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La désintégration du mésothorium Schémas proposés

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HAL Id: jpa-00236546

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236546

Submitted on 1 Jan 1961

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La désintégration du mésothorium Schémas proposés

J. Tousset, A. Moussa

To cite this version:

J. Tousset, A. Moussa. La désintégration du mésothorium Schémas proposés. J. Phys. Radium, 1961,

22 (10), pp.683-685. �10.1051/jphysrad:019610022010068300�. �jpa-00236546�

(2)

683.

LA DÉSINTÉGRATION DU MÉSOTHORIUM 1. SCHÉMAS PROPOSÉS

par J. TOUSSET et A. MOUSSA

Institut de Physique Nucléaire, Lyon et Faculté des Sciences, Grenoble.

Résumé.

2014

La découverte et l’étude de raies de conversion de basse énergie et le tracé de droites de Kurie conduisent à divers schémas entre lesquels les difficultés expérimentales ne permettent

pas de choisir de façon absolue.

Abstract.

2014

The observation of low energy conversion lines and the Kurie plot lead to several possible decay schemes. Experimental difficulties; prevent la definie choice between them.

LE JOURNAL DE

PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961,

La mise en évidence de raies de conversion à basse énergie, attribuables au MsThl, repose le

problème de sa désintégration, remettant en cause

en particulier l’hypothèse d’un spectre bêta simple

émise par G. Goetze et E. Huster [1].

Ces raies déjà signalées [2], situées à 5,5 et 6,5 keV, apparaissent nettement par comparaison

des spectres du MsTh2 seul et de l’ensemble MsTh1 - MsThz. Une autre raie beaucoup moins

intense se décèle au milieu du groupe Auger L du MsTh2 à l’équilibre, aux environs de 10,2 keV.

De plus, une étude en cours de croissance du MsTh2

au sein de sources de MsTh, initialement pur, per-

met de supposer l’existence de raies à 8,5, 9,5

et 12 keV, par le décalage des sommets des pics

au cours du temps. Ces raies sont confirmées

par l’application de la méthode des moindres carrés

aux comptages effectués pendant des expériences identiques. Cette méthode permet la reconstitution du spectre du MsTh, seul, en tenant compte de la croissance gênante des produits du dépôt actif

du radon, venant du 226 Ra prpsent. La précision obtenue, par suite de la difficultés d’application

dans cette région très riche en raies, est malheureu-

sement médiocre. Le résultat global est représenté

dans le tableau ci-dessous où figure l’interpréta-

tion donnée à ces différentes raies dans l’hypothèse

du schéma 1 que nous verrons plus loin.

TABLEAU

(*) L’épaisseur de la source peut avoir diminué considé- rablement ces chiffres.

Nous avons alors entrepris une étude, du spectre continu, par le tracé d’un diagramme de Kurie,

en utilisant encore l’analyse de la croissance par la méthode des moindres carrés. Une vingtaine de points furent choisis sur une étendue de spectre,

de 7 à 60 keV, dans des régions de pente peu

variable"; chaque point est comptégtune quaran- taine de fois en cours de croissance du MsTh2. Nous

en tirons pour chaque point le taux de comptage

relatif au MsTh, seul avec une incertitude que le

FIG. 1.

calcul fixe de 3 à 20 % suivant les cas. Le dia- gramme de Kurie est alors tracé en supposant, faute d’informations plus précises, que, la transi- tiori est de forme permise. La courbe obtenue

montre une cassure assez nette avec une montée

aux basses énergies, difficilement explicable uni- quement par le phénomène d’absorption due à l’épaisseur de la source. Une décomposition est tentée, qui fait apparaître deux spectres, d’énergie

maxima 40 et 24 keV environ, avec des intensités

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022010068300

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684

relatives de 70 et 30 %. La présence des raies de

conversion intense de la transition de 58 keV du

MsTh2 empêche d’appliquer la méthode au-dessus d’environ 32 keV. Un point peut être pris vers

46 keV dans la « f enêtre » entre les raies L et M,’

mais la précision est très faible à cause de la pré-

sence du radium 226. Il est impossible, d’ailleurs,

d’obtenir une décomposition correcte du diagramme

de Kurie si on fait passer une droite correspondant

à une énergie maxima d’environ 50 keV.

