Devoir Surveillé 1iere ES
Chapitre 2 La production dans l’entreprise
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ièrepartie : Questions de cours
Q°1) Montrez la diversité des entreprises (faire référence aux différents critères de classement)
Les critères de classification des entreprises sont aussi bien économique (taille, chiffre d’affaire, secteur d’activité) que juridique.
Du point de vue économique :
Le critère le plus fréquemment retenu est celui du nombre de salariés. (voir tableau ci-dessous)
Le critère du chiffre d'affaires est un peu moins utilisé pour procéder à une classification pertinente. L'importance du chiffre d'affaires ne préjuge pas de la bonne santé d'une entreprise. Toutefois, ce critère permet de procéder à des classifications sur la croissance des entreprises et permet également de mesurer leur part de marché.
Nombre de salariés Chiffre d’affaire
Micro entreprise < 10 2 millions d’euros
PME petite et moyenne entreprise < 250 50 millions d’euros
Bilan 43 millions d’euros ETI entreprise de taille intermédiaire Entre 250 et 4999 (< 5000) < 1500 millions d’euros
bilan 2000 millions d’euros
Grandes entreprises Au moins 5000 Au delas
Autre type de classification, distinction du degré d’ouverture d’une entreprise, une FMN firme multinationale (ou firme transnationale) est une entreprise qui agit à l'échelle de la planète. Elle réalise des IDE (investissement directs à l’étranger) et possède des implantations dans différents pays.
En fonction du secteur d’activité : agricole (primaire), industriel (secondaire) services (tertiaire)…
Du point de vue juridique
On distingue les entreprises privées (unité productive qui produit des biens ou services dans le but de les vendre sur un marché et d’en tirer des profits) et les entreprises publiques (ces entreprises ont des missions de services publics, au nom de l’intérêt général, elles ne poursuivent généralement pas l’objectif de profit ex SNCF, RATP, La poste)
Le statut choisi lors de la création d’entreprise montre également cette diversité : auto entrepreneur, EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée, SARL (société à responsabilité limitée), SA (société anonyme)…
les principaux statuts juridiques
Ainsi on peut en conclure que l’entreprise n’est pas un modèle unique.
Q°2) Comment les entreprises choisissent-elles leurs combinaisons productives, et les quantités qu’elles vont produire?
Tout producteur qui décide d’entrer sur un marché doit répondre à 2 questions principales : Comment organiser la production ?
Quelle quantité produire ?
Le producteur répondra à ces deux questions en se comportant de façon rationnelle : au sens économique du terme, cela signifie qu’il va chercher à maximiser son profit. Minimiser ces coûts dépend de la manière dont l’entreprise va combiner les facteurs de production.
La première question est celle de la combinaison productive. Le producteur dispose pour produire de deux facteurs de production : le facteur travail, à savoir l’ensemble de la main d’œuvre utilisé pour produire et le facteur capital, à savoir l’ensemble des moyens de production utilisables sur plusieurs cycles de production (outillage, bâtiments, machines …), dont, par convention, la durée de vie est supérieure à un an.
Dans certains cas, il se peut qu’il ne soit pas possible de choisir la combinaison productive cas des facteurs de production complémentaire la question de la combinaison productive ne se pose pas.
Dans d’autres cas, les facteurs de production sont substituables : le producteur peut remplacer une ou plusieurs unités de travail par une ou plusieurs unités de capital. Dans ce cas, le producteur choisit la combinaison la moins couteuse, ce qui dépend du prix relatif des facteurs de production.
La seconde question est celle de la quantité que le producteur produira. Pour déterminer cette quantité, le producteur cherchera à évaluer l’ensemble de ses coûts pour commence : le coût total de production est égal à la somme des couts fixes (dépenses, nécessaires à la production, indépendantes des quantités produites : loyers, bâtiments, …) et des coûts variables (dépenses, nécessaires à la production, qui varient avec les quantités produites : matières premières, masse salariale, …). Le producteur évaluera également sa recette, égale aux quantités produites que multiplie le prix de vente. La différence entre recette et coût permet au producteur d’évaluer son profit. Chaque unité supplémentaire produite génère un coût, que l’on appelle le coût marginal. Le coût marginal est croissant (loi des rendements décroissants). Chaque produit supplémentaire vendu génère un supplément de recette, que l’on appelle la recette marginale, qui égale au prix de vente de la dernière unité produite. La recette marginale est constante.
Si la recette marginale est supérieure au coût marginal, la dernière unité produite génère un profit positif, qui vient augmenter le profit généré par les unités précédentes. Le producteur doit donc s’arrêter de produire dès que le profit marginal est nul, soit dès que recette marginale (=prix) = coût marginal.