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Le Palais » veut empêcher ce canton de tenter sa chance pétrolière avec les partenaires sérieux et capa¬ bles qu'il s'est choisis en tout bien et tout honneur

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Academic year: 2021

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14"** annéa No 151 Pramlar maniual Illustré Fribourgaoli La numéro 60 eis

L'échauffourée séparatiste est brisée. Les Jurassiens resteront Hans le giron bernois. Les re¬

mous iront s'atténuant. Mais le vieux canton de Berne a eu chaud.

. Aujourd'hui, « l'autre » Berne, 15" fédéral, avec la même lourdeur obstinée et une com¬

plète insouciance des séquelles politiques graves qui peuvent en résulter, s'en prend à Fri- bourg. Par tous les moyens : chantage au patriotisme, pres¬

sions, rebuffades. « Le Palais » veut empêcher ce canton de tenter sa chance pétrolière avec les partenaires sérieux et capa¬

bles qu'il s'est choisis en tout bien et tout honneur.

Alors, disons-le avant qu'il ne soit trop tard : Attention ! Les Fribourgeois ne se laisseront pas molester par l'administra¬

tion centrale, ni par les puis¬

sances économico-financières qui commandent à Berne et y créent une tyrannie auprès de laquelle celle dont se sont dé¬

barrassés les Waldstaetten n'était que bucolique anticipa¬

tion. Ils ne s'inclineront pas devant le chapeau de Gessler qu'on est en train de planter sur la Place fédérale. FR.

f#:-

La gent éoolière de Frlbotfre a eu sa merveilleuse journée des carrousels, jeux et plque-nlques. Avec de fragiles travestis... et sourires malicieux. Ah oui! vive les vacances ! Photo' J. MDIhauser

Les défunts — L'Ecole normale inaugure — Notre latinité — Prix de peinture — Les pères du St-Sacre-

\

ment à Marly-le-Petit — Nouveau bloc scolaire à Bulle — La Société suisse de zootechnie et la

«Noire» — Les sports — Le club des marcheurs.

Abonnamani pour la Sulss* Fr. 6.80 Chèquos postaux lia 2851

(2)

M. Maurice Berset

Originaire d'Autigny, M. Berset était fils et petit-fils de syndic, syndic lui-même, au tempérament vif, éner¬

gique se gardant de toute compromis¬

sion. Agriculteur compétent, il avait été appelé à la vice-présidence de la Société d'agriculture de Chénens. Il faisait partie du Conseil d'administra¬

tion de la Caisse d'Epargne d'Autigny et se dévoua durant un quart de siè¬

cle à la Céciliennc de sa paroisse.

M. Jean Thorin

Le Pit. J. Thorin, officier de rensei¬

gnements du Bat. 16, est mort d'un accident d'auto au dernier C.R. Il était le fils de M. E. Thorin, adju¬

dant de gendarmerie, et le frère de M. F. Thorin, chef du Service canto-, nal des autos. Après ses classes pri¬

maires et son collège à Fribourg, et des stages bancaires en Suisse alle¬

mande, il fut à la Caisse d'Epargne de Fribourg, puis à Zurich à l'U.B.S.

Il fut un alpiniste et un patriote fer¬

vent.

M. Adrien Zumkeiler

Visage très connu, personne bien méritante, M. Zumkeiler retraité des C.F.F. vient de mourir à 81 ans. Dou¬

loureuse coïncidence, son fidèle cama¬

rade M. Léon Ufholz, est décédé le même jour. Tous deux avaient fait une honorable carrière à la satisfac¬

tion de leurs supérieurs et du public qui appréciaient leur dévouement et leur serviabilité.

M. Louis Pasquier

m Mort subitement à l'âge de 46 ans M. Louis Pasquier était un employé très estimé du service des marchan¬

dises des G.F.M. à Bulle. Originaire de Riaz et y habitant, il était le fils de M. Max Pasquier des Monts-de- Riaz. Il laisse une femme et quatre enfants éplorés.

M. Emile Stulz

Né à Cottens en 1902, M. Emil Stulz y passa toute sa vie, s'adonnant à sa belle profession d'agriculteur. Il vient de mourir après de longs mois de souffrances et toute une vie de labeur et de dévouement aux siens. Il était le fils de M. François Stulz, sergent de gendarmerie et ancien tenancier du Buffet de la Gare de Cottens. j

Rd Chapelain A. Riedo

M. le Chapelain Alphonse Riedo était né à Guin. Ordonné prêtre en 1912, il débuta dans la vie apostolique à Vevey. De 1914 à 1931, il administra avec grand cœœur et tact la paroisse de Chevrilles. Puis il fut curé de WUnnewyl. En 1953, on lut confia la Chapellenie de St-Loup où il se dévoua aux orphelins.

M. Joseph Tingiiely

■■■ M- . . M. Tingucly avait passé son « ba¬

chot » au gymnase allemand du Collège St-Michel, puis acquis la licence en droit à notre Université.

Fonctionnaire du service social de l'Etat, aimant les pauvres et étant l'un d'eux, il ne cessa de témoigner d'une courageux fidélité à son idéal de justice et d'amitié. 11 meurt à 58 ans, laissant trois enfants qui avaient encore besoin de lui.

M. Placide Sudan

1 : 1 1 |

Issu d'une belle famille bourgeoise de Broc, M. Placide Sudan, décédé dans sa 85me année, incarnait le type de l'ouvrier-paysan d'autrefois. Dès son jeune âge et durant toute sa longue existence, il fut ouvrier-grilleur chez Nestlé. Il s'occupa toujours très acti¬

vement des intérêts de sa commune dont il fut l'huissier durant 60 ans.

