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Méthodes calorimétriques

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236858

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236858

Submitted on 1 Jan 1873

HAL

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Méthodes calorimétriques

M. Berthelot

To cite this version:

M. Berthelot. Méthodes calorimétriques. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.283-287.

�10.1051/jphystap:018730020028301�. �jpa-00236858�

(2)

oscillations;

à la mer elle s’évalue en mesurant la déviation que subit

l’aiguille

sous l’influence d’un aimant

mobile, disposé

au-

dessus du compas. On en déduit le rapport des valeurs de H’ pour diverses orientations du

navire,

ou ces valeurs

elles-mêmes ,

en

tenant compte d’une constante instrumentale relative à l’ainiant

perturbateur,

et la substitution dans les formules permet de calculer

ou de construire Vb et

Z, puisque

A, D,

G, J.

sont des constantes que l’on a pu déterminer au port de

départ.

Au moyen des constantes,

on

peut

alors retrouver le tableau des déviations.

Le

problème

de la

régulation

est donc résolu dans tous les cas

de la

pratique,

et les solutions

appuyées

sur

l’analyse

de Poisson

sont

rigoureuses

en théorie .

Il eût été

impossible

de

colnprendre,

dans le cadre restreint de

cette

étude, l’historique

si intéressant de la science des déviations : c’est à

peine

si l’on a

prononcé

le nom de M.

Airy,

du Dr

Scoresby

et

autres,

qui

l’ont tant fait progresser.

Nous renvoyons le lecteur aux Mémoires de Poisson, au Cours de

régulation

des compas de M.

l’ingénieur bydrographe

Darondeau

(JtIémorial

dit

génie

maritime,

1863),

au !TIanitel de l’amirauté

anf;1aise,

par MM. Archibald Smith et Evans

traduction française

par M.

Collet, Dépôt

de la

Marine)

et aux

opuscules

de M. Fournier.

MÉTHODES CALORIMÉTRIQUES (1) ;

PAR M. BERTHELOT.

Les

appareils

dont

je

me suis servi se composent de trois

portions

fondamentales : un

calorimètre,

un thermomètre e t une enceinte.

Le dessin ci-contre en donnera une idée suffisante

(réduction

au

dixième).

1. Calorimétre. Le calorimètre proprement dit se compose d’un vase de

platine

en forme de

gobelet,

pourvu d’un couvercle

percé

de diverses ouvertures. Le vase

employé

le

plus

souvent con-

(1) Annales de Chimie et de Physique, Lje série, t. XXIX, p. 91,.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020028301

(3)

284

tenait 600 centimètres

cubes;

il

pesait 63gr,43;

réduit en eau, avec

ses accessoires

(couvercle, agitateur),

il valait

3gr,8.

J’ai encore

employé

des calorimétres de 1

litre,

et de 2 litres et quart; ce

dernier,

réduit en eau, valait

10gr,45.

Ces instruinents four- nissent des lnesures d’autant

plus

exactes

qu’ils

sont

plus grands.

Fig. 1.

G calorimètre de platine.

C son couvercle.

00 thermomètre calorimétrique.

aa agitateur de platine.

f fil auquel il est suspendu.

E enceinte argentée.

CI son couvercle.

H double enceinte en fer-blanc, remplie d’eau.

G’’ son couvercle..

AA son agitateur.

tt son thermomètre.

yy enveloppe de feutre épais appliquée sur l’enceinte de fer-blanc.

L’expérience

a

prouvé

que les corrections du refroidissement sont

inférieures à un deux centième de

degré,

c’est-à-dire

négligeables

pour les calorimètres d’un demi litre et au-dessus et pour toute

expérience

durant moins de deux minutes et dans

laquelle

les excès

de

température,

demeurent inférieurs à deux

degrés.

Pour les calo-

rimètres

plus petits,

la correction devient de

plus

en

plus

sensible

avec la

petitesse.

2.

Agitateurs. -

Les

agitateurs auxquels je

me suis arrêté en

dernier lieu sont constitués par un

systèmes concentrique

de lames

(4)

hélicoïdales,

non

indiquées

dans la

figure ci-dessus,

et

auxquelles

on

communique

un mouvement horizontal et

circulaire;

le

mélange

des couches

liquides

est ainsi effectué d’une manière

plus

efficace

que par tout autre

procédé.

On

évite,

en outre,

l’évaporation

de la

portion

de l’eau

qui

serait entraînée au dehors par la

tige

d’un

agitateur

vertical.

Dans une

expérience

de courte

durée,

on peut

agiter

l’eau

plus simplement

à l’aide du thermomètre

lui-même,

vivement à la

main.

3. Vases accessoires. - Toutes les fois tlue les réactions ne peu-

vent pas être effectuées au sein même de l’eau du

calorimètre,

elles

ont lieu dans des vases de forme diverse et

appropriée :

tels que de

petites

bouteilles de

platine mince,

des

cylindres

du même métal

pourvus de tubulures

supérieures

et munis de

serpentins

et de

boîtes de condensation pour le

dégagement

des gaz et des vapeurs;

tous ces

appareils

sont

complétement immergés

dans le

calorimètre,

à

l’exception

des tubulures nécessaires pour l’entrée ou la sortie des gaz. Sans donner le détail de tous ces

appareils,

nous

présenterons

seulement la

figure

d’une fiole de verre destinée aux

expériences

de

mélange

entre deux

liquides,

l’un étant contenu dans le calori-

mètre,

l’autre dans la fiole ci-contre.

