e
1HS
NATIONS UNIES
CONSEIL
ECONOMIQU ET SOCIAL
COMMISSION ECOWOMIQUE POUR L'AFRIQUE Reiinion sous-regionale sur la
cooperation economique en Afrique de 1'ouest Niamey, 10-20 ootobre
Distr.
LIMITEE
E/CN. U/lNR/140 17 mars 1967
FRANCAIS
Original ANGLAIS
ETUEE PRELB5IKAIRE DES POSSIBILITES D1EXPANSION DE L!INDUSTRIE
DU CUIR E;T DE LA CHAUSSUHE EN AFRIQUE DE L'OUEST D'ICI 1980
M66-1793
E/CK.14/INH/14O
REMERCIEMENTS
La presente etude, qui a ete effectuee par M. Konrad Biedermann,
iu Battelle Memorial Inr-ititude (Columbus, Ohio, Etats-Unis), a ete
transmise au secretariat de la Commission economique pour I'Afrique par la United States Agency for International Development dans le cadre du programme bilateral d1assistance technique.
Les opinions exprimees dans le present rapport ne sont pas neceseairement celles du secretariat de la Commission.
e/ch. 14/im/uo
TABLE DES MATIERES
"'age
INTRODQCTION. ..- 1
Objectifs et portee de la presente etude 2
He*thodes et restrictions 3
fiemerciements 4
RESUME • •• • • 5
Marches ouest-africains du cuir et de la chaussure 6
Capacite actuelle de production . 7
Possit>ilites d(expansion de la production des cuirs
et des chauesures jusqu'en 1980 9
Repercussions possibles de cette expansion sur le deve-
loppement e"conomique de 1'Afrique de l'ouest , 10 DEBOUCHES ACTUELS POUB LES CUIRS ET LES CHAUSSUHES • 12
Importations 13
Chaussures ^3
Peaux, cuirs, etc- 22
Production ■ 23
Chau-ssures 23
Cuir 27
Exportations 2o
Chaussures 2o
Cuirs et peaux 29
Consommation appaxente de chaussures 31
Prix moyens a 1'importation et a 1'exportation, flroits
de douane et tarifs douaniers 34
PROJECTION DES MARCHES DU CUIR ET DE LA CHAUSSURES EH
1975 ET EH 1980..., 37
PEODUCTIOH LOCALE ACTUELLE* , 41
Chaussures en matieres plastiques 42
Chaussures et sandales en cuir, chaussures en caoutchouc
et en tissu 47
Tannage 51
BIBLIOGRAPHIE,
LISTE DES TABLEAUX
TABLE DBS-MATIERES (suite)
EXPANSION POSSIBLE BE LA PRODUCTION VE CHAUSSURES
JUSQU'EW 1986 ' . „ 56
Besoine en investissements et en main-d'oeuvre 57 Implantation de la capacite supplementaire. possible 60 Besoins en matieres premieres et en produits
intermediaires ... 62
Systemes de transports et de commercialisation 65
POSSIBILITES D'EXPANSION DE LA PRODUCTION DU CUIRJUSQU'KN 1980. 68
Ressources en cuirs et peaux 68
Besoins en capitaux et en main-d'oeuvre 74
Implantation de la capacite supplementaire possible 76 Besoins en matieres premieres et en produits
intermediaires 79
Systemes de transport et de commercialisation. 79 IMPORTANCE DE L1 INDUSTRIE DU CUIR ET DE LA CHAUSSUEE POUR
LE KEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DE L'AFRIQUE DE L'OUEST 81
Chaussures Q-\
Industrie do la tannerie 81
83
Tableau 1. Possibility d'expansion de la production de
ohaussures et de cuir jusqu*en 1980 ,M Tableau' 2* Iraportationa de" chaussures en Nigeria, de
1960 a 1965 14
Tableau 3. Importations de chaussures au Dahomey et au
Togo, de 1960 a. 1964 16
Tableau 4» Importations de chaussures au Ghana* de 1961
a 1964 16
- 11 -
E/CN. 14/INR/140
Tableau 5-
Tableau 6.
Tableau 7.
Tableau 8.
Tableau 9.
Tableau 10.
Tableau 11.
Tableau 12.
Tableau 13.
Tableau 14.
Tableau 15»
Tableau 16.
Tableau 17*
Tableau 18.
Tableau 19-
Tableau 20,
TABLE DES MATIERES (suite)
Importations de souliers en Cote-d1Ivoire, de 1960 a 1965
Importations da chaussures au Liberia,
de 1960 a 1964
Importations de chaussures au Sierra Leone, en
Guinee, en Gamble et au SenegalImportations de chaussures au Niger, en Haute-Volta,
au Mali et en MauritanieEvolution des importations de ohaussures dans
14 pays ouest-africains, de 1960 a 1965
Declin des importations de chaussures dans les
pays ou. la production locale de chaussures aug-mente, 1960-1965
Importations de cuirs et de peaux dans certains
pays ouest-africains en 1963 et 19^4
Importations d!articles manufactures en cuir autres
que les chaussures dans certains pays ouest- v ..africainsj en 1963 et 1964
Estimation de la production locale de ohaussures
dans 14 pays ouest-afrioains, de 1960 a 1965 Importations de ohaussures en provenance du
Senegal, de 1961 a 1965
Exportations de cuirs et de peaux de la Nigeria, de 1960 a 1965
Exportations de cuirs et de peaux en provenance
de certains pays ouest-africains, en 1963 et 1964 Consommation apparente de chaussures en Afrique de I1ouest, de 1960 a 19^5
Projections du marche de la chaussure en Afrique de 1'ouest en 1975 et en 1980
Implantation de certaines fabriq.ues de chaussures
en Afrique de 1'ouest, 1966
17
19
20
21
24
24 25
25
2628
30
31
33
39
44Comparaison de la production locale et des importa tions de chaussures en Nigeria de i960 a 1964 51
- ill -
e/ck.14/1NR/140
Tableau 21.
Tableau 22.
Tableau 23.
Tableau 24.
Tableau 25,
Tableau 26.
TABLE DES MATIEHES (suite)
Implantation tie diverses tanneries en Afrique
de 1'ouest en 1965
Difference apparente entre la capacite actuelle de production et la deraande estimee de chaus-
suree pour 1975 et 19^0
Repartition possible de la capacite eupplemen- taire de production requise pour satisfaire la
demande de chaussures prevue pour 1975 ©* 19^0
Prevision de l'offre et de la demande de chaus
sures en Afrique de l'ouest, par pays, en 1980
Prevision du nombre de tetes de betail par pays et prevision des niveaux annuels d'abattage?
de 1975 a 1980
Suggestions concernant la repartition geographi- que de la capacity supplementaire de tannage . requise pour satisfaire la demande prevue en
1980
Page
54
57
63
6672
78
LISTE 32ES CARTES
Carte 1. Emplacement de certaines fabriques de chaussures en
Afrique de l'ouest, 1966 43
Carte 2. Emplacement de certaines tanneries en Afrique de
1'ouest, 1965 53
- iv -
ETUDE PHELIMBTAIRE DES POSSIBILITIES Df EXPANSION DE L1 INDUSTRIE DU CUIK ET DE LA CHAUSSUHE EN AFRIQUE DE L'OUEST D'ICI 1980
par
Konrad Biedermann
INTRODUCTION
La plus gran&e partie de l'Afrique est fragmentee en pays inde- pendants depuis peu, dont un grand nombre n'ont qu'une superficie et des ressources reduites. On se rend compte de plus en plus en plus que la cooperation en matiere de planification et de travaux relatifs au developpement economique dans des regions comprenant de nombreux pays pourrait oontribuer a 1'utilisation plus effioace et plus rentable des ressources africaines et a 1'amelioration des niveaux de vie, Ces resultats seraient obtenus grace a des comraunautes economiques groupant plusieurs pays.
La Commission economique pour l'Afrique (CEA), organe des Nations
Unies, s'est par^-ouliSrement interessee a cette question et elle a entrepris des travaux a cet effet dans plusieurs des sous-regions qu'elle a instituees, Bn Afrique, des missions de coordination ont ete envoyees par la CEA dans les sous-regions et des conferences sous- regionales ont ete organisees. De ces travaux anterieurs il ressort que de nombreuses industries pourraient ^tre rentables si le developpe—raent industriel est aborde dans des conditions coordonnees, a, 1'echelon multinat ional.
