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Amélioration et dimensionnement d’un réseau de terre pour la centrale électrique de Djelfa selon la norme IEEE 80-2000

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Mémoire de Master

Mention Électronique Spécialité Machines Electriques

présenté par

YAHIAOUI Ayoub

&

DEGHRAR Mohamed

Amélioration et dimensionnement d’un réseau de terre pour la centrale

électrique de Djelfa selon la norme IEEE 80-2000

Proposé par : Mr. BELAZZOUG Messaoud & Mr. DILMI Zohir

Année Universitaire 2017-2018

ةعماــج دعس بلحد ةديلبلا

Université SAAD DAHLAB de BLIDA ةيلك ايجولونكتلا Faculté de Technologie

مسق كـينورتكللإا Département d’Électronique

(2)

Je dédie ce modeste mémoire de fin d'étude à :

Ma cher mère, Mon cher père Mes frères et Mes sœurs et toute la famille, à mes grand père

Mes collègues de la promotion Tous mes amis

Tous ceux qui me sont chers

(3)

Je dédie ce mémoire à : Mes parents

Ma mère, qui a œuvré pour ma réussite, de par son amour, son soutien, tous les sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute son assistance et sa présence dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi modeste soit-il, l'expression de mes sentiments et de mon éternelle gratitude.

Mon père, qui peut être fier et trouver ici le résultat de longues années de sacrifices et de privations pour m'aider à avancer dans la vie. Puisse Dieu faire en sorte que ce travail porte son fruit ; Merci pour les valeurs nobles, l'éducation et le soutient permanent venu de toi.

Mes frères et sœur qui n'ont cessé d'être pour moi des exemples de persévérance, de courage et de générosité.

Mes professeurs de l'USDB qui doivent voir dans ce travail la fierté d'un savoir bien acquis

Mon professeur encadreur Mr Belazzoug Messaoud pour son aide et sa précieuse attention

Mes amis abdennour salem , michentel meroua , raouf , amine , abdelilah amrou , malek

Mohameddeghrar

(4)

La première des pages qui reste la dernière à écrire... et voilà enfin le moment d’achever ces cinq années passées à l'USDB. Au jour d’aujourd’hui, on se rappelle surtout des bons moments passés avec nos compagnons d’une certaine infortune. On sait que certains resterons des amis, même si nos choix de vie nous éloignent.

Nos remerciements tout d'abord à notre promoteurMonsieur Me BELAZZOUG pour son encadrement, son aide, et pour les discussions enrichissantes et instructives qui ont été très motivantes.

Nous tenons bien sûr à remercier Monsieur DILMI Zoheir d’avoir proposé ce sujet de mémoire, Nos souhaite lui témoigner nos profonde reconnaissance, toute nos gratitude et nos respect pour l’intérêt qu’il a porté à nos travail, et surtout à la confiance qu’il nous a accordée.

Nous remercions les membres du jury, qui nous ont fait l’honneur de participer à l’examen de ce travail.

Merci à toute personne qui nous a apporté son aide.

(5)

صخلم : رايعمل اًقفو ةيئابرهكلا ةفلجلا ةطحمل ةيضرلأا ةكبشلا ميجحت و ةساردل ةصصخم ةحورطلأا هذه IEEE 80-2000

جمانرب مادختساب جمانربو ETAP

AUTOCAD اهنم ريثأت لماوع ةدع انربتعا .

نفدلا قمع :

، تارادلا ددع

، لكشلا

ضرلاا ةعيبطو لكيهلل يسدنهلا نومك عافترا مييقتب جمانربلا موقي .) نيتقبط نم ةنوكم ةسناجتم ريغو ةسناجتم(

ضرلاا

، ةوطخلا رتوت سمللا رتوت

، ةيضرلاا ةيئابرهكلا ةمواقملا .

: حيتافملا تاملك ضيرأتلا

، ةيضرلأا ةكبشلا

، ضرلأا نومك عافترا

، سمللا رتوت

، ةوطخلا رتوت

، ةيئابرهكلا ةمواقملا

ةيضرلاا

Résumé :

Ce mémoire est consacre à l’étude et le dimensionnement d'un réseau de terre pour la centrale électrique de Djelfa selon la norme IEEE 80-2000 en utilisant les logiciels ETAP et AUTOCAD. Plusieurs paramètres d’influence ont été considérés à savoir, la longueur des piquets, la profondeur d’enfouissement, le nombre des mailles, la forme géométrique de ces grilles et la nature du sol (homogène et hétérogène à deux couches). A partir des résistivités du sol, ce code de calcul permet l’évaluation de l’élévation de potentiel de terre, la résistance du système et les tensions de contact et de pas.

Mots clés : mise à la terre, ETAP, grille, piquet, élévation de potentiel (GPR), tension de contact, tension de pas, résistance du système de terre.

Abstract :

This thesis is dedicated to the study and dimensioning of a ground network for the Djelfa power station according to the IEEE 80-2000 standard using ETAP and AUTOCAD software.

Several parameters of influence were considered namely, the length of the stakes, the depth of burial, the number of meshes, the geometrical form of these grids and the nature of the ground (homogeneous and heterogeneous with two layers). From the ground resistivities, this calculation code allows evaluation of the earth potential rise, the resistance of the system and the contact and step voltages

Keywords: grounding, ETAP, gate, picket, potential rise (GPR), voltage of contact, step voltage, earth system resistance .

