HAL Id: jpa-00236722
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Submitted on 1 Jan 1962
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Détermination des énergies et fonctions propres à partir de l’opérateur-densité de Maxwell-Boltzmann. - II. Cas
des systèmes perturbés
Pierre Smet, Jacques Tillieu
To cite this version:
Pierre Smet, Jacques Tillieu. Détermination des énergies et fonctions propres à partir de l’opérateur-
densité de Maxwell-Boltzmann. - II. Cas des systèmes perturbés. J. Phys. Radium, 1962, 23 (11),
pp.939-944. �10.1051/jphysrad:019620023011093900�. �jpa-00236722�
939.
DÉTERMINATION DES ÉNERGIES ET FONCTIONS PROPRES A PARTIR DE
L’OPÉRATEUR-DENSITÉ
DE MAXWELL-BOLTZMANN.II. CAS DES
SYSTÈMES PERTURBÉS.
Par PIERRE SMET et
JACQUES TILLIEU,
Institut de
Physique,
Faculté des Sciences de Lille.Résumé. 2014 Les méthodes, précédemment décrites, permettant la détermination des énergies
propres et des
projecteurs
correspondants à partir de l’opérateur-densité de Maxwell-Boltzmann,sont adaptées à un système perturbé.
A titre d’exemple, on examine le cas
de
l’oscillateur anharmonique.Abstract. 2014
Previously
described methods for the determination ofeigen-energies
and corresponding projectors from the Maxwell-Boltzmann density-operator are adapted to a per- turbed system.As an
example,
we examine the anharmonic oscillator problem.PHYSIQUE 23, 1962,
1. Introduction. -- Dans un article
précédent [1],
noté
I,
nous avonsindiqué
comment l’onpeut
dé-duire les
énergies
propres Ex et lesprojecteurs
propres PK =
[K
>Ki
d’unsystème quantique
à
partir
del’opérateur-densité
de Maxwell-Boltzmann décrivant l’ensemble
canonique
corres-pondant.
Cetopérateur
estsupposé
solutionrigou-
reuse de
l’équation
de Bloch que l’onpeut,
enprin- cipe,
résoudredirectement,
sans connaitre les EAet les
Pg.
Nous voulons maintenant montrer comment cette méthode doit être
adaptée
au cas oùl’équa-
tion de Bloch ne
peut
êtreintégrée
que de manièreapprochée
par une méthode deperturbation.
Nous allons d’abord
rappeler rapidement
lapremière
méthode deI,
cellequi
utilise la limite destempératures nulles,
enl’exposant
sous une formequelque
peu modifiéequi
rend les calculsplus
directs et
plus élégants.
Supposons
connul’opérateur-densité
de Maxwell- Boltzmannd’où l’on déduit immédiatement la fonction de
partition
a)
La connaissance deZ(g) permet
la déter- mination desEx ;
eneffet,
on aCette
expression, qui
n’est autre quel’énergie
moyenne au sens de la
thermodynamique
statis-tique [2]
admet pourlimite, lorsque P
- 00, l’énei--gie
de l’étatfondamental,
soit- Le
premier
état excité est obtenu par un pro-cessus voisin de celui décrit dans 1 pour les pro-
jecteurs
et l’on arésultat que l’on
généralise
facilement pour obtenir le n ème état excitéb)
Une fois enpossession
des niveauxd’énergie,
il est facile de déterminer les
projecteurs
corres- .pondants
àpartir de p (p) ;
ainsi :II. Détermination de
l’opérateur-densité
per- turbé. - Avant d’aborder lesujet
propre de cetravail, rappelons quelques généralités
sur la déter-mination
approchée
del’op érateur-densit é
et deArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019620023011093900
940
l’énergie
moyenne(au
sensstatistique)
dans le casd’un
système perturbé. -
a) Lorsque
l’hamiltonien décrivant lesystème quantique
est de la formeon cherche une solution de
l’équation
de Blochsous la forme
(*)
d’où, immédiatement,
leséquations
pour les diffé- rents ordresIII convient de remarquer que
p(O)()
etp(P)()
. obéissent à des « conditions initiales »
différentes ;
on a, en effet
Suivant une méthode
indiquée
initialement parFeynman [3],
la connaissance desolution de
(12-0)
satisfaisant à(13-1), permet
ensuite
l’intégration
des autreséquations (12),
avecles
conditions (13-2),
pourlesquelles pCO)
est la fonc-tion de Green
(propagateur) [4, 5].