Dans son rapport, la Mission de coordination industrielle en Afrique de 1'ouest a indique les ressources, defini les besoins et les possibilites de cette sous-region dans le domaine industrielj cette sous-region comprend les pays suivants : Nigeria, Liberia, Ghana,
Mali, Senegal, Togo, Mauritanie, Guinee, Haute-Vblta, Wiger? Dahomey,
Gambie, Sierra Leone et Cote-d1Ivoire. Par la suite, l'AID a passe
un contrat avec 1'Institut Battelle (P1O/T698-6121OO7, en date du
. 14/3M/14O
Page 2
6 octobre 1965 et amende le 20 decembre 1965) en vue d'une etude pre- paratoire sur les possibilites de creer une ou plusieurs entreprises en Afrique de l'ouest pour la production de cuir ot de chaussures, la preparation des peintures et la transformation du cuivre, du plomb et du zinc. La presente etude porte sur les perspectives d'expansion de 1'Industrie du cuir et de la chaussure. Des rapports analogues ont ete prepares sur les autres industries incluses dans le mSme contrat de recherche-
Objectifs et portee de la presente etude
Selon les termes du projet de recherche, la presente etude doit oonstituer une premiere approximation perraettant de donner un apercu des possibility d'industrialisation de la sous-region au cours. des 10 ou 15 prochaines annees. Les recherches ont porte sur les produits
suivants :
1) Marches interieurs du cuir et des chaussures, 1960 a 1965;
2) Marches prevus pour 1975 et 198OJ 3) Capaoite actuelle de production;
4) Expansion possible de la production jusqu'en 1980
a) implantations;
b) oapacites;
c) production brutes
5) Effectifs de la main-d'oeuvre et importations requises pour
la production.
Le personnel charge de ces recherches a constate qu'il existe
actuellement des droits d1importations et autres restrictions qui
freinent la libre circulation des produits a destination des pays de
la sous-region et entre ces pays. Cependant, ces considerations n'ont
pas empSche les groupes de recherche de mettre au point un programme
optimal d'industrialisation a long terme pour la sous-region. Si l'on
veut que la planification industrielle pour I1ensemble de la sous-
region serve a orienter I1expansion future et si I1on veut qu'elle
profite au maximum a tous les pays interesses, on doit supposer qu'il
e/cw.14/1NR/140
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y aura entre oes pays une entiere collaboration sous forme d'accords commerciaux bilateraux ou de taxes preferentielles a. 1'importation afin de permettre une circulation relativement libre des produits en question dans 1'ensemble de la sous-region.
Methodes et restrictions
La presente etude des possibilites de realisation est fondee essentiellement sur l'examen de renseignements indirects, ainsi que sur les entretiens qui ont lieu avec des representants des milieux gouvernementaux et industriels des pays interesses. Les rapports anterieurs publies aux Etats-Unis ont ete examines. II s'agit de rapports de recherches et de publications provenant des sources oi—
aprea : AID, Foreign Regional Analysis Division of the Economic
Research Service> Foreign Agricultural Service of the U.S. Department of Agrioulture< Department of Commerce 3rade Statistics, et des rap ports publies par l'industrie.
Les sources consulteee en Afrique de l'ouest sont les suivantes : statistiques du commerce exterieur, plans de developpement et certaines etudes de possibilites effectuees pour divers organes gouvernementaux ouest-afrioains. D'autres renseignements ont ete fournis par les economistes attaches aux ambassades des Etats-Unis, par le personnel des missions de l'AID, par les fonctionnaires des banques de de"velorpe- ment ot par les entrepreneurs locaux,
L'analyse des donnees et des renseignements recueillis n'a pas ete facile en raison de leur oaractere incomplet et d'irregularites dans les series statistiques, et etant donne qu'il est impossible de comparer certaines donneos d'un pays a l'autre en raison des definitions differentes utilisees pour le rassomblement des donnees. Dependant, ces problemes n'ont pas ete plus grands que ceux qui sont lies genera- lement aux statistiques disponiblos dans les pays moins developpes ou que los problemes inherents a tout offort de recherche portant sur des regions qui presontent des differences du point de vue geographique,
e/cn.14/1KR/140
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monetaire et linguistique. Pour creer des entreprises determinees, il faudra proceder a des etudes plus detaillees ooncernant les techniques et l©s marches en tenant compte des implantations choisies, du stade de developpement industrial, des sources d'equipement et des possibilites do financement. Cependant, les resultats de oes etudes doivent donner un apercu suffisant de la situation d1ensemble de la sous-region et de I1expansion possible de l'industralisation dans la production du ouir ot des chaussuros* La presente etude doit servir de baue pour le choix des industries pour lesquelles il faudrait proceder a des etudes tech niques et des etudes de possibilites plus detaillees avant de prendre des decisions concernant le financeraent et avant d'envisager les accords possibles entre les divers pays afin de creer un marche multinational,
Remerclements
L'auteur tient a exprimer sa profonde gratitude aux divers orga- nismes officiels et au personnel de ces organismes pour 1'aido qu'ils lui ont apportee au cours de ses travaux a pied d'oeuvre entrepris aux fins de la presente etude; il remercie tout particulxerement le personnel de la United States Agency for International Development, les bureaux d'assistance technique des Nations Unies, les economistes attaches aux diverses ambassades des Etats-Unis et les nombreux bureaux et fonction- naires gouvernementaux des divers pays visites. Sans leur aide et leurs conseils, les travaux a pied d'oeuvre auraient progresse plus lentement et 1'interpretation des donnees recueillies aurait ete moins
aisee.
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RESUME
On peut esperer que la planification du developpement economique fondee sur la cooperation a 1'echelon de la sous-region ouest-africaine tout entiere permettra d'aboutir a un systeme de developpement indus- triel qui contribuera a une utilisation efficace et rentable des
ressources africaines et a, 1'amelioration des niveaux de vie, beaucoup mieux que ne pourrait le faire une planification a 1'echelon national.
Cependant, il faut pour cela qu'on ait une vue d1 ensemble du mode d'industrialisation possible pour certaines industries de la sous- region au cours des 10 ou 15 prochaines annees.
On s'est efforce de repondre de cette maniere aux questions fon—
damentales qui se posent en Afrique de l'ouest pour lfIndustrie du ouir et de la chaussure. L'etude en elle-meme a ete fondee essentiel- lement sur un examen de renseignements indirects obtenus au cours d'entrevues avec des personnalites des milieux gouvernementaux et industriels des pays interesse.;u L1 analyse de ces renseignements indirects a ete difficile en raison de leur caractere incomplet, des irregularites qui existent dans les series statistiques et etant donne qu'il est difficile de comparer cerbaines donnees d:un pays a 1'autre.
II ressort des entretiens qu'il faut s'attendre a des situations et des opinions tres difforentos dan& une zone aussi vaste que la sous- region de 1'Afriquc de l'ouesto Malgre ces obstacles, la presents etude a peras de degager une premiere approximation des parametres qui seront utiles pour la planification t long terme du developpement industriel pour 1*ensemble de la sous-region. II va de soi que? pour les decisions plus urgentes et plus precises, il faudra proceder a des atudes plus poussees concernant les marches et les techniques afin d'obtenir les donnees detaillees et precises requises pour la planifi- oation et la mise en oeuvre de projets determines^
e/cn. 14/1NR/140
Page 6 ' ■ .Marches o_Lief3t-a_iricain du cuir et de la ohaussure
Jusqu'en 196O? les importations de chaussures provenant princi- palement de 1'Europe ont approvisionne le marche ouest-africain de la
chaussure (environ 25 millions de paires) a raison d'environ 80 pour
100. Depuis lors, leo importations ont diminue danc l'absolu corame dans leur proportion par rapport a la consommation globale* Paralle- lement, la capacite locale de fabrication a a-^uonte dans une large mesure puisque la production annuelle est passee de 5 millions de
paires en 196O a 20 millions de paires en 19&5- La consommation totale a atteint en 1965 pres de 33 millions de paires, dont 20 millions'ou
60 pour 100 environ, ont ete produitos par des ervtreprises locales.