(6)

Tableau 1.1 : Matériaux des systèmes de protection contre la foudre et conditions

d'utilisation ………..…. 13

Tableau 1.2 les résistivités des différents types de sol ……… 19

Tableau 2.1 : Constantes de matériau ………... 28

Tableau 2.2 : Valeurs typiques de Df ……… 31

Tableau 2.3 Les sections normalisées obtenues en fonction des Icc ……….. 41

Tableau 2.4 : Analyse de la grille pour différents maillages ……… 42

Tableau 2.5 : Influence de l’espacement entre conducteurs sur les paramètres principaux de simulation ……….. 43

Tableau 2.6 : Analyse de la grille pour différents nombres de piquets rajoutés ……….... 44

Tableau 2.7 indiquent que La profondeur doit être comprise entre 0,5 m et 2 m. Au-delà de cette dernière valeur la tension de contact augmente ……….. 45

Tableau 2 .8 Influence de la forme des grilles de mêmes surface et longueur des conducteurs sur les résultats de simulation ……… 46

Tableau3.1 les valeurs de résistivité obtenues ……… 51

Tableau 4.1 Module d’analyse pour le réseau de terre proposé par le constructeur ……….. 68

Tableau 4.2 Module d’analyse pour le réseau de terre amélioré ……….. 72

Tableau 4.3 module d’analyse pour le réseau de terre préliminaire ……… 75

Tableau 4.4 module d’analyse pour le réseau de terre améliorée ……… 79

Tableau 4.5 Le module d’analyse finale ……… 81

(7)

L’optimisation des architectures des réseaux de terre des ouvrages électriques restera toujours un sujet de recherche vaste et passionnant et on ne peut le cerner dans une seule étude.

Dans notre modeste mémoire, nous avons fait une étude de synthèse sur l’importance de système de mise à la terre :

- Le fonctionnement des dispositifs de protection différentiel (la protection des personnes).

- Ecoulement des courants de défaut, de foudre, les décharges électriques.

- Ecoulement des surtensions transitoires (parafoudres).

- Maintenir un potentiel de référence.

Cette étude nous a montré qu’un réseau de terre ne pourra être efficace dans son rôle que s’il réunit les conditions suivantes :

- La résistance de prise de terre est inférieure à un ohm.

- La tension de contact prévue est inférieure à la tension de contact tolérable.

- La tension de pas prévue est inférieure à la tension de pas tolérable.

Il existe plusieurs méthodes de modélisation pour le calcul des systèmes de mise à la terre : - Méthodes analytique.

- Méthodes numérique.

- Logiciels (par exemple : E-TAP).

Dans notre cas, nous avons utilisé la méthode analytique décrite dans la norme IEEE 80-2000 en utilisant le logiciel E-TAP. Ce logiciel permet de calculer les différents paramètres

(8)

Comme application, nous avons réalisé le dimensionnement du réseau de terre d’une centrale électrique DJELFA, et nous avons supposé que le sol est uniforme.

Plusieurs simulations ont été réalisées pour aboutir à la conception finale de réseau de terre de cette centrale, qui nous ont permis de conclure que :

- L’augmentation de nombre de mailles permet d’assurer l’équipotentialité du réseau de terre.

- Les piquets de terre sont une solution pratique pour diminuer l’élévation des potentiels dans le périmètre de la grille.

- Dans certains cas, la conception d’un réseau de terre efficace remplissant les critères suscités et économique ne peut être possible que si on ajoute une couche superficielle de résistivité élevée. Cette couche superficielle de résistivité élevée, permet d’augmenter les valeurs des tensions de pas et de contact maximale admissibles par le corps humain.

Nous ajoutons que le dimensionnement du réseau de terre de n’importe quel ouvrage ne se résume pas dans uniquement dans les paramètres électriques à prendre en compte (résistivité du sol, dimensions du terrains, l’intensité du courant de défaut, la durée du défaut, …), mais il y a aussi l’aspect économique qui doit être pris sérieusement en compte (on réalise selon le budget dont on dispose). Donc le coût de réalisation sera également intégré au cours de l’étude pour comparer différentes solutions possibles.

A la fin, nous insistons sur une règle d’or : l’étude et la réalisation d’un réseau de terre peut contenir des erreurs, pour garantir une sécurité totale, des contrôles doivent être effectués lors de la mise en service et aussi durant l’exploitation des ouvrages à protéger.

(9)

développement, ont encore à ce jour un déficit en taux d’électrification et, en plus, les réseaux électriques existants connaissent de nombreuses perturbations, dues notamment aux problèmes de mise à la terre.

Lors d'un défaut à la terre dans un poste ou sur une ligne de transport d'énergie, le courant de défaut cherche à s'écouler dans le sol à travers le système de mise à la terre, ce qui fait monter le potentiel local du sol par rapport à celui d'une terre lointaine. Les problèmes reliés à la conception de la mise à la terre retiennent l'attention des ingénieurs en électricité et les concepteurs des postes et des lignes de transport d'énergie en haute tension.

Afin de pouvoir faire une conception de mise à la terre, plusieurs études ont été déployées pour s'approcher le plus possible des conditions réelles de l'installation, et de façon à prévoir le comportement de la mise à la terre, sous différentes charges rencontrées lors d'un défaut du réseau électrique

C’est pour ça La compagnie de l’Engineering de l’Electricité et du Gaz CEEG filiale du groupe SONALGAZ à interpeller une entreprise espagnole pour faire une étude du projet de centrale d’énergie de cycle combiné qui es installée à AIN OUSSERA, Wilaya de Djelfa, République Algérienne, sur un terrain propriété de la Société Algérienne de Production de l’Electricité, situé à environ 7 Km au Sud-Est de la ville avec une superficie totale du terrain pour l’implantation de la centrale est de 40 Ha.

Le réseau de terre proposé par le constructeur assure un bon niveau de sécurité pour la centrale, mais avec une couche superficielle de gravier, qui représentent des coûts supplémentaires pour le client financièrement et techniquement, ce problème a incité La compagnie CEEG à reconsidérer l'étude soumise, C’est pour ça nous avons refait l’étude et améliorer le réseau de terre sans utiliser la couche superficielle.

L’étude a été faite en se base sur la méthode analytique décrite dans la norme IEEE 80 2000 en utilisant le code de calcule ETAP.

Le premier chapitre regroupe les généralités sur la mise à la terre des installations

(10)

d’analyser le sol, nous exposons quelques modèles du sol homogène et stratifié (horizontalement et verticalement). Le régime duneutre et des différents schémas de liaison à la terre y sont également présentés.

Nous présentons, dans le deuxième chapitre l’organigramme et les étapes à suivre pour la conception et l’amélioration d’un réseau de terre.