On obtient ainsi :(*) Ne pas confondre les p(p) de cet article et les p, de I.
b) D’après
la formule(11)
dep(g),
la fonction departition peut également
être écriteavec
La connaissance de p et de Z
permet
de définirl’opérateur-densité
norméL’opérateur pp)
est obtenu endéveloppant (17’) jusqu’au
terme en X°.On obtient
ainsi, jusqu’à
l’ordre deux :c) L’énergie
moyenne est alors donnée par l’ex-pression
et l’on voit facilement que la
perturbation
d’ordre p estIV. Détermination des niveaux
d’énergie
per- turbés et desprojecteurs correspondants.
- Consi-dérons maintenant
l’aspect
formel des différentsp(zl)
et Z(1)) dans le cadre d’une théorie des
pertur-
bations. Apartir
desdéveloppements
habituelson obtient facilement
d’où immédiatement en identifiant les termes de même
degré
en À dans(22)
et dans(11)
941
Puis,
en utilisant lerésultat
TrF#>
= 0(pour p =1= 0) qui
découle de la condition de normali- sation Tr Pg =Tr 1 (0)
= 1p ’et ZO)
correspondent
évidemment ausystème
non
perturbé et permettent
la détermination deset
desI-1"
suivant la méthodeindiquée
dansl’introduction.
Pour le calcul des
EJ:)
etTf),
cette méthode doitêtre
adaptée
àl’aspect
formel dechaque
ordre deperturbation
telqu’il
a étéindiqué
dans les for- mules(22)
à(24).
a)
A titred’exemple
déterminons seulement lesperturbations
des 1 er et 2e ordres pour lesénergies,
en
supposant préalablement
obtenus lesL(Ol
etFg’.
- Z(l) est
supposée
connue àpartir
de(14-1)
et(16).
D’autrepart, d’après
la forme(24-1),
on voitque
- Z(2) est
supposée
connue àpartir
de(14-2)
et(16)
et d’autrepart, d’après (24-2),
on obtient demême
b)
Pour lesperturbations
desprojecteurs
corres-pondants,
onprocède
d’une manière tout à faitanalogue :
-p(l)
estsupposé
donné par(14-1)
eton déduit alors de
(23-1)
à l’aide desjE qui
viennent d’être calculés :
-
p’2)
estsupposé
donné par(14-2)
et on déduitalors de
(23-2) :
IV.
Remarques
diverses. - 1. Les résultatspré-
cédents ont été établis pour
l’opérateur-densité.
Sil’on utilise une
représentation déterminée,
les pas- sages à la limite sont effectués de manière tout à fait semblable sur la matrice-densité correspon-dante ;
ils conduisent à lareprésentation
matricielle desopérateurs FJ.>.
Parexemple,
dans le cas de la.représentation
q, pour le 1erordre,
onpartira
del’équation suivante, qui remplace (14-1)
2.
Lorsque
l’état nonperturbé El..O) est y
foisdégénéré,
la méthode décrite nepermet
pas de lever ladégénérescence ;
eneffet,
la formule(25-n)
four-nit seulement la somme
des y perturbations El’ Il)
(oc = 1, 2,
...,y) qui
ne sont passéparées,
c’est-à-dire seulement la trace de la matrice de rang g, associée à
l’opérateur
Ha) et à la valeur propreLIIO).
Quant
à la formule(27-n),
elle donne unopérateur qui,
de même que leprojecteur Pl,», agit
sur unsous-espace
à p. dimensions,
sans que lesprojecteurs élémentaires l J qui
yfigurent
soient nécessai-rement ceux qui
diagonalisent
R(l).3. Pour obtenir les
L(l)
et lesF(l)
onpourrait également partir
des formules(18) appliquées
àdes
grandeurs provenant
dudéveloppement,
parrapport
àX,
desopérateurs p(P)
définis dans l’articleI,
mais cette méthode se révèlerapidement plus compliquée.
4. Dans l’article
I,
nous avonsexposé
uneseconde méthode basée sur l’utilisation de la trans- formée de
Carson-Laplace.
Cette méthode estplus
difficile à
appliquer
que lapremière,
surtout en cequi
concerne l’obtention desprojecteurs,
car il fautdéterminer les transformées inverses
d’expressions
souvent
compliquées.
a)
D’unpoint
de vuemathématique,
ilpeut
êtreintéressant d’utiliser les résultats de la
première
méthode pour établir ces transformées inverses.