Les plans d1expansion aotuellement a 1'etude ou deja au stade de la construction porteront la capacite ds production annuelle de l'Afrique de l'ouest a 31 millionc de paires en 1967* Stant donne 1'accroisse- ment modere des debouches? la sous-region pourra ainsi se suffire elle-raerae a 75 pour 100 au moinc do se^ "beso.ins en 1967-
Sn raison ds la reduction des importations intervenue en
la somme de la valour CAP (la 'base CAF d' evaluation comprend le l'assurance et le fr&t) das 13 millions de paires dc chauDsures im--
portees, plus le volurao peu iraportr-nt do cuir et de produits en cuir manufacture, se situ* entre 12 et 15 millions de dollars^ o Etant donne cue les exportations ce ouirs et de peaux en provenance de la region ont permis au cours de la mSme periode de gagner un volume presque aussi eleve de devises? l'enoem'ble du oecteur des peaux, des cuirs et de la chaucsure 11Ja guero ocntribue au desequilibre de la ba lance commerciale. Ccpondantj a mecure que le marche de la chaussure s'elargit et qus les reecourcsc en cuir ct en peaux sont utilisees davantage? 1! expansion de 1' industrialisation du cuir et de It* chaus sure doit 6tre realisable»
_1/ Sauf indication oor>JJ.-raira, le terme "dollar" utilise dans le present
rapport designe lo dollai- dec ISts.te-Unia*
E/CK. 14/BTR/14O
Page 7
Les projections du marche de la chaussure pour 1975 et 19^0 sont
fondees sur un certain nombre d'hypotheses. D'apres l'une de oes hypotheses, le revenu par habitant peut s'accroitre d'environ 2 pour
100 par an, compte tenu du taux projete d'accroissement de la population
qui est de pres de 3 pour 100 par an, Une autre hypothese, c'est que
1'accroissement de la production interieure continuera a. faire "baisserle prix unitaire des chaussures, ce q.ui permettra a un pourcentage plus
important de la population a faible revenu n'appartenant pas au groupedes salaries d'aoquerir des chaussures produites a 1'echelon commercial-
Ces dernieres annees, le taux dfaccroissement du marche global
de la ohaussure a atteint de 5 a 6 pour 100. Pour les 10 ou 15 anneesa venir, on prevoit un taux d'accroissement de 7 pour 100 pour 1'en
semble de la region. Oe taux d'accroissement irait de 4 pour 100 paran pour les pays ou le revenu par habitant est relativement faible et
la production locale de chaussures insignifiante a 9 pour 100 par an pour les pays ou le revenu par habitant est eleve et ou la production locale de chaussures est bien etablie*Par consequent, le potentiel du marche est estime, pour 1975? a environ 6$ millions de paires de souliers et de sandales et, pour 1980,
a, 91 millions de paires. Les souliers et les sandales en matieres plastiques s'adjugeront environ un tiers de ce marche, principalement en raison de leur prix peu eleve, Les souliers et les sandales dont I'empeigne ou la semelle, ou les deux, sont en ouir representeront probablement 34 pour 100 de oe marche, ce qui laisse un peu moins d'un tiers du marche pour les ohaussures en caoutchouc, en tissu, a semelle en liege, etc.
Capacite actuelle de production
La capacite actuelle des usines locales de chaussures et la
oapacite prevue sont concentrees essentiellement en Nigeria^ en C6te-
d'lvoire et au Senegal; le Ghana viendra au quatrieme rang des quela nouvelle fabrique de chaussures entrera en activite. A 1'exclusion
des fabriques de chaussures en matieres plastiques, les entreprises neE/CN. 14/IHR/140
Page 8se limitent general eraent pas a ua seul type de chaussures. La grande variete des souliers et des sandales produits comprend un certain
pourcentage de chaussures pour dames et enfants, mais les chaussures pour hommes et les sandales represented la plus grande partie de la production. II vaudra done toujours mieux importer les chaussures de luxe pour dames, dont la mode change frequeuiment, ainsi que les chaussures speciales, etant donne que la demande en ifrique de l'ouest n'est pas suffisante pour justifier une production rentable de oes ar ticles. Pour la fabrication des souliers en cuir, on utilise surtout la methode du collage. Par ailleurs, le cuir doit faire face de plus en plus a. la concurrence des uatieres synthetiques, Les chaussures en tissu et en caoutchouos ainsi que les chaussures en plastique obtenues par extrusion destinees au marche des chaussures a bas prix occupent une position tres solide-,
L'Industrie du tannage du cuir produit suffisamiiient pour repondre a la plupart des "besoins en cuirs a dessus et en cuirs de doublure des tines a la production de chaussures et de sandales en cuir qui est es—
timee actuellement a cinq millions de paires en ifrique de l'ouest.
Cette production exige environ 400.000 cuirs de bovins par an. En ou tre, 1 million de cuirs de bovins sont exportes sans avoir recu un traitement prealable, n.ais la plus grande partie des 8 millions de peaux d'ovins et de caprins exportees par la region sont traitees pre—
alableiiient. Les peaux d'ovins et- de caprins sont utilisees principa- leiiient pour la production de vetements dc luxe dont le marche se situe essentielleiuent en Europe Occident de et en imerique du nord. Pour ar- river a un haut degre de finition du cuir et pour fabriquer des v§te- uents de luxe, les pays ouest—africaine derraieni- faire face a des de- penses excessives. II apparalt done que le traitement prealable et l'exportation des peaux d'ovins et de caprins constitueront encore la methode la mieux ?.prrcT)riee.
Page 9
Possibilites d'expansion de la production-des cuirs et ties
chaussures .jusqu'en 1980
Les renseignements fragcentaires et .jincomplets que I1 on peut recueillir sur la fabrication des chaussures et sur les investissements et la main-d'oeuvre dans l'industrie du tannage, ainsi que les autres
donnSes relatives a 1'exploitation ne permettent pas de determiner avec certitude des parametres importants concernant les possibilites d1ex pansion de la capacite jusqu'en 1980. Cependant, d'apres les estima
tions du marche pour 1980, la capacite actuelle de fabrication, ycompris celle qui doit entrer en activite en 1967, et d'apres le
volume des cuirs et des peaux disponibles, on a precede a des estimations approximatives qui doivent permettre d'etablir une planification preliminaire. Ces estimations sont groupees dans le tableau 1. Tou-
tefois, il ne faut pas les utiliser sans tenir compte des reserves et des limites exposees dans le corps de la presente etude.D'une maniere generale, les debouches supplementaires pour les
chaussures, les cuirs et les poaux traitees prealablement, destines a1'exportation en 1980 pourraient atteindre une valeur de vente de
130 millions de dollars des Etats-Unis et pourraient fournir un emploi a pres de 25.OOO personnes. Les investissements aux niveaux de 1964-
1965 3ar«iertde l'ordro de 100 nilliorr, do dollars. Etant donn^ que
la valeur ajoutee atteindrait en moyenne environ 40 pour 100 du prix de vente depart usine, il en resulterait un effet secondaire important,en ce qui concerne lea matieres premieres et les facteurs de production requis provenant des autres industries et des autres activites de
commercialisation au niveau de la vente en gros et en detail. L'expan- sion possible n'interviendrait generalement pas avant 1970, mais elle peut stimuler dans une large mesure 1'accroissement de la production et 1'activite economique de la sous-region au cours des annees a venir.
Si 1'on sq fonde sur les resultats obtenus anterieurement par les pays
de 1'Afrique de l'ouest, on peut supposer sans risque d'erreur que
I1initiative et les investissements en vue de 1'expansion de la pro
duction du cuir et des chaussures viendront dans une large mesure du
e/cn. 14/1ME/140
Page 10
secteur industriel priveo C'est uniquement dans le cas ou le Gouverne-
ment a adopte une politique differente, comme au Ghana au cours desdernieres annees, que cette expansion industrielle exigera des initia tives de la part du gouvernement ainsi que sa participation active.