Dans le troisième chapitre, nous appliquerons les étapes mentionnées dans le chapitre précédent afin de calculer les différents facteurs liés au réseau de terre de la station de DJELFFA,à l'aide d'un fichier Excel

Le quatrième et dernier chapitre est consacré à la simulation des différents cas, on a commencé par le réseau de terre proposé par le constricteur avec et sans amélioration, et nous avons terminé par la proposition d’un deuxième dimensionnement qui assure le même niveau de sécurité.

Enfin nous allons terminer par une conclusion générale représentant une synthèse globale denotre travail.

(11)

Listes des acronymes et abréviations Liste des figures

Liste des tableaux Résumé

Introduction générale ……….

Chapitre 1 : GENERALITES SUR LA MISE A LA TERRE

1

1.1 Introduction ……….……….………….. 3

1.2 La société CEEG ……….……….……… 3

1.3 Description du projet ……….……… 3

1.3.1 Emplacement du projet ……….………. 4

1.4 La mise à la terre ……….……….…… 4

1.5 La prise de terre ……….……….…….. 4

1.5.1 Prise de terre "profonde" ……….………. 4

1.5.2 Prise de terre de "surface" ……….……… 5

1.6 Le réseau de terre ……….……….……… 5

1.7 Le rôle ‎d’une‎‎mise‎‎à‎‎la ‎terre ……….……….. 5

1.8 Effet du courant sur le corps humain ……….……… 5

1.8.1 Interprétation de la courbe ……….………. 6

1.9 Les surtensions dues à la foudre ……….……… 7

1.9.2 Mode de protection ……….………... 7

1.10 Élévation de potentiel de terre ……….……… 7

1.11 Potentielle de référence ……….……….…………. 8

1.12 La Masse ……….……….……… 8

1.13 Tension de pas ……….……….. 8

1.14 Tension de contact ……….……….……….. 8

1.14.1 Contact direct ……….………. 9

1.14.2 Contact indirect ……….………. 10

1.15 Les Éléments d'une mise à la terre ……….……… 11

1.15.1 Les piquets de terre ……….………. 11

1.15.2 le réseau de terre primaire ……….……… 11

1.15.3 le réseau de terre secondaire ……….……….. 11

1.16 Défauts affectant le réseau de terre ……….……… 12

1.17 Matériaux utilisées pour la construction des systèmes de mise à la terre ………… 12

1.18 Les facteurs affectant la résistance de terre ……….………. 14

1.19 Régime de neutre et schéma de liaison à la terre en basse tension ………. 14

(12)

Etape 1 dimension de la grille et la résistivité du sol ..……...……...……...………. 26

Etape 2 courant de défaut, durée de défaut, et section de conducteur .………. 26

Etape 3 : Les tensions tolérables de contact et de pas ………. 28

Etape 4 : la taille des mailles et profondeur de la grille ……….. 29

Etape 5 Résistance à la terre ………. 30

Etape 6 Le courant maximal de la grille IG ……… 30

Etape 7 L’élévation du potentiel ……….… 31

Etape 8 Les tensions de pas et de contacte ………..……….. 31

Etape 9 Comparaison de la tension admissible et de la tension obtenue ……… 33

Etape 10 Comparaison de la tension admissible et de la tension obtenue …………. 34

Etape 11 Optimisation du réseau ……….… 34

Etape 12 la conception finale ……….……… 34

2.3 Amélioration‎‎de ‎la‎‎conductivité‎‎d’une ‎mise ‎à ‎la‎terre ……….…. 36

2.3.1 Cas d’une électrode ……… 36

a. Augmentation‎‎de ‎la ‎longueur‎‎de‎‎l’électrode ……….. 36

b. Augmentation de la distance entre électrodes ………. 37

c. Augmentation ‎du ‎nombre ‎d’électrodes ………. 38

d. Augmentation‎‎du‎‎diamètre‎‎de ‎l’électrode ………. ‎‎ ‎39

2.3.2 Cas d’une grille ……….………….. 41

b. Schéma TN-S ……….……… 16

1.20 Régimes de neutre utilisés en haute tension……… 17

1.20 Régimes de neutre utilisés en haute tension……….. 17

1.20.2 Mise à la terre directe ……….……….. 17

1.20.3 Mise à la terre par l’intermédiaire d’une résistance ………. 18

1.20.4 Mise à la terre par l’intermédiaire d’une réactance ……….. 18

1.21 Résistance et résistivité du sol ……….………. 18

1.22 Conduction du courant électrique dans le sol………. 19

1.23 Mesure de la résistivité du sol ……….………. 20

1.23.1 Méthode de Wenner……….……….. 20

1.23.2 Méthode de Schlumberger ……….……… 22

1.23.3 Méthode à trois pôles ……….……….. 23

1.23.4 Sol en plusieurs couches de résistivités différentes ……….. 24

1.24 CONCLUSION ………. 25

Chapitre 2 : Principe de conception d’un réseau de terre selon la norme IEEE 80-2000 2.1 Introduction ……….. 26

2.2 Les étapes de conception d’un réseau de terre selon la norme IEEE 80-2000..……….. 26

(13)

b. l’espacement entre conducteurs ……….. 42

c. Influence du nombre de piquets ……… 43

d. Influence de la profondeur d’enfouissement sur une grille carrée ……….. 44

e. Influence de la forme de la grille ……….. 45

f. Traitement des sols pour réduire la résistivité………. 47

g. Autre méthode ………. 47

2.4 Conclusion ……….. 48

Chapitre 3 : Étude de cas 3.1 Introduction ……… 49

3.2 DONNEES PRELIMINAIRES ……….. 49

3.2.1 Conditions de l’environnement ……… 49

3.2.2 Système électrique ………..……….. 49

3.2.3 Modèle du sol ……….. 50

3.3 Les étapes de démontionnement de réseau de terre ………. 52

Etape 1 : dimension de la grille et la résistivité du sol ………... 52

Étape 2 : courant de défaut, durée de défaut, et section de conducteur …….….. 52

Etape 3 : Les tensions tolérables de contact et de pas ……….. 53

Etape 4 : la taille des mailles et profondeur de la grille ……… 53

Étape 5: Résistance à la terre ……….. 55

Etape 6 : Le courant maximal de la grille IG ... 56

Etape 7 : L’élévation du potentiel ……….…… 56

Etape 8 : Les tensions de pas et de contacte ……….. 56

Etape 9 et10 : Comparaison de la tension admissible et de la tension obtenue 58

Etape 11 : Optimisation du réseau ……….. 59

Etape 12 : la conception finale ……….….. 60

3.4 Conclusion ……….. 60

Chapitre 4 : Simulation 4.1 Introduction ………..……… 61

4.2 Présentation AUTOCAD MEP ……….. 61

4.3 Présentation d’ETAP 12.6 ……… 61

4.4 Méthode des éléments finis ……….. 62

(14)