Les deux spectres bêta partiels sont séparés par

une énergie de 16 keV environ, laissant supposer

un gamma que n’explique pas la majorité des raies électroniques trouvées. En effet, les deux princi- pales raies de 5,5 et 6,5 keV peuvent s’interpréter comme étant soit les raies MI,n et MIII d’un gam-

ma de 10,3 keV, soit les raies N et 0 d’un gamma de 6,7 keV. Nous ne pouvons en effet les identifier

comme étant les raies L par suite de la faiblesse du rayonnement XL détecté (0,04 photon L par

désintégration d’après M. Lecoin et al. [3], moins

encore d’après W. Beckmann, cité-par G. Goetze

et E. Huster [1]). Un gamma de 10,3 ou de 6,7 keV

existerait donc én plus de celui de 16 keV éventuel.

L’étude de S. BjOrnholmet al. [4], faite sur le MsTh2

nous apporte un important éclaircissement. Nous

pouvons en effet penser que, les niveaux fondamen-

taux du MsTh1 et du RdTh, tous deux pairypair,

étant 0+, les log (ft) des deux transitions directes successives sont sensiblement égaux, quels que soient le spin et la parité du niveau fondamental du MsTh2. Or, ces auteurs n’ont décelé aucun spectre p direct à l’état fondamental du RdTh.

Si nous supposons une intensité inférieure à 1 %

par exemple pour ce spectre, nous sommes conduits,

pour le MsThl; à une période partielle supérieure

à 104 années, soit un branchement voisin de 10-4.

Nous admettons donc que le spectre bêta le plus

intense et d’énergie maxima la plus élevée (40 keV)

aboutit sur un niveau excité du MsTh2, le retour

à l’équilibre s’opérant par le gamma de 10,3 ou 6,7 keV.

Ce gamma étant certainement très converti, il

est possible qu’il n’ait pas été détecté au compteur

proportionnel par G. Goetze et E. Huster. Leur résultat fixant l’énergie totale maxima du spectre

vers 55 keV conduit donc à préférer le gamma de

10,3 à celui de 6,7 keV Par contre, Lee et Libby [5]

trouvent une répartition d’électrons jusque vers

53 ke V ;’ ceci implique l’existence d’une branche bêta directe plus intense que ne le laisse supposer l’estimation précédente.

Nous sommes donc amenés à construire le sché-

ma 1 qui permet d’expliquer toutes les raies de

conversion trouvées, mais auquel nous pouvons taire l’objection suivante : les raies de conversion de ces trois gamma sont trop peu intenses, leur surface totale ne représente guère que 25 à 30 %

de la surface du spectre nucléaire. Nous pouvons

néanmoins remarquer que ces raies de très basse

énergie peuvent être très étouffées par l’épaisseur

de la source, ce que nous avons bien vérifié sur cer-

taines sources de moins bonne qualité. Quoi qu’il

en soit, cette objecti.on disparait partiellement si

le gamma de 10,3 keV est en réalité de 6,7 keV,

car il peut alors posséder une importante conver-

sion M qui échappe à l’observation. Il en est

d’ailleurs de même dans les deux cas du gamma de 16 keV qui pourrait avoir une forte conversion dans la couche LIII. En vertu de cela, nous ne

pouvons pas éliminer cette dernière hypothèse

.

FIG. 2.

qui conduit au schéma 2, mais l’énergie maxima apparaît alors un peu faible par rapport aux résul-

tats des précédents auteurs et l’interprétation des

raies éventuelles du cross-over de 22,7 keV paraît plus délicate.

Une dernière possibilité est la présence d’un seul

niveau excité de 10,3 keV ou 6,7 keV, la courbure de notre diagramme de Kurie serait due à l’épais-

seur de la source. C’est le schéma 3. Mais l’objec-

tion relative à la faiblesse des raies de conversion

demeure, au moins dans le cas du gamma de

10,3 keV, et dans l’autre cas, on ne peut alors expli-

quer certaines raies de conversion (9,5 et 10,2 keV

en particulier) dont l’existence nous semble assez

sûre.

