveau les divers prétendants. Nous publie¬ rons, dans notre prochain numéro, des renseignements sur ces diverses compétitions.

Le F. C. Fribourg engagé dans une nouvelle Coupe On sait que Fribourg a été éliminé de la Coupe suisse par le F. C. Le Locle. Et voici qu'une nouvelle qui a produit l'effet d'une petite bombe dans les milieux du football suisse nous parvient. La première Coupe romande de football est née. Elle se jouera ,dès le 22 janvier entre dix équipes, soit quatre de ligue nationale A et six de ligue B. Elles se répartissent en deux groupes: Dans le premier, nous trouvons Servette, Lausanne, U.G.S., Martigny et Yverdon. Dans le second, Fribourg, La Chaux-de-Fonds, Cantonal, Sion et Vevey. Un classement sera établi aux points et les deux premiers se rencontreront pour une finale.

L'entraîneur du F. C. Fribourg, M. Sekulic a déclaré (jue la création de cette coupe l'enchantait, l'enthousiasmait. Elle permet de rompre la trop longue période d'arrêt qui se situe entre la mi- décembre et le début mars. Les joueurs se rouillent en quelque sorte. Nous avons trop de respect pour ce magnifique maître du foot¬ ball qu'est M. Sekulic. Pourtant, nous nous permettons de douter de l'opportunité de cette compétition, à cause de l'état des terrains de jeu (dangereux) et de la concurrence ainsi faite au hockey-sur¬ place qui a besoin de ressources financières.

Brossi esl blessé, contre Bâle, comme il le fui à Genève, en (in de match A l'Association cantonale fribourgeoise

Les heures sont calmes. Le championnat reprendra, pour la 2e ligue, dès le 26 février et pour les autres ligues, dès le 5 mars. Aupa¬ ravant, une conférence des présidents des clubs comptant une équipe en deuxième ou en troisième ligue se tiendra à Fribourg. Au program¬ me figure, entre autres, une conférence de M. Sekulic, sur le football en Suisse.

MORAND MARTIGNY

HOCKEY iUR GLACE Les classements Ligue nationale A Zurich 7 5 1 1 46-23 11 Viège 7 3 4 0 36-24 10 Berne 7 4 1 2 24-17 9 Young-Sprinters 7 3 2 2 32-27 8 Davos 7 3 1 3 24-21 7 Bâle 7 3 0 4 27-33 6 Ambri-Piotta 7 1 2 4 16-23 4 Lausanne 7 0 1 6 21-53 1

Ligue nationale B, groupe ouest

Gottéron 7 6 1 0 36-13 13 La Chaux-de-Fonds 7 6 1 0 37-19 13 Servette 7 3 1 3 28-24 7 Sierre 7 3 0 4 26-23 6 Montana-Crans 7 3 0 4 26-34 6 Martigny 7 2 1 4 25-31 5 Sion 7 2 0 5 10-27 4 Fleurier 7 1 0 6 15-32 2

Ligue nationale B, groupe esl

Langnau 7 1 0 0 44-9 14 Grasshoppers 7 4 1 2 23-22 9 Winterthour 7 3 2 2 33-28 8 Kloten 7 3 1 3 34-29 7 Bienne 7 3 1 3 23-20 7 Arosa 7 2 2 3 23-25 6 Zurich II 7 1 2 4 19-39 4 Saint-Moritz 7 0 1 6 11-28 1

Les derniers échos de clameurs et des pétards qui marquèrent le match Gottéron-Servette ne se sont pas encore tus, que déjà le club de Fribourg doit songer à de dures rencontres. Mais pour l'heure, il peut s'arrêter quelques instants, fier de son magnifique premier tour.

Gottéron II dispute le championnat de deuxième ligue, alors que les juniors se distinguent eux aussi.

Sur le plan cantonal, Morat, Bulle et Chfltel-St-Denis, dans la mesure de leurs moyens, affrontent des adversaires, participant res¬ pectivement à la compétition dans la 1™ et la 2° ligue. Bulle I a débuté par un magnifique succès de 11 buts à 1 sur Leysin II.