4.4.4 Formulation du système d’équations ………. 63

4.5 analyse de réseau de terre proposé par le constructeur ……….. 64

4.5.1 le réseau de terre proposé par le constructeur ………..……… 65

4.5.2 L’amélioration du réseau ………..………. 70

4.6 Le nouveau dimensionnement ………. 75

4.6.1 Premier dimentionnement ……….……….. 75

a. Analyse de la grille préliminaire ………..……… 77

b. Répartition de tension de pas ……….……. 78

c. Répartition de tension de contact ……….……… 79

4.6.2 Deuxième dimensionnement ……… 80

a. Répartition de tension de pas ………. 82

b. Répartition de tension de contact ………..……… 82

4.7 Comparaissent entre les résulte ………. 86

4.8 Conclusion ……….. 87

Conclusion générale ………. 88 Bibliographique

(15)

1.1 Introduction :

Toutes les installations électriques (sous-stations, pylônes, transformateurs et les installations électriques dans les bâtiments) ont besoin d’un circuit de protection (La Mise à la terre). La mise à la terre d’une installation électrique peut être réalisée de différentes manières, Dans le présent chapitre, on va rappeler les notions de base indispensables à l’analyse des mises à la terre en générale et le réseau de terre en particulier et les propriétés des sols la résistance et la résistivité.

1.2 La société CEEG :

La compagnie de l’Engineering de l’Electricité et du Gaz CEEG est une filiale du groupe SONALGAZ chargée de la maitrise d’œuvre (études, conduit, contrôle des travaux, réception et mis en service) des projets de réalisation d’infrastructure énergétiques.

La société assure les prestations de conception du projet, l’élaboration de documents techniques, l’aide au choix des entreprises, le suivi et la coordination des travaux de réalisation et l’assistance à la réception des ouvrages.

1.3 Description du projet :

Une centrale de génération électrique de cycle combiné, qui comprend deux bâtiments de génération électrique, chacun de configuration 2 par 1, constitué d’une tranche de production avec : deux (2) turbines à gaz en connexion à des chaudières de récupération et une (1) turbine à vapeur, leurs auxiliaires, et les systèmes habituels pour les deux bâtiments de génération d’énergie, avec une puissance de 2 par 631MW approximativement[1].

La centrale d’énergie de cycle combiné sera installée à AIN OUSSERA, Wilaya de Djelfa, République Algérienne, sur un terrain propriété de la Société Algérienne de Production de l’Electricité, situé à environ 7 Km au Sud-Est de la ville d’AIN OUSSERA. La superficie totale du terrain pour l’implantation de la centrale est de 40 Ha.

(16)

La centrale pourra fonctionner en combustible double, par gaz naturel ou par gasoil, comme combustible de secours [1].

1.3.1 Emplacement du projet :

Comme déjà indiqué, la centrale électrique de cycle combiné de DJELFA sera située à AIN OUSSERA, wilayat de DJELFA, République Algérienne.

Le terrain pour l’implantation de la centrale se situe approximativement à 730m au- dessus du niveau de la mer [1].

1.4 La mise à la terre :

La mise à la terre est l'ensemble des moyens mis en œuvre pour relier une partie métallique conductrice à la terre. Elle doit être capable d’assurer l’écoulement du courant de défaut ou de courant de foudre, sans se détruire par échauffement. Pour ces raisons, les mises à la terre ont pour but d’éliminer des potentiels anormaux sur les masses. Pour une installation ou une structure de faible puissance, on emploie l’expression « prise de terre », en réservant le terme « réseau de terre » à l’installation importante telle que celles des postes électriques.

1.5 La prise de terre :

Une prise de terre est réalisée par l'enfouissement dans le plan vertical un corps conducteur enterré en contact directement avec la terre a une profondeur bien déterminé [2]

1.5.1 Prise de terre "profonde" :

Une prise de terre est dite "profonde" dès que la profondeur atteinte est supérieure à 3 mètres. En effet, cette prise de terre est réalisée par l'enfoncement dans le plan vertical de piquets auto-allongeables [2].

(17)

1.5.2 Prise de terre de "surface" :

Elle est également réalisée par l'enfouissement dans le plan horizontal de câble, de grilles, etc. suivant une formegéométrique adaptée. La profondeur d'enfouissement est de 0,80 à 1 m [2].

1.6 Le réseau de terre :

Un réseau de terre est constitué d'un ensemble de conducteurs enterrés en contact direct avec le sol et reliés électriquement entre eux suivant une forme géométrique adaptée à une profondeur bien déterminée

1.7 Le rôle ‎d’une‎‎mise‎‎à‎‎la ‎terre :

Le rôle d’une mise à la terre d’une installation électrique est de permettre l’écoulement rapide à l’intérieur du sol de courants de défaut de toutes origines, Lors de l’écoulement de tels courants par une prise ou un réseau de terre, des différences de potentiel peuvent apparaître entre certains points ou entre deux masses métalliques, par exemple entre la prisse de terre et le sol qui l’entoure, ou entre deux points de sol. Les schémas de liaison à la terre seront abordés sous l’aspect de leurs relations avec les réseaux de terre.