Repercussions possibles de cette expansion sur le developpement
economique de l'Afrique de 1'questL'expansion projetee des industries de la chaussure et du tannage
pourrait avoir des repercussions assez importantes sur le developpement economique de l'Afrique de 1'ouest.En 1980, l'accroissement de la production annuelle de chaussures
atteindrait un maximum, avec une valeur des ventes depart usine de75 millions de dollars et une proportion de valeur ajoutee de 26 millions de dollars, c'est-a-dire 0,25 pour 100 de l'accroissement du PIB annuel de la sous-region estimee par la CEA pour la periode allant de 1965 a
1980 a 13 milliards de dollars. Les depenses d'equipement, soit 52 mil lions de dollars, representeraient 0,96 pour 100 des depenses d'equipe- ment du secteur prive de la sous-region en 1980, c'est-a-dire 5,4 mil
liards de dollars.L'expansion de la production envisage© pour l'industrie du tannage entre 1965 et 1980 permettrait d'atteindre une valeur annuelle de vente
depart usine de 51 millions de dollars en 1980, avec une valeur ajouteede 24,5 millions de dollars, soit 0,19 pour 100 de l'accroissement
annuel pour la sous-region au cours de la periode allant de 1965 a 1980.
Au cours de cette periode, les depenses d'equipement pour la construc
tion d'une tannerie, soit environ 71,5 millions de dollars represente
raient 1,32 pour 100 des depenses d'equipement du secteur prive de la sous-region estimees par la CEA pour 1980, a 5,4 milliards de dollars.L'expansion de la production de chaussures aurait done de faibles
repercussions sur place, etant donne qu'il serait preferable que les entreprises soient implantees dans les centres economiques qui sont assez repandus a travers la sous-region.Par ailleurs, l'industrie du tannage aurait des resultats beaucoup
plus importants sur place et il faudrait l'implanter de preference a pro-
ximite des sources d1approvisionnement en peaux et cuirs dans les zones
de savane eloignees de la cSte.TABLEAU 1 fc?/lm/l4°
Possibilityd'expansiondelaproductiondechaussuresetdecuirjusqit'en ProductiondechaussuresTannage Enmatieres plastiquesEncuiretautres matieresCuirsdebovinsPeauxdfovinsetde caprinspourI1ex- Oapacitedeproduction supplementaireapparamment justifieejusqu'en1980 Taleurdesventesdepartisine (en dollars) ;
?ourcentagedevaleurajoute"e0o5t des investissements (en dollars)
3esoinsenoapitauid1exploitation (en dollars)
Blain-d*oeuvre Emplacementsapreferer 3alendrierdeI1expansion ?acteursdeproductionen provenanced!autressecteurs(en dollars)
?rincipauxfacteurs limitatifs18millionsde paires 15millions 25-6millions 3millions 1.000 Danslaquasi- totalite"despays
33millionsdepaires2,5millionsdecuirs12millionsdejeaux 60millions. 40-30-35millions 10-12millions 18.000 Nigeria,Ghana,C6te- d'lvoire,Senegal D&bxiten1970etexpansioncroissante jusqu!en1980 10millionsde chlorurede polyvinyle Tendancedurevenuparhabitantdontdepend lacapacited!achatdechaussures.
27millions 55-35-40millions
24millions 40-15-20millions 8-10millions 1.000 De12a15millions decuir,textile, caoutchouc1oimentetc.
5-8millions 3.000
Nigeria septentrionale, Niger, Haute-Volta,
Kali,Mauritanie, Expansioncommencantal'heureactuelleet s'xntensifiantjus<iu!en1980 De7a10millionsdeproduitschimiques descuirsetde£peafcxetpossibilite delesrassemblereconomiqiiementauxpoints d*abai;tage.Possibilitedesmarchesmondiaux d1absorbercesquantitesdematierestannees auprealablea/ Toutes les estimations en dollars sont fondles sur les coUts relatifs a 19^4—1?^5» "tels qu!ils ont etc" oalculfis
danscertainesetudestechniquesdStailleesdeprojetsd^termin^setsurlesestimationsverbalesobtenuesau ooursd'entrevues.;e/ck.
Page 12
DEBOUCHES ACTUELS POUR LES CUIRS ET LES. CHAUSSURES : .
C'est le raarche de la chaussure qui constitue le debouche essential
pour les articles produits par 1'industrie du cuir et de la; chaussure. .;."D'autres articles, tels que les articles de voyage et certains ve'temefrts sont^fabriques a partir du cuir. Cependant, il n'existe aotuellement en Afrique de l'ouest qu'un marche tres limite pour ce genre d'article.
C.'est pourquoi le present chapitre du rapport ne concerne que les dhaus- sures, et ne fait que mentionner brievement le volume reduit des autres
articles en cuir produits comraeroialement et consommes dans la sous-region- ; .
Les chaussures consommees en Afrique de l'ouest comprennent les chaussures proprement dites, les brodequins et les botillons, les , sandales et les babouches, sorte de sandales tres populaires dans cette partie de I1Afrique. En raisdn du climat et du prix moins eleve, la consommation de sandales et de babouches depasse de loin celle des autres articles. Les principales matieres utilisees pour la fabrica tion des chaussures sont les suivantes : cuir, caoutchouc, textiles, matieres plastiques et liege. De m§me que dans les autres pays du monde, le cuir doit faire face a une forte concurrence de la part des
autres matieres, prinoipalement en raison de son prix.
A 1'heure actuelle, seule une fraction-limitee de la population achete des chaussures. Les populations indigenes en dehors des zones
urbaines qui restent en marge de l'economie monetaire ne portent pas- regulierement de chaussures ou bien elles utilisent des sandales fabri- quees a, domicile. A l'autre extremite de I'echelle des revenus, les;
Europeens et les autres etrangers resldant en Afrique de l'ouest font ooincider leurs achats de chaussures avec leur retour dans leur pays . d'origine, no qui ne laisse qu'un groupe relativement restreint de salaries et de residants urbains comrae principaux acheteurs de chaus-;
sures.
e/cn. 14/ine/ho
Page 13
La consommation actuelle de chaussures peut etre estiraee en fonc- tion des importations, ..de la., production locale et des.GXportations, Dans certains des pays.de .la sous-region,, cette consammation est tree faible, mais elle augmente a mesure que la population, le rovenu et l'approvisionnement en chauosures a bon marche s'accroissent.
Importations
Chaussures
-Au cours des dernieres annees, la majeure partie de la consommation locale a ete satisfaite grace aux importations. Ces importations aont enregistrees dans les statistiques du_commerce exterieur des divers pays. Cependant, si tous les pays fournissent des donnees sur la valeur
totalej les unites de reference pour les quantites sont soit le noabre- de paires et soit le nonfbre de tonnes et il est impossible d'adopter un facteur de conversion adequat, etant donne que ie type des chaussures importees varie d'une annee a 1'autre. Par ailleurs, les classifioa- tions industrielles types different quelque peu dans les pays franco phones et anglophones et, entre I960 et 1965* certains pays ont modifie leur systeme de classification, Les donnees ne sont done pas homogenes.
et il est difficile de les comparer. On trouvera auz tableaux -2 a 8
le volume et la valeur des importations de chaussures d'apres les ■ chiffros fournis par les differents pays«
En raison des changements frequents raais irreguliers des sources d'approvisionnement, il est difficile d'analyser les tendances concer- nant certains types de chaussures- Par consequent, les types do chaus-.
sures varient, m§me s'ils font enoore partie du meme groupe au point de vue de la classification industrielle type? oe qui explique les varia tions irregulieres des poids et valeurs unitairos.
E/CN.14/IKE/140
Page 14
, . TABLEAU 2
Importations de chaussures en Nigeria, de 1960 a 1965
Produits CTCI
Quantite, Valeur to- Valeur
en milliers tale, en unitaire, Principaux pays' d'origine
de paires milliers en dollarsde dollars
Chaussures a semelles en
cuir. . 851-01 3.460 Chauss.ures a
semelles en
caoutchouc 851-02 2.689
Chaussures entissu, liege,
etc. 851-03 2.395
Ventes, . . .
n.d.a. a/ 851-04 236
Total 8.78O
1961 , . Chaussures a semelles en
cuir 851-01 3.282
Chaussures a.
semelles en
caoutchouc 851-02 1.541
Chaussures en tissu, liege?
etc. 851-03 2.008
Ventes,
n.d.a. a/ 851-04 390
Total 7.221
1962
Chaussures a :
semelles en
cuir 851-01 3.010
Chaussures a semelles en
caoutchouc 851-02 1-757
6.494
7.528
1.821
220
16.063
5.764
1,280
1.525
97198
6295.225
1.308
1,
2,80
0,76
0,93
1,83
1,76
0,83
0,76.
