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Les détecteurs électrolytiques et leur emploi dans les mesures électriques
H. Armagnat
To cite this version:
H. Armagnat. Les détecteurs électrolytiques et leur emploi dans les mesures électriques. J. Phys.
Theor. Appl., 1906, 5 (1), pp.748-762. �10.1051/jphystap:019060050074801�. �jpa-00241171�
748
différentes couleur, puisque, pour chaque radiation, il y a une inci- dence particulière. lorsqu’il s’agit d’une méme direction d’émer-
gence B / t ¡’
LES DÉTECTEURS ÉLECTROLYTIQUES
ET LEUR EMPLOI DANS LES MESURES ÉLECTRIQUES;
Par M. H. ARMAGNAT (-).
1. Dan~ 11np ’lii1% 1">iieiii»le sur les cohéreurs, présentée au (1->nçr>; {l’ I~:luctricit~’ ~lE~ 1 «’>>,le capitaine Ferrié faisait remarquer C3) qu’un plaçant dans le circuit d’une pile une sorte de voltamètre formé par un fil métallique très fin, affleurant à peine à la surface d’un électrolyte dans lequel plongeait une seconde électrode plus large, on constatait le passage d’un faible courant, qui se trouvait augmenté lorsqu’on produisait des oscillations électriques dans le voisinage; c’est là l’origine des détecteurs électrolytiques. Depuis
cette époque ces instruments sont entrés dans la pratique courante
de la télégraphie sans fil ; les postes qui les emploient reçoivent au
son au moyen d’un téléphone, car les courants reçus ont une trop
faible intensité pour être enregistrés par les relais ordinaires.
Dans l’état actuel, un détecteur électrolytique se compose essen- tiellement d’un fil de platine très fin, soudé dans un tube de verre et
débordant a peine de ce tube, de façon à présenter une surface libre
’
aussi petite que possible. Ce fil est plongé dans un électrolyte très
conducteur, et une seconde électrode, également en fil de platine, ploiiçc dans l’~~lec t ut I y t t ~ . La seconde électrode peut avoir une (1) Les rt’Ill.n jii>, lm, t , tif’lltt . ’’’’’III ‘m~ 1,!llild,’S depréciser certaines conditions rt’1.t!~ ’ 1 , >,lii. Il’111 o 1 , ~tllt’;l~ tI(, tB¡fll1"iIlIl, On...ait que, dans la théorie de
(’r’~ 1 I" III 1 tlll"¡;!1 11’1 et) h)t-n Illtt’1 ~t’l’t’Tlt’f’ lÎt’ deux rayons provenant
i 1111 ni’ ¡I.B 11B1’11 Wltntl ei qui olll ~tllJi la Jillii;1>ii, un ,) 1°>riti’e, l’autre ii la
"-111111’ >1> 1,1 1,iii> >1; w 1 1, ou bien l’interférence des d(’uB 1 tw,m qm eim’r~rnt en UII lllt’111t’ (rmlliÎ. ’ti ctx l’ r p ~~1 l‘tt111~i1T1~‘11°tlll 1b; deux r: l ,B . 1 Il’’ Il 111 1 1( 11 ~ 1 Il " ht dit ru-
" 1. III . Lli 1 lit" (lit’ 1’" 1 ri l , ~ ( , ,,1 ~ 1 lit’ 1 .1 1 t’ [ J 1 1 Il 1 ( l ,tl " 1 ¡.. 1 1111’1 (’ Il B I" 1 III t ’ ... l’ q Il 1 1 Il :t d B1 il te;
11l,U:--. ~1 Ull l’appliquait an u,i,~ qui wt’tll l Il t tlt’ i i ;i i t>, l’Il lit’ ... (’B.l’’I’I1B1>lall pas l’absence d’interférence dans une région >1,>1 . iii > iii t- t u ~’~ 0111.nrt’. ~ ~l t’lIlltïlll’I’ait les deux t li’>ris en uroiij>ant 1>iix 1t dl’IIB 1> , 1 , » ii, j>i » , t>i,i>1 >1 B111 111’’’1111’ a s un illltllkl >~l 11’ ltll ... 1 titi j>« 1 ~r’ lmt~ 1 ri t’ !rl rjy%tW~rlr r~t’ w’tm~Wr~~~t’· ... rirrrr~r jrt rl~mlly t{11~I
qlJ’ .... il l" 1’’’11l1 1IIIt I,tll’ IIII.dlllt .lÍllIll ,lIl >i Ill’u.