La conception des prises et des réseaux de terre doit permettre, même dans ces conditions, d’assurer le maintien de :

 La sécurité des personnes

 La protection des installations de puissance

 La protection des équipements sensibles

 Le maintien d’un potentiel de référence

1.8 Effet du courant sur le corps humain :

Lors du passage d’un courant de défaut à travers le corps humain, un danger

(18)

effets physiologiques en fonction du temps de passages du courant électrique alternatif 50-60 Hz

Figure 1.1 : effets physiologique en fonction de temps [2]

1.8.1 Interprétation de la courbe :

Zone 1 : aucune réaction

Zone 2 : aucun effet dangereux

Zone3 : effets non mortels, tels que contraction musculaire au-dessus des valeurs de « non lâcher », difficulté de respiration, des arrêts temporaires du cœur, ect

Zone 4 : fibrillation ventriculaire probable, provoque l’arrêt de la respiration et brulure graves.

Au – delà de certaines valeurs de courant il existe des risques considérables qui peuvent être l’arrêt respiratoire, l’arrêt cardiaque, ect

La protection des êtres humains est assurée dans la mesure au les grandeurs du courant et/ou la tension appliquée restent en de – là de limites définies dons la littérature.

(19)

1.9 Les surtensions dues à la foudre :

1.9.1 Généralité sur la foudre :

Le mécanisme de la foudre se résume comme suit, la terre et l’électro-sphère, zone conductrice de l’atmosphère (épaisseur de l’ordre de 50 à 100 km), constituent un condensateur sphérique naturel qui se charge par ionisation d’où un champ électrique dirigé vers le sol de l’ordre de quelques centaines de volts/mètres. L’air étant faiblement conducteur, il existe donc un courant de conduction permanent associé, de l’ordre de 1500 A pour tout le globe terrestre.

L’équilibre électrique est assuré lors des décharges par pointes, par pluies et coups de foudre. La formation des nuages orageux, masses d’eau sous forme d’aérosols, s’accompagne de phénomènes électrostatiques de séparation de charges : les particules légères chargées positivement sont entraînées par les courants d’air ascendants, et les particules lourdes chargées négativement tombent sous l’action de leur poids. Il arrive également qu’à la base du nuage se trouvent des îlots de charges positives à l’endroit de pluies intenses. Globalement à l’échelle macroscopique, il y a création d’un dipôle.

Lorsque le gradient limite de tenue au claquage est atteint, une décharger se produit au sein du nuage ou entre nuages ou entre nuage et sol. Dans ce dernier cas on parle de foudre.

1.9.2 Mode de protection :

La base de toute protection contre les surtensions est le réseau de terre équipotentiel, le réseau de terre idéal étant une surface très conductrice en tous points dont la tension serait nulle par rapport au sol lointain. Pour pouvoir protéger les équipements contre les surtensions dû à la foudre. Les parafoudres doivent être mis à la terre.

(20)

1.10 Élévation de potentiel de terre :

Une élévation de potentiel de terre (EPT) se produit quand un courant électrique de forte intensité s'écoule à la terre. Le potentiel électrique est plus élevé au point où le courant pénètre dans le sol, et diminue avec l’éloignement de ce point. [3]

1.11 Potentielle de référence :

La tension de masse de différents équipements placés dans la même installation, lorsqu'ils sont connectés électriquement, doit rester fiée à un potentiel identique même pendant les perturbations.

Dans les réseaux à neutre relié directement à la terre, le réseau de terre des installations contribue à fixer le potentiel des phases saines pendant un défaut, mais les courants de défaut peuvent alors attendre des valeurs importantes (KA). Ces qui montent l’importance de la résistance de terre et de la qualité de l’équipotentialité des réseaux de terre.

1.12 La Masse :

C’est la partie conductrice d’un matériel électrique, qui n’est pas normalement sous tension, mais qui peut le devenir en cas de défaut d’isolement des parties actives de ce matériel [4]

1.13 Tension de pas :

Comme représenté dans la figure 1.2 la tension de pas est la différence de potentiels entre deux points à la surface du sol, séparés par une distance d’un pas, que l’on assimile à un mètre, dans la direction du gradient de potentiel maximum [3]

(21)

Figure 1.2 Tension de pas

Dans un sol supposé homogène, la tension de pas est directement proportionnelle à la résistivité du sol. En général, elle dépend de la distribution de potentiel dans le sol.

A une distance d de l’impact d’un courant de défaut au sol, en considérant un sol homogène de résistivité  et une répartition purement résistive de potentiel.

1.14 Tension de contact :

C’est la différence de potentiel à laquelle est soumis l’homme quand il touche un objet porté à un potentiel non nul (tension entre pied et main) [4].

On distingue deux sortes de contacts : le contact direct et le contact indirect [5]

1.14.1 Contact direct :

C’est le contact d'une personne avec une partie active d'un matériel sous tension. Le contact peut avoir lieu avec une phase ou avec le neutre (Figure 1.3)

(22)

Figure 1.3 contact direct

1.14.2 Contact indirect :

La tension de contact (figure 1.4) est la différence de potentiels entre une structure métallique mise à la terre et un point situé à la surface du sol, à une distance égale à 1 m

Figure 1.4 contact indirect

(23)

1.15 Les Éléments d'une mise à la terre :

Une mise à la terre est habituellement composée d'une ou de plusieurs électrodes verticales (piquets) ou horizontales (grilles). La forme de la prise de terre est normalement commandée par l'emplacement physique des appareils et des structures métalliques à mettre à la terre. Par exemple, la mise à la terre d'un poste de transformation ou de distribution est généralement constitué d'un réseau maillé de conducteurs enfouis dans le sol et formant le treillis du poste.