L’expression (23)
de 1 devient dans le cas per- turbé942
En utilisant
(21-1 et:21-2)
et en faisant un déve-loppement
deTaylor
de lafonction
de Dirac&[E - E)
-(X + À 2 E"i’
+....)]
autour de la valeur E -..b})
on obtientaprès
une inté-gration
sur E(cf.
formule(24)
de1) :
Si l’on tient
compte
du fait quep (p)
est la trans-formée de
Carson-Laplace
deR(E),
on obtient faci- lement les résultats aux divers ordres en X :Une fois déterminés les
E’1.)
et lesP)
àpartir
des
pel)(p)
par la méthode desparagraphes précé- dents ;
nous pouvons construire lesIi (f)(E)
par les formules(30) ;
les formules(31)
ou leurs inversesdonnent des
correspondances
au sens de la trans-formée de
Carson-Laplace.
b) D’ailleurs,
enappliquant
lapropriété
sui-vante;[6]
(avec f (3)
=£,[F(E)j
etl’hypothèse
que la limite deF(E) existe),
lesexpressions (30)
conduiraient pour E -->0,
aux mêmesEJ.>
etP(’P)
à conditiond’utiliser des formes
correspondant
à cellesfigurant
dans
(25).
On montre ainsi laparfaite analogie
desdeux méthodes
indiquées :
la 1ère utilisel’espace
des fonctions
de P
et la 2e celui de leurs trans- formées deCarson-Laplace.
5. Il est facile de voir que la méthode de
Feynman
décrite auparagraphe
2équivaut
à laméthode habituelle de
Rayleigh-Schrôdinger.
Mon-trons le pour le
premier ordre ; lorsqu’on porte l’opérateur-densité
nonperturbé.
dans
l’équation (14-1),
on obtient :d’où en effectuant
l’intégration
La
perturbation
du1 er- ordre
de la fonction departition
devientL’application
de notre méthode fournit immédia-tement, d’après (25)
et(27)
résultats
identiques
à ceux de la méthode deRayleigh-Schrôdinger.
V.
Exemple
de l’oscillateurharmonique.
- Atitre
d’illustration, nous’allons
traiter le cas de l’oscillateuranharmonique,
c’est-à-dire d’un oscil- lateurharmonique perturbé
par unpotentiel en q3 ou q4 ;
nous prenons donc :Nous savons que la matrice densité solution du
problème
nonperturbé
est1. PERTURBATION EN
q3.
- La formule(14-1) permet
de calculer sanstrop
de difficultés lapertur-
bation du le" ordre de la
matrice-densité,
soitLa
perturbation correspondante
de la fonction departition
est alorsce
qui
entraine la nullité de tousles E(ll,
résultatbien connu.
Le calcul de limite
indiqué
auparagraphe III,
conduit à la
représentation q
desperturbations
du943 1er ordre des différents
projecteurs ;
parexemple
pour les deux
premiers
2. PERTURBATION EN
q4.
- Enprocédant
de lamême manière on
obtient, toujours
au 1er ordre :1
On a ensuite
A
partir
deZ(1)()
onpeut
calculer lapertur-
bation du 1er ordre des niveaux
d’énergie :
Les
perturbations
desprojecteurs correspondants
sont
3.
REMARQUES. - a)
Les formules(39), (41)
et(42)
sontidentiques
à celles obtenues parl’emploi
direct de la méthode habituelle de
Rayleigh- Schrôdinger.
Enparticulier,
les formules(41)
véri-fient bien la relation
générale
b)
Des calculs assezlongs, quoique
sans difficultéparticulière,
sont nécessaires pour obtenir lesexpressions (38)
et(40).
Leurlongueur augmente
très
rapidement
avec l’ordre de laperturbation,
cequi peut
restreindre lesapplications pratiques
de laméthode de
Feynman
décrite auparagraphe
II.Manuscrit reçu le 27 juin 1962.
944
BIBLIOGRAPHIE [1] SMET (P.) et TILLIEU (J.), J. Physique Rad., 1962,
23,299.
[2] HILL (T. L.), Introduction to statistical thermo-
dynamics, Addison Wesley Publ. Co, 1960, p. 12.
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[4] MONTROLL (E. W.), La théorie des gaz neutres et ionisés, Hermann, 1960, p. 26 et 31 sq. ; Termodinamica dei
processi
irreversibili, Societa Italiana di Fisica, 1960, p. 225 sq.[5] HEDIN (L.) et LUNDQVIST (S. O.), Introduction to the field theoretical approach to the many electron pro- blem. Notes polycopiées du Quantum chemistry
group, Uppsala University, Suède, novembre 1960,
p. 20.
[6] DOETSCH (G.), Introduction à l’utilisation pratique de
la transformation de Laplace, Gauthier-Villars, 1959, p. 118.
REVUE DES LIVRES ARSAC (J.), Transformation de Fourier et théorie des
distributions. (1 vol., 16 x 25 cm, XV + 347 p., 28 fig., relié toile, Dunod, Paris, 1961, 48 NF.)
La transformation de Fourier est devenue, en physique
contemporaine,
un puissant instrument d’investigation théorique. Moins utilitaire que la transformation de La-place,
ellel’emporte
sur cette dernière quand il s’agit dedécrire et d’interpréter le mécanisme fondamental des observations, en optique, acoustique ou électromagné-
tisme.