M. Pierre Tercisr

Un tragique accident vient d'attein¬

dre brutalement la famille de Pierre Tercier, de l'Adrey à Vuadens. Noble figure de montagnard, M. Tercier meurt à 60 ans ; après avoir donné le meilleur de lui-même aux siens, son intelligence et son énergie au magnifique domaine transmis de père en fils depuis des générations, sans oublier tant de gens modestes qui ont bénéficié de sa générosité.

Mme Léor

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U Mme Léonce durant 36 ans terie de Broc, longs mois de de Riaz, elle auprès de son enfants pour 1 bonne maman <

de fêter ses 50 rée de l'affec l'estime généra

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Seht Duvr iosf souf

;st épou ulti ît gr ans ion

le.

Schorderet

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>rderet avait été ière à la Chocola- italisée durant de france à l'Hôpital rentrée chez elle, ix et de. ses chers me voyage. Cette and-maman venait de mariage entou- des siens et de

Mlle Virginie Helfer

Mlle Helfer vient de s'éteindre à Fribourg. Personne d'une bienveil¬

lance innée, d'une charité ardente, elle fut longtemps au service d'une noble personne. Elle-même était toute élégance et simplicité. Elle entoura sa mère d'une sollicitude pleine de délicatesse. Elle adopta quatre orphelins de sa parenté auxquels elle transmit sa foi, sa générosité.

M. Pierre Lanthmann

■"■•V ■

C'est une figure vénérée de Neiriyue qui s'en va à l'âge presque incroyable de 90 ans, tant l'activité de cet ancien instituteur, secrétaire et conseiller communal, titulaire de la médaille Bene Merenti surveillant des vastes forêts de la commune, n'a cessé de se déployer avec bienveillance, droi¬

ture et autorité, jusqu'à l'accident, une mauvaise chute, survenu en avril.

Un citoyen exemplaire, un homme de bien, un chrétien profond ! M. Aloïs Aeby

Ancien tenancier de l'auberge de Plasselb, M. Aeby, meurt à 80 ans, en laissant dans la tristesse la belle famille qu'il avait élevée et qui l'ho¬

nore pleinement. Aubergiste, mar¬

chand de bois, on gardera le souvenir de cet homme énergique d'une grande bonté et d'une parfaite correction en affaires.

M. Georges Michel

Un jeune staviacois, 19 ans, au carac¬

tère gai, aimable, poli, promis à l'ave¬

nir assuré dans l'entreprise familiale de « Transports routiers », vient de trouver une mort brutale près de Puidoux, au volant de leur gros camion attelé d'une remorque. Fils dévoué et aimé, Georges Michel laisse un vide immense parmi les siens et parmi ses camarades.

Mme Gérard Seydeux

Mme Seydoux était née Gilberte Favre. Elle était la fille du député Vincent Favre au Crêt et l'épouse de M. Seydoux agent d'Assurances à Remaufens. Jeune maman de 31 ans, décédée après une longue maladie, elle laisse dans un immense chagrin une jeune famille de deux enfants dont le benjamin n'a que huit mois.

M. Léonce Progin

M. Léonce Progin frère du Caporal de gendarmerie retraité, est décédé accidentellement à 58 ans. Il habitait Misery et était manœuvre-régleur à l'Entreprise «Routes Modernes» S.A.

à Fribourg. Alors qu'il travaillait à la construction de la route de Léchel- les, il fit une fausse manœuvre et un camion faisant marche arrière l'at¬

teignit grièvement. H était d'un caractère agréable et très travailleur.

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La formation musicale occupe une grande place à l'Ecole Normale. Les élèves de langue française chantent le pays.

L'Ecole Normale...

cent ané déjà...

et plus jeune que jamais I

Conversation détendue entre Mgr Charrié re et M. Python. M. l'abbé Gâche t.

On reconnaît au premier rang de gauche à droite, M.

Genoud, C.E., Mgr Emmenegger, M. Python, C.E., Mgr Charrlère, M. Le Barras, président du G. C.,

M. Boggo, G. E., Chan. Marmier.

n.y à un an et demi, FRIBOURG ILLUSTRÉ présentait les nouveaux bâtiments dé l'Eciole Normale... terminés. Et pourtant, il y avait tant à faire encore, et il fallait introduire l'âme chantante dans un corps de pierre et attendre... le centenaire. En effet, c'est en 1859, que l'Ecole Normale recevait son statut autonome et s'installait à Hauterive. Hauterive ! ce nom évocateur de souvenirs, ce lieu austère où notre séminaire d'instituteurs allait prendre sa forme et fon¬

der, une tradition que le cadre de la rue de Morat, entre remparts et falaises, avec ses frondaisons opulentes et le doux glissement de la Sarine, ne peut perpétuer en l'épanouissant.

Son Exc. Mgr. Charrière tint à bénir lui-même la nouvelle « maison »..Une fois de plus, il a affirmé sa volonté, qui est celle de notre peuple, de se préoccuper non seulement de l'instruction, fût-elle religieuse, mais aussi et surtout de l'éducation qui comporte une pénétration chrétienne de toutes les activités et tous les actes de la vie. Parallèlement, les élèves réformés avaient un culte et ils manifestaient la même volonté de fonder sur une base religieuse la formation de la jeunesse. Les autorités civiles s'exprimèrent dans le même sens.

Ainsi se développa harmonieusement cette inauguration faite de salutations et des rapports de M. l'abbé Gachet, directeur de l'Ecole, de prièrs, de discours, de chants, d'un repas arrosé généreusement des vins de l'Etat, et d'un jeu théâtral.

Tout cela encadrant la visite émerveillée dans les bâtiments conçus, ou restau¬

rés, par l'architecte Antognini, et exécutés par les entreppreneurs Bai et Piselli ainsi que par les excellents artisans de la place.

n

Au tour des élèves de langue alémanique de se faire entendre.

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«Je bénis cette maison et tous qui l'habitent et qqi l'habiteront. »

' 'C*?y*

Autre moyen de formation : le théâtre, pour soi et pour la joie des autres.