1.15.1 Les piquets de terre :

Les piquets de terre sont de longues baguettes ou tubes métalliques placés verticalement dans le sol, afin de traverser les couches profondes de celui-ci. [5]

1.15.2 le réseau de terre primaire :

Les grilles sont des électrodes maillées. Elles sont principalement utilisées pour des prises de terre dans le cas de surfaces au sol importantes, comme par exemple, les stations électriques. Les grilles de ce type d'électrode sont généralement préfabriquées et correspondent aux dimensions de l'installation. Elles assurent ainsi une distribution favorable et approximativement uniforme du gradient de potentiel surfacique. Elles peuvent être utilisées avantageusement dans les terrains difficiles. [5]

1.15.3 le réseau de terre secondaire :

Des conducteurs de taille déférente sont utilisés pour relier l’installation à la grille de mise à la terre. Tout matériaux conducteur au-dessus du sol qui pourrait éventuellement être excité comme des structure métalliques, des châssis de machines, des réservoirs, des pièces métalliques qui pourraient avoir un potentiel différent des autres et tous les autres équipements qui pourraient être la source d’un courant de défaut devraient être liés par

(24)

1.16 Défauts affectant le réseau de terre :

Les défauts affectant le réseau de terre peuvent être dus à l’agression mécanique (coup de pioche ou de pelleteuse) à la corrosion ou au vieillissement.

Les courants de foudre ont un grand effet sur le réseau de terre. En effet, un courant de foudre important peut avoir des conséquences thermiques destructives sur la structure de mise à la terre (décomposition, fusion, carbonisation) [4].

La protection des électrodes de terre contre la corrosion est assurée par une couche de zinc recouvrant l'électrode fabriquée en cuivre ou en acier. L'aluminium n'est pas utilisé dans la fabrication d'électrodes à cause de l'oxydation de sa surface, ce qui détériore sa conductivité [7].

Il faut placer les prises de terre dans une zone où la température est constante. La présence d'eau et de sels dans les sols ayant une impédance très faible, est souvent à l'origine d'une importante corrosion au niveau des prises de terre et de leurs bornes.

Dans ce cas, il faut faire une vérification pour l’installation de mise à la terre au moins une fois par an [7].

1.17 Matériaux utilisées pour la construction des systèmes de mise à la terre :

Le tableau 1.1 illustre les matériaux des systèmes de protection contre la foudre et conditions d’utilisation. D’autres produits sont disponibles sur le marché pour ce faire.

Dans tous les cas, il faut éviter toute solution tendant à réduire les performances de la mise à la terre avec le temps. C’est souvent le cas en pratique, les produits à base de sel permettent d’obtenir des faibles résistivités des sols mais perdent leurs caractéristiques dans le temps [9].

(25)

Matériau Milieu Utilisation comportement contre la corrosion

A l’air libre

Enterré Immergé dans le béton

Résistance Accrue par

Peut être détruit par couplage galvanique avec Cuivre Massif

Torsadé

Massif Torsadé En

revêtement

Massif Torsadé En

revêtement

Bonne dans de nombreux environnements

Composés sulfureux Matériaux Organisés

_

Acier galvanisé à chaud

Massif Torsadé

Massif Massif Torsadé

Acceptable dans l’air, le béton et en sol normal

Contenu important de chlorides

Cuivre

Acier inoxydable

Massif Torsadé

Massif Torsadé

Massif Torsadé

bonne dans de nombreux environnements

Solutions alcalines

_

Aluminium Massif Torsadé

Pas bon Pas bon Bonne dans des atmosphères contenant des concentrations faibles de sulfure et de chlore

Sols acides

Cuivre

Tableau 1.1 : Matériaux des systèmes de protection contre la foudre et conditions d'utilisation

(26)

1.18 Les facteurs affectant la résistance de terre :

Tout d’abord, le code NEC (1987, 250-83-3) requiert une longueur de prise de terre minimum de 2,5 mètres (8,0 pieds) en contact avec le sol. Toutefois, quatre variables affectent la résistance d’un réseau de terre :

1. Longueur/profondeur de la prise de terre 2. Diamètre de la prise de terre

3. Nombre de prises de terre 4. Conception du réseau de terre

1.19 Régime de neutre et schéma de liaison à la terre en basse tension :

Le régime de neutre symbolise la situation d'une installation électrique par rapport au potentiel de la terre. Du fait que cette situation ne concerne que le neutre Le schéma de liaison à la terre représente tout simplement la manière dont les neutres du transformateur d’alimentation et des masses des récepteurs sont (ou pas) reliés à la terre ou au neutre du réseau d’alimentation.

Les trois régimes de neutre

La norme NF C 15.100 définit trois régimes de neutre qui sont caractérisés par deux lettres :

1 ère Lettre : Situation de l’alimentation par rapport à la terre.

T: liaison d’un point avec la terre

I : isolation de toutes les parties actives par rapport à la terre ou liaison d’un point avec la terre à travers une impédance

2em Lettre : Situation des masses de l’installation par rapport à la terre

(27)

T : masses reliées directement à la terre

N : masses reliées au neutre de l’installation, lui-même relié à la terre.

1.19.1 Régime TT :

Le neutre et les masses de l’installation sont directement relié à la terre.

Cette solution est celle employée par l’E.D.F pour les réseaux de distribution basse tension. Aussitôt qu’un défaut d’isolement survient, il doit y avoir coupure : C’est la coupure au premier défaut

Figure 1.5 régime TT

1.19.2 Neutre isolé IT :

Le neutre est isolé ou relié à la terre par une assez forte impédance (1500 à 2000 Ω).

Le premier défaut ne présente pas de danger. Le courant phase masse est très faible et aucune tension dangereuse n’est à craindre. Mais il doit être signalé et recherché pour être éliminé. La coupure est obligatoire au deuxième défaut.

(28)

Figure 1.6 régime IT

1.19.3 Mise au neutre TN :

a. Schéma TN-C :

Le neutre et le conducteur de protection sont CONFONDUS. Ce type de schéma est interdit pour des sections de conducteurs inférieurs à 10 mm2 En aval du schéma TN-S, on utilise l’appareillage tripolaire.

b. Schéma TN-S :

Le neutre et le conducteur de protection sont SEPARES. Il faut utiliser des appareils tripolaire plus le neutre.

Dans les deux cas, la protection doit être assurée par coupure au premier défaut.

(29)

Figure 1.7 régime TN

1.20 Régimes de neutre utilisés en haute tension :

1.20.1 Mise à la terre par neutre isolé :

Il n’existe aucune liaison électrique intentionnelle entre le point neutre et la terre, à l’exception des appareils de mesure ou de protection. C’est une solution souvent utilisée pour les réseaux industriels (15 kV) nécessitant la continuité de service [10].