Cependant
elle soulevait des difficultés mathéma-tiques considérable, qui n’ont pu être levées que tout récemment, grâce à la théorie des distributions.
Élaborée par Laurent Schwartz, cette dernière est arri- vée à point pour légitimer certaines audaces mathéma-
tiques dont l’efficacité était autrefois la seule justification (calcul symbolique d’Heaviside, fonction de Dirac). Cepen-
dant il existe entre l’artifice de calcul de ces précurseurs et
la méthode des distributions la même différence qu’entre
une recette artisanale et un procédé industriel. L’usage des
distributions régularise, simplifie et généralise aux fonc-
tions discontinues beaucoup de résultats qui, sans elle, ne seraient valables que pour des fonctions continues.
L’ouvrage de M. J. Arsac comporte quatre parties. La première, purement mathématique, expose les propriétés
de la transformation de Fourier et des distributions tem-
pérées unidimensionnelles puis multidimensionnelles. La deuxième partie en montre trois applications directes :
diffraction à l’infini, impédances complexes et propaga- tion des ondes en milieu homogène. La troisième étudie d’une façon plus approfondie le vaste problème des filtres
linéaires, avec application au calcul du pouvoir séparateur
d’un instrument
d’optique
et de la sensibilité d’un radio-,
télescope
en présence du bruit de fond. Enfin, en guise de conclusion, on envisage le problème du calcul numériqueeffectif d’une transformée de Fourier.
Écrit par un physicien pour des
physiciens,
ce livre leursera un guide précieux. Sa lecture exige sans doute une cer-
taine attention, mais, grâce à des rappels judicieux (al- gèbre linéaire,
topologie,
théorie de l’intégration) elle nedemande pas de connaissances mathématiques dépassant
celles de la licence de
physique.
M. JESSEL.
BLANC-LAPIERRE (A.) et PICINBONO
(B.),
Propriétés statis- tiques du bruit de fond. (1 vol., 16 x 25 cm, Masson etCie, Paris, 1961).
Cet ouvrage constitue une excellente introduction à l’étude des
problèmes
posés par le bruit de fond et surtoutde l’extraction d’un signal dans un bruit. Si les théorèmes
mathématiques ne sont pas systématiquement démontrés, l’enchaînement des idées est clairement indiqué et permet
au lecteur ayant des connaissances du niveau mathéma-
tiques générales d’acquérir des notions de base suffisantes pour étudier les cas concrets qu’il peut rencontrer, ou bien
approfondir ultérieurement la théorie de la détection.
Le livre débute par deux chapitres concis mais suffisants
sur le calcul des probabilités, la notion de variable aléa- toire et celle de fonction aléatoire. Ensuite sont exposées la
définition des fonctions aléatoires stationnaires d’ordre deux et les techniques mathématiques utilisées pour étudier leurs structures par l’analyse harmonique et leurs transfor- mations dans des filtres linéaires.
Le cas des fonctions aléatoires gaussiennes, qui a une importance fondamentale en électronique, est détaillé et, en particulier, on étudie les fonctions aléatoires déduites des
premières par des transformations non linéaires simples (carré, valeur absolue, écrétage).
L’étude se termine par
l’application
à la détection d’unsignal dans un bruit. A ce propos sont mis en évidence les deux principaux critères de détection ; rapport signal sur
bruit et probabilité de fausses alarmes et de détection. Les méthodes par filtrage-détection-intégration, d’une part, et
par corrélation et détection synchrone, d’autre part, sont
successivement analysées.
L’ouvrage se termine par une bibliographie sommaire d’ouvrages de synthèse récents. Ce livre, écrit par deux
spécialistes des problèmes statistiques, est à conseiller pour
sa clarté et sa concision - moins de 100 pages. Nous terminons en signalant la rigueur des notations et l’excel- lente impression des formules et des graphiques, contri-
buant à rendre la lecture du livre attrayante.
P. SICARD.
TARLAIS
(J.),
Réaumur, (1 vol. broché, 475 p., 14 X 23,5, Albert Blanchard, Paris, 1961.)Cette
biographie
du savant du xvme siècle écrite en 1935 vient d’être rééditée. Grâce à une riche documentation inédite, l’auteur a su mettre en évidence la grande figure deRéaumur. Les recherches scientifiques de Réaumur l’ont conduit à s’occuper de biologie, d’entomologie, de
physio-
logie, de métallurgie et de physique. Le but de l’auteur est de faire mieux connaître la personnalité de ce savant quis’intéressait à toutes les manifestations de la vie. En même temps l’auteur fait revivre les jeunes savants qui gravitaient autour de Réaumur. Une riche
bibliographie
accompagne l’ouvrage.
O. FRIDMANS.