HAL Id: jpa-00237442
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Submitted on 1 Jan 1878
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Sur la mesure de la vitesse du son
M. Bichat
To cite this version:
M. Bichat. Sur la mesure de la vitesse du son. J. Phys. Theor. Appl., 1878, 7 (1), pp.330-331.
�10.1051/jphystap:018780070033001�. �jpa-00237442�
330
L’hygromètre
à condensation de Daniell a été modifié autrefois par M. V.Regnault.
Cet éminentphysicien
en a fait un instrumentde
précision,
mais sonappareil
ne s’est pasrépandu
à cause de samanoeuvre délicate. Le
dépôt
derosée,
seproduisant
sur uncylindre d’argent poli,
est difficile à saisir. Dansl’hygromètre
à faceplane
que
je présente,
cedépôt
se voit très-facilement par contraste, même àquelques
mètres dedistance,
surtout si l’on a le soin de seplacer
de manière à éviter toute réflexion sur les facesdorées,
cequi
les faitparaî tre
d’un beau noir d’ébène. Sonemploi
étant très-simple,
sans rienperdre
de saprécision,
rien nes’oppose plus
à ceque son usage devienne
général.
Depuis
que les observationsmétéorologiques
se sontmultipliées
de tous
côtés, l’hygromètre
apris
uneimportance qu’il
n’avait pas autrefois. Celuiqui
est presque exclusivementemployé aujourd’hui
est le
psychromètre.
Or tous lesphysiciens
saventqu’à
latempéra-
ture de zéro et au-dessous on ne
peut
pascompter
sur les résul-tats
qu’il donne ;
il en est de même dans un airtrès-agité. Cepen- dant,
presquepartout,
on continue à s’en servir dans ces condi-tions-là.
Nous
espérons
quel’hygromètre
à faceplane,
munipendant
lesfroids de l’hiver d’un
aspirateur plein
d’unmélange
d’eau et d’al-cool ou de
glycérine,
ousimplement
d’un soufflet à soufflecontinu,
pourra donner des résultats
précis
à tous ceuxqui
ne craindrontpas de consacrer deux ou trois minutes à sa manoeuvre. Il pourra, de
plus,
servir àcontrôler,
en maintescirconstances,
toute instal-lation
hygrométrique
dans les observatoiresmétéorologiques.
NI. Golaz construit cet
appareil
avec toute l’habiletéqu’on
luiconnait. E
SUR LA MESURE DE LA VITESSE DU
SON;
PAR M. BICHAT.
On peut, dans un cours, mesurer
approximativement
la vitessedu son, en
employant
leprocédé
suivant : onprend
un tube enfer-blanc de io- de
longueur, replié
surlui-même,
de ma-nière que ses extrémités A et B soient voisines l’une de l’autre.
L’extrémité A est fermée par une membrane en
caoutchouc,
l’ex-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070033001
33I
trémité B
porte
un bouchon n1uni d’un tube en verre,qui
commu-nique,
au moyen d’un tube en caoutchouc d’une certainelongueur,
avec une
capsule nlanon1élrique
de M.1BIarey.
Toutprès
de l’ex-trémité
A,
le tube en fer-blanc estpercé
d’une ouverturequi,
aumoyen d’un second tube de caoutchouc de
longueur égale
à celledu
premier, communique
avec une autrecapsule
de 31. Marev. Cescapsules
sontdisposées
devant uncylindre noirci,
de manièreque les extrémités de leurs leviers
appuient
sur une mêmegé-
nératrice. A côté
enfin,
on installe undiapason
donnant cent ;ibra-tions par seconde. Ce
diapason
inscrit ses vibrations à côté descapsules l11.anon1étriques. L’expérience
étant ainsidisposée ,
onproduit
unléger
choc à la main ou autrement sur la membraneA,
tandis
qu’un
aide fait tourner lecylindre.
Lescapsules enregistrent
le
point
dedépart
et lepoint d’arrivée,
tandis que lediapason
donne le
temps.
Onpeut
ainsi constater que, entre lepoint
de dé-part
et lepoint d’arrivée,
et sans avoir besoin de faire des mesuresbien
précises,
il se trouve trois vibrations dediapason,
c’est-à-direqu’il
s’est écoulé untemps égal à 3 100
de seconde. On en conclut pour la vitesse du son333m,3
par seconde. Au moyen de deux tubes en fer-blancplacés
l’un au-dessus del’autre,
onpeut,
dansune même
expérience,
montrer la différence des vitesses du sondans l’air et dans
l’hydrogène.
Cette différence se voit très-nette- ment, bien que, à cause de la diffusion à travers la membrane encaoutchouc,
on nepuisse
arriver facilement àremplir compléte-
ment le tube
d’hydrogène parfaitement
pur.En
résumé,
cetteméthode, qui
n’est autre chosequ’une appli-
cation des
procédés
de M.3Iarey,
m’a semblé bonne pour donneraux élèves une idée nette de la mesure de la vitesse du son et de
sa valeur.
NOMBRE DES ÉLÉMENTS NÉCESSAIRES
POUR DÉTERMINER L’EFFET EXTÉRIEUR D’UN SYSTÈME
OPTIQUE ;
PAR M. E. BOUTY.
i . On a l’habitude de définir un