1.20.2 Mise à la terre directe :

Ce type de mise à la terre limite au mieux les surtensions, et la sélectivité des protections ne présente pas de difficultés. Par contre, en cas de défaut à la terre, le courant n’est pas limité, les dégâts et les perturbations sont maximales et le danger pour le personnel est important pendant la durée du défaut.[10]

Cette solution n’est pas utilisée pour la distribution en haute tension. Elle peut être utilisée quand la puissance de court-circuit de la source est faible.

(30)

1.20.3 Mise à la terre par l’intermédiaire d’une résistance :

Cette solution doit être appliquée lorsque le neutre MT du transformateur d’alimentation est accessible et lorsque son impédance propre est insuffisante pour limiter convenablement les courants de défaut, ce qui est le cas le plus courant [10]

1.20.4 Mise à la terre par l’intermédiaire d’une réactance :

Réactance accordée (bobine de Petersen)

Cette solution est parfois utilisée sur les réseaux HT de distribution publique. Elle est peu utilisée en distribution industrielle. Des relais de protection sensibles à la composante active du courant homopolaire sont nécessaires pour obtenir la sélectivité.

Réactance de limitation

Cette solution peut provoquer des surtensions sévères. Elle n’est applicable que si l’impédance de limitation a une valeur faible [10].

1.21 Résistance et résistivité du sol :

La résistivité du sol est la résistance spécifique du sol, elle dépend de plusieurs facteurs qui influencent la formation d’électrolytes. Les facteurs principaux sont :

Le type du sol

La dimension des grains

La porosité (pourcentage de volume des vides dans le sol)

Le pourcentage d'eau contenu dans le sol

Le pourcentage de sels solubles

Le pourcentage d'acides et de bases

La température

Le tableau I.2 donne une indication sur les résistivités des différents types de sol

(31)

Nature du sol Résistivité en Ωm Terrains marécageux De quelques unités à 30

Humus 10 à 20

Tourbe humide 5 à10 Sol pierreux nu 1500 à 3000 Calcaires compacts 1000 à 5000 Calcaires fissurés 500 à 1000

Tableau 1.2 les résistivités des différents types de sol

La résistivité du sol est une quantité variable et la seule manière de la connaître avec précision est de la mesurer

1.22 Conduction du courant électrique dans le sol :

Le courant de conduction dans le sol est un déplacement des charges électriques sous l'effet d'un champ électrique appliqué, ce mécanisme dépend de la structure physique et chimique du globe terrestre. [7]

Sous l'action d'un courant électrique, tout corps qui à l'état soluble peut se dissocier en anions et cations est appelé électrolyte. La présence d'eau dans un milieu est une condition essentielle à la conduction électrolytique. La combinaison des sels, des acides et des bases avec l'eau comme par exemple dans les océans et dans les couches de sol humide forment des solutions conductrices. On distingue deux types de conduction dans le sol :

a) La conduction électrolytique. Sous l'effet du champ électrique et du courant. Les électrolytes sont soumis à 1'électrolyse, autrement dit, ils sont décomposés en anions et cations. Les charges négatives sont appelées anions ou ions négatifs. Ils se

(32)

dirigent vers la cathode. Les ions qui atteignent les électrodes se départissent de leur charge, ils se déposent sur ces électrodes ou réagissent chimiquement avec elle. Le déplacement des ions engendre le passage du courant électrique, leur vitesse de déplacement est proportionnelle à l'intensité du champ électrique. Le nombre des particules dissociées ou le nombre des ions varie avec la température, par exemple pour une augmentation de 1° C. le nombre d'ions libérés augmente et la résistivité de l'électrolyte diminue d'environ 2%. Ainsi, le courant électrique augmente avec l'augmentation du champ électrique ou de la température. [7]

b) La conduction électronique. Elle est assurée par la présence des électrons libres qui sont caractérisés par une grande mobilité et se trouvent sur l'orbite externe de l'atome. Ce type de conduction est rencontré dans les milieux du globe où il y

a une concentration des minerais et dépend de l'intensité du champ électrique. En général, les électrons libres sont rares dans les couches extérieures du globe mais quand même une faible conduction est toujours

possible à cause de la grande superficie du milieu.[7]

Un autre phénomène qui mérite quelques explications est la décharge électrique.

Lorsque l’intensité du champ électrique atteint une valeur critique de l à 3 kV/cm. il peut y avoir une formation de décharges électriques dans la partie gazeuse du sol sous forme d'étincelles ou d'arcs électriques selon l'intensité du champ. [7]

1.23 Mesure de la résistivité du sol :

1.23.1 Méthode de Wenner :

Le principe de mesure consiste à utiliser quatre électrodes qui sont disposées en ligne sur le sol, équidistantes d’une longueur a (Figure 1.8). Entre les deux électrodes extrêmes E et H, on injecte un courant de mesure I grâce à un générateur ; E et H s’appellent électrodes de courant. Entre les deux électrodes centrales S et ES, on mesure le potentiel

(33)

ΔV grâce à un voltmètre ; S et ES s’appellent électrodes de potentiel. Le terme V/I est la résistance R qui est mesurée avec un telluromètre à quatre bornes [6].

Figure 1.8 Méthode de Wenner

La valeur de la résistance R lue sur l’ohmmètre permet de calculer la résistivité (ρ) au point situé sous le point O, à une profondeur de, par l’expression simplifiée suivante obtenue dans le cas d’un sol homogène :

(I.1)

Avec :

: Résistivité apparente en .m

a : la distance entre les électrodes en m

R : valeur (en Ω) de la résistance lue sur telluromètre

Pour déterminer exactement la performance de mise à la terre d'une station, il est nécessaire d'effectuer des mesures de résistivité le long d'une traversée (de préférence deux traversées orthogonales entre elles). La plus grande distance entre les deux sondes adjacentes dans la configuration de Wenner, devrait être idéalement au moins 3 fois (ou plus) la longueur maximale de la grille au sol. Cela établit une structure de sol avec un degré de confiance raisonnable pour l'analyse par ordinateur [13].