1/61
1,27
1,74
0,74
Royaume-Uni, Pays-Bas
Eoyaume-Uni, Pays-Bas
Tchecoslovaquie, Hong-Kong
Eoyaume-Uni, Tchecoelovaiiuie
Tchecoslovaquie, Japon, Eoyaume-Uni
E/CN. 14/™/140
Page 15
Tableau 2 (suite)
Produits
J2<52j suite)
Chausouros en tissu, liege, etc.
Ventes, n,d<.a.—' Total
"1963
Ohaussures a semelles o n cuir
CliauEauros a semelles en caoutchouc
Chauosuxas en tissu, liegej etc.
V J
\ t; .,1 V <_, o 3 lit U.o d*A *J
Total
JJiii
O-iau^aures a seaelles er cuir
CTCI.
851-03 851-04
851-01
851-02851-03 851-04
851-01
Quantite, en milliers de paires
1.003 441 6.211
2.347
2.63689.
5.574
1.987
Valeur to- tale, en milliers
de dollars
781 630 7.944
4.300
2.691
92
7.528
4.188
Valeur unitaire^
en dollars
0,78 1.43
1,83
1,02
1,03
0*89 1,35
2,11
Prinoipaux pays d'origine
Royaume-Uni, Italie,
Tchecoslovaquie Chaussures a semernes
j:. :;,:...:":.'iuc 851-02 1.815 2.515
1,39Japon, Tcheoos—
Chausrjujre e en liego; etc™
^'"elites;, n.dea
.156.5.
on oui.v Ch.au:'.:-:urGS a.
en oacutchouc Ghai-.ooure^ en licge^ etc.
VonteBj n0 d.a
tissu,
semelles
seielles
tissu,
Soiu-co : Statistiques
851-03
851-04851-01
851-02
851-03 851-04
du commerce
37 170
4.009
778
447
26 71
1.322
exterieur.
6.
1.
Y.
66 217
9S6
639 829
44 110
"622
1,78
1,28
7774
2,11 1,85
1,69 1,55
Italie Japon,
Tchecoslovaquie
Royaume-Uni Japon,
Toheoo slovaquie
Japon
Tchecoslovaquie, Royaume-Uni, Etats-Unis
a/ n»d,a. signifie "non designe ailleurs"
E/CN. 14/INE/14O
Page 16TABLEAU 3
Importations de ohaussures au Dahomey et au Togo, de i960 a 1964
a/
Annee
1960 1961 1962
1963 1964
Quantite, en milliers de paires
229 139 68
155
180Dahomey Valeur to tals j en milliers
de dollars 301
191
167 239 415
Valeur uni- taire, en dollars
1,31
1,37
2,46 1,54 2,31Annee
1960 1961 1962
1963 1964
Quantite>
en milliers de paires
136 100 128
178 299
Ob go
Valeur to- tale, en milliers
de dollars
178 158
200 265 426
Valeur unitairej en dollars
1,31
1,58 1,56 1,49
1,42Source : Statistiques du commerce exterieur.
a/ Ces chiffres sont fondes en partie sur le poids, en prenant comme poids
unitaire 0,6 kg par paire de souliers ou autres ciiaussures.TABLEAU 4
Importations de ciiaussures au Ghana, de 1961 a 1964
Produits
1961
Pantoufles Chaussures Chaussures
Chaussures chouc
Total 1962
Pantoufles Chaussures Chaussures Chaussures chouo
Total
en en
en
en en en
cuir tissu
caou-
cuir tissu caout-
CTCI
(Groupe 851)
-001 -002 -003
-004
-001 -002
003 -004
Quantite, en mil liers de paires
3.319
1.694
8861.154
7.053
1.053 1.229
58
500 2.840Valeur to- tale, en milliers de dollars
2.148 ' 3-937
602
584 7.271
632 2.738
37
314 3.721
Valeur unitairej en dollars
0,65 2,32 0,68
0,51 1*03
0,60 2,23
0,64 0,63
1,31Principaux pays do provenance
Royaume-Uni, Japon Italie, Pays-Bas
Tchecoelovaquie, Hong^- Kong? Japon
Pays-Bas, Hong-Kong
Hong-Kong
Italie, Royaume-Uni Japon, Chine
Hong-Kong, Japon
e/cn. h/ihe/140
Page 17
Tableau 4 (suite)
Produits
1963
Pantoufles Chauss-ures
Chaussures Chaussures chouc
Total
Jj?64
Pantoufles Chaussures
Chaussures Chausaures chouc
Total
en
en.
en
en
en en
oulr tissu caout-
cuir
tissu caout-
CTCI
(Grou- pe 851)
-001 -002 -003 -004
-001 -002
-003 -004
Quantite3 en mil liers de dollars
995
1.91380
154 3.142490.
1.137 108 111
"1.846
Valeur to—
tale, en milliers de dollars
3.649 487
48
1744359
240 2.008 128 192 2.568
Source : Statistiques du commerce exterieur-
Valeur unitaire, en dollars
0,-49 1,91
0,60 1,141,39
0,49 1,77
1,19
1,73T739
Principaux pays de provenance
Malaisie, Hong-Kong Royaume-Uhi, Eong-Kong,
Tougoslavis Chine, Inde
Japon, Hong-Kong, Eoyaujiio—Uni
Malaisie
Tchecoslovaguie, Yougoslavie, Italie Tcheooslovaquie Tchecoslovaquie?
Royaume-Uni
TABLEAU 5
Importations de souliers en Cote-d'Xvoire, de 1960 a 1965"^
B IType CTCI Volume
Valeur to- Valour tale, en unitaire milliers de en dol-
doliara lars
En caoutchouc et en matieres plastiq.ues A dessus en cuir
A dessus en caoutchouc En tissu, caoutchouc?
etc*.
Total
640-100 640-208 640-211
Tous autres types
(non classifies)
796 tonnes 1.264 127 tonnes 486
17 tonnes 27
181 tonnes 129
1.121 tonnes 1.906
1.588,00 3.826,00
1,588,00
713,00
1.700,00
/ 4
Page 18
£j5m (suite)
En caoutchouc ©t en iaatiei'es plastiques A dessus en cuir En caoutchouc
En ti^su, caoutchouc, etc*
Total
CTCI Volume
640-100 640-208 640-211
Tous autres types
(ncn classifies)
728 tonnes 238 tonnes 31 tonnes
„ 6JL_±oiai2a
1.065 tonnesValeur to tal e, en milliers de
dollars
1,156
867 69
2.196IDA
Valeur unitairs, en dol lars
1.587,CO 3. 643500 2.226300
2.062,00
En caoutchouc et on matiorerj plastiques A de^us c:i cuxi*
A dessus cv caoutchouc
"Sii tiasuj caoutchouc;
etc-,
Total J96.\
Ib. caoutchouc et en natieros plustiques A descus en cuir
A dcr^us on caoutchouc
£:x tI,?DU; caoutchoucP
Total
640-100 640-208 640-211
Tou:j autres types
(ncn classifies)
916.
433.
52,
110.
oco 000 000
000
paires paires paires
paires
711
843
72 108
640-100 640-208 640-211
Tous autres types
(non classifies)
1.511 000 paire
1.174-000 paires
2.028.000 paires
156.000 pairespaires
1.734
1.833
907 156All
o? 78 1,95
1,383.375
0,77 0?;90 1,03
OjJA
0,64^n Gd-.ouvchcuo ot en r:i?.t:lczi33 plas biques A dessus on ouir
A dcssuB en caoutchouc lia tisnuj caoutchouc,
o t o«
Total
640-100 640-208 640-211
Tous autres types
(ncn classifies)
1 1
.534.coo .444.000 145-000
214.000 .337-000
paired paire s paires
paires pairas
1.
2.
241 308
157
8581g20, u 0.
1, 81 60 08
"is
71Em caoutchouc et on
-■.Lvtiircs plg,etiques 64O-IOO .A dor.-u.-i; en cuir 640-208 L dcsaiip en oaoutchcuo 640-211
£,'<i tiscuj cao^tchoucj '.".>us autres types
ctc, (non classifies)
Totr.1
691,000 paires 644.000 pairec 33.GOO paires
_22Q.000 paires
1,588.000 paires
hurc exterieur.
