• Aucun résultat trouvé

Expose sur les pêcheries d'Afrique

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Expose sur les pêcheries d'Afrique"

Copied!
17
0
0

Texte intégral

(1)

NATIONS UNIES

CONSEIL

ECONOMIOUE ET SOCIAL

Distr.

GJ:NBRALE E/CN.14/270 6 fevrier 1964 FR.iU'fCAIS

Ori6inal , ANGLAIS

EXP00E SUR LES P~CH~RI~S DIAFRIQUE (presente par la FAO)

CONMISSION ECON01:;l'c,UE POUR L'ilFRI",UE

~ Sixieme session

Addis-Ab&ba, 19 fevrier - 3 mars 1964

P1T

!"<~ /') r '

.l ~~ ,_,'

y

:":;7.~I . ~.-

..--'

-

1. L'importance que presentent les pecheries par leur contri0ution

a

l'amelioration des niveaux alimentaire, economique et social de l'Afrique est de plus en plus nettement reconnue sur le continent. Au cours des dernieres annee s , le:·developpement de la peche a beneficie d'une expansion raplde et l'on estime que la prise de tous les pays africains est actuelle- ment cinq fois plus considerables qu'en 1938.

2. Neanmoins, dans la plupart des pays africalns, il reste encore beaucoup

a

faire pour ameliorer l'equipement et la cOwpetence technique de ceux qui se consacrent

a

la peche, au traitement et

a

la vente du poisson. Une fois que ces fiesures auront ete prises, il sera plus facile de satisfaire au besoin considerable de prot ed ne e qui ca.r act er-Lsa le reJ·ime alimentaire africain. Dans la iDesure ou il ·sera possibl~ d'expedier a l'etranger les excedents de produits consommes sur le continent, on pourra meme r0aliser des gains en devises etranoeres ~ui permettront d'accGlerer Ie developpe- ment de lleconomie africaine.

3. L'expose qui suit traite des pecheriesafricaines, alin de mettre en lumiere les principaux obstacles qui s'opposent

a

une realisation plus complete du potentiel de peche de l'Afri'lue, de :.:ontrer ce qui a deJa ete fait pour le:s surmonter et de sibnaler os Clui Teste 0tlCOre d. dccofilplir.

64-207

(2)

E!CN.14!27 0 Page 2

4. Les statistiques officielles que nous possedons sur les quantites de poisson pechees et amenees

a

quai ne sont pas toujours tres ai6nes de foi. (Des etudes ant montre que meme dans des p~ys qui dispooent de systemes de statisti~ues tres develoPP6s, il peut y avoir un ecart qui va jusqu'a 50 pour 100 entre les chiffres de ~rise effective et ceux de prise enreg-'_o-;;r6e). Les statistiques suivantes sur I'Afrique ne servent donc qu'a illuster des tendaaces, et non pas· a iadiquer des ordres de grandeur exacts.

Quantites pechees - Afrique

Poids vif (poids brut du poisson frais) (milliers de tonnes metriques)

Augmentation annuelle 1938 1961 moyenne (approx. )

%

Pays riverains de :

1. la ~leclit e r r anee 100 150 2,0

2, la l1er Rouge 10 35 5,5

3. l'Ocean Indien 35 125 5,5

4. IfAtlantique nord 120 340 4,5

5. I' Atlantique, Golfe de Guinee 75 240 5,0

6. I'Atlantique sud 100 1.250 11 ,5

Pays depourvus de litteral

~~ais y ccmpris Ie Congo (Leopoldville17 60 330

Total pour l'Afrique 500 2.470

8,0 6,0 5. Les prises des ;ays du continent africain se situent actuellement aux environs de 2,5 millions de tonnes de poisson par an. Comme Ie tableau ci- dessus nous l'indique, les pays de la cote atlantique sud-ouest - Angola, Sud-Ouest Africain et A1'rique du Sud - capturent a eux seuls environ la moitie de ce total. Leur prise, destinee

a

une industrie de traitement fortement cleveloppee, a auowente de ;lus de douze f01S depuis 1938, date

(3)

-

",,~~_~~_IL...-_~ - - - - -

E/CN.14/270 Page 3

~ la~uelle leur contribution

a

la production totale du continent n'etait que dlun oinquieme environ.

6. Le taux rapide dlauomentation de la prise de ces trois pays depuis 1938, s'elevant en moyenne

a

11,5 pour 100 par an, contraste avec Ie taux de 5 pour 100 enreJistre dans Ie reste de lIAfri~ue, ou lluuomentation est passee d'environ 400 mille tonnes

a

1,2 millions de tonnes. Les zones de peche, dans la plupart Qes autres parties de l'Afrique, montrent une ten- dance assez uniforme, Ie taux de croissance etant de 5,5 pour 100 dans la Mer Rouge et l'Ocean Indien, de 5 pour 100 dans Ie Golfe de Guinee et de

4,5 pour 100 sur la cote nord-arlantique.