Les classements du hockey-sur-glace, dans la ligue nationale, à la fin du premier tour, se présentent comme suit:

L'excellente défense de Gottéron vient d'encaisser un but contre La Chaux-de-Fonds. I'anchaud regarde le puck, Clément (derrière, la cage) ne peut intervenir el le gardien Egger se relève...

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Les sociétés de gymnastique de Friboorg

révèlent leur travail et leurs talents !

LA FREIBUHGIA: Les pupillettes, dans leurs délicieux ballets allient la souplesse à la virtuosité. Leur air réjoui, greffé sur la fraîcheur de leurs productions, incite le spectateur à souhaiter que la représentation dure. Hélas, tout est fugace... y compris l'enfance. Mais heureusement, on retrouve, dans le mouvement à la fois conqué¬ rant et gracieux de ces jeunes filles un souvenir du temps des cerises... comme le dit la chanson.

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LA SATIJS : Dans notre édition de décembre, nous avons publié une photographie de la soirée donnée, avec le succès que l'on sait, par cette société. En voici une encore. Dans un décor qui rappelle Venise ou un conte de fées, on nous annonce déjà les récréations de carnaval. C'est le moment ou jamais de se bomber le torse... quand on est gymnaste.

Le public ne connaît trop souvent les sociétés de gymnastique que par leurs défilés, en ville, lorsqu'elles rentrent d'une fête fédérale et cantonale. Mais ce défilé, comme tant d'autres, offre surtout un aspect officiel. Et puis la fatigue marque si souvent les jolis minois. Au soir du 1er août, les productions restent fort discrètes et le temps est trop mesuré pour que le public puisse les apprécier. Reste alors la soirée. On s'y prépare durant toute la saison. Dames et messieurs, fillettes et garçons consentent à des sacrifices, confectionnent costu¬ mes et modèles. Cette soirée, attendue, qui a nécessité tant d'heures se déroule enfin. Les participants applaudissent à tout rompre. Le rideau se tire et puis c'est fini. Non, pas tout-à-fait. Car notre jour¬ nal, notre photographe étaient là pour fixer par l'image ce qui reste bien vivant dans nos souvenirs: votre soirée.

L'ANCIENNE: Le travail ne-nuit pas à la beauté, telle pourrait être le slogan développé par cette jeunesse. Travaillez, c'est le fond qui manque le moins et, au fond, c'est bien vrai. Mais quand on vous le rappelle si aimablement, on vous convainc de prendre en mains la pelle... et la fille. Le tout, au son d'un orchestre maison.

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Instantanés de la vie

à Fribourg

Tantôt lumineuse, au jour de fête, au soir de décembre et de janvier quand des milliers de lampes l'éclairent, tantôt sombre et presque triste, sous la pluie et le froid de novembre ou de février, Fribourg vit intensément à toute heure quand ses enfants sont dans la joie, et souffre avec eux quand ils connaissent des peines.

M. Mossu, directeur de chant et de musique, instituteur dévoué, a reçu la médaille Bene Merenti des mains de M. le curé Julmy, en l'église du Christ-Roi.

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A l'issue de sa leçon inaugurale, M. Giuseppe Lepori est félicité par son successeur au Conseil fédéral, M. Jean Bourgknecht.

Scene non moins émouvante que ce Noël des « isolés » réalisé par les r))e«e fête de la Nativité. Le Christ n'est-il pas venu pour tous? U'ie.rs' es* 'es chercher un peu partout, pour les divertir en

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FRIBOURG «Hors les murs »

M. Ernesl Grivel prononçant une allocution devant le monument Hovel à Bulle au soir de la Fête de la l'oi/a qui fut aussi le premier rassemblement des Fribourgeois « hors les murs ».

Nos bons vœux, M. Grivet M. Ernest Grivet, père spirituel de l'Association Joseph-Bovet, association groupant les cercles fribourgeois du dehors, vient de prendre sa retraite de directeur général de la société internationa¬ le Pirelli à Bâle. Il y a plus de "20 ans que M. Grivet se dévoue au service de la même firme. Il en demeura du reste le conseiller financier. Tous les Fribourgeois, et surtout les « Fribourgeois hors les murs » souhaitent à M. Grivet une longue et féconde retraite.

