• Aucun résultat trouvé

Explication d'un paradoxe que présente la description organique des courbes

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Explication d'un paradoxe que présente la description organique des courbes"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

Explication d’un paradoxe que présente la description organique des courbes

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 12 (1853), p. 107-108

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1853_1_12__107_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1853, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

EXPLICATION DUN PARADOXE QUE PRÉSENTE LA DESCRIPTION ORGANIQUE DES COURBES (*).

1. Si une droite est donnée de longueur et de direction, et si une extrémité décrit une droite donnée de position comme directrice, l'autre extrémité décrit une droite pa- rallèle à la droite directrice.

2. Si une droite est donnée de longueur et de direction , et décrit par une de ses extrémités une ligne quelconque donnée déposition, la tangente menée par la seconde extré- mité à la ligne qu'elle décrit, est parallèle à la tangente menée par la première extrémité à la ligne directrice.

Il est évident qu'on obtient la seconde courbe en faisant mouvoir la première parallèlement à elle-même.

3. Une droite de longueur donnée décrivant par une de ses extrémités une ligne plane et faisant, avec cette ligne directrice et dans son plan, un angle constant -, le paral- lélisme des tangentes, dont il est question au paragraphe précédent, n'existe plus, comme on est tenté de le croire à première vue*, car, la droite mobile, dans une position infiniment voisine, ne reste pas parallèle à elle-même.

Soient A et A'deux points consécutifs sur la directrice, B et B' deux points consécutifs correspondants sur la courbe décrite par l'autre extrémité ; O étant le centre de courbure de Tare AA', il est évident que la normale eu B

( *) Paradoxe remarque par M. Mannheim, aujourd'hui lieutenant d'aï - tillerie.

(3)

passe par le point O, c'est-à-dire que la tangente BB' est perpendiculaire à la droite BO-, les courbes décrites par les points de la droite AB ont en ces points des normales qui passent par le point O (Chasles), et toutes les tan- gentes en ces points enveloppent une parabole dont le foyer est en O et qui a pour sommet le pied de la per- pendiculaire abaissée de O sur la droite AB.

Observation. Lorsque le point A est multiple ou d'in- flexion , le point correspondant B est aussi multiple ou d'inflexion, et dans ce dernier cas, la tangente en B est parallèle à la tangente en A.

Lorsque l'angle constant est droit, le parallélisme des tangentes existe toujours, et le point O est alors centre de courbure pour les deux arcs AA' et BB'.

Références

Documents relatifs

L’analyse ethnographique du processus de mise à disposition des données publiques au sein d’une collectivité territoriale française révèle toutefois l’impensé de ce

La courbe se trouve donc tout entière d'un même coté de sa tangente dans le voisinage du point de contact; et, dans l'hypothèse faite, le rayon vecteur de la tangente l'emporte

On voit que, pour des valeurs suffisamment petites de s, \ a constamment le signe de l 0 , quel que soit le signe de £ -, par suite, la courbe se trouve tout entière d'un coté

l'équation de la courbe Nous avons vu que, quand a est une racine simple de l'équation o m ( w) = o, la racine p,, qui augmente indéfiniment quand OJ tend vers a, donne naissance à

On peut aussi, pour construire la courbe autour du pôle, chercher l'expression approchée des racines infini- ment petites de l'équation (1), comme nous l'avons fait dans un

 Obtenir une figure de diffraction (en utilisant des moyens très simples, peu coûteux) de manière à pouvoir déterminer le mieux possible la largeur d'une fente très fine

Expliquer le raisonnement (avec une figure

La méthode la plus simple est d’avoir une équation cartésienne du plan et un système d’équations paramétriques de la droite. On remplace dans l’équation du plan,