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Sur les mélanges réfrigérants de neige et d'acide sulfurique

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00237266

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Submitted on 1 Jan 1877

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Sur les mélanges réfrigérants de neige et d’acide sulfurique

L. Pfaundler, A. Terquem

To cite this version:

L. Pfaundler, A. Terquem. Sur les mélanges réfrigérants de neige et d’acide sulfurique. J. Phys. Theor.

Appl., 1877, 6 (1), pp.154-161. �10.1051/jphystap:018770060015401�. �jpa-00237266�

(2)

raison pour attacher une

plus grande

valeur aux résultats de

M.

Haga qu’aux

miens.

Il me semble que, dans les

expériences

de M.

Haga,

il s’est

glissé

une erreur

qui explique

la

divergence

entre nos résultats. Le

centre de son réflecteur était élevé à une distance assez considé- rable au-dessus du

plan supérieur

du

cylindre

par

lequel l’air

était

soufflé. Dans mes

expériences ,

les rayons

calorifiques

rasaient

pour ainsi dire ce

plan.

Ainsi il y

avait,

dans les

expériences

de

M.

Haga,

une extension latérale du courant d’air ascendant

qui

était évitée dans les miennes.

Néanmoins,

tout homme de science s’intéressera au travail de M.

Haga ;

il a réussi à lever tous les doutes sur un fait

important :

il a

prouvé

que l’air humide diffère de l’air sec par une

absorption qui,

estimée

trop

haut par M.

Tyndall,

est

cependant

assez consi-

dérable pour donner lieu à des

phénomènes météorologiques.

SUR LES MÉLANGES RÉFRIGÉRANTS DE NEIGE ET D’ACIDE SULFURIQUE ;

PAR M. L. PFAUNDLER,

Correspondant de l’Académie des Sciences de Vienne.

(Présenté dans la séance du 1er avril 1875.)

1.

L’étude,

si

incomplète

encore, de la valeur

pratique

des mé-

langes réfrigérants

a

engagé

M. Pfaundler à étudier

complétement

les

mélanges

de

neige

et d’acide

sulfurique,

pour

lesquels

ses re-

cherches antérieures lui fournissaient toutes les données

expéri-

mentales nécessaires à ses calculs.

Les éléments à déterminer pour un

mélange réfrigérant quel-

conque sont :

La

température

la

plus

basse et la

composition

du

mélange qui

la

donne ;

Pour la

température supérieure,

la

composition

du

mélange

la

plus

avantageuse;

30 Les conditions industrielles et

économiques

de

l’emploi

de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060015401

(3)

tel ou tel

mélange,

d’où l’on

pourrait

déduire le

prix

de la calorie

négative produite.

Les données

expérimentales

à

posséder

étaient les suivantes : La loi du

développement

de la chaleur due au

mélange

d’une

molécule d’acide

sulfurique (98gr)

avec n molécules d’eau. On a, pour la chaleur

produite

vers

zéro,

(La

calorie est la

quantité

de chaleur nécessaire pour échauffer de i° Igr

d’eau).

La chaleur moléculaire C des

hydrates

d’acide

sulfurique

3° La

température

z de solidification de ces

hydrates

suivant

leur

degré

de concentration.

Depuis

zéro

jusqu’à

36 pour 100

d’acide,

on a la formule

Pour les acides de 36 à y 2 pour ioo, on n’a pu atteindre le

point

de

congélation;

enfin de 72 à 100 pour 10o d’acide

monohydraté,

les variations sont si

brusques

que l’on n’a pu établir de

formule ;

on a, en

effet,

4’ La chaleur latente de fusion de la

glace.

On a

adopté

03BB =

79,4, d’après

Bunsen.

5° La chaleur

spécifique

de la

glace.

On a

pris

le nombre

0, 5.

2. La

quantité

de chaleur absorbée ou

dégagée

par le

mélange

de n molécules de

neige

et de i molécule d’acide

sulfurique

sera

(4)

évidemment donnée par la

formule (4)

Pour I0,950

molécules de

glace ajoutées

à 1 molécule d’acide

ou 2gr, 0I5 de

glace

pour 1

d’acide,

on a

Pour n - l, Pour n = go,

Pour trouver le maximum de

Q,

on posera

ce

qui

donne

Le maximum de chaleur

dégagée

s’obtient en

mélangeant

1 mo-

lécule d’acide

(98gr)

à

2, 874

molécules de

glace,

ou 1 d’acide

à

0,528

de

glace. Si,

au lieu de

prendre

l’acide

monohydraté,

et

d’y ajouter

n molécules de

glace,

on

peut

mêler d’abord à l’a- cide n, molécules

d’eau,

refroidir à

zéro,

et

ajouter

ensuite n ni

molécules de

glace,

la

quantité

de chaleur

dégagée

ou absorbée

sera, dans ce cas,

Si

Qi

et

Q

sont

négatifs

tous

deux,

et q, au

contraire, positif, Q1

sera maximum

quand q

le sera ; on devra

donc,

pour obtenir le

plus

de froid

possible

par ce genre de

mélange,

choisir l’acide

déjà hydraté, porté

d’avance à zéro et contenant, pour i

d’acide,

O,528

d’eau.