L'avenir de la colonie fribourgeoise de I.a Chaux-de-Fonds entourant saint Nicolas.

l.e chœur-mixte de l'Amicale Moléson interprétant « Le chagrin de Madeleine » sous la direction de M. Hégis Michel. Ci-dessous: Une réception des amis fribourgeois de llûle ; au centre: M. Ernesl Grivet.

« A votre bonne santé, saint Nicolas », semble]lui souhaiter le président. ')

Avec les Fribourgeois

de La Chaux-de-Fonds

En automne 1958, un groupe de Fribourgeois se retrouvant chaque semaine décidèrent de fonder une société. Pour en couvrir les premiers frais et rester fidèles à nos traditions, ils organisèrent une bénichon. C'était un peu révolutionner la Métropole horlogère, mais le succès fut complet. C'est ainsi que naquit l'Amicale Moléson de La Chaux-de-Fonds.

Cette ambiance de fraternité répondait sans doute à l'inspi¬ ration de chacun puisque cette Amicale groupe aujourd'hui

140 membres actifs et 50 passifs.

Pour s'intégrer de suite dans la vie de la cité, une équipe de football et un chœur-mixte furent d'emblée constitués. Nos spor¬ tifs allèrent de succès en succès puisqu'ils remportèrent l'année dernière le titre de champion de groupe de l'A.C.F.A.

Chanteurs et chanteuses prirent part à maintes soirées de sociétés locales, ce qui valut à l'Amicale Moléson d'être mieux connue et appréciée aussi.

Que vive l'Amicale Moléson qui, par l'intermédiaire de notre journal, adresse son cordial bonjour à tous ses amis du canton. Son comité est actuellement constitué comme suit: président- fondateur: Gilbert Chatton; vice-président: Bernard Roubaty: caissier: Robert Richoz; secrétaire: Jean-Marie Sapin; archiviste: Henri Stoll; membre adjoint: Patrice Berset; directeur du chœur- mixte: Régis Michel et coach du F.-C.: Emile Gaillard.

Le président: O. C.

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La façade du bâtiment abritant le siège central de la Banque de l'Etat de Fri¬ bourg, à Fribourg, vient de subir une complète rénova¬ tion. Ces travaux furent confiés à l'entreprise Ber¬ nard Cotting, de Fribourg. Nos deux photos montrent, ci-dessus, la façade rénovée de la Banque de l'Etat et, ci-contre, une phase déli¬ cate des travaux: les deux statues du forgeron et du semeur, image de l'artisa¬ nat et de l'agriculture, re¬ çoivent un « bain de jou¬ vence ».

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La Villa «Les Fougères» iDstitiit île Hautes Etudes

L'automne dernier, ce fut un jour grande fête à la Villa « Les Fougères ». On y inaugurait en effet de nouveaux locaux. Construite sur 4 étages, la nouvelle annexe comprend une grande chapelle, une salle à manger, deux salles de classe, une bibliothèque, une infirmerie et plusieurs chambres à coucher. Cet institut de hautes études, tenu par des Rdes Sœurs dominicaines — venues d'Amérique, en 1917 — permet à de jeunes Américaines de faire connaissance avec l'Europe tout en poursuivant leurs études selon le programme américain et de perfectionner leurs connaissances en français. Les travaux réalisés nous permettent de mieux constater le bel essor qu'a pris cet institut comme aussi l'excellent renom dont Fribourg jouit, même en Amérique.

Les 40 élèves se sont rassemblées un instant dans la nouvelle, grande salle de classe.

A la salle à manger, les tables, agréablement disposées, attendent leurs hôtes.

La Villa « I.es Fougères ». A droite: Le nouveau bâtiment récem¬ ment inauguré.

Le jour de l'inauguration eut lieu la bénédiction de la nouvelle chapelle.

La iule Mère Supérieure en conversation avec l'un des invités, en ce jour d'inauguration : Le Ii. P. Morard, ancien

professeur à l'Institut.