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Trois images...

très différentes- un seul fait:

notre latinité !

Verticales des murailles et de la tour entre le sol aride et le ciel blanc des jours torrides ! Est-ce l'Espagne ? Non, mais tout simplement la tour de l'Est de l'enceinte romaine d'Avenches, à quelques kilomètres de Fribourg.

Le clocher, avec son troupeau de maisons étroitement serrées autour de lui, est fondé sur un ancien temple de Jupiter ; le peuplier, vigoureux rejeton de celui qui fit jaser toute la Suisse ; le bleu du lac, le bleu des montagnes et le bleu du ciel : c'est St-Saphorin de Lavaux, la bourgade la plus purement latine du pays romand.

Au coin, de gauche, une vigne. Elle est sacrée pour les Fribourgeois : c'est l'extrémité de la grande coulée du vignoble des Faverges qui de la route de Chardonne, tout en haut, vient mourir aux maisons de St-Saphorin.

Ces vues sont extraites de l'admirable ouvrage « Pays de Vaud, Une terre, plusieurs visages », Editions générales S.A., Genève.

Le portique greco-latin vous introduit à l'Ecole secondaire — Pensionnat St-Charles de Romont. Anciennement Ecole latine, l'Ecole secondaire vient de. fêter son centenaire dans le recueillement et l'enthousiasme. 2 650 élèves s'y sont nourris gux humanités classiques et aux sciences modernes. Ici se maintient très vivant un foyer de notre civilisation chrétienne.

Reproduit de la plaquette due & la plume érudite et alerte de M. Louis Page, professeur de l'Ecole secondaire de Romont.

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Eblouissant meeting d'aviation à l'aérodrome d'Ecuvillens

Le clou du meeting : le saut en parachute de Colette Duval, championne du monde, émergeant des nuages en chute libre et n'ouvrant son parachute qu'à 400 m. du sol. Et encore l'hélicop¬

tère ci-dessus cabriolant de façon affolante. Organisé par la sec¬

tion fribourgeoise de l'Aéro-Club de Suisse, le meeting alignait ses nombreux avions, de toutes couleurs, en bordure de piste, depuis le Pilatus 3 acrobatique et audacieux jusqu'au poux du ciel de Cosandey d'un intérêt exceptionnel, en passant par les planeurs classiques et l'aile volante extrêmement maniable. Sans oublier les modèles réduits. Une grande foule, sans compter les longues files de resquilleurs que les douches intermittentes tom¬

bant du ciel n'arrivaient pas à chasser. Le tout conduit avec une grande gentillesse et une énergie inlassable par M. l'ing. Hefti, ses collègues et collaborateurs du club de Fribourg, qui donnent à chacun le goût de l'avion et l'illusion qu'en un rien de temps on piloterait tant cela parait simple et d'une réelle sécurité.

Photos R. Bersier, Fribourg.

L'Auberge du Chêne à Charmey Architecte S.I.A.: M. Willy Hitz, La Chaux-de-Fonds, 75. Avenue Lôopold-Robert, Téléphone (039) 2.37.60

Disons plutôt à la Tzintre ! Une belle auberge du vieux pays de Gruyère. Si nécessaire qu'on ne saurait imaginer endroit mieux choisi.

Qui a vu tant de « poyas >, de rassemblements de moutons, de désalpes, de bénichons, de mariages, de voyageurs, de chasseurs, trimardeurs.

Un lieu hospitalier, un peu en retrait de la grand'route, avec suffisam¬

ment de place autour : le Chêne ! Or le Chêne a fait... écorce neuve.

La façade est entièrement rénovée, sans que l'on ait modifié la ligne et le caractère de la maison. La salle à boire est toujours aussi simple et sympathique. La salle à manger est opulente, ruisselant de

lumière, aux boiseries qui font frais ou chaud, suivant la saison, et qui créent ce sentiment d'intimité que traduit un seul mot : le foyer.

Relais bienvenu qui ajoute un anneau précieux à l'équipement touristi¬

que de Charmey, qui fut et qui redevient une grande station. A la Tzintre, avant de s'engager dans la vallée de la Jogne, est une auberge ancienne et nouvelle. Les tenanciers, M. et Mme Dupasquier- Remy, vous y réservent un parfait accueil.

Photos P. Charrière, Bulle

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La maison des Pères du Saint Sacrement à Marly le Petit Les maisons et entreprises de cette page-ci et des suivantes ont collaboré à la

construction et à l'embellissement de cette construction.

Architecte : Hubert MISEREZ, architecte, Fribourg — Tél. 2.39.94

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Les nouvelles constructions de Marly-le-Petit

L'église et le Séminaire des Rév. Pères du St-Sacrement

Au sud-ouest de la ville, if y a un an, des terrains non-construits, prés et champs apparaissaient aux yeux des promeneurs.

Le paysage a changé maintenant...

Les Pères du Saint-Sacrement qui, jusqu'à ces derniers jours, avaient, pour exercer leur ministère, une propriété dénommée

«VILLA EYMARD », plus! connue pour les habitants de Fribourg comme « Château de Pérolles », ont construit une église et un Séminaire dans cette région paisible, entou¬

rée de verdure et pas trop éloignée de l'Université de Fribourg, où leurs étudiants suivent des cours. Par la même occasion, les Pères du Saint-Sacrement ont doté le village de Marly-le-Petit d'une église ou¬

verte & la population, et où le Saint-Sacre¬

ment est constamment exposé au-dessus du maître-autel.

L'œuvre architecturale est due à l'archi¬

tecte Hubert Miserez, qui, par des lignes simples et paisibles, au su obtenir un effet moderne, tout en restant dans le cadre qui convient à une Congrégation où l'on fait vœu de pauvreté, à l'image du bienheureux Père Eymard, fondateur de l'œuvre.