Fig. 2.

E enceinte argentée.

F fiole remplie de liquide jusqu’au t’ait indiqué sur le col.

0 thermomètre.

(5)

Dans une

expérience

de ce genre, on mesure

séparément

la tem-

pérature

des deux

liquides (1),

à l’aide de thermomètres indi-

quant +

de

degré.

O11 a soin que les deux

températures

ne s’écar-

tent pas l’une de l’autre de

plus

de

quelques

centièmes de

degré;

précaution capitale

pour

prévenir

toute incertitude sur l’interven- tioI1 des chaleurs

spécifiques

des

liquides

dans le calcul de la tem-

pérature

moyenne. Cela

fait,

on enlève le thermomètre de la

fiole,

on saisit le col de celle-ci à l’aide d’une

pince

de bois et l’on en

verse viv ement le contenu dans le

calorimètre,

sans l’intermédiaire d’aucun

entonnoir,

tube ou

robinet, lequel

modifie

toujours

la

température, comme

l’expérience

l’a

prouvé.

4. Enceintes. - Voici comment sont

disposées

les enceintes mises en oeuvre

(voir.fig. 1)

et dont le rôle est

capital.

Le calorimètre est

porté

sur trois

pointes

de

liége,

fixées sur

un

petit triangle

de

bois,

le tout

placé

au centre d’un

cylindre

de

cuivre rouge très-mince et

plaqué

intérieurelnent

d’argent poli,

afin de diminuer autant que

possible

le rayonnemcnt

(prelnière enceinte).

Ce

cylindre

est muni d’un couvercle du même

métal, également plaqué d’argent

et pourvu de trous et d’ouvertures

qui répondent

à ceux du calorimètre.

Le tout est

posé

sur trois minces rondelles de

liége,

au centre de

l’enceinte d’eau

(seconde enceinte), laquelle

est constituée par un

cylindre

de fer-blanc à doubles

parois,

entre

lesquelles

ou

loge

de

1 o à 40 litres

d’eau,

suivant les dimensions

adoptées, lesquelles

varient avec la

grandeur

des

calorimètres;

le fond est

également

double et

plein

d’eau. Un

agitateur

circulaire perlnet de remuer

cette eau de temps en temps, pour y établir

l’équilibre

de

telnpé-

rature. Un couvercle de carton, recouvert

complétement

avec une

feuille d’étain et

percé

de trous, ferme l’orifice du

cylindre

de fer-

blanc.

Enfin le

cylindre

est

complétement enveloppé

par un feutre très-

épais.

Au

début,

on avait cru utile de

disposer

tantôt du coton, tantôt

du duvet de cygne, entre le

cylindre

de cuivre

plaqué

et l’enceinte

d’eau,

conforméinent aux

prescriptions ordinaires ; mais, épreuve

(1) Ces thermomètres ont été décrits dans le présent Journal, t. II, p. 18.

(6)

287

faite,

cette

disposition

a paru

plus

nuisible

qu’utile,

parce que le

coton ou lc duvet de cygne entravent le

jeu régulier

des rayonne-

ment. Ils enlèvent en outre, par contact,

beaucoup plus

de chaleur

au

calorimètre,

à cause de leur muasse, que ne le fait la

simple

cou-

clle d’air

comprise

entre les deux enceintes. Enfin le coton ou le

duvet,

échaulfé dans une

première expérience,

cède ensuite de la

chaleur,

en

proportion sensible,

au calorimètre dans une

expérience

consécutive.

En

résumé, l’emploi

d’une enceinte

d’eau, disposée

autour du

calorimètre,

constitue l’une des

précautions

les

plus importantes;

c’est par là que l’on peut mettre l’instrument à l’abri des influences variables dues au rayonnement des corps

ambiants,

et le maintenir

dans des conditions aussi constantes que

possible,

durant tout le

cours d’une

expérience.

Cet artifice offre en outre

l’avantage

d’éli-

miner,

d’une

façon

à pcu

près totale,

l’influence exercée par le

voisinage

de

l’opérateur ;

ce

qui

rend les

manipulations plus

faciles.

Enfin il permet de

supprimer complétement

la correction relative

au refroidissement ou au réchauuement des vases, toutes les fois que la durée d’une

expérience

ne surpasse pas

quelques minutes,

et

que les excès de

température

du calorimètre sur l’enceinte ne sont

pas

supérieurs

à 2

degré.

Dans les cas moins nombreux où la cor-

rection

subsiste,

elle est du moins

régularisée

et réduite à la

plus petite

valeur

possible.

Ajoutons

que l’eau doit être

placée

dans l’enceinte à doubles

parois plusieurs jours

à

l’avance,

l’enceinte se trouvant

posée

au

lieu mémc

qu’elle

doit occuper

pendant l’expérience,

afin que tout le

système

se mette en

équilibre régulier

avec le milieu ambiant.

Le tout est

disposé

dans une

grande chambre,

aussi bien abritée que

possible

contre l’action du

soleil,

et dans

laquelle

on

place également plusieurs jours

d’avance toutes les

liqueurs,

tous les so-

lides,

tous les instruments

qui

doivent

jouer

un rôle. Ces

précau-

tions sont des

plus

utiles pour la

précision

des

expériences.

Avec ces

appareils

et dans les conditions

décrites,

les

expé-

riences

calorimétriques

peuvent être exécutées

rapidement

et avec

la

précision

maxima que comporte la calorilnétrie. La réalisation

en est

plus simple

que par aucune autre méthode.

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