111111111 th’~!’ fut’ a 1;1 ~m’lt’tr’ 1"1;iiiçaise de I’I)B-’t’))n’. séance du
~
~
~
l~ ~ j~ tr tlr‘ l’ i> >,, 1’11111. ,liiiii; iiin>;>, p. ~b9.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019060050074801
749 surface quelconque, on la fait souvent assez grande afin de réduire la résistance du détecteur. Dans Je modèle du capitaine Ferrié, les
électrodes sont soudées chacune dans un tube de verre, et le tout est enfermé dans une petite ampoule scelles -li[l as~ati~~ut 1 clectrolyte
~1~9. 1)..
’
l~m. 1.
Le phénomène qui se produit dans les détecteurs est encore
inconnu. M. Scliloemilcll (’) l’attribue à une capacité ou à une
résistance ohmique, et M. de Forrest (2 ) dit que la polarisation est nécessaire, car, si les électrodes sont attaquées par le liquide, l’effet
cesse.
M. Ferrié donne l’explication suivante (v) : un détecteur électro-
lytique, intercalé dans le circuit d’un galvanomètre et soumis à
l’action des oscillations électriques, lai»e passer un courant qui
va, à l’intérieur du détecteur, de la grande électrode à la petite. Lt’
détecteur agit là comme un véritahle /~w qui laisse passer le courant dans un sens et lui fait obstacle dam 1 antre sens. Dans les conditions ci-dessus, le phénomène n’est 1)~i, me. la déviation du
galvanomètre est incertaine (,1 1 la (lit système est faible.
--_ -_ ~ _ -~~ - -~ -~ - . - - - _-
(’ 1 I:If’lr~l’ry~~ ~lllf~t’l!E’ 1.1’f>‘~(’>ll t J~. l’) ~irr1 f’~ll~lj’l’ ~‘~I) ;, y ’1 l’ 1 . - lir ( W r’ r ~r i i t Ir/!It’.
1:¡ .BB1’11 11>i i, l’ ciil,
(~ f:"¡I~lt’"’’ LI,’(’II’I(’II, dt’ """,lllll-L"UI" ")’,
p . -~ 1 .
3 (.’uln~le~ l~eullu,~, t. G1L1, 31 juillelllJu:J, 1) 315 lit~c’ue élef:fl~er~cct~. 10 sep-
temhre 1905, p. 144.
750
LI’ pht’l1lln11~>nl’ "’l’ i~»çiilai,1,e et devient beaucoup plus sensible si l’un illut en l,il’,’uit ai>. 1., une pile de force élel’tromo- trice comprime L’ntr’ 1 1 l’j pule positif étant relié à la petite
~it . tr’"!’ . 1 )ii voit alurs le galvanomètre indiquer ume faible dévia- til~I1. fini aiixn>>nte aiissitlt que les ondes électriques agissent sur le
~: st"llll’..B1. 1 ’ rrit’ j>>ns> que la pile polarise le détecteur et que le
galvanomètre imlïElm3 la courant de dépolarisation. Le condensateur
E~lc~c~f r~ ~lyticluf~ ;iii>,1 fmrmé étant rhargé au potentiel de la pile, les
c~‘~~illati~~m t’icetriques déchirent la couche du diélectrique forme
au contact de 1 anode, et une conductibilité momentanée se produit,
le galvanomètre (1(’~vie plus fortement.
II. On peiil, al,,,,,ll’tll’til)ll 1’,iil> 1« toute tliéorie, chercher quels
sont les facteurs qui iiit>i~x,1>iiii>iil liiii lu prublème, afin de leur donner la valeur la j>lus favorable : c est ii ce point de vue que nous
avons fait les t’~pl’l’iCIlC(1S que nous allons résumer ci-dessous.
