Franck Selsis
Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux
(CNRS, Université Bordeaux 1) fselsis@gmail.com
L’exploration des mondes extrasolaires
Mars Express (ESA)
MESSENGER (NASA)
CASSINI (NASA/ESA)
CASSINI (NASA/ESA)
Longueur d’onde (μm)
flux à 10 pc (photons m2 μm -1 hr-1 )
O
3 H2OCO2
O
2H2O
H2O
H2O
H2O
H2O CO2
CO2
CO2
Selsis & Tinetti (2005)
vent
2H
2O + CO
2+ h ν CH
2O + O
2+ H
2O
x10
12Franck Selsis Chercher des signatures de vie dans les atmosphères d’exoplanètes Académie des sciences 31 mars 2015
1869 aujourd’hui
pouvoir
d’observation Biosphère
martienne
masse rayon
température luminosité
durée de vie
A
G
K
10 pc
392 étoiles
F
M
Naines
Brunes
«voir» une exoplanètes : 3 challenges
- la luminosité de la planète - le contraste planète/étoile
- la résolution angulaire
planète
étoile
19
«voir» une exoplanètes : 3 challenges
- la luminosité de la planète - le contraste planète/étoile
- la résolution angulaire
20
21
HR 8799
23Marois et al., 2008
25
26
Credit: Marcy
Telescope de 3.6m a l’ESO, Chile
1999 -- Premier transit
HD 209458
33
34
104 103 100 10 1 0.1 10
1
Flux stellaire (S0)
Rayon de la planète (Rterre)
104 103 100 10 1 0.1 0.01
103
100
10
1
Flux stellaire (S0)
Masse de la planète (Mterre)
zon
Flux stellaire reçu par la planète
Kepler-16b
•
Planète qui orbite une étoile binaire serrée•
Masse planétaire ~ SaturneSlide from Sean Raymond
40
41
−1.0 −0.5 0.0 0.5 1.0
−1.0
−0.5 0.0 0.5
1.0 Kepler−16
AU AU
−1.0 −0.5 0.0 0.5 1.0
−1.0
−0.5 0.0 0.5
1.0 Kepler−34
AU AU
−1.0 −0.5 0.0 0.5 1.0
−1.0
−0.5 0.0 0.5
1.0 Kepler−35
AU AU
−1.0 −0.5 0.0 0.5 1.0
−1.0
−0.5 0.0 0.5
1.0 Kepler−38
AU AU
−1.0 −0.5 0.0 0.5 1.0
−1.0
−0.5 0.0 0.5 1.0
−1.0 −0.5 0.0 0.5 1.0
−1.0
−0.5 0.0 0.5
1.0 Kepler−47
AU AU
−1.0 −0.5 0.0 0.5 1.0
−1.0
−0.5 0.0 0.5
1.0 PH−1
AU AU
−1.0 −0.5 0.0 0.5 1.0
−1.0
−0.5 0.0 0.5
1.0 Kepler−413
AU AU
−1.0 −0.5 0.0 0.5 1.0
−1.0
−0.5 0.0 0.5
1.0 KIC 9632895
AU AU
−2 −1 0 1 2
−2
−1 0 1 2
instability zone
scaled orbits, a/ac
Figure 9 Gallery of the Kepler circumbinary planetary systems. Each panel has the same scale. Orange orbits are for the primary stars, red are for the secondary stars, and blue are for the planets. Near the bottom of each panel, a side view is shown, with the gray line indicating the stellar orbital plane. In the bottom right panel, the orbits are scaled to the size of the critical semi-major axis for stability (ac) as estimated from the equations by Holman & Wiegert (1999). The planets seem to bunch just outside the instability zone (although Kepler-47’s exterior planet is too distant to fit in this plot).
Despite these difficulties, Armstrong et al. (2014) attempted to calculate the occurrence rate of circumbinary planets. They evaluated the observability of circumbinary planets within the sample of Kepler eclipsing binaries and tested for consistency between the currently-detected systems and various proposed planet distributions. They favored a model in which around 10% of binaries host a 6−10 R⊕ planet on a nearly coplanar orbit (∆i ∼< 5◦) somewhere between the stability limit and an outer period of 300 days. This fraction of
≈10% is consistent with the rates seen around single stars (Table 1). The implication is that
∼> 6 R⊕ planets populate the space ! 1 AU just as readily around binaries as single stars.
However, when they allowed for the possibility of noncoplanar orbits, no firm conclusion could be reached owing to a degeneracy between coplanarity and multiplicity.
