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FTM/23

FORUM DU TIERS MORDE

C ONCLUSIOU GEHERALE

par SAMIR AMIR

OCTOBRE 1975

(2)

FTM/23

page 1

CONCLUSION GENERALE

Le Forum du Tiers monde a voulu, dans ce

livre col¬

lectif, intervenir

dans le grand débat, désormais ouvert, sur les

perspectives économiques

et sociales

pour

l'ensemble du monde à

moyen et long termes.

Pour beaucoup d'entre nous la faillite du

modèle de développement dépendant

était consommée depuis longtemps.

Il a fallu néanmoins que le système

mondial

au

sein duquel s'insé¬

rait ce modèle entre en crise pour que la

reconnaissance de cette

faillite se généralise et que les

Etats du Tiers monde posent, au

plan officiel de la

diplomatie, la question d'un "nouvel ordre éco¬

nomique international".

Cependant, bien

que

la grande majorité de

l'humanité n'ait jamais connu, au cours

du siècle et demi de dévelop¬

pement prodigieux du capitalisme, que

misère et dégradation, ce

n'est pas ce fait qui a ouvert le

débat

sur

les perspectives à moyen

et long termes. C'est

plutôt

la

combinaison des difficultés rencon¬

trées par l'Occident dans sa poursuite

effreinée du pillage des

ressources du globe, de la résistance

grandissante des peuples et

des Etats du Tiers monde à ce pillage, et de la

désillusion des

intellectuels et des masses de l'Occident en ce qui concerne

les

fins mêmes de leur "civilisation de consommation" qui a

été à l'ori¬

gine de l'ouverture du débat.

Le Club de Rome a exprimé ce point de vue

occidentalo

centrique d'une manière systématique.

Comme

on

le sait bien mainte¬

nant, les préoccupations

de

ce

Club sont parties d'une thèse selon

laquelle les ressources naturelles du

globe seraient limitées et

qu'en conséquence il n'était pas

possible de prolonger indéfiniment

leur exploitation aux rythmes actuels. La valeur

scientifique de la

thèse et de ses présupposés malthusiens de départ est

probablement

d'une faiblesse extrême, malgré

l'appareil "mathématique" de

sa

pré¬

sentation. Les conclusions politiques qui en ont été

tirées sont

(3)

. . «

FTM/23

page 2

tout autant illusoires : la "croissance

zéro" n'est ni souhaitable,

ni possible. Comment et

pourquoi arrêter le développement des forces

productives de la

société ? Les questions qui sont posées ici sont;

immenses et les contradictions de la

"philosophie stagnationiste"

multiples. En premier

lieu

-

c'est

une

évidence

-

peut—on souhaiter

"l'arrêt du progrès" alors que, pour la

majorité des hommes de cette

planète, la

satisfaction de leurs besoins élémentaires exige le

développement des forces productives

qu'ils mettent

en

oeuvre ?

Ensuite peut-on "dépolitiser" la

question, c'est-à-dire ignorer

que le système

capitaliste

-

commandé

par

le profit

-

entraîne

nécessairement, qu'on le

veuille

ou non, une

accumulation continue

de moyens de production d'une

part, et

une

forme particulière de

cette accumulation d'autre part, qui est

à l'origine des "gaspil¬

lages" contre lesquels

s'élèvent les protestataires de l'idéologie

"environnementaliste" ? Enfin, ne doit-on pas

imaginer, plutôt

qu'un

"arrêt

de la

croissance",

un

autre modèle de développement,

maîtrisé par une société libérée des lois

aveugles de l'accumulation

capitaliste, qui d'une part exige

la transformation des rapports

sociaux

(le contrôle

de la

société

sur les moyens

de production),

et d'autre part permettra un nouvel essor du

développement des for¬

ces productives ? Cet essor nouveau pourra

être alors évidemment

qualitativement différent de celui que nous

connaissons à l'heure

actuelle. Il pourra d'abord bénéficier

universellement à tous les

peuples du monde, puisqu'il supposera

la liquidation de l'impérialis¬

me. Il pourra aussi bénéficier

à

tous les

travailleurs, puisqu'il

supposera la réduction progressive de la

division du travail, de la

contradiction qualification croissante

d'une minorité/déqualifica¬

tion massive des producteurs qui caractérise le

mode d'accumulation

actuel.

