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LETTRE À L’ÉDITEUR

Localisation orbitopalpébrale bilatérale exceptionnelle de la maladie de Rosai-Dorfman propos d’un cas et revue de littérature)

Unusual bilateral eyelid and orbital involvement in Rosai-Dorfman disease (a comprehensive literature review and case report)

Introduction

La maladie de Rosai-Dorfman (MRD) ou histiocytose sinu- sale avec lymphadénopathies massives est une histiocytose bénigne non langerhansienne rare, d’étiologie inconnue [1,2]. Le tableau clinique est dominé par de volumineuses adénopathies cervicales. Parmi les manifestations extra- ganglionnaires, les atteintes orbitaires représentent 10 % des localisations qui peuvent révéler la maladie mais dont le diagnostic est souvent difficile et retardé [3]. Le diagnos- tic de certitude est anatomopathologique, retrouvant une prolifération histiocytaire avec lymphophagocytose, et mar- quage CD68+ et PS100+.

Généralement favorable, le pronostic vital ou fonctionnel peut être conditionné par des formes graves [3]. À l’heure actuelle, plusieurs traitements ont été utilisés avec une effi- cacité variable.

Observation

L’enfant A.A., âgé de 9 ans, 2

e

d’une fratrie de 2, sco- larisé, consulte pour une tuméfaction palpébrale gauche avec polyadénopathies cervicales. L’anamnèse retrouve une même symptomatologie rapportée chez la grand-mère avec absence de notion de contage tuberculeux dans l’entourage.

L’histoire de la maladie remonte à l’âge de 6 ans par l’apparition d’une masse palpébrale gauche augmen- tant progressivement de volume avec exophtalmie et un ptosis (Fig. 1). L’IRM a montré un processus inflamma- toire orbitaire sans signes d’agressivité locale, pour lequel une biopsie-exérèse a été réalisée objectivant une lésion fibreuse adhérente aux plans profonds. L’examen anato- mopathologique a montré des nodules chargés d’éléments inflammatoires à type d’histiocytes spumeux, lympho- cytes et polynucléaires neutrophiles. Deux ans plus tard, l’évolution fut marquée par la réapparition de la tuméfac- tion palpébrale gauche avec installation d’une diplopie lors du regard vers le côté gauche concomitante à de multiples

Figure 1. Masse palpébrale gauche isolée apparue à l’âge de 6 ans et augmentant progressivement de volume.

masses cervicales bilatérales augmentant progressivement de volume, évoluant dans un contexte de conservation de l’état générale, sans fièvre ni amaigrissement.

L’examen ophtalmologique a retrouvé une acuité visuelle de 10/10

e

au niveau des deux yeux, le tonus oculaire était à 15 mmHg au niveau de l’œil droit et a 14 mmHg au niveau de l’œil gauche. On a également noté une diplopie lors du regard vers le côté gauche dû à une limitation du regard en adduction de l’œil droit, avec cicatrice palpébrale supé- rieure gauche. Le reste de l’examen ophtalmologique était sans particularités.

Nous avons noté également la présence de polyadé- nopathies cervicales bilatérales (sous mentonnier, sous- maxillaire, rétrospinales et sustrochléaire droite), dures, indolores et mobiles (Fig. 2), sans autres anomalies asso- ciées.

Le bilan biologique a objectivé un syndrome inflam- matoire avec une hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles, une vitesse de sédimentation élevée à 65 à la 1

re

heure et à 110 à la 2

e

heure avec une hyper-gamma globulinémie polyclonale à 33 g/L à l’électrophorèse des protéines sériques.

La radiographie thoracique a montré un élargissement

médiastinale isolé, la TDM faciale a noté la présence au

niveau orbitaire droit d’une formation tissulaire fortuite

adossée et centrée sur la lame papyracée droite, rehaussée

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Figure 2. Polyadénopathies cervicales bilatérales dures, indolores et mobiles (sous mentonnier, sous-maxillaire, rétrospinales).

discrètement après injection de produit de contraste, refoulant en dehors le muscle droit interne sans liseré de séparation, avec comblement des cellules ethmoïdales à ce niveau et aspect aminci et déminéralisé de la lame papyracée et des cellules ethmoïdales droites (Fig. 3).

