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Réduction à la forme canonique des formules qui donnent, en fonction rationnelle de deux paramètres, les coordonnées d'un point de la surface de Steiner

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

E. L ACOUR

Réduction à la forme canonique des formules qui donnent, en fonction rationnelle de

deux paramètres, les coordonnées d’un point de la surface de Steiner

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 17 (1898), p. 499-503

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(2)

[M24b]

RÉDUCTION A L i FORME C4NONIQUE DES FORMULES OUI DONNENT, EN FO\CTIO\ RATIONNELLE DE DEUX PARA- MÈTRES, LES COORDONNÉES D'UN POINT DE L l SURFACE DE STEINER;

PAR M. E. LACOUR,

Maître de Conférences a l'i m \ e i > i l é de N a n e \ .

1. Considérons la surface ( S ) définie par les for- mules

X = O j ( r , / , z ) . Y — cp,f r , r , ^ ; Z — o . ( ^ , j ' , z ) ,

T — cp+( / , y z ),

où CD|, £2} -3? 'f'i désignent des polynômes entiers et homogènes du second degré en x , y , z, entre lesquels il n'existe pas de relation linéaire identique, et regar- dons .r, y, z comme les coordonnées trilinéaires d'un point ni pris dans un plan auxiliaiie (II).

La surface (S) est représentée sur le plan (II), et les sections planes dr cette surface ont pour images les coniques du système linéaire

( C ) U <?,(*-, 7> z)-^\^{T,y}z)

En écartant les cas où, dans la situation relative des coniques

se présenteraient des particularités qui seront précisées dans la suite, nous allons démontrer qu'on peut choisir

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( 5oo )

le triangle de référence dans le plan (II), et le tétraèdre auquel est. rapportée la surface (S), de façon que les for- mules définissant cette surface puissent se ramener à la forme

2. Les coniques (C) du système linéaire sont les coniques harmoniquement circonscrites aux coniques d}un faisceau tangentiel

( r ) ^ i (M- V) w) •+• ^••taCw> vi w) •=• o,

qu'il est facile de déterminer en exprimant qu'une co- nique donnée par son équation tangentielle est harmo- niquement inscrite à chacune des coniques

Çj = o , Cp2=O, c p j n z o , Cp^ r= O.

Les coniques (F) du faisceau tangentiel sont les co- niques inscrites dans un quadrilatère àbcd\ trois d'entre;

elles se décomposent en deux points, savoir : a et c, h et d, e et ƒ, et l'on peut avoir les droites joignant les deux points d'un même couple en résolvant une équa- tion du troisième degré.

3. Il existe dans le système linéaire des coniques (C ), images des sections planes de (S), quatre coniques réduites chacune à une droite double.

En effet, une conique (C) est harmoniquement cir- conscrite à la conique formée des deux points b et d et, par suite, (C) divise liarmoniquement les deux segments ac et bd\ si la conique (G) se réduit à une droite double, cette droite double ne peut êlre que l'un des côtés du quadrilatère abcd compté deux fois, et réciproquement un des côtés du quadrilatère compté deux fois forme une conique harmoniquement circonscrite à l'ensemble des

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( Soi )

deux points a et c d'une part, et à l'ensemble des deux points b et d d'autre part.

Ceci nous conduit à prendre comme triangle de réfé- rence dans le plan (II) le triangle formé par les diago- nales du quadrilatère abcd, de sorte que les côtés du quadrilatère ont pour équations

x—y— z = o, —x'-f-y— z = o,

— x—y -f- z = o, x ~hy -f- z — o.

D'après ce que nous avons vu sur les droites doubles du système linéaire

-4- Wcp3(>, y,z)-hH cp^O, jr, s) = o,

on pourra déterminer des constantes telles que l'on ait identiquement

V >2- f - W"(p3-^ i r? 4= ( — a ? — ^

^)<pt = (a? -hjK

et si l'on fait le changement de coordonnées défini par les formules

_Vt*>Y-+-VV<«Z- . y(3) Y -f- W( 3 )Z -t- H( 3 )T, . y(i) y _|_ \yu) z -+- H<*> T.

o n aura

y/Xj = 37 — y ..- z,

1/7 -==m nç yr 1 ~

4. On déduit de là, pour l'équation de la surface (S)

Ann. de Mathémat., 3e série, t. XVII. (Novembre 1898.) 32

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dans le nouveau système de coordonnées,

C'est une des formes simples de l'équation de la surface de Steiner.

Pour obtenir les expressions des coordonnées d'un point de la surface annoncées au commencement, il suffit de faire le changement de coordonnées défini par les formules

4X ' = X i - Y j - Z i - f - T , , 4 Y' = — Xi -r- Yj— Zt -+- Ti, 4Z'=_X1-Y1-+-Z1-4-T1,

4 Tf=

Eu remplaçant X<, Yo Zn T< par leurs valeurs eu fonction de x, y} z, on trouve

-+-(— x — y -h zy -+- (x -hy

ou enfin

Remarque. — La démonstration précédente a été faite en supposant que les tangentes communes aux co- niques du faisceau tangentîel

<W(«> ^ ^ J 4 - X ^2( W , V, W)= O

forment un quadrilatère proprement dit, c'est-à-dire que l'équation en Xqui détermine les coniques décomposées en deux points a ses racines distinctes.

Les formules finales doivent être modifiées, par exemple si deux côtés opposés de ce quadrilatère sont confondus.

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( ** *"* \

000 )

Le degré de la surface (S) s'abaisse quand les co- niques

<?1 = O, <?2 = O, < ? 3 = 0 , C p4= O

ont un ou deux points communs. Dans ce cas, l'une au moins des coniques (F) se compose d'un point compté deux fois. L'équation en X du faisceau tangen tiel n'a pas ses racines distinctes.

Pour une discussion des cas singuliers que nous avons écartés, on pourra se reporter à un Mémoire de Clebsch sur la surface de Steiner (Journal de Crelle, t. 67, p. 1-22), où se trouve indiquée la réduction exposée ici, et auquel nous avons voulu surtout renvoyer le lecteur.

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