7. II existe deux ex ce p 'i.ons

a

cette re"le a) la reesion de La lhediter-rance , ou l'augmentation moyenne annuelle a ete tres faible - de 1,8 pour 100 par an seulement, et b) les pays depourvus de littoral, y compris Ie Congo, qUJ ne possede qu'une tres petite bande cotiere, ou l'augmentation a ete appro- ximativement de 8 pour 100. Ce dernier taux ne reflete pas necessairement la croissance de la production des pecheries interieures du continent afri- cain, puisque de nombreux pays dotes dlun littoral ont egalement des pecheriGs interieures importantes. La production, en 1961, des pays depourvus de lic- toral a ete approximativement de 330.000 tonnes; or la production totale de2 pecheries interieures du continent a probablement depasse de beaucoup 500 mille tonnes, soit un cinquieme de la totalite des prises de llAfrique.

"- 8. La situation actuelle de La prise en Afrique se pr-e serrt e dcnc , grosso

modo, comme suit

9. Les 20 pour 100 environ de la prise s'effectuent dans les eaux inte- rieures. Les 90

a

95 pour 100 des pecheries maritimes sont constituees de celles de la cote occidentale, alors que celles de la cote orientale et de la Mediterranee n'en representent ~ue les 5

a

10 pour 100. En outre, sur ~a

cOte occidentale, les trois pays situe s Le plus au sud totalisent les deu;..- tiers de la prise; Ie tiers restant est peche dans les pays du Golfe de Guinee et de la oote nord-atlantique.

(4)

E/CN.14/270 Page 4

.$

:lUI< PH"

B. .cX?d;SION DE 1.1 PECHE

a) Peche dans 1a hEidi terranee, ,_~.her ROUr<e et sur la cote orientale 10. Les pecheries reoionales accusent entre elles des differences consi- derables tant dans leur potentiel Qe production Que dans leur etat de dEiveloppement. Sur la coto orientale et dans la raDion de la fr,editer-rane..

par exemple, on s'accorde

a

considerer que lion aurait beau ameliorer de faS'0n marquee les methodes et I' equipement de peche, Le s quan't at e s pechee ..

n'au,.menteraient Clue dans une faible mesure.

i)

Cote ori~~t?l~

L' etroi·~e8s8 u u P~Ei,ce a u c o r r t i . n c n ta.I a f o r tcinent

gene

11e x p a n a f c n

de la peche benthique. Les pecheurs pechent essentiellement, pour leur sub sis tanoe sur des bateaux de perche primitifs, sans moteur, avec des engins tres simples et suivant des methodes

utiliseeo pour La peche cOt:'<::3. II y a pourtant sc,:;o aucur' de _.c'-' place pour des per,edtionnements des petites oparat!.ons actuel18', ce qui susciterait une lagere auomentation des prises et amelio-·

rerait la situation economique de la population de pecheurs de

,a

cote. Ces con eudocat Lo na valent egalement pour les pecheries d..

MadEl.2,'ascar. :t3ieYl qu ' il n '~r ait pas de pe che r r e a au large de la cote est··,g,fl'J.r;:-'dnc) il arrive que des t.honi or-e japonais et forr.:;)·,·

sans equipes do 10i].::)ues J.i 6n e a 0:p0l'cnt dans 11Ocean Indien, ent.re les SE;;j~chelleB et Le.~p(:.',:,! ~'Jal'. Dc c etudes occ2no6raphiques sont actuel::'..s'nsnt en 0011:':'8 sur la cote est-africaine, sous les auspices de l '~ :"nternationale (tans I'Ocean Lndi eri , C

es

enqust e s

permet tront

a

1:·, J.oDbue de mieux. comprendre les ressources en produits de pech8, ma.is en attendant, il est urgent d' entrepremire une evaluation i.rmedie.te des e spec e s de poissons accessibles aux pays d.e cette regi.on"

Dans 1.38 pays l"iv8.:..ains de la ~Ifediterranee at de la }..i.er Rouge, on

pourr~it periectionner les en6ins de pechc ~~ ln~ ~6thode8 employees,

(5)

I·U

E/CN.14/270 Page 5

avec les memes resultats bsnefiques que sur la cote crientale. Neanmoins, les eaux de la hediterranee semblent relativement peu poissonneuses,

l'augmentation des quantites pechees qui en resulterait serait probablement plus mo d.ique ,

b) Peches sur la cote occidentale

11. Sur l~ cote occidentale, on estime, semble-t-il, que les quantites pechees sont susceptibles d'une auomentation considerable. Les deux ~rands

courants de cette cote abcndent en poisson. Le courant du ben~ale se dirige

C

vers le nord, le ion", de la cote de l' Afrique du Sud, du Sud-Ouest Africain et de I.'Ani:S0la. 1e courant des Canaries se c:l.irib 8 vei s 1e aud , Le 1000 de la oote (en haroc, de la Kauri tanie et

au

Sene6al. Le principal facteur, qui, dans uette re6ion, freine le developpement est le manque de competence techni- que et dtequipement plutot que les quantites de poissons existantes.

c

i) Sud-ouest

Les lames o.n fond au courant du Bengale apportent la nourriture necessaire auX grandes espaces de poissons, specialament aux pois- sons pelagiques tels que sardines, maquereaux et maasbanker.

l 'An6 01a , le Sud-Ouest Africain et l'Afrique du Sud ont profits de la proximite de ces zones fort poissonneuses pour etablir des industries de peche et de traitement du poisson tras perfectionnees.