29
Systèmes circumbinaires (type p)
Winn & Fabrycky, 2015
type S
~70 systèmes connus
mais seulement 5 avec moins de 50 UA entre les deux étoiles
Gillon et al., 2007, Fortney et al., 2007
GJ436 b
Gillon et al., 2007
22 Mearth
~1 R Nept 0.029 AU 0.45 MSun
Maness et al., 2006
100% H2O
100% rock
100% iron
data from exoplanets.org
R(M) from Fortney et al., ApJ, 2007
47
HD189733 8 microns
Knutson et al.,
2008 ~2%
Orbital phase
0.4%
~ 1%
Wavelength
~ Rplanet2/Rstar2
Star flux
~0,01%
~ 1%
Wavelength Star flux
~ RP2/R*2
~ 2ΔRP×RP/R*2 ΔRP~ H = kT/µg
HD189733 8 microns
Knutson et al.,
2008 ~2%
Orbital phase
0.4%
52
HD189733 8 microns
Knutson et al.,
2008 ~2%
0.4%
4) Caractérisation des exoplanètes : atmosphères
Kreidberg et al., 2014
Stevenson et al., 2014
Transmission
Emission
- composition moléculaire et élémentaire des atmosphères (chaudes)
- étude des climats (dynamique, nuages) - comprendre l’origine et l’évolution des atmosphères
pré-requis indispensable pour la future recherche de biosignatures
Google/images : Kepler 186 f
La zone habitable
Océan liquide Océan vaporisé
(puis perdu dans l’espace)
Océan gelé
oceans vaporized (1D)
oceans vaporized (3D) present Earth
Sun
Leconte et al., Nature 2013
CO 2
carbonates
CO CO 2
2
carbonates
carbonate-silicate cycle
Walker et al., 1981
Il y a 4 milliards d’années
aujourd’hui
dans 2 milliard d’année
ZH
Où la vie peut exister ou Où l’on peut trouver la vie Habitabilité
système solaire exoplanètes
ZH
C’est la zone où la photosynthèse est possible
(eau et rayonnement stellaire disponibles simultanément)
C’est la zone privilégiée pour une future recherche de
signatures spectrales atmosphériques liées à la vie
Habitable zone Aquazone Surfzone ?
ZH
1 étoile sur 1000 dans la Galaxie possède une planète
géante sur une orbite circulaire
Le “Grand Tack”
Walsh, Morbidelli,
Raymond, O’Brien, Mandell 2011, Nature, 475, 206
- les étoiles M sont les plus abondantes : ~80% des étoiles
- la majorité possède des planètes telluriques (>1 par étoile)
- les techniques d’observations marchent mieux pour les étoiles M
- étoiles actives : forte émission X, extrême UV, flares, éjections coronale
- évolution : luminosité décroissante
- les étoiles M sont les plus abondantes : ~80% des étoiles
- la majorité possède des planètes telluriques (>1 par étoile)
- les techniques d’observations marchent mieux pour les étoiles M
-
Mais une planète dans la zone habitable est
forcément très différente de notre planète
- étoiles actives : forte émission X, extrême UV, flares, éjéctions coronale
- évolution : luminosité décroissante
- spectre différent du Soleil : plus (infra)rouge
- les étoiles M sont les plus abondantes : ~80% des étoiles
- la majorité possède des planètes telluriques (>1 par étoile)
- les techniques d’observations marchent mieux pour les étoiles M
-
Mais une planète dans la zone habitable est
forcément très différente de notre planète
- étoiles actives : forte émission X, extrême UV, flares, éjéctions coronale
- évolution : luminosité décroissante
- spectre différent du Soleil : plus (infra)rouge
- forts effets de marées dans la Zone Habitable
- les étoiles M sont les plus abondantes : ~80% des étoiles
- la majorité possède des planètes telluriques (>1 par étoile)
- les techniques d’observations marchent mieux pour les étoiles M
-
Mais une planète dans la zone habitable est
forcément très différente de notre planète
rotation lente, synchrone résonance spin-orbite ?
piège pour
H
2O, CO
2?
obliquité = 0°
piège pour
H
2O, CO
2?
Température de Surface
- étoiles actives : forte émission X, extrême UV, flares, éjéctions coronale
- évolution : luminosité décroissante
- spectre différent du Soleil : plus (infra)rouge
- forts effets de marées dans la Zone Habitable
- pas de planètes géantes
- formation des planètes très « violente »
- les étoiles M sont les plus abondantes : ~80% des étoiles
- la majorité possède des planètes telluriques (>1 par étoile)
- les techniques d’observations marchent mieux pour les étoiles M
-