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Technique moderne de l'utilisation du coke Le coke a permis la création et le développement du chauffage

central: ce combustible qui brûle sans fumée et sans formation de suie ne dégage pas d'odeur, ce qui permet d'éviter toute pollution de l'atmosphère ; de plus, et ce n'est pas négligeable, les cokes sont produits par les usines à gaz suisses, c'est-à-dire que l'utilisa¬ tion de ce combustible indigène est d'un intérêt général.

Il est certain qu'une installation brûlant du coke et fonction¬ nant depuis 25 ans ou plus n'est pas comparable à une installation moderne au mazout: les moyens techniques modernes et les appa¬ reils de chauffage actuels, fonctionnant au coke, ont fait de très grands progrès ces dernières années et ne peuvent plus, à leur tour, être comparés à une installation ancienne.

L'automation, la propreté, la facilité d'adaptation et, avant tout, l'utilisation plus rationnelle de ce combustible, sont les avan¬ tages principaux des nouvelles chaudières automatiques à coke.

un appareillage adéquat permettant une marche au ralenti pendant la nuit.

Les clichés suivants permettent de se faire une idée de ces ins¬ tallations modernes qui se présentent sous un jour nouveau et enga¬ geant.

Un ensemble entièrement automatique, utilisant du gros coke, combustible dont le transport est particulièrement malaisé, a été réalisé à Bâle ; chargement et décrassage sont automatiques, les scories sont enlevées sous la chaudière à l'aide d'un dispositif pneu¬ matique et transportées dans des poubelles qui se trouvent au ni¬ veau de la rue.

L'utilisation du 'charbon offre, dans notre pays, les avantages suivants :

a) Utilisation de plus en plus rationnelle du combustible importé, b) Solutions correspondant aux données techniques les plus

L'évolution très rapide de la technique moderne dans le do¬ maine du chauffage a nécessité l'étude de chaudières susceptibles de répondre entièrement aux conditions demandées par les utili¬ sateurs: des dispositifs de chargement automatique, la mécanisation du décrassage ont été nécessaires, ce qui a posé des problèmes d'étanchéité permettant d'utiliser au maximum l'énergie calori¬ fique du combustible. Il a été également nécessaire de répartir judicieusement les locaux de soutes et de chaufferie qui permettent, par des dispositifs très simples, de charger proprement les chaudières et d'enlever, sans poussière, les scories.

Afin d'obtenir une automation complète de l'ensemble, le régla¬ ge des chaudières est fait par contrôle thermostatique, ce qui a per¬ mis d'obtenir, dans les installations créées au cours de ces dernières années, les améliorations suivantes :

1. Chaudières à haut rendement et s'adaptant parfaitement à la demande de chaleur.

2. Alimentation simple de la chaudière et ne demandant aucune intervention manuelle.

3. Décrassage mécanique et automatique de la chaudière, assu¬ rant un enlèvement propre des scories, ce qui permet d'éviter un nuage de poussière.

4. Chaudières travaillant toujours proportionnellement à la demande de chaleur et selon la température désirée dans les locaux,

modernes mais permettant de passer, à n'importe quel moment, à des combustibles de remplacement.

c) Profit pour le consommateur de l'économie et de la propreté en vigueur dans les chaufferies modernes ; les réserves de combus¬ tibles garantissant l'avenir grâce à une sage politique de stockage. d) Par l'utilisation du coke, pas de pollution de l'atmosphère. ' c) Equilibre de l'économie énergétique de notre pays, appuyée sur le charbon et sur le mazout.

Certes, le mazout doit être pris en considération, mais il ne faut pas négliger le charbon pour l'utilisation duquel les progrès techniques avancent à grands pas. Les installations actuelles ne peuvent plus être comparées à celles du passé.

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Gymnastes

sur scènes Tour à tour, gymnastes de Bulle, Vuadens et Broc présen¬ tèrent en décembre dernier leur soirée annuelle.

A Bulle

« L'hiver et ses bonhommes » présenté par les toutes petites fut tout particulièrement applaudi (photo de gauche).

« Vision japonaise » et « Un air de chez nous », tels étaient les ballets des dames et des pupil- lettes.