(34)

l'emplacement de mesure, un bruit électrique dû aux courants de charge sera induit dans les fils potentiels des circuits de mesure de résistivité. L'importance du bruit induit augmente avec l'espacement inter-électrodes, alors que la tension mesurée est décroissante. On peut éliminer ce problème en injectant des courants aux fréquences différentes de celle de la ligne électrique (par exemple 128 Hz), d’où la discrimination entre le courant injecté et le bruit électrique [13].

1.23.2 Méthode de Schlumberger :

La méthode de Schlumberger est basée sur le même principe de mesure de Wenner.

La seule différence se situe au niveau du positionnement des électrodes (Figure 1.9):

 la distance entre les 2 piquets extérieurs est 2d.

 la distance entre les 2 piquets intérieurs est a.

La valeur de résistance R lue sur l’ohmmètre permet de calculer la résistivité par la formule [11].

(I.2)

Figure 1.9 Schéma de mesure de la méthode de Schlumberger

(35)

La méthode de Schlumberger permet un gain de temps considérable sur le terrain notamment si l’on désire réaliser plusieurs mesures de résistivité. En effet, seules les 2 électrodes extérieures doivent être déplacées contrairement à la méthode de Wenner nécessitant de déplacer les 4 électrodes en même temps[12].

Bien que la méthode de Schlumberger permette de gagner du temps, c’est la méthode de Wenner qui est la plus connue et la plus utilisée. Sa formule mathématique est plus simple

1.23.3 Méthode à trois pôles :

Cette méthode nécessite l’emploi de deux électrodes (ou piquets) auxiliaires pour permettre l’injection de courant et la référence de potentiel. La position des deux électrodes auxiliaires, par rapport à la prise de terre à mesurer E, est déterminante. Pour effectuer une bonne mesure, il faut que la « prise auxiliaire » de référence de potentiel S ne soit pas plantée dans les zones d’influence des terres E et H zones d’influence créées par la circulation du courant.

Des statistiques de terrain ont montré que la méthode idéale pour garantir la plus grande précision de mesure consiste à placer le piquet S à 62 % de E sur la droite EH (Figure 1.10)

(36)

Figure 1.10 Schéma de mesure de la méthode de 62%

La méthode des trois piquets est utilisée pour la vérification des prises de terre existantes.

Cependant, les méthodes de Wenner et de Schlumberger sont utilisées pour les prises de terre à installer. En effet, les mesures de résistivité par les deux méthodes de Wenner et de Schlumberger ne peuvent s’appliquer que dans le cas de construction d’une nouvelle prise de terre elles permettent de prévoir, par avance, la valeur de résistance de terre et d’ajuster la construction selon la valeur de terre souhaitée [14]

1.23.4 Sol en plusieurs couches de résistivités différentes :

Pour le cas de sol en plusieurs couches de résistivités différentes, on peut aussi considérer le sol comme uniforme. Dans ce cas, La résistivité apparente a du sol supposée homogène peut être trouvée par les deux relations suivante. [14]

(I.3)

(37)

a (1) a(2) a(n) sont les résistivités de n différentes couches du sol mesurées avec la méthode de 4 électrodes. [3]

(I.4)

a (max) a(min) sont les valeurs respectivement maximale et minimale de la résistivité des

différentes couches du sol.

1.24 CONCLUSION :

On conclut que le réseau de terre est très important pour la protection des employer et les équipements, et on conclut aussi qu’il y-a plusieurs types de conducteurs, chaqu’un est utilisé pour un besoins précis, et l’importance de la résistance de sol ainsi que les méthodes de son calcul.

(38)

Figure 1.1 : effets physiologique en fonction de temps ……… 6 Figure 1.2 : Tension de pas ………. 9 Figure 1.3 : contact direct ……… 10 Figure 1.4 : contact indirect ……… 10 Figure 1.5 : régime TT ……… 15 Figure 1.6 : régime IT ………. 16 Figure 1.7 : régime TN ……… 17 Figure 1.8 : Méthode de Wenner ……….. 21 Figure 1.9 : Schéma de mesure de la méthode de Schlumberger ……….. 22 Figure 1.10 : Schéma de mesure de la méthode de 62% ……….. 24 Figure 2.1 : Organigramme de la conception d’un circuit de terre ……… 35 Figure 2.2 Variation de la résistance de terre en fonction de la longueur de l’électrode de

terre ……… 37 Figure ‎ 2.3 Résistance en fonction de la distance entre les électrodes cylindriques ………. 38 Figure ‎ 2.4 Caractéristique R=f(n) ……….. 39 Figure 2.5 Résistance en fonction du diamètre de l’électrode cylindrique ………. 40 Figure 2.6 : Configurations des grilles avec différents espacements entre conducteurs ………… 42 Figure 2.7 : Configurations des grilles ………. 44 Figure 2.8 : Configurations des grilles de mêmes surface (3600 m2) et longueur des

conducteurs (840 m) ….………. 46 Figure 2 .9 : Configurations des grilles de mêmes surface (10000 m2) et longueur des

conducteurs (2200 m) ……… 46 Figure ‎2.10 Réseau de terre avec des fissures de faible résistivité ……… 48 Figure 3.1: les coordonnées des sites d’échantillonnage dans la zone de la Centrale ………. 50 Figure 3.2 : le réseau de terre proposée ……….. 55 Figure 4.1: Maillage triangulaire (gauche) et un élément fini triangulaire (droite) ……… 63 Figure 4.2 le réseau de terre proposé par le constructeur ………. 65 Figure 4.3 l'interface principale du programme ETAP 12.6 ……….. 66 Figure 4.4 L’éditeur de cas d'étude ………. 67 Figure 4.5 L’éditeur du sol ………. 68 Figure 4.6 Diagamme de distribution de tension de pas ………. 69 Figure 4.7 Diagamme de distribution de tension de contact ……… 69 Figure 4.8 Diagramme de repartition de tension de contacte sans couche superficiel …………. 71

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