L'église compte environ 200 places assises et 32 stalles pour les religieux. Le Sémi¬

naire des Pères se compose de 40 chambres pour les professeurs et les élèves, de salles de classe, de salles de récréation, ainsi que des dépendances nécessaires au bon fonc¬

tionnement d'une telle maison. Les salles de classe comme les chambres d'étu¬

diants ont été étudiées et aménagées pour donner le plus possible d'air et de lumière à des jeunes gens voués à l'étude. Des locaux spacieux et largement aérés servent au repos et à la détente des esprits après les cours.

Le terrain disponible autour des bâtiments a été aménagé en place, jardin d'agrément, place de sports et jardin-potager. Les étudiants dans l'air frais de la campagne, pourront s'y détendre et s'y ébattre à leur aise.

A l'église, la nef surmontée d'un plafond suspendu donne une impression de hau¬

teur et de dégagement. L'éclairage naturel provient de la partie droite de la nef, par des baies vitrées, au centre desquelles se trouvent des médaillons : vitraux futurs ! La séparation entre la nef et le chœur est marquée par la table de communion, œuvre du sculpteur Claraz, qui a conçu aussi et réalisé un très beau maître-autel, d'inspiration moderne, taillé dans la pierre de Molière.

L'église est dotée d'un chauffage à air chaud et d'une climatisation pour les jours d'été. Pour les offices du soir, un éclairage par tubes fluorescents dispense une lumière agréable et illumine spécialement le chœur et le maître-autel.

Un campanile dresse son élégante silhouette ajourée aux côtés de l'église ; il attend des cloches futures pour remplir son devoir et appeler les fidèles...

La visite de l'église et du Séminaire fait très vite constater que chaque corps de métier a apporté à la réalisation de l'œuvre, qui est d'importance et a été Mise sur pied en. un laps de temps restreint, beaucoup de soin et même beaucoup de cœur à l'ouvrage, assurant entre les différentes entreprises la plus heureuse coordination.

Vraiment, l'église et le Séminaire des Pères du Saint-Sacrement valent une promenade à Marly-le-Petit : on y voit de belles choses !

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11

Chant des Litanies des Saints avant l'entrée dans le sanctuaire.

Bénédiction de l'Eglise du St-Sacrement à Marly-le-Petit

Procession des reliques destinées ä la table du sacrifice.

Le premier sacrifice est célébré dans le nouveau sanctuaire, par Mgr Pittet, vicaire géné¬

ral. — L'architecture de l'église est l'œuvre de M. H. Miserez ; l'agencement de l'autel et, en second plan, le trône de l'exposition du T. S. Sacrement, sont dus à M. Antoine Claraz, ainsi que le travail artistique du sanctuaire. L'autel principal, les autels latéraux, ies tables de communion, l'ambon et la chaire sont en < molière > naturelle. L'ensemble constitue un véritable chef-d'œuvre de synthèse eucharistique, comme on pouvait l'attendre dans une église desservie par les religieux du T. S. Sacrement.

Les croix de cire allumées sur la table du sacri¬

fice indiquent...

M. Hubert Miserez, architecte,

« Cest toujours une pro¬

fonde satisfaction que de voir une œuvre susciter une commune admira¬

tion...»

T.R.P.

Godrefoy Spleckmann Supérieur Généra]

«Je suis pleinement sa¬

tisfait de l'œuvre réali¬

sée... »

Son Exc. Mgr. Charrière

«Ce sanctuaire est appelé à exercer un grand rayon¬

nement de piété eucharis¬

tique dans le diocèse...»

T.R.P. Albin Hamel Supérieur Provincial

« La collaboration em¬

pressée de tous les corps de métiers a mené l'œu¬

vre à terme en un record

de temps...» que l'autel est désormais consacré définitivement à. Dieu.

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En juillet 1956 déjà la station service ultra-moderne était inaugurée. En 1957 c'est l'atelier qui prend forme et vie, doté de machines perfectionnées pouvant exécuter tout ce que l'automobi¬

liste exigeant désire.

En 1958, l'atelier est transformé en halle d'exposition où sont stationnés les derniers modèles de Vauxhall et D.K.W. Un nouvel atelier encore plus spacieux avec une surface de 450 mJ, bien éclairé est mis en action.

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LE PEINTRE

ROLAND

BUGNON

GAGNE

LE PRIX

ALICE BAILLY

Le prix de la Fondation Alice Bailly a été décerné au peintre fribourgeois Roland Bugnon, dont les œuvres affirment un sens aigu de la forme et de la couleur, joint à une fine sensibilité.

Une quinzaine d'artistes s'étaient présentés et, chose fort réjouissante, ils ont été appréciés par un jury entièrement professionnel, composé de MM. J.-B.

de Week, conservateur du Musée, Yoki, président de nos peintres, sculpteurs et architectes et de la Section des Beaux-arts de l'Institut fribourgeois, Antoine Claraz, sculpteur, et Bernard Schorderet, artiste-peintre, tous deux de l'Institut fribourgeois, et Mme Muriel Blanc- pain, artiste-peintre.

Voici (ci-dessus) le tableau qui a emporté la décision et (à gauche) le Dr Cardis, président de la Fondation, félicitant le lauréat, et un coup d'oeil sur l'exposition, avec un cavalier de Peter Bernold, qui fut l'un des favoris, se détachant sur un tableau de Roland Bugnon.

E. Th.

UN SUCCÈS INTERNATIONAL Parmi les 7000 dessins d'écoliers, sur le sujet du

« Bon Samaritain >, envoyés au Pavillon du Vatican de l'Exposition de Bruxelles, 150 ont reçu un prix, dont 26 provenaient de la Suisse. Deux écolières de Fribourg, Mlles Odette Baeriswyl et Michèle Rene- vey se trouvent parmi les lauréates. Toutes deux étaient, au moment du concours, les élèves de M. Albin Kolly, de l'Institut fribourgeois, dont les méthodes d'enseignement, déjà fort goûtées par ses classes, ont trouvé ainsi une approbation digne d'at¬

tention. Félicitations à ces deux jeunes artistes et à leur maître, qui ont fait honneur à Fribourg.