La séquence de spins figurée sur les schémas est

en accord avec les produits ft des transitions bêta du MsTh1 et le spin 2- de l’état fondamental est

compatible avec les observations de BjØrnholm et

al. sur le MsTh2. Elle n’est cependant proposée qu’à titre d’hypothèse et on ne peut exclure la séquence (3-2-1+), la parité négative n’est d’ail- leurs avancée que par analogie avec d’autres noyaux

impair-impair.

En résumé, l’état actuel de nos recherches ne permet pas de caractériser plus avant le schéma

de désintégration. La difficulté d’obtenir des pio- duits purs sur sources très minces limite nos possi-

bilités d’étude d’un spectre complexe d’électrons

de si faible énergie ; mais nous pourrions mettre

quelques espoirs dans une étude en coïncidence

électrons-électrons.

(4)

685

BIBLIOGRAPHIE [1] GOETZE (G.) et HUSTER (E.), Z. Naturforsch., 1958, 13,

no 9, 796-797.

[2] ToussET (J.), J. Physique Rad., 1960, 21, 461.

[3] LECOIN (M.), PEREY (Mlle) et RIOU (M.), J. Physique Rad., 1949, 10, 390.

[4] BJØRNHOLM (S.), NATHAN (O.), NIELSEN (O. B.) et

SHELINE (R. K.), Nuclear Physics, 1957, 4, 313, 324.

[5] LEE (D.) et LIBBY (W. F.), Phys. Rev., 1939, 55, 252.

EXPOSÉ SUR LES NIVEAUX EXCITÉS 0+

Par J. YOCCOZ,

Faculté des Sciences de Strasbourg.

Résumé.

2014

Premiers niveaux excités O+ dans les noyaux:

1. Les modèles utilisés et l’énergie d’excitation correspondante.

a) les modèles de type collectif :

2014

modèle 03B1 ;

2014

modèle vibrationnel ;

b) les modèles à particules indépendantes.

2. Les résultats expérimentaux dépendant de l’élément de matrice nucléaire

a) l’excitation coulombienne par électrons ;

b) la durée de vie de désintégration par paires ou conversion interne ; c) comparaison avec la théorie.

3. Les résultats expérimentaux qui peuvent donner des renseignements supplémentaires : émis-

sion de deux photons ;

a) théorie générale de l’émission de deux photons ; b) applications au cas de 16O, 90Zr.

Abstract.

2014

First O+ excited levels in nuclei.

1. Models used and corresponding excitation.

a) collective type model :

201403B1 model ;

2014

vibrationnal model ;

b) independent particles model.

2. Experimental results depending on the nuclear matrice element

a) Coulomb excitation by electrons.

b) Half-life of disintegration by pairs or internal conversion.

c) Comparison with theory.

3. Experimental results suitable for giving further information : two-photon emission ; a) general theory of emission of two-photons ;

b) application to 16O, 90Zr.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE’ RADIUM ’ TOME 22, OCTOBRE 1961, PAGE 685.

Dans cet exposé, il ne sera question que des ni-

veaux excités 4+ situés immédiatement au-dessus du niveau fondamental de même spin et parité,

comme dans les noyaux doublement magiques (160, 4°Ca) ou simplement magiques comme 9°Zr.

Leur intérêt réside justement dans les questions qu’ils posent à propos de la dynamique des couches

fermées du modèle à particules indépendantes.

Les interprétations théoriques de ces niveaux peuvent être rangées grossièrement sous les deux

rubriques classiques : mouvements collectifs ou

excitations d’un nombre limité de particules. Dans

le modèle oc, lé plus ancien, le niveau 0+ de 160

(et de ,12C) est interprété comme une dilatation

de la structure oc, l’énergie d’excitation A fixant la fréquence d’oscillation, un test du modèle étant

le fait de retrouyer d’autres niveaux 0+ avec des

énergies d’excitation 3A, 3A etc. Malgré quelques

succès du modèle élémentaire dans la prédiction

des spins et parités des autres niveaux de 160

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