(4)

FTM/23

page 3

L'objet de notre

livre n'était pas de faire une criti¬

que

systématique de la méthode et de la perspective du "Club de lïome"

sous tous ses aspects,

notamment

cerix

évoqués ici, qui sont fonda¬

mentaux. Il n'était donc pas

d'en dégager systématiquement les carac¬

tères et le contenu

idéologiques. Son objectif est plus limité, bien

que d'une

portée essentielle, à notre avis commun, dans la lutte pour

la transformation de

l'orare interne des sociétés et de l'ordre inter¬

national. La double

constatation

que

l'ordre actuel traite par le

mépris des

intérêts vitaux des peuples du Tiers monde et que les

solutions avancées dans une

optique idéologique occidentalo centrique

sont également

naïves et contradictoires avec ces intérêts, nous a

conduit à formuler les

principes de base d'une révision de l'ordre

interne dans les pays de la

périphérie victimes premières du système

et dans l'ordre

international qui conditionne le premier.

Nous sommes donc partis de la

"révolte de la périphé¬

rie",

révolte justifiée, attendue et élément positif essentiel de la

"reconstruction du monde". Mais

il n'y

a

pas qu'une seule issue à

cette grande

bataille de l'histoire. Tout dépendra d'une triple série

d'affrontements % les

affrontements internes dans les pays du Tiers

monde en premier lieu,

les affrontements dans l'ordre international

entre le Nord et le Sud qui

seront largement conditionnés dans leurs

formes et leurs objectifs par

les premiers, enfin les affrontements

entre les Puissances du monde

développé et les stratégies que oelles-

ci adopteront tant face

à la "révolte du Sud" que face aux problèmes

que pose la remise en cause

de 1'"équilibre" (ou du déséquilibre)

dans leurs rapports,

particulièrement dans le cadre de la crise

actuelle du système dans son

ensemble.

(5)

FTM/23

page 4

En conclusion de cet ouvrage nous

voudrions donc pro¬

poser à la réflexion

trois grands scénarios concernant globalement

l'issue de ces batailles, qui nous

paraissent des "possibles". Un

premier scénario

qui

ne

ferait

que

ressusciter l'ordre ancien,avec

des aménagements mineurs, un

second fondé sur une nouvelle divi¬

sion internationale du travail

inégale,

un

troisième caractérisé

par le renforcement

systématique des tendances au désengagement de

la périphérie.

Le premier schéma est

défini

par

la prolongation des

tendances qui ont

caractérisé les vingt cinq dernières années. Le

Tiers monde resterait divisé en économies

nationales dépendantes

non intégrées entre elles ; son

développement resterait fondé sur

l'exportation de matières

premières et l'industrie de substitution

d'importations pour le

marché local, celle-ci étant dépendante tant

au plan de la technologie

qu'à celui du modèle de consommation qu'el¬

le véhicule. Cependant une révision en hausse

du prix de nombreuses

matières premières serait

obtenue,

comme

elle l'a été pour le pétro¬

le. Mais les pays du Tiers monde

resteraient contraints d'exploiter

leurs ressources naturelles au rythme de la

demande des centres dé¬

veloppés. Autrement dit ils

n'obtiendraient

pas

gain de cause en ~e

qui concerne le

contrôle de

ces ressources,

c'est-à-dire avant tout

le droit de ne les exploiter qu'au rythme

qui leur convient tant

pour pourvoir à leurs besoins

immédiats d'importation que pour tenir

compte de leur souci de disposer

de

ces ressources

lorsqu'ils pour¬

ront en avoir besoin plus tard.

(6)

page 5

Le relèvement des prix dans ces conditions entraînerait

une différenciation croissante dans le monde dépendant. L'élargisse¬

ment des marchés nationaux internes qui découlerait de cette amélio¬

ration des termes de l'échange stimulerait une nouvelle vague d'indus

trialisation de substitution d'importation. Mais cet élargissement

du marché local serait très inégal d'un pays à l'autre : les expor¬

tateurs les mieux placés en bénéficieraient davantage, les plus

gros importateurs de produits alimentaires

(dont

les prix risque¬

raient d'être relevés comme celui des autres produits primaires, au bénéfice des Etats

Unis)

et d'énergie risqueraient de voir leurs

termes de l'échange globalement se détériorer. D'autre part les

seuils nécessaires pour l'implantation d'industries de substitution dépendent de la taille économique des nations. Certains pays du Tiers

monde seraient donc incapables d'utiliser leurs ressources financiè¬

res pour leur propre développement,

fût-il

dépendant. Ils seraient

amenés à placer ces ressources dans le monde développé lui-même et

à prendre la relève de "l'aide" aux pays du Tiers monda les plus démunis, par le canal "d'institutions internationales" largement

dominées par les centres. Les discussions actuelles sur le "recycla¬

ge" des fonds pétroliers vont dans ce sens. En gros donc nous aurions

trois types de pays dépendants qui émergeraient de ces aménagements

mineurs du système mondial : les pays pauvres, condamnés à la stagna¬

tion et la dégradation de leurs conditions - sans doute la majorité,

les pays "rentiers" riches mais vulnérables et sans puissance politi¬

que, enfin quelques pays "élus" bénéficiant d'une industrialisation plus grande qui pourrait aller jusqu'aux industries de base nécessai¬

res au soutien de leur industrie de consommation de substitution

d'importations. Mais, même ces derniers resteraient dépendants, par

le contrôle de la technologie monopolisée dans les centres.