A gauche : Devant une joyeuse paroi couverte de dessins de ses classes, M. Albin Kolly félicite ses deux élèves, à. qui vient de parvenir la bonne nouvelle. En haut, le peintre Albin Kolly et les deux lauréates : Mlles Odette Baeriswyl (à gauche) et Michèle Renevey (A droite).

(Photos J. Mülhauser, Fribourg)

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LE GROUPE SCOLAIRE DE BULLE

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Bulle a inauguré

le groupe scolaire

de la Condémine

15

On se rend en cortège à la nouvelle école. Les classes défilent m. Luigi Musy, directeur des écoles, s'adresse aux enfants, en ravissants costumes. aux maîtres, à toute la population.

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1 ? Ï!V * À ï

Les filles chantent « les vacances...»

Un groupe scolaire conçu avec hardiesse et grandeur par MM ' ^ architectes Michel Waeber et Francis Blanc, E.P.F., réalisé pç. t volonté des contribuables bullois convaincus et entraînés par M. if syndic Dr Joseph Pasquier et le directeur des écoles Dr Luigi Musy.

Le premier coup de pioche a été donné en 1949 et, en 1951, le bâtiment dit « des garçons », avec aménagement d'ateliers pour les cours professionnels, était terminé. Le second bâtiment, extérieure¬

ment identique au premier, d'un coût approximatif de 1 million, fut commencé en 1957 et il a pu être occupé dès ce printemps. C'est l'école « des filles » qui comprend l'équipement ménager de cuisine, réfectoire, œrmoires... et salle de conférence et cinéma pouvant contenir 200 personnes. Un troisième bâtiment est prévu, destiné à l'école secondaire.

Les éléments du groupe sont reliés entre eux par des préaux cou¬

verts et les cours sont aménagées pour les exercices et jeux de culture physique.

Les entrepreneurs, industriels et artisans de Bulle et de la région ont assuré une exécution solide et de goût parfait.

Aussi est-ce dans la joie que l'inauguration a été fêtée, toute la population de Bulle en cortège et en meeting entourant son syndic et ses autorités locales qu'avaient rejointes M. P. Glasson, prési¬

dent du Conseil d'Etat et M. J. Python, directeur de l'Instruction publique. M. le Doyen Perrin, curé de Bulle, appela la bénédiction du Seigneur sur les nouveaux bâtiments et leurs occupants. Admi¬

ration pour l'effort, enthousiasme pour le résultat, et liesse géné¬

rale des élèves et des maîtres qui disposent dorénavant d'instru¬

ments matériels parfaits.

S

..tandis que les garçons s'acharnent «au jeu » des pommes de terre.

Les « Indiens » sont agiles et guerriers sous toutes les latitu¬

des. Preuve en est donnée par les garçons des classes supérieures.

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M. le Conseiller dtEtat Paul Torche, attentif et actif.

M Clavadetscher, directeur de la Division fédérale de l'agriculture, un connaisseur

et un ami.

M. Albert Pasquier a vrai¬

ment le sentiment d'attein¬

dre un sommet. Mais il sait qu'il y a des montagnes encore plus hautes à gravir.

Les zootechniciens suisses et la „Noire"

Grand branle-bas à Marsens. Les plus hautes autorités suisses en élevage sont présentes : M. Clavadetscher, directeur de la Division fédé¬

rale de l'agriculture, accompagné du Dr Kiener;

les professeurs de l'Ecole polytechnique Craseman et Lörtscher ; les responsables de la race pie rouge : F. Marbach, président de la fédération suisse, Dr Jenny, chef -du Herd- Book, J. Eggertswyler, président de la fédéra¬

tion fribourgeoise, qui seront remerciés de leur attitude positive prise en faveur de la

« Noire » lors de l'élaboration du statut d'éle¬

vage ; M. le Conseiller d'Etat Torche, accom¬

pagné dé M. Python, chef de service, qui défi¬

nit avec enthousiasme le rôle des autorités et l'appui qu'elles donnent aux éleveurs passion¬

nés de bon et beau bétail.

M. Albert Pasquier, président de la Fédéra¬

tion suisse pie noire, salua ses hôtes, puis retraça le chemin accompli durant un demi- siècle d'élevage, disant les erreurs et finale¬

ment l'effort développé ces dernières années sur tous les plans technique, commercial et législatif. La race fribourgeoise, magnifique fleuron de l'élevage suisse, s'est fortifiée dans sa lutte pour l'existence.

Il appartenait ê M. J. Schneuwly, professeur à Grangeneuve, de décrire les caractères de race : productivité laitière et conformation de la tétine, développement de la musculature et pouvoir d'assimilation, robustesse, précocité et fécondité. Les éleveurs y mettent tout leur savoir et, en raison des périls encourus, consti¬

tuent un front, une famille unie.

M. Roland Singy, également professeur à Grangeneuve, donna un compte-rendu scienti¬

fique minutieux sur l'essai de croisement réali¬

sé avec deux taureaux frisons, venant des plai¬

nes bordières de la Mer Baltique, mettant en relief ombres et lumières.

Il faut éviter les défauts d'une race plus lègère à l'ossature plus frêle, et fixer, en revanche, sur notre propre race les qualités suivantes : croupe carrée, mamelles régulières avec trayons se prêtant à la traite mécanique, plus de lait, plus de matière grasse, précocité.

Les résultats plus pu moins bons enregistrés permettent de tirer des conclusions précises et de reprendre l'essai selon un plan à tracer et à suivre rigoureusement.

