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Terminale S – Lycée Desfontaines – Melle
Devoir surveillé n°2 - Corrigé
Exercice 1 (France septembre 2007) -10 points
Soit les nombres complexes z1= 2+i 6, z2=2+2i et Z=z1
z2
. a. Ecrire Z sous forme algébrique.
Z=z1
z2= 2+i 6
2+2i =
(
2+i 6)
(2−2i)22+22 =2 2−2i 2+2i 6+2 6
8 = 2+ 6
4 +i
(
6− 2)
4 1 point
b. Donner les modules et arguments de z1, z2 et Z.
z1= 2+i 6 donc
| |
z1= 22+ 62= 8=2 2 donc z1=2 22 22 + i2 26 =2 212+i 23 =2 2
cos
π
3 +isin
π
3 = 8e
iπ
3 = 2 2e
iπ 3
Donc le module de z1 est 2 2 et un de ses arguments est π
3 1 point
z2=2+2i=2 2
2
2 +i 2
2 =2 2
cos
π
4 +isin
π
4 = 2 2e
iπ 4
Donc le module de z2 est 2 2 et un de ses arguments est π
4 1 point Z=z1
z2
donc
| |
Z=| |
z1| |
z2 =2 2
2 2=1 et arg(Z)=arg
z1
z2 (2π)=arg
( )
z1 −arg( )
z2 (2π)=π3−π4 (2π)=12π (2π)Le module de Z est donc 1 et un de ses arguments est π
12 1 point c. En déduire cos
π
12 et sin
π 12
| |
Z=1 et arg(Z)= π12(2π) donc Z=ei
( )
12π .Or Z= 2− 6
4 +i
(
6− 2)
4
Donc
cos
π
12 = 2+ 6 4 sin
π
12 = 6− 2 4
1,5 point
d. Le plan est muni d’un repère orthonormal : on prendra 2 cm comme unité graphique.
On désigne par A, B et C les points d’affixes z1, z2 et Z.
2 3 4
-1 -2 -3 -4
2 3
-1
-2
-3
0 1
1
x y
B
O A1
A
C
+ C1
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Placer le point B puis les points A et C en utilisant tracé : 1,5 point la règle et le compas (on laissera les traits de construction apparents). Explications : 1 point Explications du tracé :
Le point B a pour coordonnées (2;2)
arg
( )
z1 =π3, et cosπ3=0,5 donc on place le point A1, point d’intersection d’ordonnées positive du cercle trigonométrique de centre O et la droite d’équation x=0,5.| |
z1=| |
z2 = 2 2 donc A est le point d’intersection d’ordonnée positive de la droite(
OA1)
et du cercle de centre O et de rayon Barg(Z)=arg
( )
z1 −arg( )
z2 , on place sur le cercle de centre O et de rayon B, le point C1 tel que(
Åu; ÅOC1)
=12π . Le point C est le point d’intersection d’ordonnée positive du cercle trigonométrique de centre O et de la droite(
OC1)
.e. Ecrire sous forme algébrique le nombre complexe Z2007. Z=ei12π donc Z2007=ei2007×12π
Or, 2007=167×12+3 donc 2007π
12 =167π+π
4 d’où Z2007= ei×(167π+π4) =ei(167π)×ei4π Or, ei×1 6 7π=ei( 1 6 6π+π)=e1 6 6iπ×eiπ=eiπ=-1
Donc Z2007=-e
iπ
4=-
cos
π
4 +isin
π
4 = - 2
2 −i 2
2 2 points
Exercice 2 (Extrait Asie, juin 2003) – 12 points PARTIE A :
Soit f la fonction définie sur ]0;+õ[ par f(x)=1+2lnx x2
Soit (C) la courbe représentative de f et soit (C ’) celle de la fonction h définie sur ]0;+õ[ par h(x)=1 x. 1. Déterminons les limites de f en 0 et en +õ :
Limite de f en 0 : f(x)=(1+2lnx)×1 x2 lim
x↔0 x>0
lnx=-õ donc lim
x↔0 x>0
1+2lnx=-õ. De plus lim
x↔0
1
x2=+õ. Ainsi lim
x↔0 x>0
f(x)= lim
x↔0 x>0
1+2 lnx
x2 =-õ Limite de f en +õ :
┐x☻ ]0;+õ[ , f(x)= 1
x2+2lnx
x2 . Or lim
x↔+õ
lnx
x2 =0 et lim
x↔+õ 1
x2=0. Ainsi, lim
x↔+õf(x)=0 Déduisons en les asymptotes de (C) :
lim
x↔0 x>0
f(x)=-õ donc (C) admet pour asymptote verticale l’axe des ordonnées . lim
x↔+õf(x)=0 donc (C) admet pour asymptote horizontale l’axe des abscisses au voisinage de +õ . 1 point 2. Calculons la dérivée f′ de f et étudions les variations de f :
La fonction ln est dérivable sur ]0;+õ[ donc x→1+2lnx est dérivable sur ]0;+õ[.
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La fonction carrée est dérivable et ne s’annule pas sur ]0;+õ[.