La grande partie du poisson peche par ces pays est mise en farine, contrairement

a

ce qui se passe dans les autree pays d'Afrique ou la production est destinee essentiellement

a

la consommation huma i.rie ,

1i) Golfe de Guinee

Plus au nord dans le Golfe de Guinee les lames de fond ne se pro- duisent que sur la cote du Ghana et au large,

a

la limite entre la Guinee et les contre-courants equatoriaux. Dans ces regions, les eaUX abondent en nombreuses especes de sardines et de thons mais, dans le reste du Golfe de Guinee, elles sont relativement p"uvres en aliments et lea poissons pelagiques n'Y sont plus aussi abondants.

(6)

E/CN.14/27 0 Page 6

En outre, Ie plateau continental est etroit, si bien qu'il n'offre que de tres limit6es possibilites de developpement de la peche benthique.

c) Nord-ouest

12. On pense 'lue Ie courant des Canaries, comme celui du Benb'ale, eontient de nombreuses especes de poissons pelagi'lues (sardines, thon), 'lui ne sont pas encore pleinemGnt exploitees. On trouve e6alement de tres grosses 'luan- tites de poissons benthi'lues, tels que Ie marlu et la breme, sur Ie plateau mauritanien. Ces eaux ont attire l'interet croissant de plusieurs pays

non-africains, dU cours de cer ~erni~Yes ann~es. Des chalutiers con6elateurs

por~~gais, espa0Dols, 6recs, israeliens, italiens et japonais, de merne que des navi.r-e e--usi ne s a ru e s par l'UnSo et la PoLogrie , operent en d i.v er a endroi ts au lar;e de la cote 'lui s'etend du haroe au Golfe de Guinee. Plusieurs

autres pays ont eoalement entrepris Ou sont en train de prepareI' des expe- ditions dans CBS saux, pour des recherches ou des operations commerciales.

Les donnees statistiques sont peu nombreuses, mais il se peut 'lu'il yait un danDer, actuel ou proche, non pas peut-etre d'epuiser les banes de pois-

sons, mais de reduire les reserves, au point que la production par unite de capital investi devienne si basse qu'elle cesse d'etre rentable.

13. Neanmoins, l'ecart entre Ie potentiel :eel et theori'lue des 'luantites p&ehees est plus orand pour les pays africains situes

a

proximite de ees stocks. Pour ces pays, il est d'une extr~me importance 'lue leurs industries de peche se developpent aussi rapidement 'lue possible, de maniere

a

tirer tous les avan t.age s que peut leur assurer La proximite de p'r ec i.eu ae s res- sources ..

C. POSSIBILITES D~ DEVELOPP~~ENT DE LA PECHE a) AUBmentation de la production

14. Si l'on veut evaluer avec realisme les possibilites de developpement afin d'avoir une base pour l'exploitation rationnelle des ressources, il con- viendrait de. pousser plus avant

a

travers toute l'Afri'lue, les investigations et recherches sur la peche. Dans 'luel'lues parties dela re~ion, la detection

(7)

c

E/CN.14/270 Page

7

des ressources s'est effectuee re~ulierement, bien que sur une petite echelle, pendant de nOQbreuses annees; en d'autres endroits, on a fait fort peu de choses. Les travaux de recherche entrepris dans Ie passe sur les produits d'eau de mer et d'eau douce ont souvent manque de continuite, ou bien n'ont pas ete particulierement orientes vers la solution des problemes de la peche. II reste encore beaucoup

a

apprendre sur l'etendue des res- sources qui pourraient etre exploitees avec profit. Cette etude demandera que l'on elargisse la recherche biologique, ainsi que la prospection

scientifique du poisson dans des eaux encore peu explorees. En meme temps, il faudra done reprendre de nouvelles peches experimentales, pour aider

a

chsoisir les methodes les plus appropriees et, dans Ie petit nombre

d'endroits ou se pose deja Ie probleme de l'epuisement des ressources, il sera necessaire d'intensifier la recherche pour etablir des principes de reglementation et de conservation. ~nfin, la prospection des ressources devra etre integree dans les etudes technolo~iqueset economiques que requiert l'amelioration des methodes de traitement et de vente et les procedes de peche.

15.

C'est evidemment par une cooperation etroite entre les pays que l'on pourra le mieux s'acquitter de la pI up art des taches qui restent

a

accomplir.