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A Vuadens

Nos trois photos de gauche représentent trois instantanés de la soirée des gymnastes de Vuadens: « Ecole de corps » des pupilles, un « Cha-cha-cha mexicain » des dames et « Joie de vivre » des pupilles égale¬ ment. I -rf «à Én h A Broc

Très réussie enfin la soirée des gymnastes brocois dont nous voyons, à droite, « La vieille garde » des actifs et « En rodage » par les pupil-

ittes. \ * y i ' > 4 ito V If t,' Jk A s* » I-«,

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LA PAGE DE MADAME

Dessins d enfants à Fribourg; ins de parents, partout!

Il y a quelques jours seulement qu'a pris fin, dans les salles de l'Université de Fribourg, une exposition des plus instructives. Elle permettait de voir les meilleurs dessins réalisés par les écoliers, au cours du mois de décembre, autour d'un thème unique: les Rois Mages à Fribourg. Ces enfants les ont placés dans le milieu qui répondait le mieux à leur imagination de gosses. Ainsi, des Rois Mages s'approchaient-ils en franchissant le pont suspendu, en traversant prés et champs fleuris (authentique) en se glissant le long d'une forêt à la manière de... filous, pardon de guerriers ! Bien sur encore, que les dimensions de ces rois n'avaient pas tou¬ jours des proportions idéales et que l'étoile paraissait plus grande qu'un soleil à l'horizon, un jour de bise. Mais il faut savoir discer¬ ner, au-delà des lignes du dessin, l'idée de l'enfant.

Si notre journal publie deux photographies de cette manifes¬ tation — la première a été prise le jour de la lecture des palmarès et de l'attribution des prix; la seconde reproduit les dessins des plus grands — c'est parce qu'il connaît les soucis de tant de parents, donc de beaucoup de mamans. Que fera mon fils plus tard? Vers quelle profession orienter ma fille? Le dessin donnera-t-il une réponse? Les parents ne décèlent pas toujours les vrais desseins de leurs enfants. Il est bien difficile de comprendre, à travers les mille détours du caractère de l'enfant et, de l'adolescent, telle ou telle réaction. Mais dans les contours d'un dessin, on pent, suivre certaines grandes lignes d'un caractère.

Certes, pas de conclusions hâtives. N'allez pas dire que votre fils deviendra conseiller d'Etat, parce qu'il a dessiné un Roi Mage qui harangue la foule. A l'inverse, ne pensez pas nécessairement qu'il réussira comme marchand de chevaux, parce qu'il conduit par la bride, trois chameaux ! Ne concluez pas que votre fille deviendra actrice de cinéma, si elle a déposé sur les épaules des Mages, une tête au visage habilement maquillé. Avouez, par contre, qu'entre ces extrêmes, il existe une foule de professions qui assurent un bel avenir matériel et moral.

Vos soucis, pour cet avenir de vos enfants, confiez-les aux maîtres et maîtresses, aux professeurs, aux éducateurs qui les côtoient chaque jour. Ils s'en préoccupent, eux aussi et éprouvent une vraie satisfaction quand une maman leur fait, part de ses propres constatations. Le chemin de l'école devient alors celui de la vie.

Moi d'enfanf:

— Qu'est-ce que tu as appris au catéchisme aujourd'hui, Jean- Jacques?

— La maîtresse nous a raconté que le bon Dieu avait envoyé Moïse derrière les lignes ennemies pour sauver les Juifs menacés par es Egyptiens. Quand ils sont arrivés à la mer Rouge, Moïse a demandé

aux ingénieurs de construire un pont de bateaux. Ils ont tous tra¬ versé, et puis, en regardant derrière eux, ils ont vu les blindés égyp¬ tiens. Moïse a adressé un message radio à ses bombardiers pour faire sauter le pont et sauver les Juifs.

— Voyons, Jean-Jacques, et-ce que vraiment la maîtresse vous a raconté cette histoire de cette façon?

— Pas tout à fait, maman. Mais si je te racontais cette histoire comme elle nous l'a racontée, tu ne la croirais pas !