Chcnhuns d abord si ce que 1‘on a appelé la tension critique du
tlE3tm~t~mo correspond à une grandeur définissable.
>’1,. a.
~ctt"H~ iiii ~-h’t’~’ur ~t t 1)1;1(-ons le
t,-iit ;ittx bornes d 11111’ l’lB~i~t;tlll’I’ 1 ~ parcourue par 1-- 1*(-)iti-ni
1),Il. I)ile -, illi(~ 1,~>,,i>t;tfic(~ l’, iioti, 1)(-i-iiic-ttra de 1 ilit(~li-
’It., 1 -~l, la dill’éi-eiice de poteiitl,,l mappin~uée
au Bch.u}u’- v;1t’)n’d(’~’’!’!’’~p"Hdmi’’valcm’di
courant!’’! lit
que I*ilit~,ii-it-~ 1 - -1 I)l ~tti,iii,~ilieiit ] 11111 c j Il .... q 11.1 l1111’ , ’l’ l’ L l i IlL’ B al, ’u r
751
de e, puis elle augmente de l’lu:, en plus rapidcIl1ent. et enfin on voit
la courbe devenir asymptotique à une droite inclinée (/~~. 3).
FIl" :L
En prolongeant l’asymptote jusqu’à l’axe des ~-, on trouve une va-
leur e, qui est variable avec le sens du courant, la nature de l’ulec-
trolyte et des électrodes, et en résumé, dans la branche asymptu- tique de la courbe, tout se passe comme si le détecteur avait une
force électromotrice de polarisation -eu (tension critique) et une résis-
t ., l Ae L l, , . l
tance constante exprimée par le rapport 2013.’ 3 Le phénomène réel est
certainement plus complexe, car la résistance apparente lit ! tec- teur, exprimée par le rapport ci-dessus, augmente quand la ~s-
tance de la partie métallique du circuit augmente et elle est toujours beaucoup plus élevée que la ré;1,tiiii.> que l’on mesure à l’aide du
pont décrit t pl B1 S 1 () i Il .
Dans la /t’ff. j boni résumés les n-~ult.tt~ ubtcnus avec un détec-
teur symétrique formé par deux pointes fm til (te platine de 0""",1 de dialnèlre plongées dans l’eau acidnh’c ‘111Î~t11‘11l11~’. 1.~~~ mesures ont
été faites en ajoutant, au circuit 1"11’111’" par 1> 1>t> h-ur Ilt 1h galva- nomètre, dl’’-- l’t’--’l...,lances de o. in.m~n 1,1 1>> 1>1 ~~Im~~.. (hl B"it que la valeur de e 0 semble dimmuer q II d III 1 1 d l’ c’ " i .... 1 ~n II ’e du ’-n’run t a Il ~ 1 Ill’ Il t t’
752
et que les résistances apparentes du détecteur sont de ï .3(~,
FIG. 4.
1 t .:~U() > et ~.;)OO olims, tandis que la mesure directe au pont donne
FI’.. ’¡,
ix> -Il fil - " . ~ I) 1 II
j,1, ~. Il 1 >;t t 1 H ’ 1 . l ’ " " d i l’ L’ J’ a j B) 1 ¡( 1 . l’ 1~11~’ les ~’~1~~’lll’~
~i~.~ 1 [ 1! Ici i ~ u 11 celles que l’on 0 b S L’ r v è au bu u t Je ( 1 u e 1 que s ~e-
753 condes. lorsque le régime est devenu stable - au début, lorsqu’on
vient de fermer le circuit, la déviation est plus grande, mais on la
voit décroitre rapidement et arriver a la valeur stable ou, n1Îeux, à
une valeur où la décroissance est nég-ligeable.