(7)

PM/23

page

6

L'image de cet avenir peu réjouissant pour

le Tiers

monde ne doit pas être éliminée des

"possibles". Au contraire, à

court terme, c'ost là l'évolution

la plus probable du "nouvel ordre

international". Les pesanteurs du système interdisent

d'exclure

l'hypothèse du "statu quo". Le système

tend de lui-même à perpétuer

sa reproduction et à n'admettre que des

ajustements mineurs, qu'il

peut absorber sans crise trop grave.

Le second schéma suppose au contraire que l'on

s'orien¬

te carrément vers une nouvelle division internationale du travail ; le Tiers monde s'industrialiserait pour l'exportation vers le monde développé. Des industries "classiques" tant de

consommation

que

de

base

(sidérurgie,

chimie,

etc..,) seraient reléguées à la périphé¬

rie qui dispose d'une main d'oeuvre meilleur

marché. Le centre

se

réserverait les industries nouvelles de pointe

(atome,

espace,

etc...)

et la cemmande de la technologie, et - très largement -

comblerait

par ses exportations le déficit alimentaire du Tiers monde.

Ce type d'industrialisation serait également

très

inégalement réparti entre les divers pays du Tiers

monde. Les meil¬

leurs "candidats" à ce rôle de "relais impérialistes" sont ces pays où sont réunies toute une série de conditions favorables g un niveau de prolétarisation

(donc

aussi d'urbanisation, éducation

etc...)

déjà avancé, des moyens financiers importants pour financer

les

infrastructures que cette industrialisation requiert, une solidité

"politique" qui permet de garantir les investissements. Le maintien

des structures sociales inégalitaires est évidemment inhérent

à

ce schéma : ces structures sont en effet garantes des taux de salaires

inférieurs à la périphérie qui permettent à leur tour de relèvement global du taux de profit du capital, objet ultime de cette révision

de la division internationale du travail. Dans ces conditions la crise de l'agriculture dans le Tiers monde se poursuivrait et sans doute même serait de nature à s'aggraver.

(8)

FM/23

page 7

Le second schema, comme le premier,

suggèro dono

una

différenciation croissante, au sein

du

Tiers

monde, entre "relais

impérialistes" où seraient concentrées las industries de sous-

traitance et "réserves"

condamnées à la stagnation.

S'agirait-il

néanmoins,

pour

les "privilégiés" d'une

étape sur un

chemin qui ferait de ces pays do nouveaux "Japon", o'ost—

à-dire des espaces capitalistes

développés, indépendants et puissants?

Peut-on parler ici

d'une modernisation rapide par la voie capitaliste?

ITous ne croyons pas

qu'il

en

soit ainsi et nous pensons que le Japon

a été le dernier pays

à être

parvenu

à se développer pleinement par

la voie capitaliste, parce

qu'il est le dernier pays à avoir amorcé

son développement avant

la formation de l'impérialisme. Celui—ci,

par l'extension

de

ses

moyens de contrôle global à l'échelle plané¬

taire et la domination et

l'exploitation des pays des trois conti¬

nents a rendu caduque toute

tentative de développement capitaliste

autonome dans cotte

périphérie. On

ne

connaît pas d'expérience histo¬

rique de

constitution d'une économie productive à partir de flux

extérieurs progressivement

internationalisés et le maintien d'une

large ouverture sur

l'extérieur, a—t—on écrit (M. Chatelus, Strate¬

gies pour le Moyen

Orient, Paris 1974)» Ce type de développement

dépondant n'ouvre

donc

que

des perspectives limitées parce que la

domination des centres,

renouvelée dans ses modalités, se perpétue

par le monopole de la

technologie et la pénétration progressive des

modèles de consommation

"occidentaux". Aussi, bien que les "bourgeoi¬

sies" locales tireraient un

bénéfice certain do

ce

modèle de dévelop¬

pement qui lui

permet même, dans les meilleurs cas, d'élargir sa base

de soutien par l'élargissement

de couches "petites bourgeoisies",

les masses populaires, exclues

des avantages de ce type de "prospéri¬

té", sont

condamnées

au

chômage et à la paupérisation. Destructeur

(9)

FTM/23

page

8

des sociétés nationales dont il

ruine la culture, ce développement

n'est guère qu'un

"lumpen développement", la "modernisation" une

"lumpen

européanisation".

