COMMENT ANIMER UN STAGE ACADEMIQUE SUR LES LANGUES VIVANTES ?
Quelques conseils recueillis lors de l’atelier du même nom, organisé pendant le Stage National sur les Langues Vivantes au S4 du SNES,
mercredi 29 novembre 2006.
1. Connaître les impératifs de calendrier de ton académie avant de monter le stage. Par exemple, éviter les périodes de mutation ou les congrès.
2. Choisir comment tu veux animer ton stage. Soit tu as assez de
‘billes’ pour le faire tout seul, soit tu peux demander l’aide d’un secrétaire académique. Cette deuxième possibilité peut être utile pour avoir une analyse globale d’un problème (par exemple, les répercussions de l’audit lycée) ou pour t’aider à distribuer la parole et souffler par moments.
3. Préparer un dossier d’informations. Si tu es très organisé, tu peux envoyer un dossier papier à tous les inscrits. Sinon, cela peut se faire par voie électronique (tu envoies les documents en pièces jointes ou tu envoies des liens vers les documents sur des sites précis). Exemples de documents : des textes officiels, des analyses syndicales, des informations spécifiques à ton académie. En préparant le stage, tu peux prendre contact avec le rectorat pour avoir des précisions sur la situation locale (ex. Combien de classes bi-langues dans l’académie).
4. Equilibrer le contenu pour les enseignants de collège ET les enseignants de lycée.
5. Profiter des actualités comme point de départ.
6. Informer les collègues que le stage aura lieu, et annoncer la problématique. Profiter d’une publication du S3 pour annoncer le stage (un encart, une demi-page, voire une page entière), et faire un rappel électronique. Il y a peut-être dans ton académie un observatoire académique des programmes et des pratiques. En début d’année (ou après), fixer une date pour le stage avec les responsables de cet observatoire. Laisser assez de temps pour tout organiser (n.b. il faut qu’une demande d’absence soit déposée un mois avant un stage syndical).
7. Prévoir des documents à distribuer aux stagiaires, sans être trop
ambitieux. De préférence, des documents synthétiques.
8. Faire un compte rendu du stage. Ce travail peut être partagé si vous êtes deux (ex. une personne prend le compte rendu le matin, l’autre l’après-midi).
9. Profiter du stage pour (re)créer un groupe académique sur les langues vivantes, ou une liste de diffusion académique.
10. Faire remplir une feuille d’émargement. Demander aux inscrits s’ils acceptent d’être contactés par la suite. Si tu les contactes, ne pose pas plus de 2 ou 3 questions.
11. Ouvrir le stage aux non-syndiqués (évidemment, les frais de déplacement etc. ne seront remboursés qu’aux syndiqués).
12. Proposer le déroulement en début de stage. Laisser les collègues réagir/ajouter des choses.
13. Faire un stage inter-académique. Le travail est donc partagé.
14. Envoyer un questionnaire préparatoire. Même si les inscrits ne répondent pas tous, les informations recueillies seront utiles.
15. Laisser la parole aux collègues, tout en cadrant le débat. Si tu ne cadres pas le débat, ça risque de devenir chaotique.
16. Essayer de respecter le planning, tout en faisant preuve de souplesse.
17. Clarifier avec les secrétaires du S3 les démarches à suivre si tu veux créer une liste de diffusion : l’inclusion sur la liste de non- syndiqués peut poser problèmes.
18. Essayer de dégager avec les collègues des pistes d’action.
19. Redonner de l’espoir en fin de stage. Rappeler aux collègues qu’ils ont un réel pouvoir.
20. Une intervention ‘extérieure’ peut éviter de tomber dans la morosité…
Groupe Langues Vivantes SNES National Novembre 2006