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Supposons qu’on ait, pour tout nombre complexes, ξ(1−s) =wξ∗(s)

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

M.M.F.A.I. Ann´ee 2000-01 Fonctions analytiques

EXAMEN du 6 juin 2001 Dur´ee : 3 h

I

Soitξune fonction enti`ere d’ordre<2 telle queξ(0)>0. Notonsξ la fonction qui `asassocieξ(¯s). Soitw un nombre complexe de module 1. Supposons qu’on ait, pour tout nombre complexes,

ξ(1−s) =wξ(s).

Pourf : C→C, on pose, en faisant parcourir `aρles z´eros deξcompt´es avec multiplicit´es, Y

ρ

f(ρ) = lim

T→∞

Y

|ρ|<T

f(ρ) et X

ρ

f(ρ) = lim

T→∞

X

|ρ|<T

f(ρ).

Notons log la d´etermination principale du logarithme. Posons le d´eveloppement de Taylor en 0

log(ξ( t

t−1)) = log(ξ(0)) +

+∞

X

n=1

an

tn n.

1. D´emontrer que la fonctionξξ est d’ordre<2.

2. D´emontrer qu’on a le produit de Weierstrass

ξ(s)ξ(s) =ξ(0)ξ(0)Y

ρ

(1−s/ρ)(1−s/(1−ρ)).

3. En posants=t/(t−1) etuρ =ρ/(ρ−1), en d´eduire qu’on a, au voisinage de 0,

+∞

X

n=1

(an+an)tn/n=X

ρ

log((1−uρt)(1−t/uρ) (1−t)2 ).

4. En d´eduire qu’on a

an+an=X

ρ

(2−unρ−u−nρ ).

5. D´emontrer que si tous les z´eros deξsont de partie r´eelle dans [0,1], on aa1+a1≥0.

6. D´emontrer que si les z´eros deξsont de partie r´eelle 1/2, on aan+an≥0 pour tout entiern≥0.

7. Supposons quean+an≥0 (nentier≥0). Soitrle rayon de convergence de la s´erieP

n=1(an+ ¯an)tn/n.

Montrer que sir <1, on a (ξξ)(t/(t−1))≥(ξξ)(0) (t∈[0, r[). En d´eduire quer≥1, puis que tous les z´eros deξ sont de partie r´eelle 1/2.

II

On reprend les notations de la partieI. Consid´erons les fonctions Γ d’Euler etζ de Riemann. On pose ξ(s) =s(s−1)Λ(s) =s(s−1)Γ(s/2)ζ(s)π−s/2.

(2)

On suppose dans cette partie que l’hypoth`ese de Riemann est v´erifi´ee,i.e. les seuls z´eros deξsont de partie r´eelle 1/2. On noteN(T) le nombre de ces z´eros de partie imaginaire dans [0, T]. On rappelle que le nombre de ces z´eros diff`ere de T log2πeT deO(logT). On rappelle les formules

γ= lim

N→∞

N

X

n=1

1

n−logN et 1

Γ(s) =eγss

Y

n=1

[(1 + s

n)e−s/n].

1. Soientaetbdes nombres complexes de parties r´eelles>0 etsun nombre complexe de partie r´eelle>−1.

D´emontrer qu’on a

Z

0

(e−au−e−bu)us−1du= (a−s−b−s)Γ(s).

Calculer le d´eveloppement de Taylor `a l’ordre 1 en s= 0 des7→(a−s−b−s)Γ(s). En posant a=−i et b=+i, et en faisant tendrevers 0, en d´eduire les int´egrales

Z

0

sinu

u du= π

2 et

Z

0

sinu

u logu du=−γπ 2. 2. En posantθ(t) = 2Arctg(2t1), d´emontrer successivement les formules

an+ ¯an= 4 Z

0

(1−cos(nθ(t))dN(t) = 4n Z π

0

sin(nθ)N( 1

2tg(θ/2))dθ.

3. En d´eduire l’estimation (Rappel : pourf C1 par morceaux sur [a, b], on aRb

asin(nθ)f(θ)dθ=O(1/n)) an+ ¯an = 2n

Z π

0

sin(nθ) 1

πθlog 1

2πeθdθ+o(n).

4. En d´eduire qu’on a

an+ ¯an=n(logn+γ−1−log 2π) +o(n).

III

On reprend les notations de la partieII. On ne fait plus aucun usage de l’hypoth`ese de Riemann.

1. D´emontrer qu’on a

an =− 1 (n−1)!

dn−1

dsn−1[(s+ 1)nξ0

ξ(−s)]s=0. 2. D´emontrer la formule

Ψ(s) = Γ0

Γ(s) =−γ−1 s+

X

n=1

(1 n − 1

s+n).

3. D´emontrer qu’on a

−ξ0

ξ(−s) = 1

1 +s+logπ 2 +γ

2 +

X

n=1

2−n−1ζ(n+ 1)sn−ζ0 ζ(−s).

4. Posons

ζ(−s) =

X

n=0

bnsn.

Donner une formule pouran en fonction de la suite (cn)n≥1, qui est d´efinie par le d´eveloppement de Taylor

X

n=0

cn+1sn =−ζ0 ζ(−s) =

P

n=0(n+ 1)bn+1sn P

n=0bnsn . 5. D´emontrer qu’on a

bn= 1 n! lim

N→∞(

N

X

k=1

(logk)n− Z N

0

(logx)ndx−1

2(logN)n).

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