La TDM cervico-thoracique a objectivé au niveau cervical, des polyadénopathies volumineuses et com- pressives intéressant toutes les chaînes ganglionnaires cervicales sans nécrose ni calcification décelable (Fig. 4). À l’étage thoracique, on retrouve la présence d’adénopathies médiastinales en prétrachéal, prévasculaires avec magma d’adénopathies hilaire droit de 23 × 24 mm compressives englobant la lobaire supérieure et ses bronches dont le calibre est réduit.

Figure 3. Tomodensitométrie orbitaire en coupe axiale dans le plan neuro-ophtalmique : découverte fortuite de formations tissulaires centrées sur la lame papyracée droite, rehaussée dis- crètement après injection de produit de contraste et refoulant en dehors le muscle droit interne sans liseré de séparation avec comblement des cellules ethmoïdales à ce niveau et aspect aminci et déminéralisé de la lame papyracée et des cellules ethmoïdales droites.

Un bilan étiologique a été réalisé, avec intradermo réaction à la tuberculine et sérologie de la toxoplasmose négatives. Une adénectomie avec étude histopathologique a objectivé des sinus dilatés et infiltrés par des histiocytes siège de lymphocytophagocytose, le complément par étude immunohistochimique avec marquage (CD68+ et PS100+) a été en faveur d’une histiocytose non langerhansienne dans sa forme extra-cutanée ou maladie de Rosai-Dorfman (MRD).

Le complément de bilan d’extension notamment la scin- tigraphie osseuse ainsi que l’échographie abdominale n’ont pas objectivé d’autres localisations profondes de la maladie de Rosai-Dorfman.

Figure 4. Polyadénopathies cervicales compressives volumi-

neuses intéressant toutes les chaînes ganglionnaires cervicales sans

nécrose ni calcification.

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Le patient a été mis sous corticothérapie (1 mg/kg/j) pendant 5 mois, avec évolution très favorable marquée au premier contrôle avec un recul de trois mois, par une régres- sion des adénopathies cervicales, de la diplopie et de la masse orbitopalpébrale droite, avec absence de poussée inflammatoire. Une dégression de la corticothérapie a été entamée et qui s’est étalée sur 2 mois. Au 3

e

contrôle de 9 mois, on a constaté la disparition quasi complète de la masse palpébrale ainsi que des adénopathies cervicales.

Commentaire

La maladie de Rosai-Dorfman, encore nommée histiocytose sinusale avec lymphadénopathie massive, est une histiocy- tose bénigne non langerhansienne rare d’étiologie inconnue, caractérisée par une prolifération d’histiocytes macropha- giques dans les voies lymphatiques et spécifiquement dans les sinus lymphatiques, associée à une hyperplasie lym- phoïde et à une réaction plasmocytaire. Sa présentation clinique habituelle est une lymphadénopathie cervicale bilatérale non douloureuse, isolée ou associée à des adéno- pathies généralisées. Des manifestations extra-nodales sont présentes dans 43 % des cas, dont environ10 % sont des atteintes ophtalmologiques [1—3].

Son étiopathogénie demeure énigmatique. L’étude de Kaskas et al. a mis en évidence des anomalies histologiques dans les ganglions des patients atteints de syndrome lympho- prolifératif et auto-immun (ALPS) lié à un déficit héréditaire de l’apoptose. Ils en concluent que certaines formes de MRD, particulièrement celles associées à des maladies auto- immunes, font partie du spectre clinique de l’ALP syndrome [4].

Elle touche surtout l’enfant et l’adulte jeune [2].

Aucun facteur de risque ethnique ou socioéconomique n’a été retrouvé [3]. Le syndrome clinique est dominé par des adénopathies cervicales généralement volumineuses, source d’une gêne esthétique (87 %), inguinales (26 %) et axillaires (23 %) parfois associées à une fièvre et à diverses manifestations extra-nodales qui sont documen- tées dans 43 % des observations et peuvent être isolées dans 23 % des cas soulevant des difficultés diagnostiques quand elles sont révélatrices de la maladie [4,5]. Ces manifestations extra-nodales sont extrêmement variées avec des atteintes cutanées, naso-sinusiennes, respira- toires, orbitopalpébrales, oculaires, osseuses, hépatiques, uro-génitales, voire des tissus mous ou du système nerveux central [1].

Le syndrome biologique comporte une hyperleucocytose avec neutrophilie, une anémie normocytaire normo-chrome, un syndrome inflammatoire et une gammapathie polyclo- nale.