Quand le détecteur est d~.s.~,~ ’
"
-/i-lii> quund 1p..., 1.ii;
électrodes ont des surfaces tn -
- deux branche 1> la
courbe, obtenues par renversemcnt da courant, ne sont 1,,i- ~ I11-
blables, le phénomène r~wt~~ 1> même, mais il dinerc un peu quant il
FI" Il,
la g’l’anùcur c~e ~~ et mêmc- du 1,1 1’t’’’’’¡:-.LII1’"
31 ’ ’ . I.It
diliéieiicc e 11 t r e les deux 1’l’a 1 H: hl’ ~ (lu 1 dl" .u rl) l’ d,. B 1 e III l’ U II 11 .1, ’ll’
754
quand un prend une électrode en métal soluble dans l’él»ctr>1/-te ,
par exemple un fil de cui~~re ; dans ces conditions, l’anode étant formée par un til très fin de platine, on obtient une courbe absolu-
ml labié aux précéùtllÜe’ iiiai,, ,1 l OH renverse le
sens au courant, l’intensité croit presque proportionnellement à E"
il n’y a pas de force plertromotricr de polarisation. On voit sur la fi-
gure que dl’~ >1>.t i~, lonnent dt-uxl)ranclies de courle aussi ~~~1~W1~l~lcs qii ii est p~ ,-~; , j ~ ~ li~~ les obtenir avec un phll110111l-11l’
11’l’~’:.; ll l it’t’.
Quand les électrodes sont s~f,~fet~v~~ lce· et de If~~ ;,~~~ · »~y~~~’f~, le
waln;mt de polarisation ÙI,B’il’l1t .>ii,14li«il>1> c~t variable ; il faut
a III ’ , 1 d l’ l’ t 111 t l . 111 P .... t r t ’ ... 1 1 il I~’ P ( 1 Ul’ >1>iwiiii 1111 l’ qui 1 i b r e à peu pris
satt-t 1 i ,,; u Il d II ~. a 1 y d 1111 III t ’ t l’ll, t’t la courbe prend 1‘aspect indiqué par la ~-;~. ti.
Fit., -;,
1 .1 I i ---111111’ te-. rl’~Bl1t;lts obtenus avec quelques détecteurs;
l’ÎÎ’ lli>llll°e ÎL’S ’ 1 (1>’1’>11’’ ;1%’>Z (°011iIÎÙF3111CS qui résultent trie lad i -
~n~·mion des telf~~~l;v~~l~~·. I.~ l~ntm~i~~~~~~ ~~~mrlm ( c·~t I’t’~Gitt~’l’ ai lltl d~~tec- telll di""., Ill,"tritlBl" 1’111’11)" ¡’dl’ II lit’ anode de !wtit" surface en til 1>
pl~tim ~It· n’ ‘°.:~ t>t m~·~ L,tcy.~,j · ct~~·;~lc~ t~n plalim· : l~~’~lf~c~trolvtu mt nti mélange dL’ },ÎClll’uIl1dll’ de j>>ii>>c ct d’acide sull’iii>1jic >tciidii
Lorsqu’on remplace l’anode en fil de (~"’1~’.t· l~ar une autre eii fil
de U ’n 111 , l,la tension critique s’élève. Un a 11 t r p 1·~t~cte~t r à anode en
fil de platine de 0"’~,i et à cathode large, , 1 1 > > 1 ,1 t > ,
une solution d’acide sulfurique de denSltt ~ i.-.~ "11B 11 (III. Jonne la courbe III, et enfin un détecteur symétrique ayant deux électrodes en
fil de O1""’,1 donne, avec le même riectrolyte. la courbe 1B’. Ces quatre courbes ont été relevées avec le mème galvanomètre, elles sont donc comparables ; une grande résistance, 300.000 ohms, était ajoutée
dans le circuit, condition importante pour obtenir des 1’;iiliat, con- cordants.
Comment se comportent les détecteurs vis-à-vis des courants alter- natifs industriels, c’est-à-dire à fréquence relativement basse? C’est ce
que nous allons chercher maintenant, et les conclusions que noiis allons tirer de ces observations pourront peut-être apporter 1111 peu de clarté sur 1; rôle des détecteurs ;1,-ii-, is des 1(,ii,- 1>;-
triques, hais ; ans qu’on puisse affirmer que les choses se passent ~l~’
la même façoin( dans les deux cas limites : fréquence industrielle et très grande fréquence.
