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Note sur un point de thermodynamique

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00238844

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238844

Submitted on 1 Jan 1888

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Note sur un point de thermodynamique

M. Brillouin

To cite this version:

M. Brillouin. Note sur un point de thermodynamique. J. Phys. Theor. Appl., 1888, 7 (1), pp.315-316.

�10.1051/jphystap:018880070031501�. �jpa-00238844�

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3I5

cela fait, on doit poser

d’où

Les valeurs de ~’ ainsi déterminées ont été inscrites dans la troisième colonne du Tableau. On voit que la marche générale

des variations de z et de e’ dans l’intervalle cri tique de n2 = i à

m = o, i i i est à peu près la même. Pour des liqueurs plus éten- dues, on observerait une identité parfaite.

N’esu-on pas en droit de conclure de là que le nombre des molécules électrolytiques dans la dissolution de iéq d’acide azo-

tique à 1 /~° est supérieur à r , et de le fixer approximativement à

3mol, 36? Cette conclusion expliquerait à la fois : 10 la valeur limite

observée pour la conductibilité; 20 la loi de la conductibilité des

mélanges d’acide azotique et d’azotate de potasse; et 3° enfin l’anomalie de l’électrolyse.

Si le point de vue auquel nous nous plaçons est exact, on doit

s’attendre à ce que les sels neutres anomaux, qui par leur conduc- tibilité représentent, à la limite., moins de 1 mol de sel neutre, se

comportent, dans les mélanges, à l’inverse des acides. C’est ce

que j’ai vérifié, notamment sur les mélanges de chlorure de potas- sium et de chlorure de sodium. Les dissolutions des sels anomaux

à Iéq doivent donc être considérées comme renfermant moins de 1 mot électrolytique.

NOTE SUR UN POINT DE THERMODYNAMIQUE;

PAR M. M. BRILLOUIN.

aï la suite de la publication du numéro d’avril du Journal de Pl2~~szc~ue, j’ai reçu de I12. Haga (t) un Mémoire détaillé dont une

analyse parue dans ce Journal ( ‘-’ ~ m’avait échappé. Il montre que

(1) H. HAGrA, Détermination des variations thermométriques .produites par la tension et le relâchement des fils métalliques, et de l’équivalent mécanique

de la chaleur ( Archives néerlandaises, t. ~Z’II ) .

(2) Voir 2e série, t. I, p. ~35.

-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018880070031501

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316

L’équation de Thomson, qui avait donné des valeurs si mauvaises de l’équivalent mécanique de la chaleur dans les premières expé-

riences d’Edlund (680 environ), peut en donner de très bonnes

lorsla’on mesure bien la température du fil tendu. Les expérience

ont porté sur des fils d’acier et de maillechort, c’est-à-dire de métaux raides qui ne sulissent pas de déformation permanente,

sous les charges employées.

Quant au point principal sur lequel j’ai voulu attirer Inattention dans l’article en cluestion, il est bien entendu que toute difficulté relative à l’expression de la quantité de chaleur élémentaire dis-

paraît dès clu’on admet Inexistence d’un rapport fini quelconque

entre la quantité de chaleur et le travail pour un cycle. Ce point

est mis en évidence avec toute l’insistance nécessaire dans la récente lntroclllction et l’étude de la Tlzem~2oclm2cc~~tz jcce de

NI. Blondlot.

P.-C.-F. FROWEIN. 2014 Die Dissociation krystallwasserhaltiger Salzc (Dissocia-

tion des sels hydratés); Zeitschrift für physikalische Chemie, t. I, p. 5;

I887.

La dissociation des sels hydratés a été découverte par JB1. H.

Debray; la Thermodynamique montre du’il existe une relation

entre la chaleur de formation du sel hydraté et sa tension de dis-

sociation. MM. Hortsmann et T’faundler ont essayé de vérifier cette

relation en faisant usage de données empruntés à I1I. Debray.

Mais la concordance obtenue était si peu satisfaisante clue, dit M. Frowein, le résultat semblait justifier les objections faites par 1B1. Naumann à la légitimi té de l’application de la rrhermodyna-

mique aux phénomènes chimiques.

C’est cette comparaison que M. hrowein s’est proposé de re- prendre.

Son Mémoire débute par une étude thermodynamique ayant pour objet l’établissement de l’éqtlatl011 à vérifier. Si l’on désigne

par L la quanti té de chaleur dégagée par la combinaison d’une

molécule d’eau avec le sel anhydre, par T la température absolue,

par f la tensiori de dissociation du sel à la température T, par F

la tension de la vapeur d’eau pure à la même température, on a,

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