Ainsi f est dérivable sur ]0;+õ[ et ┐x☻]0;+õ[ , f′(x)=
2
x×x2−(1+2lnx)×2x
x4 = - 4lnx x3
┐x☻ ]0;+õ[ , x3>0 donc f′(x) est du signe de –lnx cad strictement positive sur ]0;1[, nulle en 1 et strictement négative sur ]1;+õ[.
Ainsi f est strictement croissante sur ]0;1] et strictement décroissante sur [1;+õ[
D’où le tableau des variations de f suivant : 1,5 point
x 0 1 +∞
signe de f ′(x) + −
1 f
-õ 0
3. Soit I le point d’intersection de (C) avec l’axe des abscisses. Déterminons les coordonnées de I : Le couple (x;y) des coordonnées de I vérifie le système
y=f(x) y=0 . Or sur ]0;+õ[ ,
y=f(x) y=0 ñ
1+2lnx x2 =0
y=0 ñ
1+2lnx=0
y=0 ñ
lnx=-1
2
y=0 ñ
x=e-12
y=0 . Ainsi le point I a pour coordonnées
(
e-12;0)
. 1 point4. Pour tout x de ]0;+õ[, on pose g(x)=1−x+2lnx.
(a) Etudions les variations de la fonction g :
La fonction ln est dérivable sur ]0;+õ[ donc x→1+2lnx est dérivable sur ]0;+õ[.
De plus x→x est dérivable sur ]0;+õ[ donc g est dérivable sur ]0;+õ[ , et ┐x☻]0;+õ[ , g′(x)=-1+2×1
x =2−x x
Sur ]0;+õ[ , x>0 donc g′(x) est du signe de 2−x cad strictement positive sur ]0;2[ nulle en 2 et strictement négative sur ]2;+õ[.
Ainsi g est strictement croissante sur ]0;2] et strictement décroissante sur [2;+õ[ 1,5 point (b) Montrons que l’équation g(x)=0 admet une solution unique dans chacun des intervalles ]0;2[ et ]2;4[.
Limite de g en 0 : lim
x↔0 x>0
lnx=-õ donc lim
x↔0 x>0
g(x)=-õ g(2)=1−2+2ln2=2ln2−1 ó 0.39>0
g(4)=1−4+2ln4 =2ln4−3 ó -0.23<0
x 0 2 4 +∞
signe de g ′(x) + − -
g(2)
g g(4)
-õ
- sur ]0;2[ : g est dérivable donc continue ; g est strictement croissante.
De plus lim
x↔0 x>0
g(x)=-õ et g(2) >0 donc 0☻
lim
x↔0 x>0
g(x);g(2) .
Ainsi, d’après un corollaire du TVI, l’équation g(x)=0 admet une unique solution sur ]0;2[.
Remarque g(1)=0 donc l’unique solution de g(x)=0 sur ]0;2[ est 1 - Sur ]2;4[ : g est dérivable donc continue ; g est strictement décroissante.
De plus g(2) >0 et g(4)<0 donc 0☻]g(4);g(2)[.
Ainsi, d’après un corollaire du TVI, l’équation g(x)=0 admet une unique solution sur ]2;4[.
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2
0 1
1
x y
Soit α la solution appartenant à ]2;4[. Donnons un encadrement de α d’amplitude 10-2 en utilisant la méthode par balayage :
D’après la calculatrice, g(3.51)ó1.2×10-3>0 et g(3.52)ó-3×10-3 <0 donc 3.51<α<3.52 2 points
En résumé, on déduit donc le tableau suivant :
x 0 1 2 α 4 +∞
signe de g′(x) + − + −
g(2)
g 0 0
-õ
5. (a) Montrons que f(x)−1
x = g(x) x2 :
┐x☻]0;+õ[ , f(x)−1
x=1+2lnx x2 − x
x2=1−x−2lnx
x2 = g(x)
x2 0,5 poi nt s Déduisons en que (C) et (C ’) se coupent en deux points :
Les couples de coordonnées (x;y) des points d’intersection de (C) et (C ’) sont les couples solutions du système
y=f(x) y=1
x
, x☻Df∩Dh=]0;+õ[
Or sur ]0;+õ[,
y=f(x) y=1
x ñ
f(x)−1x=0 y=1
x
ñ
g(xx)2 =0 y=1
x
ñg(x)=0 y=1
x
Or, g(x)=0 Et, d’après 4.(b) , l’équation g(x)=0 admet deux solutions dans ]0;+õ[.
Ainsi (C) et (C ’) se coupent en deux points de coordonnées
α;α1 et
(
1;1)
1.5 points (b) Montrons que, pour tout réel x supérieur ou égal à 4, la double inégalité suivante est vraie : 0<f(x)Â 1x D’après la question 4.(b), ┐x☻[4;+õ[ , g(x)<0 donc g(x)
x2 <0 donc f(x)−1
x <0 donc f(x)<1 x D’après le tableau des variations de f, ┐x☻[4;+õ[, f(x)>0
Ainsi ┐x☻[4;+õ[ , 0<f(x)Â1
x. 2 points
6. Traçons (C) et (C ’) :
1 point
(C) (C ’)