Le diagnostic de certitude est anatomopathologique et immunohistochimique : c’est une prolifération histiocytaire constituée d’histiocytes de grande taille à cytoplasme éosi- nophile ou spumeux qui ont la particularité d’englober des lymphocytes, voire des plasmocytes ou d’autres cel- lules nucléées non altérées. Il s’y associe une hyperplasie lymphoïde et une réaction plasmocytaire. En immunohisto- chimie, ces histiocytes ont un phénotype CD68+, PS100+ et CD1a— [1].

Les manifestations ophtalmologiques représentent envi- ron 10 % des cas de maladie de Rosai-Dorfman et

peuvent atteindre l’ensemble des structures oculaires [5,6].

L’éventail des lésions ophtalmologiques étant très étendu, de nombreux symptômes peuvent révéler la maladie, une exophtalmie, un ptosis, une diplopie ou une atteinte lacry- male (larmoiement et/ou œil sec).

La moyenne d’âge des patients ayant une atteinte oph- talmologique est similaire à celle de l’ensemble des patients atteints de la maladie de Rosai-Dorfman (20,6 ans), comme le montrent les études rétrospectives de Foucar et al. [7]

(17 ans) et Mohadjer et al. [8] (30 ans). Les atteintes palpé- brales touchent fréquemment plusieurs paupières [9—12].

On retrouve un infiltrat cutané et un œdème inflammatoire, avec parfois pour conséquence une atteinte des voies lacry- males à type de dacryocystites à répétition [13]. Du fait de la rareté et du polymorphisme lésionnel, le diagnostic est difficile : Zimmerman et al. [9] ont rapporté le cas d’un patient ayant attendu 3 ans avec le diagnostic de chalazion avant que ne soit établie la preuve anatomopathologique de la maladie de Rosai-Dorfman. Comme dans d’autres locali- sations, l’exérèse chirurgicale est la règle, éventuellement précédée de biopsies si l’on se trouve face à une lésion primitive sans anamnèse en faveur d’un syndrome de Rosai- Dorfman.

La réponse thérapeutique est bonne avec un recul supé- rieur à 1 an pour ces cas ; seule une récurrence a été rapportée [11], mais cette dernière a cédé à un traitement chimiothérapique de seconde ligne.

Les lésions sous-conjonctivales sont une présentation atypique, mais ont été néanmoins rapportées à plusieurs reprises [14—18].

L’atteinte cornéenne peut survenir isolément. Elle est en règle générale située dans la partie profonde du stroma et peut conduire à la perforation cornéenne [19].

Les uvéites sont rares, en effet seulement 3 cas d’uvéites antérieures isolées ont été rapportés chez l’enfant [20,21]

et 2 autres cas ont été associés à une atteinte du segment postérieur [22—25] dont un cas rapporté par Vermeulen et al. d’une localisation choroïdienne de crois- sance rapide ayant été responsable d’un décollement de rétine.

Dans la majorité des cas, une atteinte granuloma- teuse bilatérale est rapportée [13,16]. Il convient toutefois d’attirer l’attention sur l’importance de l’uvéite, si bénigne soit elle, en tant que signe précurseur d’autres localisations de la maladie de Rosai-Dorfman. Ainsi, Huang et al. [26] ont décrit une uvéite chronique survenue 6 mois avant la décou- verte d’une volumineuse masse rachidienne responsable de parésies des membres.

Un bilan à la recherche d’autres localisations mené juste après le début de l’uvéite aurait, selon l’équipe chirurgi- cale, permis un geste décompressif préventif [26].

Plusieurs cas de masses épibulbaires avec et sans uvéite concomitante ont été reportés [22,23]. Ces cas imitent une sclérite, mais un seul cas de vrai sclérite associée à cette maladie a été rapporté dans la littérature dans l’étude de Monroe et al. [27].

Des atteintes associées aux uvéites ont été décrites, telle qu’une infiltration sous-conjonctivale [28] ou cornéenne [29].

Les atteintes orbitaires intra-coniques sont les plus sou-

vent rapportées [30,31], curieusement, compte tenu de

l’absence classique de réseau lymphatique orbitaire.

(4)

La tumeur n’a pas de localisation élective, pouvant englober indifféremment un muscle oculomoteur [14]

comme c’est le cas chez notre patient, le nerf optique [32]

ou bien l’ensemble de la cavité orbitaire [29]. La bilaté- ralité est fréquente, souvent retrouvée fortuitement sur une tomodensitométrie effectuée pour évaluer la lésion pri- mitive controlatérale [33] comme c’est le cas chez notre patient.