Ainsi, a l'heure actuelle, les pays membres du COl et du CCTA/CSA, avec Ie concours de la FAO, mettent en oeuvre un vaste programme d'enquetes sur les especes de poissons pelagiques et de fond dans Ie Golfe de Guinee, tout en entreprenant, avec l'aide d'agences bilaterales, les etudes qui s'imposent sur les conditions de vie. Avec l'appui du Fonds special des Nations Unies, la FAO prepare dans la region des projets (par exemple, en Nigeria), qui doivent apporter une contribution importante aux travaux.

16. Dans la plus grande partie de l'Afrique, tout porte a croire que la produotion pourrait etre considerablement aU6mentee sans susciter un epuisement sensible des ressources. Comme nous l'avons deja signale, la c6te occidentale abonde en banes de poissons pelagiques qui sont restes jusqu'a present a peu pres inexploites.

(8)

E!CN.14!27°

Page 8 .

17. La p~che des especes pelaQiques sur la cote occidentale devrait pouvoir se developper sous deux formes principales ,

i) Peche oceanigue par des llottes non africaines, y compris les navires-usines ou les navires-ateliers accompagnant les bateaux de prise;

ii) P~che territoriale par les ~tdtS africains, avec ou sans parti- cipation stran6sre initiale. Cette methode exi6e une mise de fonds considerable .Jour' le fananc et.ent de bateaux de peche

a

moteur, modernes, et capables d'aller en haute mer, qui remplace- ~ ront les bateaux tradi tionnels sans i..o t e ur e ; La construction de

ports et d'installations

a

terre; la p~che exploratrice et expe- rimentale; La formation d' un personnel adrti~nistratif et technique;

le developpement des produits de peche destines essentiellement

~ la consommation a1ricaine, mais aussi

A

l'exportation.

18. DtencouraDeantes ameliorations font ee;alement leur apparition dans plusieurs pays Duest-africains, o~ les or~anismes prives at, pario~s, les g'ouvernem\.;nts prennent I'ini tia tiVB dIintroc..uire un e qu.i peme nt at des metho- des moder-ne s , Un certain noubr-e de c,ays f our-nLs seut de l' aide par le truche- ment de bur-eaux d' assistance bilat erale et , f'r equemrnent , La <'nO est pri e e d1apporter son cancouI's_ fuai~, l~ plupart ~U temps, ce qui est necessaire,

oe sont de vastes projets ae Q8veloppewent Qui prevaient l'assistance ~ d'experts dans de nombreux domaines, allant de la biolo(Sie

a

la commerciali-

sation, qui or<..)anisent un vc.st e l)rogramul8 cJ..8 formation de la population locale et mobilisent des ca"itaux importants. Oe n'est que dans un petit nombre de CaS que des plans de cetta nature sont or~anises, parfois dans le cadre de pr-oj et s commun s , PAO et l!:onds special des Iiati on s Un.i e s , comme, par exemplej en ~i6~ria.

19. La pecha interieure dans les lacs, marais, ileuvas et etangs, devrait prendre ylus d'extension grace

a

de nouvelles investigatlons menbes par des organismes prives Clui s'occupent de la wise en valeur eles ressources hydrolo6iques et avec l'adoption ~racluelle d'enoins de peche periectionnes,

(9)

E/CN.14/270 Page

9

et de nouvelles methodes Qui portent notamment, sur l'amelioration de

la distribution et de la commercialisation. 1e pro~res le plus remarQuablo enregistre au cours des dernieres annees par les pecheries interieures est probablement l'introJuction de fibres de nylon et autres fibres synthe- tiques pour la fabrication des filets. Cette innovation est deja tres pouesee dans l'Afri~ue de l'est, le bassin du Congo et en Quelques autres endroit s ,

20. Dans Quelques pays, les operations de peche interieure sont menees

<::

avec l'aide de la FAG, par exemple dans l'Afrique de l'est et en Nigeria,

ou des experts ont aide a proceder a des enQuetes et a diriger la peche experimentale sur plusieur.s es:·ce.nds lacs, ont egaloment donne des consul ta··

tions sur un meilleur amenagement des lacs et des fleuves et ant encourage 1a pisciculture.

21. Il reste beaucoup a faire dans ce domaine et Quelques gouvernements ont deja eollicite l'aide de la FAG. Des plans sont en cours, Qui prevoient notamment l'etablissement d'un Institut de recherche sur la pecheriei a Kariba dans la Federation de Rhodesie et du Nyassaland, conformement auX

dispositions prises par la FAG et le Fonds special des 1ations Unies.

b) Commercialisation des produits de la peche

22. L'obstacle le plus important au developpement de la peche dans 1'Afrique tropicale consiste probablement dans les difficultes Que l'on

rencontre pour la vente du produit. Cee difficultes sont soit techniques, soit dues aux structures economiQues et sociales, soit imputables aUX UE

et coutumes. JusQu'a present, un petit nombre de pays seulement ont fait des plans pour ameliorer les moyens de transport, d'entreposage et de com- mercialisation dans leurs programmes 5eneraux destines a aupmenter la production de la peche. La reorpanisation du SYSteille de mise en vente du poisson au Ghana et les mesures prises pour ameliorer les precedes de trans- formation au Seneg'al, en Nig'eria at dans divers pays de 1 'Afrique de l' est peuvent etre donnees comme exemple d'initiatives .qui ont reussi.