PIG, 8.
L’expérience montre (Ille. si nous 1>iiii>ii; un circuit composé
dune pile de 1",~ (1(~ It tension critique, reliée à un détecteur et;’t 1111 g’;dv;{IJ(}lllj’trc à cotll’;nll l’fllililllI. 1,1 "1
1l()1l~ faisons açir sur (-e systènll’ 1111 l’ dilTt"I’I’IIt’" Je poteiitielaitcrfia-
tl%Ll il prise sur un 1,("(,au d*~,el~-t’ll’,I’-’~, ,r,,/, s. i intensité du courant
tU’1 Il’’’l’C parle galvanollll’lri’4 l’tlll d ullllB’d ]’>Ult’TIlIIIl( .. 1-... plu""
756
vite. et finalement l’accroissement se ralentit et 1 intensité tend vers
une limita. I.a t’, lU l’lie de la ~~. 9 montre l’action d’un courant alternatif. à ia périodes par seconde, sur un détecteur électrolytique
dis~ynlétriql1e, la pile E ayant environ a volts.
FIG-. 9.
111. Si nous supposons la lui qui relie le courant 1 à la force élec- tromutrice t’ réduite à la partie asymptotique des courbes (fig. tU),
nous voyons que l’intensité est nulle tant que e est plus petit que 6~.
Si donc nous faisons, comme dans la (ig. 8, agir sur le système un
coursant alternatif ~i mmu~idf~l donnant une différence de potentiel
h- l’II1L1’dlll Ill’ passera pas avant que l’un ait
1,ii, ’~r l~l~a~t= W1 les fa~cc~~ et
1;iii, la phase ul~~u~~~e, u et >’ t2tint compter al j>;ii.tir 1> 1’>iiq,ine de chat?)’’phase. La force éle~tm~~~~~itrmt~ alt~lrmtive ~t~~r~t supposée
757
sinusoïdale, le courant cessera de passer pour un temps fi j tel que
T étant la durée de la période complète.
1"1;, 10.
Les quantités d’électricité qui traversent le galvanomètre dans chaque phase sont :
le galvanomètre à courant continu ne peut enregistrer que les difT(’-
rences de ces deux quantités :
Cette relation nous montre, ce que nous savluns ùt"jà par l’expé-
758
rience, que, si ~~~, est très grand vis-à-vis de E, l’II et e~, les temps 6
et ~’-~~t)!iu!’’nt’". par ~"n~t’’’~i~nt.I 1 devient:
1.i , t;ii1 ii>i>, une limite.
°
Au c’~tt’aire, lorsque 1~ est tr~’~ petit et si E est du même ordre
dr L!.~i’ ur que eo et ei, le courant est toujours nul dans la phase négaUB’B (J est très petit et positif si Fl --1 eo, très petit et négatif si
E > eo. pt l’intensité 1 devient :
I)ans CPS c()nùili()ll~, ,1 E ~ e,,, l’intefisit1 sera nulle jusqu’à ce que
.i, ,1 1 , ,0. pour uo _-_ o, le galvanomL111’c indiquera un courant
On ii> a~ ~ll~t~ltrm;~ 1)~t, ~1~~ variation de ce courant avant que l’on ait
en l’ (1 l’ Il
Graphiquement, ces résnltats pourront être représentés par la li~ll , l 1 .
Pour la phase positive, le courant passe pendant tout le temps qui - u’rcspond à la partie hachurée de la courbe; pour la phase négative, pendant le temps correspondant à la partie doublement hachurée, et
la qllantitt, t.iii>g.istr1 par le gah-al101111’.trll al chaque période est l’l’j)I’I’’,,t’11l11P par l’aire de la région on les liachures sont simples.
