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Remarques sur la note précédente

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(1)

HAL Id: jpa-00234336

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Remarques sur la note précédente

S.R. de Groot

To cite this version:

(2)

683

Appliquant

la condition de la neutralité

électrique

pour éliminer 4D de Groot arrive à

l’équation

pour un

électrolyte

avec cations et anions mono-valents.

Nous référant à

l’équation

(1)

de

Eastman,

nous utilisons

l’approximation

qui

est valide pour une dilution

infinie,

c’est-à-dire que nous

négligeons

les coefficients d’activité et que nous faisons n1 =

n2=n,

d’où

Introduisant

(4)

dans

l’équation (1),

il vient

qui correspond

à

l’équation

trouvée « de manière

exacte » par de Groot si nous faisons

Q7 +

Q*2

=

Q*.

D’autre

part,

de Groot

paraît

avoir

pris

les valeurs

publiées

par Eastman comme des coefficients ordinaires de

Soret,

alors que ces valeurs

correspondent

à une fonction

thermodynamique

à

laquelle

elles sont liées par

l’équation (1)

Les nombres du Tableau I

publié

par Eastman

[4]

furent obtenus à

partir

des coefficients

expéri-mentaux de Soret par

application

de l’information

disponible

relativement à

l’activité,

c’est-à-dire par

application

de la

règle,

exacte du

point

de vue

thermodynamique,

où yi

représente

le coefficient d’activité. Pour les

électrolytes

monovalents on voit que la fonction calculée à

partir

de

(6) représentera

deux fois le coefficient ordinaire de Soret dans le cas limite où les coefficients d’activité sont

égaux

à l’unité.

Que

Eastman s’était

mépris

en omettant de tenir

compte

du

potentiel

électrique

de la

phase

avait,

dès avant la

critique

de

Groot,

fait

l’objet

d’une

critique

de

Wagner

[5] qui

d’ailleurs reconnut son erreur : « Die Formeln stimmen dann

vôllig

mit

denjenigen

von Eastman überein »

[6].

L’opportunité

d’une définition du nouveau coeffi-cient

thermodynamique

de Soret

peut

apparaître

discutable : cette

opportunité

dépend

du

point

de vue dont on

envisage

ce

concept

et de

l’usage

que l’on en veut faire. En tout cas la définition offerte par Eastman facilitait le traitement

thermody-namique

de l’effet

Soret;

Eastman se

proposait

avant tout d’inventer une fonction cumulative

qui

rendît

compte

des

propriétés

additives des ions.

En tant que

concept

thermodynamique

la définition d’Eastman se propose un but de même ordre que le

concept

de

fugacité

ou d’activité.

Malheureuse-ment l’effet Soret n’a

guère

été

envisagé

de ce

point

de vue, de telle sorte que les

avantages

du

concept

d’Eastman sont demeurés inutilisés.

Manuscrit reçu le 3o mars I950.

BIBLIOGRAPHIE.

[1] DE GROOT, S. R. - J.

Phys., 1947, 8, 193. [2] DE GROOT, S. R. - L’effet

Soret, Thèse, Amsterdam,

1945, 132, 142 et 146.

[3] EASTMAN, E. D. - J. Amer. Chem.

Soc., 1926, 48, 1482. [4] EASTMAN, E. D. 2014 Ibid, 1928, 50, 283. [5] WAGNER, C. - Ann. Physik (5), 1929, 3, 629. [6] WANGER, C. - Ibid, 1930, 6, 370. [7] TUCK, L. D. 2014 J. Chem. Phys., 1950, 18, 1128.

REMARQUES

SUR LA NOTE

PRÉCÉDENTE

Par S. R. DE GROOT.

Institut de

Physique

théorique,

Université, Utrecht, Pays-Bas.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

11,

DÉCEMBRE

1950,

PAGE 683.

Je voudrais faire les remarques suivantes au

sujet

de l’article

précédent

de M. L. Dallas Tuck. 1. La formule

(1)

ne se trouve ni dans le travail

d’Eastman,

ni dans le mien. Elle est

incorrecte,

parce

qu’il

y manque un terme avec

l’entropie.

Ce terme est contenu

explicitement

dans mes formules

(21)

et

(31)

de

[1]

] (pour

la

bibliographie

(3)

684

voir la Note de M. Dallas

Tuck)

et

(388)

de

[2]

et

implicitement

dans Eastman

[4],

formule

(1 a),

parce

qu’Eastman

écrit le

gradient

de [J-

à

tempé-rature constante.