(10)

E/CN~14!270 Page 10

23. Une partie de ces travaux a ete accomplie, une fois de plus, avec Ie concours des experts de la FaO. En Ouoanda, les recommandations de l'un de ces experts ont abouti, entre autres resultats,

a

la mise en oeuvre des pro jets suivants :

a ) Ccnstruction de voies dIacc e s aux emplacements jUS<;lU' alors anac- cessibles sur les riva6es des lacs et etablissement ulterieur d8 communautes de peche prosperes;

ii) Construction d'un abri pour la conservation du poisson peohe dan8 ~ Ie lac Victoria, pres d'Entebbe;

iii) Organisation d'un servioe de ferry boat

a

travers le lac Albert, iv) Encouragement

a

construire, <;luand il y a lieu, des installations

d'entreposage du poisson seche;

v) Etablissement de maz-cnes bien or"anises, avec services de distr::.-·

bution en 6ros et au detail dans les centres de consommation;

vi) Extension du systeme aotuel de cr0dit aux pecheries.

Toutes ces mesures ont contribue

a

ameliorer les produits destines aux consommateurs et

a

augmenter Ie revenu des pecheurs.

24. Le tableau de la consommation du poisson est sensiblement lememe dadS La plus brande partie de la vaste reo ion qu e consti tue l' Afri<;lue. A l'e,.c1u·' sion du poisson frais, ce sont Ie poisson fume et le poisson seche <;lui SOilt

generalement les plus appr-ec Les , Le poisson fume et Le poisson seche SO) t.

d'une distribution facile car ils n'exibent pas d' entreposage et de moye~s

de transport compli<;lues. Habituellement, Ie poisson est fume dans de sic uS

puits ouverts et dans les cabanes, par les pecheurs eux-memes ou par des marchands, pres du lieu de capture. Un des problemes les plus graves, <;lui

necessite un supplement d'etude, est celui de la contamination par les insectes. Dans certains endroits ou Ie climat est tres humide durant la saa son de la peche~ i~_ se :Q8Ut que Le F'!echa.2:·~ ou 18 f uma., e

a

l'interieur., dans des etuves, 8e revele praticable.

(11)

,-~-,-~-,-"~-I.---_---

_

E/CN.14/2TA Page 11

c

25. Non seulement Ie marche africain peut avoir des exigences de qualites qui different de celles qui existent dans d'autres re~ions, mais les prefe-

rences Q8S consommateurs pduvent 60alement ne pas etre les llieQ8S at l'acheteur africain peut tenir

a

certains gouts et certaines saveurs que l'on rejette.,- rait dans d'autres pays. Par exemple, du poisson seche

a

l'arome tres puis- sant est souvent utilise pour relever la saveur de certains aliments; il se pourrait, dans ce c~s, ~u'il ne soit pas facile de detourner la demande sur du poisson frais ou qui aurait ete traite d'une autre fa~on.

26. Dans quelques brosses agolomerations, On commence

a

employer la conge- lation du poisson et sa conservation dans des entrepots refr1geres,

mais la consommation du poisson con6s1e est encore, en tres grande partie, limitee

a

de tres petites fractions de la population.

27. On importe egalement de petites quantites de produits de mer en con- serve. ~uelques-uns de ces produits sont des denrees de luxe, mais les autres sont consommes par une portion assez grande de la population sala- riee. II se peut ~u'il y ait place pour une industrie de conserves, specia- lement sur la cote occidentale, maia on ne d~lt pas perdI'e de vue que de telles conserveries auraient

a

rivaliser avec des importations d'inQustries etranuerss particulierement bien placees pour la concurrence.

28. Les imperfsctions des methodes actuelles de commercialisation sont en

C

",rande partie resllonsables du fait qu'un "rand non.br-o cL'Africains Qui out un tres brand besoin de proteineS ne consomment pas du tout de pcisson, car

ils ne peuvent pas s'en procurer ou ils n'en trouvent que tout

a

fait irre- oulierement dans les centres Qe consommation. Cette situation est due

a

des problewes de trans)ort,

a

la mauvaise or6anisation des marc~es, aux prix inabordables pour la ,oopulation, au fait Clu'elle n'est pas familiarisee avec les produits, enfin

a

l'existence de tabous et de restrictions de meme ordre.

29. Les methodes ~ctuelles de commercialisation sont aussi partiellement responsables du vaste 6aspillage de produits, du

a

un emballage insuffisant

a

une manutention peu soioneuse et trop fre~uente et

a

la loncueur de la periode qui s'ecoule entre la prise at la vente.