L’atteinte des glandes lacrymales est plus rare. En effet, dans l’étude de Farmer et al. [34], seul 1 cas sur 14 de tumeur de la glande lacrymale était un syndrome de Rosai- Dorfman, la majorité étant des lymphomes primitifs ou secondaires. Cependant, la tumeur peut parfois présen- ter un caractère agressif par sa rapidité d’extension et les lésions osseuses induites, simulant un lymphome [35]. De même, une présentation bilatérale peut survenir [36,37].

Concernant le retentissement sur les voies optiques, il a été constaté des signes de neuropathie optique compressive pour 3 patients sur 13 ayant une masse orbitaire [38].

Des signes de remaniements osseux avec hyperos- tose orbitaire réactionnelle ont été décrits dans un cas

« extrême », après 14 années d’évolution de la maladie [38].

Des localisations intracrâniennes sont parfois associées, soit du fait d’une continuité à travers l’apex orbitaire [38], soit du fait de localisations multiples.

Des manifestations auto-immunes ou systémiques ont été enregistrées chez 13 % des patients, dont les plus fré- quentes sont les anémies hémolytiques auto-immunes, la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn et l’asthme [2,3]. Aucun consensus thérapeutique n’est établi pour cette affection. Ainsi, l’attitude thérapeutique dépend de la loca- lisation de la tumeur.

L’exérèse chirurgicale présente des risques non négli- geables et l’examen extemporané restant parfois non contributif, certains auteurs proposent une biopsie à but diagnostique, suivie d’une chimiothérapie de première ligne si le diagnostic est confirmé.

Goldberg et al. [39] ont ainsi obtenu de bons résultats avec une association de cyclophosphamide, de vincris- tine et d’endoxan. Néanmoins, Wang et al. [29] ont rapporté la nécessité d’adjoindre une seconde ligne par 6- mercaptopurine, étant donné la résistance de la tumeur aux produits précédents. Quant à Wu et al. [33], ils ont constaté un échec total de la chimiothérapie, les contraignant à un geste chirurgical de sauvetage qui n’a pu empê- cher la récidive 22 mois plus tard. La chirurgie d’exérèse complète est néanmoins l’attitude la plus adoptée vis-à- vis de ces tumeurs orbitaires. Sur 8 exérèses chirurgicales pour lesquelles on dispose d’un recul suffisant, 5 ont permis l’obtention d’une guérison avec recul de 10 mois à 3 ans [14]

tandis que 3 autres n’ont pas empêché une poursuite évo- lutive et/ou une récidive de la tumeur nécessitant le plus souvent un recours à une chimiothérapie [15].

Conclusion

Entité rare et souvent méconnue par le clinicien, la mala- die de Rosai-Dorfman présente donc des difficultés sur tous les plans : cliniques, du fait de la faible prévalence de la pathologie et de son polymorphisme anatomopatholo- giques, du fait de la difficulté de l’examen extemporané en l’absence d’autres localisations déjà biopsiées nécessitant

une étroite collaboration entre médecins ORL, ophtalmolo- gistes et internistes.

L’existence de formes extra-ganglionnaires de la MRD impose la réalisation d’un bilan d’extension afin de détecter les formes asymptomatiques.

C’est une affection bénigne mais potentiellement dange- reuse de par ses localisations, notamment orbitaires, mais aussi du fait de l’existence de traitements médicaux encore peu probants et des complications potentielles de la chirur- gie de biopsie-exérèse tumorale orbitaire.

Déclaration de liens d’intérêts

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

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R. Elansari

a,∗

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b

, F. Loufad

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, R. Abada

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, S. Rouadi

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, M. Elfakiri

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, M. Roubal

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, M. Mahtar

a

a

Service d’oto-rhino-laryngologie, hôpital 20-Août, CHU Ibn Rochd, 6, rue Lahssen Elaarjoun, 20450 Casablanca, Maroc

b

Service d’ophtalmologie, hôpital 20-Août, CHU Ibn Rochd, 6, rue Lahssen Elaarjoun, 20450 Casablanca, Maroc

Auteur correspondant. Foyer el Faydouzi, quartier des hôpitaux, 20450 Casablanca, Maroc.

Adresse e-mail : dr.elansari66@gmail.com (R. Elansari)

http://dx.doi.org/10.1016/j.jfo.2016.05.004

0181-5512/© 2016 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

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