Ce second schéma, comme

le premier d'ailleurs, n'exclut

nullement diverses modalités,

tant

au

plan de l'organisation mondiale

qu'à celui de

l'ordre politique interne.

Au plan

international ils peuvent s'accompagner soit

d'un rétablissement de l'hégémonie

américaine, soit d'un "nouveau

partage" de zones

d'influence Nord-Sud, en y englobant d'ailleurs ou

en en excluant les pays de la zone

soviétique. L'issue dépendrait

ici pour l'essentiel

de

la

solution de questions que nous n'avons

pas abordées dans ce livre,

les

unes

relatives à la compétition intra

occidentale

(par

exemple les

effets des modifications des termes de

l'échange sur les

rapports Etats-Unis

-

Europe et Japon, le règle¬

ment du sort du système monétaire

international, la question de

l'unité européenne

etc...),

les autres

à la compétition Est—Ouest.

Tout cola dépendra largement

des développement do la crise actuelle^

et des changements politiques et

sociaux qui peuvent en résulter,

notamment en Europe, comme

cela dépendra de l'évolution interne do

l'URSS

(ouverture

et

interpénétration,

par

exemple autour de la mise

en valeur de la Sibérie, ou

repliement ?).

Au plan interne ces

schémas doivent favoriser les

tendances au développement de

capitalismos d'Etat dans ceux des pays

de la périphérie appelés

à être les plus avancés dans l'industriali¬

sation dépendante. Réformes

agraires, liquidation des "féodalités"

anciennes,

substitution large de l'Etat à la carence do la bourgeoisie

locale, sont

inévitables. Mais, s'il s'agit d'une industrialisation

dépendante, on doit

aussi parler ici de capitalismos d'Etat dépendants.

(10)

ï'Ti.1/£3

page 9

La tendance au développement de capitalismes d'Etat déborde sans doute très largement les pays du Tiers monde. Dans les centres

développés,

la centralisation progressive du capital, cons¬

tante de

l'accumulation,

exerce une pression croissante dans ce sen Or cette tendance a des implications politiques et sociales importe;

tes, comme les débats sur la nature du socialisme l'ont mis en re¬

lief. Des correspondances entre des capitalismes d'Etat centraux dominants et des capitalismes d'Etat périphériques dominés sont don à envisager, qui correspondent à une modalité possible de ces sché¬

mas de division internationale inégale du travail.

Enfin, admettons que ces schémas, bien qu'ils n'exi¬

gent pas d'intégration économique à la

périphérie,

où pourrait se

perpétuer 1'émiettement actuel, ne sont pas incompatibles avec cer¬

taines formes d'intégration. Des espaces économiques plus vastes, tant qu'ils restent ouverts sur

l'extérieur,

ne constituent jamais qu'une condition favorable supplémentaire à l'approfondissement de la division internationale inégale du travail. Les plans "d'unités régionales" fondées sur l'histoire ou non

(unité

latino-américaine- arabe, africaine

etc...)

ne sont donc pas nécessairement la garantie d'un développement autonome.

Le

développement,

entendu comme nous l'avons pro¬

clamé dans la "déclaration de

Santiago",

charte de notre Forum,

comme la réponse aux besoins des grandes masses, passe donc nécessar

rement par une autre

stratégie,tant

au plan local

(national)

qu'à

celui do groupements régionaux éventuels et à celui du Tiers monde dans son ensemble. Le contenu du troisième schéma d'évolution possi¬

ble résulte donc de ce choix de politiques autocentrées

(self

relian dans les pays actuellement dominés. Le schéma implique donc néces¬

sairement une double condition s pouvoir populaire et désengagement

à l'égard du système mondial. Ce désengagement doit nécessairement déborder le plan limité des échanges économiques et financiers pour

englober ceux de la technologie et des modèles de consommation.

(11)

FTM/23

pago 10

Bien entendu los modalités de ce

désengagement

comme

celles de la stratégie autonome qui se

substituerait à la stratégie

de la dépendance, restent

à discuter, à la lumière des amorces en

cours. Bien entendu ces modalités doivent

tenir compte des possibi¬

lités d'entr'aide collective au sein

du Tiers monde, si celles—ci

s'inscrivent dans la perspective

globale de l'autonomie. On peut

imaginer alors des

solidarités suffisantes facilitant l'indépendance

des régions du Tiers monde

qui s'engageraient dans cette voie tout

en renforçant les

autonomies à tous les niveaux, national et infra

national d'ailleurs.

C'est seulement lorsqu'il sera

renforcé de cette manière

que le Tiers monde,

alors véritablement libéré, pourra espérer pou¬

voir peser sur l'ordre

international dans le sens d'une reconstruc¬

tion authentique.

(12)

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