(5)

I57 3. La

température t

du

mélange

s’obtiendra en divisant la

quantité

de

chaleur Q

par la chaleur moléculaire

C;

on aura

ainsi,

pour cette

température,

t est maximum pour

n = I,4

et atteint

114°, correspondant

à i

partie

d’acide

pour 1 4

de

glace ; t

= o pour n -

I0, 95

devient

ensuite

négatif et

décroît indéfiniment avec n. Toutefois t ne

peut

être inférieur à la

température

de

congélation

de l’acide donnée

par la formule (3).

Si l’on

remplace

p,

proportion

pour i oo

d’acide,

par le nombre iz de molécules

d’eau,

on obtient la formule suivante :

Pour n =

I6, 2,

on a

Si n est

I6, 2, t est 03C4 (en

valeur

absolue),

et donne la

température

réelle du

mélange.

La

température 2013 2Iae°, 8

es t donc la

plus

basse

qu’on puisse

obtenir en

mélangeant

de l’acide mono-

hydraté

à zéro avec de la

neige

à

zéro ;

on l’obtient en

mélangeant

1 molécule d’acide avec

16,2

molécules de

glace,

ou i

partie

d’a-

cide avec

2,98

de

glace.

Si l’on

a n > I6, 2,

évidemment toute la

glace

ne peut fondre et l’on ne peut atteindre la

température

t.

Qu’arrive-t-il

dans ce cas

particulier?

4. On peut

désigner

ce

mélange

comme formé avec un excès de

neige.

La

température

ne peut atteindre 2013 2I°,

8,

le

minimum,

à

cause de la

neige

en excès

qui

se refroidit en même ternps, et dont

une

partie

se

fond;

la

température

du

mélange

est celle de la con-

gélation

du

mélange

formé par la

portion

de

neige

fondue. On

peut la trouver en résolvant les

équations

suivantes :

Soient 0 la

température finale,

.x le nombre de molécules de

neige

fondues, s

le nombre total de molécules de

neige ajoutées

à

l’acide ;

(6)

on aura

(9 =

la chaleur moléculaire de la

glace

=

o, 5

X

18) ;

et, en outre,

Si l’on se

donne s,

on aura x par une

équation

du troisième

degré

et ensuite 0. Il est

préférable

de se donner arbitrairement

0,

d’en déduire x par

l’équation (8), puis s

par

l’équation (7).

On

trouve que 8 varie très-lentement avec s, et

qu’on

a sensiblement

5. Si l’on veut avec un

mélange

d’acide

sulfurique

et de

neige

porter un corps

quelconque

à une

température - T,

le

problème

est en apparence

indéterminé ;

on peut

choisir,

en

effet,

un

mélange quelconque qui

de lui-même descendrait au-dessous de

T°,

et en

prendre

une

quantité

convenable.

Au

point

de vue

économique,

il est évident

qu’on

devra

prendre

le

mélange qui

se solidifierait à T°. Le nombre de molécules de

glace

à

mélanger

à une molécule de

neige

sera donné par

l’équation

(6)

en y faisant 03C4 = T. -

Pour trouverlavaleur

frigorifique du mélange,

on le suppose fondu

et maintenu à

zéro;

pour cela il faudrait lui fournir une

quantité

de

chaleur

égale

à

Si le

liquide

à était ramené seul à

zéro,

il faudrait lui fournir une

quant i té

de chaleur

égale à q = (a’ + b’n)

T chaleur

moléculaire

multipliée

par la variation de

température.

Il restera

donc

disponible

une

quantité Q 2013 q

de calories

négatives qui

pour-

ront servir à refroidir à - T un corps

quelconque.

Si son

poids

est

P,

sa chaleur

spécifique

c, et

qu’on

le porte de -t- T’ à

- T,

le

nombre de molécules d’acide à

employer

sera donné par la for-

(7)

I59 mule

6. On a vu

précédemment

que, si l’on

prend

de l’acide

déjà hy-

draté,

contenant

2y8y4 d’eau, préalablement

refroidi à

zéro,

et

qu’on

le

mélange

avec de la

glace,

il devra donner un refroidisse-

ment

plus

considérable que tout autre

hydrate

d’acide

sulfurique.

M. Pfaundler a

appliqué

à l’étude de cet acide en

particulier

les

formules

précédentes,

en les modifiant

légèrement.

Voici les

prin- cipales,

dont la démonstration est très-facile.

Quantité

de chaleur’ absorbée. - On mêle à

l’hydrate

formé

de 1 molécule d’acide

sulfurique

S04

H2 + 2, 874H2

0

porté

à zéro

n

- 2,874

molécules de

glace.