Dans notre canton

chaque enfant naît soldat... Voici vingt ans, nos époux et nos fils gardaient les fron¬ tières. Le souvenir de la mobilisation ne s'efface plus et les belles heures ont remplacé toutes les mauvaises, tous les cauchemars et toutes les émotions. Pourtant, nous vieillis¬ sons, du moins physiquement et]nos visages, sinon nos artères, se durcissent. Dieu merci, des jeunes les remplacent. Le pays reste en de bonnes mains, tant que des familles comprennent e sens du devoir militaire et honorent leurs soldats, comme e Prouve cette phalange de gris-vert. M. Henri Bondallaz, cordonnier et agriculteur à Nuvilly (Broyé) entouré de ses ' fils a vécu deux mobilisations. Souhaitons à ses garçons

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M. Oscar Cattani

Ancien professeur au Tcchnicum, cet ar¬ tiste-peintre, âgé (le 73 ans, s'était retiré à Lucerne après avoir passé 40 ans à Fribourg. Il enseigna l'histoire de Part, s'adonna à divers travaux de décorations et d'illustra¬ tions. puis forma de très nombreux élèves qui lui ont voué une véritable affection.

Frappé par la mort de son jeune fils, il y a quelques années, il trouva auprès de son admirable épouse et de sa fille le véri¬ table réconfort.

M. Léonard Cardinaux

M. Léonard Cardinaux, né le 21 février 1874, fut un des membres fondateurs de la Société des laitiers fribourgeois, dont il assuma la présidence durant 25 ans. Il fut laitier pendant près de 50 ans dont 6 ans à Bouloz, 7 à Porwel et 33 ans à Rue. Il fut en outre membre de la Commission de sur¬ veillance de l'Institut de Grangeneuve. M. Cardinaux fut un laitier compétent, un homme généreux et affable et ne comptant que des amis.

M. Jules Deinierrc

M. Jules Demierrc-Mauroux s'en est allé ces jours passés, à Pérolles, où l'on aimait le rencontrer coiffé de son béret basque et fumant son inséparable brissago. Il avait une imposante stature et un visage expressif. M. Demierre avait fait une longue carrière au service des CFF et fut pendant 36 ans chef d'équipe à la gare de Romont, puis il passa une longue retraite à Fribourg au milieu des siens. Il est mort à l'âge de 80 ans.

Mme Maria Doussc

V/ •

Mme Maria Dousse est décédée à l'âge de 36 ans des suites d'une grave maladie qui la minait depuis de longues années. Elle a pourtant toujours gardé le sourire et fut jusqu'à la fin l'épouse attentive et prévenante, la maman aimée de ses trois enfants. Elle a laissé sa petite famille dans la peine et son époux et ses enfants encore en bas âge ne l'oublieront jamais. Mme Maria Dousse était très estimée dans son entourage et dans son quartier du Jura.

Mme Marguerite Mœiir M. Vincent Kessler

Cette bonne maman, très connue à Fri¬ bourg, est décédée le 23 novembre dans sa 71e année. Elle endura courageusement de grandes souffrances. C'est que lu vie l'avait déjà mise à l'épreuve. Madame Mœhr fut une de ces couturières qu'on voudrait sou¬ vent rencontrer encore. Pendant plus de cinquante ans, elle se rendit de ménage en ménage pour exercer son métier qu'elle aimait beaucoup et pratiquait avec art.

C'est à 56 ans seulement que cet homme vigoureux et si populaire a été terrassé par une crise cardiaque. Il exerçait la fonction de concierge à l'Université. D'une servia¬ bilité à toute épreuve, il répondait aimable¬ ment à tous ceux qui avaient recours à ses services.

En fonction depuis 1938, où il succéda à son père, M. Kessler fut la vraie providence des étudiants.

M. Jean Despont

M. Jean Despont est décédé le 2 novembre 1960, à l'âge de 45 ans. Sa mort subite, qui laisse cinq orphelins, a provoqué un sentiment de douloureuse consternation. C'était un homme de grande valeur. Par sa formation universitaire, il a pu rendre d'immenses ser¬ vices à la Corporation des bouchers qu'il a d'ailleurs représentée dans différents comités. Il fut un bon chrétien, un père aimé. Sa famille éprouve une douleur profonde devant cette perte irréparable.