666
1.275 35
2. 154
0,96
1,93
1,36
dJ La plupart dss importations proviennent de Prance et egalement du Senegal, du
1'-?:?og at ds la Eongrie*
e/cn. 14/inr/uo
Page 19
TABLEAU 6
Importations de chaussures au Liberia) de 1960 a 1964
Produits CTCI
Quan-tite , en milliers de paires
Valeur to- Valeur uni- tale en taire en rail- milliers liers de dol- de dollars lars
Pantoufles
Chaussures en ouir ...
Chaussures en tissu Chaussures en caoutchouc
Chaussures en matieres plastiques
Total
851-01
851-02851-03 851-04
851-05
262
51 82
741.076 35
219159
—
0,69
4,112,672,15
—
469 1.489 3,17
Pantoufles
Chaussures en cuir Chaussures en tissu Chaussures en caoutchouc
Chaussures en matieres plastiques
Total
851-01 851-02
851-03 851-04 851-05
53
91 60 47—
41 , 512
221 136
—
0,71
5,63
3,682,89
—
256 910
3,55
Pantoufles
Chaussures en cuir Chaussures en tissu Chaussures en caoutchouc
Chaussures en matieres plastiques
Total
Pantoufles
Chaussures en cuir Chaussur.es en tissu Chaussures en caoutchouc
Chaussures en matieres plastiques
Total
851-01
851-02 851-03 851-04
851-05161 282 599 440
__
87
521 352
180
—
0,54
■ 1,85
0,59 0,41—
1.382
1.774
1.140
1.439
0*82
851-01 851-02
851-03 851-04 851-05
190 337 774206
267
88
693
393 152 1130,4$ 2,06 0,51
0,74 0,42 0,81Source : Statistiques du commerce exterjeurt
e/cit. 14/IHH/140
Page 20
TABLEAU 7
Importations de chaussures aa-Sierra Leone,- en Guinee, en
Gamble et au SenegalSierra Leone Guinee
Qnantite, Annee' en mil Her s
de paires
Valeur to- tale, en milliers
de dollars
Valeur uni- taire, en dollars
Quantite, Valeur to- Valeur uni-
Annee en milliers tale, en taire, ende pairee milliers dollars de dollars
1960 1.421 1.296 0,91
1961 ' 2.257 1.748 0,77
1962 2.168 1.467 0,68
1963 . Chiffres non disponibles
1964 2.251 1.770 0,79
1965 . 1.084 1.247 1,15
1960 Chiffres non disponibles
1961 717 1.000 1,39
1962 Chiffree non disponibles 1963 Chiffres non disponibles 1964 Chiffres non disponibles 1965 Chiffres non disponibles
Annee
1960 1961 1962_
1963.
1964 1965
Gambie Quantite,
en milliers de paires
35
- ■ 244 413■ 417
Chiffres Chiffresvaleur to
tal© , en milliers de dollars
43 144 186
■179
Valeur uni—
taire, en dollars
1,23 0,59 0,45 0,43 non disponibles non disponibles
Annee
1961 1962
1963 1964 1965
Source : Statistiques du commerce exterieur.
Volume T en tonnes
762 618 446 318
198
Senegal Valeur to-
tale? en milliers
de dollars
2. 102 1.600 1.408 1.181 792
Valeur uni tairej en dollars
2.759
2*589
3.157 3.714 4.000e/cn.14/1NE/140
Page 2'1
TABLEAU 8
Importations de ohaussures au Niger) en Haute-Volta, au Mali et en Mauritanie
Niger Haute-Volta
Annee Tonnes Valeur to- tale en mil- liers de dollars
Valeur uni- taire en . dollars
Annee Tonnes Valeur to- tale en mil- liers de dollars
Valeur uni- taire en dollars
1960
1962
1963' 1964
■156
■250
278:
274 541
104
371
371 413479
666
1484 1335
1508885
1960 1961 1962 1963
1964
136 788 459 430
112
587 563 525
. 823
744 1227 1221Mali Mauritanie
Quantite, Valeur to- Valeur Annee en milliers tale, en unitaire,
de paires milliers de en dol- dollars lars
Annee Tonnes
Valeur to- tales, en milliers de
dollars
Valeur uni taire , en dollars
1961 1962 1963
1964
Source
279
382 325 563: Statistiques 460 388 454 341
du
1?65 1,02 1,40 0,61
commerce exterieur*
1961 1962 1963
1964
27
14 1453 36 39
1962 2571
2785
E/CN.14/IHH/14O
Page 22
On constate generalemenij une baisse quantitative des importations
de chaussures en Afrique de l'ouest (voir tableau 9)' Cela est parti-
culierement vrai de pays tels que la Nigeria et le Senegal, ou d'impor-
tantes fabriques ont ete etabl^.eo au cours de ces dernieres annees (voir tableau 10). En fait, si I1on se fonde gut les tendances actuelles, on
peut prevoir facilement que ces deux pays pourront bientSt se suffire a eux-m&nes en ce qui concorne la production de chaussures de types or- dinaires. Certaines chaussures specialos, teiles que les chaussures de luxe pour dames ainsi que les chaussures pour onfants devront probable- ment continuer a. §tre importees etant donne que leur technique de fabri cation et la demande limitee ne permettent pas la mise sur pied d'une production rentable pour la fabrication locale de ce type de chaussures.Les sources d1 importation de chaussures vari.ent. Dans les pays anglophones, le Eoyaumo-Uni ost reste le principal fournisseur jusqu'aux alentours d.e i960. Depuis lore, 1'Italie, la Tchecoslovaquie? les
Pays-Bas, la Tougoslavie et d'autres pays ont augments leurs ezporta- tions auz depens du Koyaurae-~Uni« Le «Japon? Hong-Kong et la Chine sont les principaux fournlsesurs de chaussures a. bon marohe en tissu, caout chouc et matieres plastiques. Dana les pays francophones, plus de la . moitie des imj^or ^tiu-i-j Co ^Ij^aiiij^ros pro"vle:'inoiit de France.
Peaux, cuirs9 otcc
En plus des cb.aussi.Tesj la plupart des pays ouest-africains important egalement des peauxj des cuirs et des articles en cuir manufacture autres que les chaussures, ho volume de ces importations oat peu important par rapport aux importations de chaussures. On trouvera aux tableaux
11 et 12 1'indication de leur volume et de leur valeuro
e/cn. 14/INR/140
Page 23
Production
Chaussures
La production locale de chaussures en Afrique de l'ouest a augmente rapidement au cours des oino dernierec annees. L'accroissement le plus notable de la capacite de production a ete enregistre non dans les chaussures en cuir rnais pour les chaussures en matieres plastiques, en caoutchouc et en tissu- On cnsidere le cuir plus confortablej mais les autres types de chaussures sont generalement moins chers, oe qui revet une importance primordiale pour le marche ouest-africain. La production locale de chaussures en cuir a augmente egalement, mais pour s'assurer des debouches massifs, les producteurs devront continuer a.
fabriquer essentiellement des chaussures a bon marche en matieres autres que le cuir* Ce n'est qu'au stade ulterieur de 1'evolution du marche que I1on peut prevuir pour les chaussures en cuir une part plus impor- tante sur 1'ensemble du marche..