2. Le raisonnement n’est pas

logique,

parce que M. Tuck commence par écrire la formule pour

l’électrolyte

au lieu de la déduire des

équations

pour les

ions,

qu’on

trouve d’abord dans la théorie

thermodynamique.

Aussi,

au cours de sa

démons-tration,

M. Tuck a besoin d’une

comparaison

avec mes formules pour

interpréter Q* [voir

sous la formule

(5)].

3. Il y a contradiction entre le deuxième

alinéa,

où il est

question

de solutions

diluées,

et le

troi-sième,

où M. Tuck dit que mon

équation

contient le

potentiel

chimique

et est donc valable pour une concentration arbitraire. J’avais donné un

exemple

pour des solutions

idéales,

mais les

équations

pour le cas

général, qu’Eastman

et Tuck donnent sans preuve,

peuvent

facilement être déduites de mes

équations [voir

remarque

(1)]

pour les

ions,

en les

multipliant

par . et en sommant sur i. On obtient

ainsi,

quand

on

applique

la condition de neutralité

électrique (.ciei == 0).

Toute la controverse se ramène maintenant à une

question

de définition

de p

et elle est sans aucun

rapport

avec la concentration de

l’élec-trolyte.

Prenons

l’exemple

d’un

électrolyte

binaire

(CI = C2 = ;).

Quand

on se sert du

potential

chimique

moyen on

obtient un

f acteur 2

dans la formule

générale

(u)

(voir

aussi par

exemple

I.

PRIGOGINE,

Etude

thermo-dynamique

des

phénomènes

irréversibles,

p.

124).

Mais

quand

on

met Fi

= V1 +

V2’ comme le fait M.

Tuck,

le

facteur (

disparaît

de la formule.

Puisque

Eastman ne donne pas de démonstration de sa

formule pour le cas des

électrolytes,

on ne voit pas

très bien

quelles

sont les définitions de ses gran-deurs. S’il s’est servi de li-1, ma remarque, citée par M.

Tuck,

n’est évidemment pas

applicable.

4. La remarque de M. Tuck sur le travail de

Wagner

peut

prêter

à

confusion,

parce

qu’elle

n’a aucun

rapport

avec la

question

dont il

s’agit

ici,

mais

s’applique

à la

question

des

phénomènes

de surface. Les

phrases

précédentes

celle citée par M. Tuck sont bien

[6] :

«

Strukturânderungen

der

Oberflâchenschicht ... werden

analysiert.

Auf Grund

dessen ist das Glied

fl/

in allen früher erhaltenen

dt

Formeln für thermoelectrische Phânomene zu strei-chen ».

Aussi,

les formules de

Wagner

sont-elles

complè-tement en accord avec les miennes.

5. Les travaux d’Eastman ont

joué

un rôle

très

important

dans le

développement

de la

thermo-dynamique

des

phénomènes

irréversibles. En consé-quence

l’opportunité

de

l’emploi

des notions intro-duites par Eastman ne me semble pas

discutable,

comme à M.

Tuck,

mais au contraire cet

emploi

me semble très utile et même nécessaire pour l’étude de l’effet Soret. Tout au

plus

peut-on regretter

qu’on

n’ait pas choisi un nouveau nom pour le

« coefficient de Soret » suivant Eastman et que ce coefficient n’ait pas été normé de telle

façon

que pour les solutions très

diluées,

on retombe sur le coefficient de Soret ordinaire.

6. Le but de mon article était de prouver

qu’il

faut maintenant

remplacer

la méthode

pseudo-thermostatique

inexacte,

utilisée par

Eastman,

par la théorie

rigoureuse

des

phénomènes

irréversibles,

basée sur

l’emploi

des relations

d’Onsager.

On

retrouve essentiellement les mêmes

équations,

qu’Eastman

a

développées,

mais les

spéculations

sur les

parties

« réversibles » et « irréversibles »

du processus d’Eastman ne sont

plus

valables. La

question

du facteur

2 ,

dont traite l’article de

2

M.

Tuck,

n’a été mentionnée par moi que dans une note en bas de la page et se trouve en dehors du

problème

fondamental de la méthode pour

trouver les

équations,

ce dont M. Tuck ne

parle

pas.

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