M. Eugène Suter

Le défunt qui s'en est allé, à l'âge de 74 ans, était un ancien commerçant, il avait exploité, pendant de longues année«, une fabrique de meubles d'ancienne renom¬ mée.

M. Jean Angéloz Mme Elise Pnchon CRESSIER-SUR-MORAT

Cet employé de l'Edilité à Fribourg est décédé le 19 décembre dans des sentiments de courageuse résignation. Il accomplissait fidèlement sa tâche, chaque jour, malgré les intempéries et les difficultés. Jeune encore, puisqu'il n'avait que 47 ans, il a quitté sa famille dans la peine. Mais les desseins de Dieu sont insondables.

A l'Hôpital de la Broyé â Estavayer-le- Lac est décédée le jour de Noël Mme Elise Poclion, née Zosso, veuve de M. Julien Pochon. La défunte, dont l'ensevelissement eut lieu à Cressier-sur-Morat, était dans sa 62e année. Elle succomba à une courte ma¬ ladie. Bonne maman, elle éleva une nom¬ breuse famille qui sut, en retour, la payer de gratitude; elle eut également le bonheur d'être une grand-maman choyée.

Mme Rosine Maeder

ESTAVAYER-LE-LAC M. Pierre Stempfel

Mme Rosine Mieder, née Berger, est décé¬ dée le mois dernier à Estavayer-le-Lac. Cette bonne aïeule, qui avait atteint le bel âge de 82 ans, a succombé à une longue et pénible maladie, qu'elle supporta avec un magnifique courage et beaucoup de rési¬ gnation. Elle eut non seulement le bonheur d'être grand-mère, mais même arrière-grand- mère et elle fut choyée par les siens jusqu'à ses derniers instants.

Avec le décès de M. Pierre Stempfel, c'est une figure pittoresque du Vieux-Fribourg qui s'en est allée. Il était âgé de 78 ans. Tapissier-décorateur, il exerça son métier avec entrain. Membre assidu du Cascilien- Verein, titulaire de la médaille « Bene Me- renti», conseiller paroissial pendant 25 ans. il fut aussi un chef de file écouté du parti conservateur et siégea durant 25 ans au Conseil général de la ville.

Mme Maurice Zosso

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M. Fernand Caille

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Mme Maurice Zosso, née Hélène Dafflon. était l'épouse du Cap. Zosso, commandant d'arrondissement à Fribourg. Elle a suc¬ combé à une pénible maladie, à l'âge do 61 ans.

Membre fondatrice et honoraire du chcrur- mixte de Notre-Dame, elle dirigea par ail¬ leurs avec beaucoup de dévouement l'ouvroir de la Basilique Notre-Dame et de l'Asile de nuit de Fribourg.

M. Fernand Caille était né en France, en 1889; c'est toutefois aux confins du Jura bernois qu'il passa sa première jeunesse. Mais il fut toujours très attaché à sa Gruyère d'origine. Il fut élève du Technicum de Fribourg. puis de l'Ecole nationale des beaux- arts et de celle des arts décoratifs à Paris. En 1918, il s'expatria en Russie, comme pro¬ fesseur. De retour au pays, il enseigna à Porrentruy, puis, de 1920 à 1958, à 1 Ecole secondaire des garçons de la ville de Fribourg.

Frère Modeste Bujrnon M. Henri Broiilet

Les habitués de l'église des Cordeliers, à Fribourg, ont appris avec peine le mois dernier le décès du Frère Modeste Bugnon, ancien portier du couvent. Il était âgé de 63 ans. De 1921 à 1932, l'Ordre lui confia le poste de gardien du tombeau de saint Antoine, à Padoue. Son départ laisse le souvenir, chez tous ceux qui l'ont connu, d'un religieux fervent et d'une serviabilité à toute épreuve.

C'est avec une vive consternation que 1 on apprit en décembre dernier, à Fribourg, 1* décès subit survenu à Lausanne, à l'âge de 69 ans, de M. Henri Broiilet. Il fut, pendant une douzaine d'années, conservateur du Musée cantonal d'art et d'histoire. Peintre et décorateur, spécialisé surtout dans w paysage, il exécuta les cartons de nom¬ breux vitraux. Il était le père de la jeune romancière Solange Broiilet.

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