Une présentation de quinze sujets croisés- frisons et d'autant de race fribourgeoise pure emballa littéralement les éminents spectateurs de cette journée qu'entouraient de nombreux armaillis en bredzon. Elle fut couronnée d'une- visite à l'alpage des Troncs, à quelques 1.100 m. d'altitude, dans le haut Gibloux.

Là apparut, dans toute sa majesté, le magni¬

fique troupeau de Marsens (photo ci-dessous).

Dd.

Alpin, élevé à Treyvaux, propriété de Maxime Lauper à VUlarsel-s.-Marly ; masse (1300 kg.) et perfection de type.

Jeune vache de race pure : masse, élégance, vivacité, productivité.

M. Joseph Schneuwly, com¬

pétent... et ardent.

M. Roland Singy analyse scientifiquement l'essai de

croisement.

(Photos J. MUlhauser) Vénom, descendant de taureau frison. Corps arrondi, bon assimilateur, caractère laitier, p&turons et aplombs

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19 Grand Prix des Magasins «Aux Troix Tours»

« Aux Trois Tours », un magasin bien de chez nous, jouit d'une grande notoriété.

Sur le plan sportif, le Grand Prix qui porte son nom bénéficie d'une réputation qui rejaillit chaque année sur le sport cycliste suisse.

Cette classique nationale fut dès 1937, organisée à la perfection par le Vélo Club Fribourg. Aujourd'hui le nom du vainqueur, Hans Schaeppi, vient enrichir la col¬

lection des portraits sympathiques de l'histoire du « Grand Prix des Trois Tours».

Aux côtés de M. André Nordmann, directeur de8 «Trois Tours» M. Spicher, président du VCF ; les vainqueurs Schaeppi et Schrimer (2) entourant la gracieuse ambassa¬

drice des «Trois Tours», Mile Schultheis«.

Brillant succès du Grand Prix Schaller

Cette première édition disputée sous les armoiries de la famille Schaller, étroite¬

ment liée au sport de la marche à Fribourg fut une réussite complète soit par la lutte acharnée des juniors et la course attachante des écoliers.

Dans la côte de Bossens & Treyvaux Schaeppi s'est échappé. Le peloton appuie sur les pédales (en 7me position sur la droite le coureur fribourgeois Jean-

Pierre Blolley).

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^ 6 f T .

Au premier tour le peloton est compact sous la conduite de Pauchard.

Les deux animateurs de la catégorie juniors ; le vainqueur Parlier (à droite) et le second, le fribourgeois Jean-Claude Pauchard, entourant Mlle Schaller.

Les sauveteurs du bassin de la Motta I

Ces valeureux baigneurs ont réussi dernièrement leur brevet de sauvetage. Ainsi à-

la piscine de la Motta, pas de vie en danger ! ..-S ...2 ...1 ..idépart ! les écoliers se lancent l'assaut des 5 km.

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~üacanccs ! Détente /

Evidemment, 11 ne fallait pas allez si loin ! Le client enragé hurle : « Renvoyez ce serveur et tout de suite ! »

— Qu'y a-t-il, Monsieur ? Qu'y a-t-il ?

Le patron jette un coup d'oeil sur l'œuf à la coque 3ui se trouve dans l'assiette du client. Il s'excuse :

— Désolé, Monsieur, mais je ne peux tout de même pas le renvoyer pour cela. Après tout, il ne pouvait pas savoir qu'il y avait un poulet dans votre œuf.

— Peut-être, admet le client, mais quand je le lui ai fait remarquer, il n'avait pas besoin de me retirer ma cuiller pour m'apporter un couteau et une fourchette !

Un pari écossais

Celui qui restera le plus longtemps sous l'eau de la piscine gagnera un penny.

Les deux parieurs y restèrent... et les veuves se par¬

tagèrent le perniy.

Propos de diplomate

Quand les hommes s'entretuent, on appelle ça la guerre.

Mais quand ils s'empêchent de vivre, on appelle ça la paix.

Gratitude

— C'est vous qui venez de sau¬

ver mon fils qui se noyait ?

— Oui, madame.

— C'est vous... C'est bien vous qui avez plongé, qui l'avez retiré vivant !...

— Mais... oui, madame...

— C'est bien vous qui l'avez ramené sur la rive, qui l'avez ranimé...

— Mon Dieu... oui, madame.

— Qu'est-ce que vous avez fait de son béret ?

Elle et lui

Un vieux monsieur et une vieille dame sont assis côte à côte dans un compartiment de chemin de fer.

Le vieillard tire de longues bouf¬

fées d'une grosse bouffarde bien culottée, et la vieille dame, très incommodée, manifeste de plus en plus son mécontentement.

— Ah ! s'écrie-t-elle enfin, excé¬

dée, si vous étiez mon mari, je vous ferais avaler du poison.

— Oui ? réplique le vieillard, flegmatique. Si vous étiez ma femme, je le boirais.

Nouveau Guillaume Tell

— J'ai lu votre annonce et je viens voir de quoi il s'agit, dit un monsieur à l'artiste de music-hall qui cherchait un partenaire.

— Voilà, c'est très simple. Je suis champion de tir au pistolet ; je vous placerai une pomme sur la tête et je la couperai en deux d'un balle tirée à quinze mètres.

Il n'y a aucun danger ; je n'ai jamais raté cet exercice !

— Oui... oui, fait l'autre, pas très rassuré, mais qu'arriverait-il si vous ratiez, par hasard ?

— C'est simple... Dans ce cas, on rembourserait les specta¬

teurs !...

La veuve et le photographe Une veuve se présente chez le photographe :

— Pourriez-vous me faire un agran¬

dissement de cette photo de mon défunt mari ?

— Mais certainement, Madame.

— Par la même occasion, est-ce qu'il vous serait possible de faire disparaître le vilain chapeau qu'il a sur la tête ?

— Tout à fait possible. Dites-moi seulement de quel côté votre mari portait la raie.