Cutte dcmunsLration nous conduit à conclure que la sensibilité maximum sera atteinte quand nous aurons E = eo; l’expérience montre Qll"’11 1,,.ilitt> il faut déj,;i,,;1 ~~,,, fyt t >>«1 ti>iit évidemment à l’in~~erti- tude Je d,’linitiof1 ~1~~ = > ~ t 1 (llll’llBlrl~ de la fonction 1 = r >1 au
voisinage 1> 1 ~ïB tv i1>iii iiient pour la même raison que les résult nus sunt ~i incertains quand on supprime la force
~s~~wt~’c~IW . , , , .
759
Lesessais faits avec le pont de Wheatstone, dont nous parlerons plus
FIl,. 11.
FIl.. 1 ?.
bas, confirment ce que nous venons de dire de 1°int?1’t fll1ïl y a ii
760
faire F. _~ . 1 Il!’’ {Ill’, ddll... llll p~lld de BB lm~at·tm~ce, ~ ~n dérègle l’é>jiiilibrt> 1°iiii llt.tit., qlt¿ilttitt’ on crée, entre les sommets op-
posés du losz~nge auimmaticlue, une Jif1B"rencf> Jll potentiel sensible-
ment . Il iiii ~lér~âla~e ~Il 1 ~ 1)’ ,J’ les ’
ment proportionnelle au l ereg age
-.2013 ’ T.a
’ 1:~ indique les ré-sultats obtenus dans la 111’’’"ure J’une résistance de J.oot) ohms environ, avec des 1>r,i, de proportion égaux et ayant 1.000 ohms 1,11,11 Il!1..Bu sommet du pont était appliquée une différence de poten-
tiel de 110 volts, ic périodes par seconde. Le détecteur était symé- trique. formé de 1 -, il x électrodes en fil de platine de Um°°,1 ; il était en
série avec un galvanomètre sensible et une pile. Les déviations du
~a!B’an’nL’’tre sont portées en abscisses et les résistances en ordon-
nt~t~~. Un B ¡lit qu’avec ane pile de 1 V(tlt.~). la déviation ne cliange
pas sensiblement tma que la 1,’,1,tiiii’> Il dn rhéostat varie entre 1.H~)O ohms et 5.~K) ohms. Quand la force éiectromotrice E est por- tée Ü 2 volts, la courbe devient plus aig’ll(;, le minimum se précise, et
eiiiiii, avec ~’~’B7, le galvanomètre accuse toujours un courant, mais la courbe fait un coude plus aigu. La précision de la mesure a
donc augmente avec E, puisque la même variation d’intensité dans le galvanomètre correspond à une plus petite variation de R.
Pratiquement, dès que la force électromotrice E est telle que le gal-
vanomètre employé dévie franchetnentavantquel’on fasse agir le cou-
rant ahtt natif, il n’v a aucun avantage à augmenter cette valeur.
L détecteur électrolytique fournit donc un moyen très commode p (1111, déceler de très petites difTt’l1’llllCeS de potentiel alternatives, et
MM. Ft"l’1’it’l et Carpentier ont pensé à l’appliquer dans toutes les
"j ~ /i«>1> , /1, 1 ~mt~-~n~~,t ~~ ~ ~e« où l’emploi des courants alternatifs ou
lr~~ui«~li~lm~~. t’...,l miposé : résistances polarisables, petites self-induc- tions, petites capacités, etc.
t y, La 1>>it> j>>iii la mesure de la résistance des électrolytes, re-
j>1,,>iii;> par la /",11. 1:(, e,,t une première application des principes
(’Id t’ --.... B 1"-
La botte I"...,t d contacts distants, elle est montée suivant le scl~éma du pont de BB heatstone. Ln 1 (~, bras de proportion est formé par une 1,1,1,ii.,> de 1,IBtH) ,.lllll"- >i 1 antre par trois résistances de ~0(1,l.oUU
et 10,OUO ohms. (pte 1 on m ut niettre en circuit a l’aide de la manette
gauche de l’appar¡’11. La simple n1anCL’uvre de cette manette permet
d.ll,1 d lO,’ k 11 Il’ 1.., ml~im~1 t·
llô’
, i et 10. Etant donnée l’application761
particulière de cette boite, il n’e,t I)a, utile de donner à la troisien-ie branche du pont des résistances très f’aihltys ni très élevées: c’est
pourquoi celles-ci ont été réduites à 10 bobines de 10 ohn1~, 10 de
1Ut) et 5 de 1.000 ohms. Ainsi constituée, cette boite permet donc de
mesurer des résistances comprises entre
110
de 10 ohms ou 1 ohm et10 fois ~.ooo ohms ou ;i0.00().