Telnpérature

clu

mélange :

On trouve que T est

égal

à la

température

de

congélation

pour

i2 = r 2 ; on a

alors t = - 37°.

La

température

de

370

est donc la

plus

basse que l’on

puisse

atteindre en

mélangeant

de la

neige

et de l’acide

sulfurique

à

zéro; on l’obtient en

mélangeant

une molécule

SO’H’-4- 2, 874 H2O

avec

g,126

molécules de

neige,

de manière à

obtenir

S04

H2 + I2H2O

en

poids,

en

prenant

une

partie

d’acide

sulfurique hydraté

et r,og7

de

neige.

Si l’on met un excès de

neige,

une

partie

de celle-ci fond

seule,

et le

mélange

ne descend

plus

au

minimum ;

le

problème

se ré-

sout comme

précédemment,

et l’on trouve que la

température

finale est sensiblement

exprimée

par la formule

le nombre de molécules de

neige ajoutées

étant S

- g-, 874.

(8)

On

calcule,

par un

procédé analogue

à celui

qui

est

indiqué,

la

valeur

frigorifique

des divers

mélanges, quand

on veut les em-

ployer

pour porter à un corps

quelconque.

M. Pfaundler a dressé un tableau dans

lequel

le nombre de

molécules est

remplacé

par des

poids exprimés

en grammes, et dont voici un extrait :

p

indique

le nombre de grammes de

neige à mélanger

à I gramme d’acide

sulfurique

contenant

66,1 g

pour 100 d’acide

monohy-

draté.

t la

température

que

prend

de lui-même le

mélange

avec fusion

partielle

de la

neige,

T la

température finale, quand

toute la

neige

est

fondue,

ou la

température

de

congélation

du

mélange.

q donne le nombre de calories

négatives disponibles,

ou la

valeur

frigorifique

du

mélange,

pour 1 gramme. Si donc on veut

porter

un

poids

P d’un corps de chaleur

spécifique

c de T’ à

- T,

on devra

employer

le

mélange correspondant à T ;

on em-

ploiera

un nombre de grammes d’acide dilué

égal

à

et un

poids

de

neige égal à

Il sera

préférable pratiquement d’ajouter

peu à peu la

neige

à

l’acide

déjà porté

à zéro.

7. M. Pfaundler a fait

quelques

déterminations pour vérifier les déductions de la

théorie,

entre autres les suivantes :

De l’acide

monohydraté

à zéro,

mélangé

à

2,015

de

neige,

reste

à zéro.

(9)

Avec l’acide

déjà hydraté

à

66, I9

pour I00, il a

obtenu,

en

ajoutant

pour i d’acide I,097 de

neige,

des

températures

de 2013 33°

et

2013 32°, 8, qui, corrigées,

arrivent à

- 36°, o

et

- 350, 8,

très- voisines du minimum

37°

.

Ces

mélanges

sont

très-économiques;

mai s il serait difficile de faire entrer leur

emploi

dans les usages

domestiques,

à cause des

dangers

et des inconvénients que

présente

le maniement de l’acide

sulfurique.

8. En

profitant

de ce fait que, pour un certain

degré

de

concentration,

les

hydrates

d’acide

sulfurique

ne sont

plus congela- bles,

M. Pfaundler pense que l’on

pourrait

obtenir des

tempéra-

tures

beaucoup plus basses,

en prenant des acides

hydratés préala-

blement refroidis et de la

glace

refroidie aussi. Il a même

imaginé

une sorte

d’appareil continu,

formé d’une

grande éprouvette

rem-

plie

de

neige ;

l’acide

hydraté,

contenant

66°, I9

pour I00 d’acide

monohydraté,

serait versé à la

partie supérieure,

et remonterait ensuite

par le

centre dans un tuyau, en traversant les couches de

glace déjà refroidies ;

il se refroidirait ainsi incessamment avant de

se déverser sur la

glace.

Avec un

appareil très-grossier,

M. Pfaun-

dler a pu ainsi atteindre - 6oo.

A.

TERQUEM.

G.-L. SORET. - Spectroscope à oculaire fluorescent (seconde Note); Archives des Sciences physiques et naturelles, décembre I876.

Dans une

première

Note

(1),

M. Soret a fait connaître la

dispo-

sition d’un spectroscope à oculaire

fiuorescent, qu’il emploie

pour l’observation directe des raies du spectre ultra-violet. Il

indique aujourd’hui

les dernières modifications

qu’il

a fait subir à son ap-

pareil,

et les résultats nouveaux

auxquels

il est parvenu.

Avec un

spectroscope

dont les lentilles sont en verre et le

prisme

en

flint,

on ne peut

guère distinguer

le spectre de fluo-

rescence au delà de la raie N. Si l’on veut aller

plus loin,

il faut que

(1) Cette Note a été reproduite in extenso dans le Jounál de Physique, t. Ili, p. 255.

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