— Ma foi, dit la veuve, je ne sais plus exactement. Vous le verrez bien quand vous lui retirerez son chapeau.

Ce vieux louis d'or

Le monsieur élégant entre dans le magasin. Soudain, il aperçoit une pièce d'or sur le tapis. Il laisse tom¬

ber négligemment un gant et se baisse pour le ramasser... en même temps que le louis. Mais la pièce . reste à terre. Le Monsieur s'éloigne, revient sur ses pas et, cette fois, laisse choir son journal. Même petit jeu, même échec. Il va laisser tomber son mouchoir, quand de l'arrière bou¬

tique surgit un commis qui crie :

— Permettez-moi de vous recom¬

mander cette colle, Monsieur. Elle est vraiment efficace, comme vous avez pu vous en rendre compte.

Grock, notre ami C'est tout gamin, au Petit Paradis, restaurant que ses parents tenaient à Bienne, au bord du lac, qu'il découvre sa vocation. Pour attirer la clientèle dans l'auberge il monte ses pre¬

miers numéros : homme-serpent, acrobate, jongleur. Et il acquiert la technique du piano, du violon, de la flûte, de la clarinette. Puis c'est la vie errante, la Hongrie, le cirque ambu¬

lant, l'apprentissage des langues — il en par¬

lera finalement 14 —. L'école est rude. Elle le conduit à Madrid — où la reine d'Espagne faillit mourir de rire, et c'est la gloire pour Grock, — au Médrano à Paris, à Berlin, Vienne, Londres, Moscou. A 75 ans, il fait un nouveau départ, avec son propre cirque cette fois.

Quand il perdit sa femme, il fit une grave et longue dépression. Il alla voir un psychiatre, qui finit par lui dire : « Il faut sortir, vous distraire ». Puis se levant le médecin lui ten¬

dit la main : « — Un conseil, Monsieur allez donc voir Grock! »

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21

Victor Daguet. 1916.

Peintre. Actif depuis 1934.

Président. Moniteur depuis 1948.

Jean-Bernard Malier. 1932.

Empl. PTT. Actif, en 1956.

Membre de l'équipe inter¬

nationale PTT.

* Bernard Clément. 1941.

Etudiant. Junior dès 1958. Jules Schaller, 1910.

Empl. communal. Actif de¬

puis 1932.

Georges Nicolet. 1903.

Peintre. Fondateur du club en 1932. Actif.

Henri Stoll.

Empl. de commerce à la Chaux-de-Fonds. Actif dès

1952.

Le Club des Marcheurs de Fribourg Avec le Club des Marcheurs, nous retrouvons la signification exacte de l'amateurisme désintéressé, conforme au serment olympique.

L'histoire de cette société est attachante. Les épisodes qui la jalonnent ont soudé notre association fribourgeoise à la Fédé¬

ration suisse de marche. La notoriété du CMF au sein de l'orga¬

nisation nationale est due principalement à la première géné¬

ration corrjprenant la famille Schaller avec Philippe, l'actuel président d'honneur et toujours recordman fribourgeois (1945) des 10.000 m. sur piste ; Séverin, vainqueur de la course du jubilé olympique Zurich-Lausanne ; Jules, toujours actif et infati¬

gable ; ainsi que les Nicolet, Kowalski, champion suisse des 50 km., Gaston Godel, médaille d'argent des Jeux Olympiques de Londres, Bardy et Krummenacher, 2mes au Tour du Léman des années 1939 et 1940.

Que de chemin parcouru — c'est le cas de le dire — depuis le départ du sommet de la Berra le 15 août 1932, date de la fonda¬

tion due à l'initiative de Charles Tinguely (t), Georges Nicolet et Julien Clerc. Au cours de ses 27 ans, le CMF a inscrit son nom au tableau des grandes compétitions : Grand Prix de Fribourg, dès 1933, épreuve annuelle ; Championnat suisse des 25 km. avec participation de 106 coureurs, en 1940 ; Match mémorable Suède- Norvège-Suisse, en 1947 ; Championnat suisse des 75 km., en 1955, avec la victoire de Charrière, fribourgeois de Genève ; succès à l'épreuve de sélection sur 50 km. en prévision des cham¬

pionnats du monde de Prague 1950 ; Championnat suisse des 75 km. en 1955 ; enfin, Marche du Jubilé sur le circuit du Cardinal, en 1957. Cette année nous verrons la mise sur pied du Grand Prix Schaller, réservé aux Juniors et aux Ecoliers.

Après une période calme, le flambeau de la marche est de nouveau attisé par quelques anciens tels Jules Schaller, Georges Nicolet, Victor Daguet, l'actuel président, et bien entendu par le président d'honneur, Philippe Schaller, et ses deux fils André et Pierre.

L'histoire du club va s'enrichir d'un nouvel épisode, grâce à l'arrivée de jeunes éléments. Sans prétendre au panache des premières années, le club des marcheurs entend défendre sa belle réputation. Il nous est particulièrement agréable d'en présenter les éléments. M. B.

Victor Monnerat. 1934.

Monteur. Actif dès 1949.

Marcel Blchoz.

Empl. à Bienne. Entré 1945.

Actif pendant 8 ans, reprend son activité après 6 ans

d'interruption.

Roland Fragnière. 1942.

Confiseur. Junior dès 1958. Bernard Mollard. 1941.

Apprenti de bureau. Junior 1959.

Jean-Claude Pauchard. 1942.

Apprenti de bureau. Junior dès 1958.

Gérard Ansermet. 1912.

Empl. de bureau. Actif dès 1958.

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Examen à la table par M. Steinauer expert.

L'appointé Python pose de» questions à tin poste de contrôle.

Distribution des prix par M. BU»t.

