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Enregistrement continu de la conductibilité ionique de l'air au voisinage du sol

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Enregistrement continu de la conductibilité ionique de

l’air au voisinage du sol

O. Salvador, H. Masson

To cite this version:

(2)

124

ENREGISTREMENT CONTINU

DE

LA

CONDUCTIBILITÉ

IONIQUE

DE L’AIR AU VOISINAGE DU SOL Par O. SALVADOR et H.

MASSON,

Laboratoire de

Physique Météorologique,

Faculté des Sciences de Dakar.

Résumé. - La méthode de mesure utilisée est la méthode du courant gazeux. Un courant d’air est envoyé à l’intérieur d’un condensateur cylindrique dont l’armature extérieure est à la terre et l’armature intérieure connectée successivement aux bornes + et 2014 d’une

pile à travers une forte résistance R = 1011 ohms.

L’armature centrale capte les petits ions de signe contraire à son propre signe, d’où apparition aux bornes de la résistance R d’une différence de potentiel proportionnelle à la grandeur à mesurer. Cette tension est mesurée au moyen d’un électromètre à condensateur vibrant.

L’enregistrement, à pointés, s’effectue en trois temps : 1) Conductibilité

positive.

2014

2) Conduc-tibilité négative. 2014

3) Marquage du zéro.

Selon la vitesse du courant d’air utilisé, l’appareil peut fonctionner soit en compteur d’ions, soit en enregistreur de conductibilité.

Abstract.

2014 The method of measurement used is that

involving a gas stream. A current

of air is made to flow through a cylindrical condenser the outer electrode of which is earthed and the inner electrode successively connected up to the + and 2014 terminals of a

battery via a powerful resistance R = 1011 ohms.

The central electrode traps those small ions which are of opposite sign to itself, and this pro-duces a difference in potential at the resistor terminals which is proportional to the magnitude it is required to measure. This voltage is then measured by means of a free-condenser type

electro-meter.

The reading to be registered is obtained in 3 stages, as follows : 1) Positive conductance.

2014

2) Negative conductance. 2014

3) Zero marking.

This apparatus can be used either as an ion counter or as a conductance indicator, depending

upon the velocity of the air flow.

PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 19, DÉCEMBRE 1958, PAGE 124 A.

But. - Le

dispositif qui

va être décrit

permet

de mesurer par la méthode connue du courant gazeux,

la conductibilité de l’air. Suivant la vitesse du

courant d’air

utilisé,

l’appareil

peut

fonctionner soit en

compteur

d’ions

(dénombrement

des

petits

ions contenus dans

l’air)

pour un courant d’air de faible

vitesse,

soit en

enregistreur

de

conductibilité,

pour un courant d’air de vitesse suffisante.

Principe.

-

L’appareil

est dérivé du

type

Ebert

et Gerdien. Il est constitué par un condensateur

cylindrique.

Le

cylindre

extérieur est à la terre.

Une

pile

établit à travers une forte résistance

Re = 1011

ohms une différence de

potentiel

de ±

9 volts entre les deux armatures. Un courant

d’air est

envoyé

à l’intérieur du

cylindre.

L’électrode centrale

attire,

suivant la borne de la

pile

à

laquelle

elle est connectée les ions

positifs

ou

négatifs.

La

capture

de ces ions provoque un

courant de

compensation

débité par la

pile.

Le

courant crée une différence de

potentiel

aux bornes

de la résistance

Re.

Un électromètre à condensateur vibrant

permet

de mesurer cette différence de

potentiel.

Description.

- 1° COLLECTEUR D’IONS :

1

Tube extérieur :

longueur

L == 30 cm ; diamètre

intérieur 2 b = 5 cm.

Électrode

intérieure :

longueur 1

= 20 cm;

2a

= 1,8

cm.

Potentiel

appliqué :

9 volts.

Le collecteur

proprement

dit et la résistance 1 X 1011 sont enfermés dans un boîtier

métallique

étanche aux

poussières.

Une résistance de

20 W - 125 V

permet

de maintenir un

degré

d’humidité suffisamment bas à l’intérieur du boîtier. Le relais

permettant

le court-circuit se trouve

également logé

à l’intérieur du boîtier. La mise en

court-circuit de cette résistance lors des inversions de

polarité

permet

la

charge

et la

décharge rapide

du condensateur constitué par le collecteur. Le

moteur

d’aspiration

et son hélice sont extérieurs au

boîtier,

et réunis au tube extérieur par un raccord

souple.

20 CONDENSATEUR VIBRANT. - Le bloc

conte-nant le condensateur vibrant est directement fixé

au boîtier du collecteur. L’électro-aimant en fer

feuilleté,

parcouru par un courant de 1 000

cycles/

seconde,

met en mouvement un

diaphragme

en

acier.

Diaphragme

et électro-aimant ont été

pré-levés sur un écouteur

téléphonique

de haute

qualité.

L’électro-aimant est

également

parcouru par le courant continu d’anode du tube oscillateur. Le

courant d’excitation de 1 000

cycles/seconde

est

fourni par un oscillateur à

résistances-capacités,

(3)

125 A

contenu dans le boîtier de

l’amplificateur.