(12)

E/CN.14/270

Page 12

; .,.

30. :Dans l'AfriCJ.ue de l'ouest et :.tans l'AfriCJ.ue centrale par exemi'le, un certain nombra de facteurs de structure font CJ.u'il est difficile d'elargir le systeme de distribution sur des bases rentables. Le systewe appele

"Mammy" dans les paya ril1 ol o ph o ns s9 qui met en jeu un orand norabr-e de comrner-

~ants ciont chacun pr~l~ve un petit ten8fice~ peut fort bien conv~nir, dans oertains cas, pour la distribu'..,ion directs proclucteur - c cn soranateur sur de faibles dif,tances nai s Lor-squrl s ' aoit de Long s pa r'c cu.r s , un veritable marc

he

C-e orcs st i.rapoae pour assurer Le trajJs~)ort en vrac ,

a.

prix rsduit,

entre les centrales de rassemblement et les points de distribution.

31. Le systeme app~ele "coaxer" dans la rlepubliCJ.ue soudanaise offre un autre example de l'ortl,anisation peu sCitisfaisante des marches regionaux. lei, Ie poisson passe entre les rnai.n s dI une suite ci' interLlediaires, Le s "coaxers", (enjoleurs), Qui s'introduisent dans les circuits de la commercialisation

a

divers stades ~u traitement, de la manutention et de la vente au detail, avant 'lue le 0roduit atteione le consommateur.

32. La reforme de ces deplorables structures de marcr.e exiDera souvent l'etablissement d'une forme Quelcon'lue de marche centralise dans le'luel vendeurs et acheteurs auront la possibilite de ne~ocier plus ou moins sur pied d'e~alite. L'experience menee par la FAU, au titre du Programme elargi d'assistance tecl1niQue, pour I' etablissement dtun nouveau maz-che

ue

'-.:oros

a

Takoradi, au Ghana, a montre 'lue l'on peut obtenir parfois des ameliora- tions marquees, dans une periode relativement courte. Avec la creation de marches oro'anises et I' e Levat i o n cu niveau d'instruction et de formation des pecheurs, les efforts deployes pour introauire un systeme d'entreprise coo- pe r ati.ve ae r cnt , eux aus sa , o"Tandei:J.ent facilites. i;n ce momant , I' action entrepriS8 dalis cs domaine est encore 6rave~ent hanQicap~e, dans la plus orande partie de la re6ion, par Ie manque d'experience commerciale ues pecheurs ~ui pourraient y participer et par l'absence de capitaux 'lui per- mettraient d'employer un personnel qualifie pour diri 6sr les operations des entreprises cooperatives.

(13)

---~"'""_.

- - -

E!CH.14!27 0 Page 13

33. Tout progres realise oonformement aux principes sue:;o:eres ci-dessus

devrait etre de nature

a

apporter au consommateur l'assurance d'un approvi- sionnement plus ample

a

des prix plusavantageux. Cependant, si Ie poisson est destine

a

combattre dans une mesure appreciable la care nee de proteines, il devrait se presenter sous forme d'un produit to~t

a

fait bon marche

(meilleur marc he meme que Ie poisson seche ou fume) dont la distribution puisse etre assuree ~vec la plus 6rande facilite. La larine de poisson et Ie concentre de proteines de poisson sous diverses formes peuvent aider

a

satisfaire

a

ce besoin. Jes experiences entreprises avec ces produits, pour fournir des proteines, ont deja eu lieu dans un certain nombre de

pays. 1es nouveaux produits de poisson ne sont pas acceptes aiBement par des consommateursqui 'connaissent tres peu la valeur nutritive du poisson et son importance pour la sante. C'est pourquoi la Reunion internationale de la FAO sur la farine de poisson, en mars 1961, a recommande que les oouver- nements des oreanisations internationales et l'industrie coop~rent, pour organiser sur tout Ie continent J.es tests d'acceptabilite <it deB Campa,,;nes de propagande en faveur de la farine de poisson et du concentre de proteines de poisson. Cette recommandation s'applique tout particulierement

a

la situation actuelle de l'Afrique. On espere or5aniser des programmes pilotes de ce genre dans un ou deux pays africains, dans Ie cadre de la Campagne mondiale contre la faim, organisee par la FhO.

c) Formation des Decheurs et expansion de la peche

34. De merne que pour Ie traitem0ut at la commercialisation, on slest fort pau preoccupe, jusqu'a present.~ de l'expansion des pecheries et de la forma-

tion des pecheries. Producteurs et distributeurs, pour obtenir une plus t£rande efiicacite, ont besoin non seulement de meilleurs services at instal- lations mais, de maniere tout aussi imperieuse, de plus grandes capacites teohniques.

35.