Les pays ouest-africains ne rassemblent pas et ne publient pas regulierement des donnees sur la production industrielle. C'est pour- quoi lea chiffres de la capacite de production locale ont du §tre rasseiiibles a partir de sourcoo diversos et 1'on n'es+ pas silr qu'ils
soient complets ni exacts. Dans de nombreux cas, l'annee de la produc tion initiale des nouvellea entreprises n'a pas ete specifieee et la capacite des installations n'a pas ete utilisee pleinement au cours de la premiere et de la deuxieme annee d1exploitation* Le tableau 13 qui resume la production locale de chaussures constitue la meilleure esti mation de la production effective de chaussures d'apres les renseigne- ments dont l'on dispose*
I>-i 1965, seuls la Nigeria, la Cote-d'Ivoire et le Senegal disposaient d'une capacite importante pour la production de chaussures en cuir. II est done probable que? sur une production totale de chaussures estimee a environ 20 millions de paires en 1965* on a produit au maximum 5 mil lions de paires de chaupsures en cuir, dont une part importante de san- dales. Si l'on tient conipte des plans annonces pour 1'implantation de
Page 24
nouvelles fabriquesj ainsi q.ue de& nouvelles entreprises deja en cons truction, la production de chaussures pourrait atteindre 31 millions de paires en 1967. II est probable que sur ce total, les chaussures et sandales de cuir ne repre"senteront que 8 a 9 millions de paires tout au
plus,
TABLEAU 9
Evolution des importations de chaussures dans 14 pays
_africains, de 1960 a 1965. . Importations_
Annee Quantite, "Valeur totale, Valeur unitaire, :en milliers de paires en milliers de dollars en dollars
1960 21,000 21.000 1,00
1961 22,000 26.000 1,18
1962 18-000 20.000 1,11
1963 20.000 20.000 1,00
1964 17.000 18.000 1,06
1965 13-000 a/ —
Source : Statistiquss du commerce
a/ Pour certains pays, on ne dispose d'aucune donnee»
TABI^AU 10
Declin des importations de chaussures dans les pays
ou la production locale de chaussures augmente, 1960-1965
. (En ■ .illiers de paires)
Nigeria Senegal-^
1960 8,780 1.350
1961 7.220 1.160
1962 6.210 940
1963 5.6OO 680
1964 4.000 480
1965 1.320 300
Source : Statistiques du commerce exterieur.
aj Chiffres etablis soit d'apres le poids, soit d'apres la valeur, ou
d'apres ces deux elements reunis.
.14/IHH/14O
Page 25
ii3:ticns da cuii* dans certains pays ouest-
Pays
Nigeria Dahomey Ghana C6te-d»
Liberia Sierra Senegal Niger
Quanti- te? en tonnes
1 628 Ivoire 70
Leone 253
45 Haute-Volta 71 Mali-
Source. : Statistiques
afr
1963 Valeur to—
tale? en dollara
-x-minalp 503.925
183
59-558
tfoniitale Ibain ale 205.462
35.025 46.COO He mi rials
i du commerce
icai.as en
Valeur par ton
ne f en
dollars
183 810
851
812 778 648
ezterieur
1963 et
iiuauti- te ? en tonnes
5
41
193
1264
1964
Valeur totale en dollarsNominale
258
Non communique
51.446 Nominale Nominale 133.038 Nominale
Hen communique Nominale
Valeur par tonne, en dollars
52 1.255
689
■Pays
TABLEAU 12
Importations d' artio*i.e_s_manufactures en cuir_ autres que les ohauseures
rlarjR certain? -oays cufi^t-africains, en 1963 et1964
963
1964
en
Valeur to- Valeur par Quantite, Valeur totale Valeur par y en on tonnes en dollars tonnej en
ps dollars
dell Nigeria Ncn ro^mr.-- 1,. 703 * 0U0
- •, * nique.
C$te-dfIvoire 234 . 433,342 2.068
Liberia 51 204,624 4^012
Senegal ' '' ' 230 43;;.030 1.891
Niger 150 49-167 328
Mali 39 54-767 1-404
Mauritanie nominale
Source : Statistiqn-^p dr. oomiroroe esterisur.
Non oommu- 1-492-000 — nique
425 903.663 2.126
Non communique
177 329-517 1.862
404 47*900 118
29 122^450 4.222
Nominale
E/CN.14/IHR/140
Page 26
TABLEAU 13
Pays
Nigeria Dahomey Togo Ghana
C6te-d'Ivoire
LiberiaSierra Leone Guinee
Gambia Senegal Niger
Haute-Volta Mali ■
Mauritanie
Total*/-
14 Pays
1960
600
—
—
—
140
—
—
200
—
3.756
—
—
—
5 c 000
ouest-africains.
En i
1961
2.200
—
—
—
500
—
—
200
—
4.765
—
—
■ —
.__
8.000
milliers 1962
3.600
—
—._
—
960
—
—
300
—._
3 = 894
—
—
■ —
—
9.000
de 1960 a de paires
1963
5.000
-, .
—
1.500
—
—
300
- ,_
5.746
—
250
—
—
13.000 1
1965
1964 8.300
__-IX
—
2.000 400
-■■
500
„.__
4.703 100 200 300
—
7-000
1965
10.000
—
2.500 1.000
200
6.000
200
—
360
—
20.000s/
196?^
14.000
2.500 5-000 1.000 700 600
6.000 300 200 500
—.
31.000^/
a/ Production locale esccmptee on fonotion de la eapacite existante et
. de la nouvello capacite onvisagee.
b/ Le total est arrondi au million preso
0/ On estirae que dana oe chiffre les articles en ouir, pour la plupart
des sandalesj ne representent que 5 millions au plus.
d/ On estime que dana ce chiffre les chaussures et sandales en cuir ne
representent pas plus de 8 a 9 millions.
e/cn. 14/OH/140
Page 27
Outre la production de ciiaubsures a 1'echelon commercial dont il a ete question ci-deseus, il existe dana la plupart des pays des ate liers artisanaux qui produisent un3 quantite limitee de chaussures destineos'a*!,. :;■•. 1;. ".---.ai:.;:: l-;:.a,l:j, C.rU.Ir.3 C/> cos ateliers u:li.ljisent
des peaux sechees, en plus du cuir tanne a domicile. Ce type de produc tion ne rev§t qu'une importance cecondaire par rapport a la production des entreprises commercialese, C'est ainai q.ue? pour la C6te-d'Ivoire, les estimations de la production annuelle des ateliers artisanaux se situent entre 30.000 et 50.000 paries tar an, ce qui ne represente que 2 a 3 pour 100 de la consoiumation annuelle etablie d'apres les estima tions.
Cuir
II est encore plus difficile d'evaluer la production locale de cuir. .La production des tanneries comprend a la fois le cuir fini et les peaux cemi-tannecs* La plus grando partie du cuir produit en
Afrique de l'ou^st ost utilisce pour la production locale de chaussures.
Compte tenu dos donnees limit cos dont 1'on dispose, on peut estimer
qu'& l'heure aotuelle on produit 12 millions de pieds carres (soit envi ron 1,1 million de m2) de cuirs a dessu^ et de cuirs 5. semelle destines. .
a la fabrication de chaussuros et dc sandales aincji qua pres de 8 millions de piods Garros (soit environ 740.000 m2) de cuirs pour doublures.
Au cours des dernicres armeea, leu prix du cuir ont subi de fortes variations allant do 40 a 60 ooritd dos Stats-Unic par pied carre. Si l'on etablit le prix noyen a 50 cants des Stats-Unis par pied carre de cuir, la valeur de la production ds cuir atteint environ 10 millions' de dollars.
La quasi—totalite des peaux d'ovins et de cap^ins sont exportees.
En fait, 1'ensemble de la sous-region expedie environ 4-000 tonnes de peaux brutes et semi-tannees pour une valeur d'environ 6 millions de dollars par an. On trouvera danc le chapitre :?elatif aux exportations actuelles 1'indication des volumes et des origines par pays.
e/cn.14/1KR/140
Page 28Exportations
Chaussures
Dans la plupart des cas, les exportations de chaussures provenant des pays ouest-afrioains sont insignifiantes. Cependant, le Senegal constitue une exception. Le tableau 14 indique les exportations de chaussures en provenance de ce pays dont une part importante a ete
effectuee dans le cadre de l'Union douaniere de l'Afrique de l'ouest.
Outre les exportations de chaussures indique"es par les statistiques offioielles du commerce exterieur, il existe entre les pays ouest- africains un trafic de contreoande de chauesures, tout particulierement de chaussures en matieres plastiques. Toutefois, il n'est pas possible d'etablir avec certitude 1'ampleur de ce trafic*
TABLEAU 14
Exportations de chaussures en provenance du Senegal, de 1961 a 1965
Annee Tonnes
Chaussures de toutes categories Valeur, en Valeur unitai- milliers de re, en dollars
dollars par tonne
Chaussures en cuir, uniquement
Tonnes
Quantite, Valeur, Valeur uni- en mil- en mil- taire, en liers de liers de dollars, par
paires a/ dollars paire
19611963
1964 1965
459 252 316 522 90
569
368 433 914235
1240 1460 1370 3808 2611
34 54 38 106 59
52 82 58 161
39
83 158
107 341 2001,60 1,93
1,84
2, 12 2,25
Source : Statiatiques du commerce exterieur.
a/ En prenant comme poids unitaire 0,6 kg par paire de chaussures en cuir.