La dis-tance entre le

diaphragme

et l’électro-aimant est

de

0,02

mm et la distance entre le

diaphragme

et

l’armature fixe de

0,01

mm. En

pratique,

ces

dis-tances sont

réglées

expérimentalement

afin d’obtenir le meilleur rendement.

L’état

de

surface des armatures du condensateur vibrant a une

importance

très

grande ;

la valeur et

la stabilité du

potentiel

de contact en

dépendent

essentiellement. Les.surfaces de l’armature fixe et

de l’armature mobile sont

plaquées

or et

parfai-tement

polies.

H. Palewski

[1] préconise

de

placer

FIG. 2. -

Amplificateur.

Le châssis de l’amplificateur, isolé de la terre, est connecté à, une borne de l’alimentation

désignée par le signe rappelé en (1) sur les figures 1 et 2.

le condensateur dans un gaz neutre

(argon)

contenus

dans une enceinte étanche au vide. Dans notre

réalisation,

l’enceinte est

simplement

étanche aux

poussières.

Le fonctionnement reste

cependant

correct et stable

(potentiel

de contact : 30

milli-volts).

L’armature fixe est reliée à l’électrode interne du collecteur d’ions par une résistance de

2 000 mégohms

et à l’entrée’de

l’amplificateur

par un condensateur à air de 20 cm. Cette résistance de 2 000

mégohms

et

le condensateur de 20 cm sont contenus dans le bloc condensateur vibrant.

°

3° AMPLIFICATEUR ET DÉTECTEUR. -°-°- Ils sont

contenus dans le même boîtier

cubique,

lui-même fixé sur le bloc condensateur vibrant.

L’amplifi-cateur

comprend

deux tubes batteries IL4 à

cou-plage

résistance-capacité.

Afin de réduire l’effet

microphonique,

le

premier

tube est enfermé dans un

(4)

l’intermédiaire d’une membrane en caoutchouc mousse.

Le détecteur du

type

synchrone comporte

un

tube IR5. Le

signal

amplifié

est

appliqué

à la

grille

G3. Un

signal

synchrone provenant

direc-tement de l’oscillateur 1

000 cycles

est

appliqué

à la

grille

G1. Suivant sa

phase,

le

signal

appliqué

sur G3 provoque une

augmentation

ou une

dimi-nution du courant

anodique.

C’est cette variation de courant que l’on utilise dans la mesure.

Le

gain

de conversion du condensateur vibrant

est environ

0,1.

Le

gain

de tension de

l’ampli-ficateur est environ 4 000.

Une tension

amplifiée

de

0,1

volt

appliquée

à la

grille

G3 du tube détecteur donne une variation de tension sur la

charge

constituée par la résistance du

microampèremètre

(750

Sol

égale

à

0,50 V,

soit un

gain

en tension de

0,5.,Le gain

total est ainsi. 0,1 x 4 000 x 0,5 = 200.

Ceci en l’absence de contre-réaction.

Celle-ci,

utilisée au taux de 100

%

réduit le

gain

à 1. Ce taux

de contre-réaction. réduit

également

dans le

fac-teur de 1 à 200 la dérive et les variations de

gain.

L’impédance

d’entrée,

appliquée

aux bornes

de

( fig.1)

est

supérieure

à 1 X 1015 ohms. Le

réglage

du condensateur Cb

( fig.

2)

aux bornes

de l’électro-aimant

permet

de mettre exactement

en

phase

ou en

opposition

de

phase

les

signaux

appliqués

sur G3 et G1. Le

réglage

se fait

commo-dément à

l’oscilloscope.

On

observe,

à l’aide de

celui-ci,

la forme du

signal

obtenu sur l’anode du

tube I R5. Une tension continue de

quelques

milli-volts est

injectée

à l’entrée du condensateur vibrant. Suivant le

réglage

de Cb on obtient les formes suivantes :

Le

réglage

A est évidemment le

plus

favorable.

Enregistrement.

-

L’enregistrement

est du

type

à

pointés.

Il y a un

pointé

toutes les deux minutes. La résistance du

galvanomètre

est de 750 ohms et

sa sensibilité de 54 - 0 - 54

microampère.

La

vitesse

de

déplacement

du

papier

est de

1,5

cm par

heure.

CQmmutation. -

La commutation

(fin.

3)

a pour

but

d’appliquer

successivement à intervalles de deux

minutes,

les ténsions suivantes sur les

arma-tures du condensateur collections d’ions : 1°

+ 9 V - ; 20 - 9 V + ; 30

court-circuit. Les

_pointés

successifs de

l’enregistreur,

en

syn-chronisme avec les tensions

appliquées,

donneront donc : 1° une courbe des

petits

ions

positifs ;

2° une courbe des

petits

ions

négatifs ;

3° une courbe

représentant

la dérive du zéro.