Non seulement Ie pecheur lui-meme n'a aucune connaissance des methodes de production modernes at efficaces, .maisil y a peu depe!,sonnes qui soient en mesure de l'aider

a

acquerir des connaissances et une competence techni- ques. l' acceleration du d eve Ioppemerrt econo.naque at social dans Le domai.ne

(14)

E/CH.14/27 0 Page 14

de la peche~ comme dans d1autres secteurs~ exi6e, par consequent et avant tout, la formation de cadres d'administrateurs techniQues et de personnel executif. On a oesoin da personnel specialise dans la peche7 non seule- n.en t pOUT des travaux de controle et d' ext en si on , mai s aussi pour aider

a

etablir une or~anisationefficace de la production et de la distribution.

36. La tache primordiale Que constitue la formation des Arricains dans tous les aspects de la recherche et des operations de la peche peut etre Ie mieux realisee en deux etapes. La plus haute priorite doit etre

accordee

a

la formation d'administrateurs competents dans Ie domaine tech- niQue. Ceux-ci sont charbes ensuite d'assurer la formation d'agents

d'execution Qui,

a

leur tour, effectueront les travaux d'extension et resteront en contact direct avec les pecheurs, les agents comrnerciaux et les consommateurs. La olef de voute du systeme est constituee par les agents de l'admlnistration centrale, qui sont charges de controler les activites de la technolo~ie, de la biologie et de l'economie de la ;~che.

Ces abents sont enclins

a

Quitter Ie gouvernement pour un emploi mieux remunere; il s'agit Qonc de trouver des moyens qui les incitent

a

conser-

ver leur alle6eance aux services des pecheries. A ce stade peut intervenir l'aide internationals, parexemple sous forme d'organisation de centres

re~ionaux charges d'assurer la formation d'instructeurs Qui seront employes dans des programmes nationaux de formation du personnel d'execution. On devrait aussi pouvoir disposer de bourses d'etudes specialisees dans des

pays voisins ou

a

I'e tr a n ge r . L'efficaci

te

de 1taide L n ' te . c n at i . on a . le

a

cet

e.,ard a ete mise en Lunu ere par I.e Centre de f or.ea't i.on pour la peche,

organise par la FAO avec la collaboration o.u 6ouvernem8nt du Tanoanyika en

1959, don," les cours ont cote suivis paries representants des services des peches CLa nombreux paJs af r-Lc a i.n s ,

37.

La meilleure fa"on d ' entreprendre la fon,ation professionnelle des

pecheurs~ constructeurs de bateaux, et c , , 8St Q8 la conri ez- au pe:csonnel executif national travaillant sous la iirection de 0pecialistes de l'adminis- tration des peches et, quand i l y a lieu, avec la co Li aboz-at Lon d ' experts venus de l'etran6er. Ces ceurs devraient comprendre des instructions sur

e

(15)

E/CN.14/270 Page

15

la construction, Ie fonctionnement et l'entretien des bateaux et engins de peche. Les pecheurs, de meme ~ue les ouvriers employes dans les usine~

de traitement du poisson et les autres travailleurs, pourront beneficier de cours sur Ie traitement, la manutention et la commercialisation des produits de la peche. Une autre methode utile de fo~mation des ouvriers des pecheries consisterait a organiser des visites entre les differentes regions.

38. II sera necessaire d'assurer

a

l'etranger, pour ~uel~ue temps encore, la formation d'un personnel de recherches ~ui beneficient d'c;ne specialisation extremement poussee en oceano"raphie, en biolo"ie, pour la construction de"

bateaux et l'emploi (lee IT1e-thod'=':2 tec!lnoJ.cgiqll.os de Labo r-at oir e , II est, cependant, facile d'ensei6ner les operations courantes de cette nature dans des oours de formation d'une duree relativement breve et organises sur un plan rebional ou natio~al.

D. COIICLU::iIONS

39. Comme nous I' avons fait observer, les pecheries d 'Afri~ue of'f'r-errt dec possibilites particulieres de suppleer

a

l'une des plus 0raves carences nutritives du continent ~ui porte sur les aliments de protection. En

outre, elles peuvent apporter une contribution tres approciable

a

l'augmen- tation des revenus dans certaines regions.

40. Une meilleure utilisation des res sources de la peche et une augment a- tion substantielle de la production exigent une initiative de l'Etat

a

divers stadQs, ainsi que des capitaux at l'amelioration des competences

techni~ues. II est necessaire de proceder

a

une prospection des ressources ainsi ~u'a des essais de peche, mais ces activites, pour etre efficaces, doivent faire partie de pro jets tres vastes ~ui en510bent tous les aspects du developpement des industries de la peche; ces projets doivent prevoir des dispositions destinees a susciter l'amelioration des competences techniques et l'apporc Q8 capitaux. ~e role ~ui incombe

a

l'Etat dans l'expansion des pecheries a ete examine au cours d'un cycle d'etude recent de la FAO sur la p1anif~cationet l'administration du.,developpement, ~enu

(16)

E/CN.14/270 Page 16

a

Accra en 1963. Des occasions specialement interessantes sembl$raient '. exister sur La cote occidentale de l'.iJ.frique, ou les res sources en poisson

paraissent exceptionnellement abondantes, et dans les pecheries interieurc~

qui sont en mesure d'augmenter leur production deja fort importante.