Une heureuse initiative des Commerçants de Pérolles

Le dimanche après-midi 14 juin, par un temps radieux, s'est déroulé, dans le quartier de Pérolles un grand concours éducatif de circulation ouvert aux enfants de 5 à 13 ans et placé sous le patronage de l'Asso¬

ciation des Commerçants, Artisans et Industriels de Pérolles.

Cette manifestation patronnée par M. le Conseiller d'Etat Alphonse Roggo, s'est déroulée avec succès grâce à l'organisation impeccable de M. Bilat, horloger au Corso, qui est toujours dévoué à la cause du sport par ses nombreux chronométrages. Il eût la chance d'être admirablement secondé par le commissaire à la circulation et tous les deux passèrent de nombreuses soirées à la mise au point de ce concours.

Un tel enthousiasme régnait lors des finales des voitures à pédales que les cinq agents et les organisateurs eurent mille peines à maintenir la foule des enfants et de parents sur les trottoirs.

Une centaine de concurrents prirent le départ et grâce à la générosité des commerçants de Pérolles chaque enfailt reçut un prix. Relevons que les premiers des 3 catégories furent particulièrement gâtés. C'est ainsi que le champion des voitures à pédales reçut une splendide trottinette offerte par la Société des Commerçants de Beauregard. Les deux premiers des catégories vélos eurent le plaisir de recevoir, l'un une montre offerte par M. Bilat, horloger, l'autre un étain en relief de Fribourg offert par la Patria-Vie.

Nous félicitons les organisateurs de cette heureuse initiative qui tentait avant tout, non pas réaliser une course de vitesse, mais le respect des lois de la circulation. Les concurrents furent même interrogés à la table de circulation par M. Steinauer expert au bureau des autos qui s'estima, dans l'ensemble, assez satisfait des réponses reçues.

Nous formons le vœu qu'une telle manifestation puisse se renouveler car nous ne rappellerons jamais assez aux enfants que la prudence est maîtresse en matière de circulation. W. B.

Une manche de la catégorie voitures à pédales.

Un concurrent passe le slalom.

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Chronique du pétrole

L'or noir jaillira-t-il

du sol fribourgeois ? Seuls les forages fourniront la réponse. En attendant, nous savons un certain nombre de choses :

1. Notre pays de collines est semblable dans ses structures profondes à d'au¬

tres pays situés autour des Alpes, où la découverte de pétrole a été abon¬

dante.

2. Des géologues opécialisés dans la prospection, et qui ont à leur actif des trouvailles importantes, ont ausculté notre sol et ils pensent qu'il y a peut- être 50 chances sur 100 d'y trouver des hydrocarbures.

3. Des sociétés aussi expérimentées et puissantes que la Shell, la Standard, la BP manifestent un réel intérêt pour notre pays. Et l'une d'elles, la BP, a franchi' le pas, elle a passé contrat, elle s'est engagée à dépenser 22,5 millions de francs pour une prospection sérieuse dans le canton de Fribourg.

4. Il s'est constituée à Fribourg, en 1958, la SOCIÉTÉ D'INTÉRÊTS MINIERS S. A., au capital limité pour l'instant à fr. 100.000,—, dont les EEF et la Banque de l'Etat sont les principaux actionnaires. Dès sa fondation cette société a posé deux actes de toute première importance : d'une part, elle sollicita et obtint une concession générale pour la recherche et l'exploitation des hydrocarbures dans le canton ; d'autre part, elle passa contrat d'entre¬

prise avec la D'ARCY S.A., qui a domicile à Fribourg depuis 1952. Cette société, filiale de la BRITISH-PETROLEUM de Londres, apporte des moyens d'équipement et le personnel qualifié qui prmettront d'aborder la prospection et les forages avec le maximum d'efficacité. Ajoutons que le contrat prévoit et garantit expressément les intérêts généraux du Canton et de la Confédé¬

ration.

Pourtant on n'avance pas. Voici treize mois que les actes principaux concer¬

nant cette affaire sont entre les mains du Conseil fédéral. Mais nous n'avons connu depuis que l'attaque perfide et violente du Conseiller National Tuchschmid et les contre-interpellations Torche et Glasson. L'attaque frontale se trouvant barrée, on a assisté à un vaste mouvement tournant sorte de « course à la mer », déclanché par les stratèges du Département fédéral de l'économie publi¬

que. Le 25 mai 1959, une première conférence réunissait au Palais fédéral le

« Vorort » et d'autres organisations faîtières, et les Cantons. Le 24 juin, nouvelle réunion des Cantons exclusivement. Ce fut l'occasion pour Fribourg de défendre avec énergie et pertinence son "droit régalien, d'exploiter son sous-sol et d'en prendre les moyens.

La tige, terminée par « le trépan » est intro¬

duite dans le trou de forage. Elle descendra, s'il le faut, jusqu'à 4.000 m. et plus, les élé¬

ments de tige s'emboîtant les uns dans les autres.

Qui veut donc nous en empêcher ? Dans cette affaire, nous recroisons constamment la SEAG, société suisse orientale pour la recher¬

che et l'exploitation des pétroles. La SEAG est coiffée depuis peu de la SWISSPETROL, so¬

ciété holding, à capital social de un million, ce qui est bien mince si on le mesure à l'am¬

pleur des ambitions monopolisatrices. Il est vrai que ses statuts lui permettent de se pro¬

curer les dizaines de millions que peut englou¬

tir une prospection étendue, par émission de

« bons de Jouissance » populaires sorte de loterie nationale du pétrole. Que de grands financiers, réputés pour leur sérieux, se prê¬

tent à une opération aussi hasardeuse laisse rêveur. Serait-ce que le fait d'être casqué et cravaté aux couleurs nationales constitue une référence ? Le battage patriotique forcené mené autour de ces affaires d'argent nous met¬

trait plutôt en alerte. FR.

Derrick de forage dans la région molassique des Basses Pyrénées.

Ne jugerait-on pas un paysage fribourgeois.

Références

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