La commutation de ces trois tensions

(+

9

V,

- 9

V,

0

V)

se fait par l’intermédiaire

de

deux

relais,

eux-mêmes commandés par

deux

cames,

fixés sur un. axe entraîné dans le

rapport 1/3

par le

moteur assurant les

pointés

de

l’aiguille.

Ces cames

et leur axe ont été

ajoutés

à l’intérieur de

l’enre-gistreur.

Une troisième came commande un relais

placé

dans le boîtier du collecteur

d’ions,

dont le rôle

est,

ainsi que nous l’avons

déjà

vu, de court-circuiter la

résistance

Ré,

permettant

ainsi la

décharge

et la

charge

rapide

du condensateur collecteur.

Les

tensions +

9 V restent

appliquées

environ 2 minutes et le

pointé

de

l’aiguille

se fait à la fin de ce

temps.

Théorie de la mesure. -- Soit

un condensateur

cylindrique,

entre les armatures

duquel

est

main-tenue une différence de

potentiel

V. On sait que si

un courant d’air de vitesse U passe à l’intérieur de

ce

cylindre

les ions de mobilitp k et de

signe

con-traire à celui de l’électrode centrale seront

captés

en

totalité par cette dernière si la vitesse du courant

d’air est inférieure à une vitesse limite

Il

U f 1 kcv C .t’ d d

1 = -b2 2

(7 == capacité du condensateur.

b -a

Si nous admettons pour les

petits

ions une

mobi-lité moyenne k

- 1,5

cm/seconde/V

la vitesse limite calculée avec les

caractéristiques

du

collec-teur d’ions est

UI # 1 m/seconde.

10 La vitesse du courant gazeux U est inférieure à la valeur limite

Ul

L’appareil

fonctionne en

compteur

d’ions.

Lorsque

la

tension +

9 V est

appliquee

à l’électrode centrale et le

régime

permanent

établi,

la

perte

de

charge

due à l’afflux de

petits

ions est

A

cette

déperdition

de

charge

correspond

un

courant i :

d’où aux bornes de la résistance

Ric,

une différence

de potentiel

.

(5)

127 A

20 La vitesse du courant gazeux U est

supérieure

à la valeur limite

Ui.

L’appareil

fonctionne en

enregistreur de

conduc-tibilité. Seuls sont

captés

les ions

pénétrant

dans le

cylindre

à une distance de l’axe inférieure à une

valeur ro définie par

et

Fm, 3. -

Enregistrement.

Commutation. Alimentation.

Le courant i débité est alors :

On sait que la conductibilité est définie par d’où

Il en résulte aux bornes de la résistance

Re

une

différence de

potentiel

V étant

toujours

la différence de

potentiel

aux

(6)

Étalonnage

de

l’appareil

enregistreur

de conduc-tibilité. -

[L’appareil

fonctionne actuellement en

enregistreur

de conductibilité.

Il n’est pas nécessaire de connaître avec

exac-titude la vitesse du courant d’air. Il suffit de s’assurer

qu’elle

est

supérieure

à la vitesse limite.

La résistance

est mesurée par la méthode de

-déperdition

de

charge.

La

capacité

mesurée en tenant

compte

de la

capacité

de la

portion

du

support

de l’électrode centrale recevant le courant d’air est

Pcur étalonner

l’amplificateur,

on

applique

une

différence de

potentiel

connue aux bornes de la

résistance

Re

et on mesure la déviation

corres-pondante

de

l’aiguille

sur

l’enregistreur.

Nous avons

trouvé

qu’une

différence de

potentiel

de 50 mV

correspond

à la déviation totale de

l’aiguille

d’un côté ou de l’autre du zéro.

La conductibilité

qui correspond

à toute la

largeur

de la

graduation

est donc :

On

peut

réduire la sensibilité de

l’appareil.

La déviation est linéaire.

Mesures. Courtes obtenues. - Le laboratoire est

situé à 7 km de

Dakar,

dans une

région

non

polluée.

La courbe

ci-jointe

(fig.

4) représente

la variation de la conductibilité

positive

et

négative

en fonction

du

temps

le 6 mai 1958. La courbe médiane

indique

la dérive du zéro.

.. La

précision

des mesures est essentiellement

déterminée par la

précision

avec

laquelle

on

déter-mine la

capacité

du collecteur d’ions et la

résis-tance

Re

= 1011 ohms. On

peut

admettre que cette

résistance et cette

capacité

sont mesurées avec une

précision

d’environ 5

%,

ce

qui

donne une

précision

de 10

%

pour la détermination de x. L’erreur de

pointé

est inférieure à 10

%.

L’appareil

est actuellement en service

depuis

un mois. Il donne

jusqu’à

présent

satisfaction.

Nous

exprimons

nos remerciements aux

Labo-ratoires de Constructions

Électroniques

LECEM

qui

se sont

chargés

de la réalisation de

l’appareil.

Manuscrit reçu le 16 juin 1958. BIBLIOGRAPHIE

[1]

PALEWSKY

(H.),

SWANK

(B.

K.) et GRENCHIK

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SMITH

(L. G.),

« The calibration of a

continuously

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