41. Les obstacles les plus braves au developpement immediat, dans presque toute l'Afrique, sont les difficultes de commercialisation - difficultes d'ordre technique, organique, economique ou social. Quelques-uns de ces obstacles pourront etre surmontes assez rapidement, par la creation, par exemple, d'installations commerciales essentielles ou par la reforme des structures defectueuses du marche.

42. Pour entreprend.re une c1impa",ne de vaste enveroure contre la sous-nutri- tion, il est necessaire de disposer d'un concentre de proteines animales

a

tres bas ~rix; les farines de poisson et les divsrses formes de concentrec de pr'ot ea ne s de poisson offrent a cet egard des perspectives extremement ",;1- courageantes. Parallelement au developpement de ces produi ts, il co nvr s nr": :;t d'entreprendre de toute urgenco de vastes campagnes de pr-opagurda et des t .:';0

d'acceptabilite. Ces masures devraient Jermettre d'aboutir, dans un temps relativement court, a une amelioration marquee du re6ime alimentaire de groupes particulierement vulnerables.

43. La formation et l'effort d'expansion ont la meme importance fondamen- ~ tale pour Ie developpement de la peche que pour celui de l'agriculture. l~

formation d'administrateurs des pecheries qui soient des techniciens compe- tents devrait beneficier d'une haute priorite dans chaque prooramme de devel.op- pement de la peche. Ces administrateurs assureront la formation du personnel executif lequel, a son tour, instruira les pecheurs, les constructeurs de bateaux et les autres travailleurs de l'industrie de la peche. L'aide exte- rieure est indispensable dans cette tache de formation et d'expansion, de meme que pour la specialisation plus poussee du personnel necessaire pour la

recherche et Ie labcratoire.

(17)

c

c

E/CN.14/27 0

Pabe 17

44- Diverses organisations nationales et internationales Gont pretes

a

aider les pays en voie de developpement

a

ameliorer laurs niveaux economi- que at alimentaire. La FAO, par example, peut apporter son concours en etablissant un programme de peche au en s'occupant de la formation des pecneurs, des constructeurs de bateaux de peche, des Lommes de sciences specialises dans l'etude de la peche, de chefs de conserveries de poisson et J.'agents commerciaux. Le but de cette assistance est d'aider

a

creer

des industries de la peche modernes et viables, qui seront finalement en mesure de se d.eveLoppe r , inde;)endamment de toute aide ext er ieure , Comme nous l'avons deja oentionne, les ;)ays africains peuvent etre secondes par des experts prives dont les activites s'exercent dans les differentes sections de la peche, ou par une equipe d'experts travalllant en commun pour coordonner et uniiormiser Ie developpement de ces divdrs secteurs.

45.

La nature de l'aide fournie dependra de la situation particuliere des pecheries de chaque pays, rnais clest Ie pays lui-mame qui d.evra prendre l'initiative, demancler, Boit une assitance sur l'un des jJoints de son

prol3Tamme de pecha, sait une aide pour la mid8 au point de 08 pro6rarnme.

11 est utile, par consequent, que les pays africains r8connaissent l'impor- tance que presentent les ressources que leur offrent les reserves de produits de la peche sur leurs cates et dans leurs eaUX interi8ures, pour ameliora- tion du regime alimentaire 9t des niveaux de vie de leur population.

Références

Documents relatifs

Le Kenya est un pari logique pour le spécialiste français des articles de sport, qui se développe depuis trois ans en Afrique en suivant deux directions : « Les pays avec un

Disposition prise sous la forme de points de raccordement sous-marins pour le prélèvement du gaz domestique L’approvisionnement en gaz domestique permettra le développement

− Maladies : paludisme (1 million de cas mortels/an sur 250 millions de malades au total, touche surtout les enfants de moins de 5 ans) ; drame du sida (en 2012, plus de 30

liens entre l'éducation et le travail. Le travail est une composante essentielle du développement, et l'homme africain de demain doit être un travailleur, un producteur. Ces

En moyenne, dans tous les pays participants, les scores des élèves ayant déclaré avoir deux ordinateurs ou plus sont supérieurs de 32 points en littératie numérique par rapport

Tout ceci sera tres couteux, d'autant plus que les difficultes natu- relles propres a la majaure partie du continent africain conduissnt, pour le meme travail, a des depenses

Nous commencerons par dresser le constat des difficultés africaines. Puis nous verrons que certains pôles du continent parviennent à échapper à ces difficultés et constituent

L'enquête sur les déchets et déblais produits par l'activité de BTP en 2014 comporte également un second volet, dans lequel ont été interrogées 2 046 installations de traitement