Les conséquences
économiques de la crise sanitaire
Enquête de conjoncture de septembre 2020
1 868 entreprises de Loire-Atlantique ont répondu
à l’enquête menée du 11 au 21 septembre 2020
L’évolution attendue des chiffres d’affaires
60% des entreprises prévoient un chiffre d’affaires stable ou en hausse pour le dernier trimestre 2020.
Ce niveau marque un retour à la situation de la première partie des
années 2010 - en rupture avec la période très
dynamique qui précédait immédiatement la crise sanitaire (2016-2020).
Des situations très contrastées
Les entreprises sont globalement confiantes : sur une échelle de 1
(très inquiet) à 10 (très confiant), la moitié se déclarent à 6 ou au dessus.
- Des secteurs très touchés
(l’évènementiel, la culture, le tourisme, et, dans une moindre mesure, la restauration),
qui représentent 20% des
entreprises, 10% de l’emploi, et environ 8% du PIB ;
- D’autres qui tirent très bien leur épingle du jeu (BTP, informatique, commerces de détail dans l’alimentaire ou encore l’équipement de la maison) ;
- D’autres encore avec une variété importante de situation en leur sein (le commerce de détail, l’industrie).
L’emploi
Les baisses d’emplois prévues sont concentrées dans un
nombre limité d’entreprises (seules 14% d’entre elles prévoient aujourd’hui une baisse de leur effectif, soit un niveau qui se situe dans la norme historique)
A l’inverse, 21% des entreprises prévoient d’embaucher dans les prochaines semaines. A l’échelle du département, le volume
d’embauche correspondant peut être estimé entre 10 000 et
14 000(sur un total d’environ 353 000 salariés dans le secteur privé), et entre 21 000 et 35 000 pour toute la région (sur un total de 804 000 salariés du secteur privé)
L’investissement
55% des entreprises vont maintenir ou renforcer leurs investissements. Les accélérateurs (qui prévoient d’investir plus qu’envisagé) représentent 8% du tissu
économique. On les retrouve dans tous les secteurs (avec cependant une sous-représentation de la restauration et du commerce de détail).
45% des interrogés pensent à l’inverse réduire leurs investissements par rapport à ce qui était prévu (par des reports,
essentiellement). Ce chiffre dépasse assez nettement le niveau moyen de cet
indicateur suivi depuis plusieurs années.
Les secteurs les plus en recul sont le plus souvent ceux qui ont été les plus
sévèrement impactés(événementiel, culture, loisirs, location, restauration…)
La trésorerie
La moitié des entreprise, représentant 80% de l’emploi, déclarent une situation de trésorerie
satisfaisante (niveau stable depuis la fin du confinement).
Les situations inquiétantes se concentrent dans les secteurs les plus touchés, et dans les plus petites
entreprises : ces situations ne représentent que 3% de l’emploi.
Une diversification avantageuse de l’économie
- Un socle industriel préservé : 22,6% des emplois vs 16% France entière (2019) - Un secteur des services aux entreprises puissant en soutien à l’industrie
- Des impacts différenciés selon les secteurs d’activité : on est loin d’un effondrement généralisé
- Des filières en émergence : éolien off shore
- Un positionnement plutôt favorable sur certains projets d’avenir (R&D, innovation) : - Énergies renouvelables,
- Energies de propulsion : hydrogène, gaz, … - Matériaux
- Manufacturing
- …