E/CK.14/XNR/14O
Page 27
Outre la production tU* cliaujsures a I1 echelon commercial dont il a ete question ci-dessus, il existe dans la plupart des pays des ate liers artisanaux qui produisent uns quantite limitee de chaussures destineos^.l--.r;-_i; ^-^^a-L.V.:1. lc .c?o, C:^l:^ir.3 do ccs ateliers u;.il>tsent
des peaux sechees, en plus du cuir tanne a domicile. Ce type de produc tion ne reve*t qu'une importance socondaire par rapport a la production des entreprises commerciales,, C'est ainsi que, pour la C6te-d'Ivoire, les estimations de la production annuelle des ateliers artisanaux se situent entre 30.000 et 50«000 paries par an, ce qui ne represente que 2 a 3 pour 100 de la consommation annuelle etablie d'apres les estima tions.
Cuir
II est encoro plus difficile d'evaluer la production locale de cuir. La production don tanneries comprend a. la fois le cuir fini et les peaux semi-tannco3o La plus grande partie du cuir produit en
Afrique de 1'oueat ost utilisde pour la production locale de chaussures.
Compte tehu do^s donnees limitces dont l'on dispose^ on peut estimer
qu'a l'heure aotuelle on produit 12 millions de pieds carres (soit envi ron 1,1 million dJs m2) de cuirs a dossus et de cuirs a semelle destines . a la fabrication tio chaussures et do sandales ainai que pres de 8 mil lions de pieds carres (eoit environ 740.000 m2) de cuirs pour doublures.
Au cours des dernio::-es annooaj Ion prix du cuir ont subi de fortes variations all ant d3 40 a 60 cont-j das Etats-Unic par pied carre. Si l'on etablit lo P-vIt: coysn a -50 cents des Etats-Uhic par pied carre de cuir, la valeur de la production do cuir atteint environ 10 millions
de dollars, ...
La quasi-totalite des peaux d'ovins et de cap-L'ins sont exportees*
En fait, l'ensemble de la sous-region expedie environ 4«000 tonnes de peaux brutes et scmi-tannees pour une valeur d'environ 6 millions de dollars par an* On trouvera dans le ohapitre relatif aux exportations actuelles lrindication des volumes et des originos par pays.
e/ck. u/iKR/140
Page 28Exportations
Chaussures
Dans la plupart des cas, les exportations de chaussures provenant ties pays ouest-afrioains sont insignifiantes. Cependant, le Senegal constitue une exception. Le tableau 14 indique les exportations de chaussures en provenance de ce pays dont une part importante a ete
effectuee dans le cadre de 1'Union douaniere de 1'Afriq.ue de l'ouest.
Outre les exportations de chaussures indique"es par les statistiques officielles du commerce exterieur, il existe entre les pays ouest- africains un trafic de contrebande de chauesures, tout particulierement de chaussures en matieres plastiques. Toutefois, il n'est pas possible d'etablir avec certitude l'ampleur de ce trafic,
TABLEAU 14
Chaussures de
Annee Tonnes
1961 1962 1963
1964 1965
Sourot 459
252 316 522 90
Valeur, milliers
dollars
569
368 433 914235
5 : Statistiques
toutes categories en Valeur unitai-
de re, en dollars par tonne
1240 1460 1370 3808 2611
du commerce exterieur
Chaussures en
Tonnes
34
54
38 106 59•
Quantite, en mil liers de
paires a/
52
82 58 16189
cuir* uniquement Valeur,
en mil liers de dollars
83 158
107 341 200Valeur uni- taire, en dollars, par paire
1,60 1,93
1,84
2,12 2,25
a/ En prenant comme poids unitaire 0,6 kg par paire de chaussures en cuir.
e/cn. u/ihh/140
Page 29
Cuirs et peaux
Les exportations de cuir et de peaux sont plus importantes. Au
oours d'une annee moyenne, la Nigeria exporte a elle seule de 800.000 a 900.000 cuirs de bovins, un million de peaux d'ovins et 5,5 a 5>8
millions de peaux de oaprins (voir tableau 15)* Le Niger, la Haute-Volta,
le Mali exportent egaleraent en grandes quantites. On trouvera au tableau 16 une estimation des niveaux et des valeurs des exportations recents relatifs a oes pays.
Les exportations susmentionnees s'effectuent essentiellement sous forme de cuirs et de peaux seches, Toutefois, a I1exception des peaux
de oertaines races de caprins, les cuirs et les peaux produits en Afrique de l'ouest sont generalement de qualite mediocre. Des methodes plus
rationnelles de depouillement et de traitement des cuirs et des peauxpourraient remedier dans une cert&ine mesure a cet inconvenient. Cepen-
dant, la solution des problemes de qualite concernant les cuirs ot les peaux demandera beaucoup plus de temps et une amelioration des methodes
d'elevage. Une etude plus detaillee des pratiques et des problemes
actuels concernant la commercialisation des peaux et formulant, desrecommandations pratiques a ete publiee reoemment par 1'Organisation
des Nations Unies pour 1'alimentation et 1'agriculture .AEn plus des cuirs et des peaux qui constituent les principales matieres premieres destinees a l'industrie du cuir, les pays susmention-
n4e exportent egalement un,certain nombre d'animaux sur pied. Ces ani-maux sont destines a l'abattage, mais ces exportations affectent le volume de cuirs et de peaux disponibles sur place. Toutefois, ce trafic n'influence pas et ne limite pas fortement 1'etat actuel du developpe- ment des industries du cuir et de la chaussure en Afrigue de l'oues-b.
ft Mittendorf, H.J et Louwes, H.J. Commercialisation des cuirs et des peaux
en Afrique et au Proche-Orient, Organisation;des Nations Unies pourI1alimentation et I1agriculture, Rome, Italie (avril 1963)*
E/CN.14/IH&/14O
Page30 TABLEAU15 ExportationsdecuirsetdepeauxdelaNigeria,deI960a1965 Cuirsde"bovinsPeauxd'ovins 1961Peauxdeoaprins meeVolumeValeurValeurVolumeValeurValeurVolumeValeurValeur enquintalenmilliersendollarsenquintalenmilliersendollarsenquintalenmilliersendollars dedollarsparquintaldedollarsparquintaldedollarsparquintal 1965
a/
121.379 128.210 106.756 90.507 84-763 32,083
4.561 4.494 3-S28 3.262 2-957 1.112
37,60 35,10 36,80 36,00 34,90 34,70
13.288 13.557 12.098 16.543 19.716 9.083
1 1
893 966 938 .187 .590 767
67,20 71,30 77,50 71,80 80,60 84,40
51.212 51.246 53.037 48.OO5 48.657
28.377
5.550 4-267 4.385 4.612 4.771 2.755
108,40 83,30 82,70 96,10 98,10 97,10
a/ Les donnees relatives a 1965 sont provisoires et incompletes.
E/CN.14/INE/14O
Page 31
TABLEAU 16
Pays
Nigeria Cuirs Peaux Niger
Cuirs Peaux
Haute-Voltcr*
Cuirs Peaux Mali
Cuirs Peaux Senegal Cuirs Peaux
CSte-d'Ivoire Cuirs
Peaux
pays ouest-africains, en 1963 et 1964
Tonnes
4,525
3,227176 188
88
611 39
253.
311
292
1963 Yaleur
en milliers de dollars
3.262
5-799
60 205
19
102 29
51
57
Tonnes
4.238
3.419
178 199201
35
241 23828
199 235
1964
Valeurj en mil—
liers de dollars
2.957
6,367
21883
32 8
73 13
303 162
54
a/ Les donnees portent cur les anneas 1961 et 1962.
^onaommation apparente_de chaussures
Pour arriver a une estimation de la consommation actuelle de cnaus- sures par pays, on peut utiliser des chiffres concernant les importa tions officielles de chaussures, Ie3 indications relatives a la produc tion commerciale locale3 ainsi que le volume des exportations de ohaus sures. Le tableau 17 indique les resultats auxquels on aboutit en
procedant de la sorteo Pour arriver a une estimation de la consommation pour ce pays, on a tonu compte dea exportations de chaussures a partir du Senegal. Lorsau'on examine les donnees relatives aux divers pays,