Fic.13.
Le galvanomètre est contenu dans la boîte : c’est un galvanomètre
à cadre mobile, monté sur pivots, semblable, comme construction,
aux ampèremètres et voltmètres industriels, mais plus sensible, puisqu’un degré de déviation correspond seulement à 10 microam-
pères. Ce galvanomètre permet d’apprécier des variations d’inten- sité de 2 à 3 microampères. Un bouton de réglage permet de faire
varier le zéro du galvanomètre.
Le détecteur et la pile auxiliaire sont réunis dans une petite boite séparée, munie de deux bornes destinées à être reliées aux bornes
. « détecteur » de la boîte de résistance. Le détecteur Iiii- iii (’~ ii-ie est sem-
blable à ceux que le capitaine Ferrié emploie pour la télégraphie
sans fil, mais les électrodes sont en fil plus gTO~. iiiiii 4°1,~it>i> qu’un
courant un peu trop iiitense N Il’1111’’ .l le..., ~~1’t~l~t’t’. En .tl’,>1 . 1>1>jii un applique à ces instruments un voltage un peu >1>;>, ils agissent
comme des interrupteurs BYel1nelt. et l’anode peut fondre. La pile
auxiliaire est formée par deux 1)(.tit- 1 n~nts secs.
Cette boite peut être >iiij>1>j>e comme un pont ordinaire, en re-
liant les bornes « cmnant 1 à une pile et en mettant les bornes
« détecteur >> en court-circuit.
’
I’our la mesure des électrolytes, il faut employer un courant
alternatif fourni par une bobine d’induction ou pris sur un réseau d’éclairage. L’emploi des courants alternatifs industriels est très recommandable, car ils possèdent une régularité et une symétrie
que l’on ne peut pas espérer obtenir avec une bobine d’induction.
La t"’l’lneture ~in courant sur le pont se fait à l’aide dune clef à clf=m contacts successifs manoeuvrée par le petit bouton d’ivoire placé entre les deux cadrans. En appuyant légèrement sur ce bou-
ton, on ferme le circuit sur 1111e résistance de 1 r ~.~)~ n ~ ohms placée en
série avec le pont de iN’li~>itt;t>ne et, lorsqu’on est arrivé à con-
naître l’ordre de grandeur delà résistance ii mesnrer, on appuie plus
fortement, la résistance de 10.()u() ohms est mise en court-circuit et l’oti obtient plus d’ sensibilité.
La 11111111’11B 1’1’ t...t exactement la mème qu’avec les boites ordi- nah’t tte différence que l’on ohserve un minimum de dévia- tion et non un /("1’0, Lorsqu’on est arrivé il ce minimum, on cherche
les valeurs des résistances pour lesquelles la déviation augmente
nettement et la moyenne donne la valeur vraie. En c>>z~~ml~vr~at ainsi le minimum, on obtint des résultats concordants a rnoins de 1 0/0 près darls toute l’étendue des mesures.
Avec cet appareil, comme avec la méthode de l~olilratisch, la cer-
titude d avoir atteint la valeur d’équilibre réelle repose sur la per-
ception d’une petite variation de minimmn ; mais, tandis que, dans le pont de hotrlrm15c11, cette perception r~~’n~z~-e est rendue difficile
par la présence des harmonistes du courant principal, qui font que la hauteur du son change lorsjii’ >i> passe d’une valeur trup faible à
une v aleur trop forte, on obtient, par l’emploi des détecteurs, une
observât n’n ~-~‘~~~- ~’~~ qui hermet de se rendre compte plus aisément
de la ;;mm~It~~m 1,>; 1>,-iati»>s.