• Aucun résultat trouvé

L E S ID É E S D O M IN A N TES D E LA PH ILO SO PH IE DE TO LSTO Ï

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "L E S ID É E S D O M IN A N TES D E LA PH ILO SO PH IE DE TO LSTO Ï"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

LES IDÉES DOM INANTES DE LA PHILOSOPHIE DE TOLSTOÏ

P ar M . Paul Biroukof.

La courte durée de ma communication rend ma tâche très diffi­

cile ; je dois exposer des idées qui n’ont jamais été systématisées et dont l’auteur lui-même est contre tout système.

Le but de ma faible épreuve est de saisir l’essence même delà doc­

trine et de vous la transm ettre en quelques mots.

Tolstoï est un travailleur infatigable. Son but est la vérité. Dans sa réponse à l’arrêt excommunicatif du S‘-Synode il fait une déclara­

tion remarquable. 11 cite les paroles de Colridge : «Celui qui com­

mence par aimer le Christianisme plus que la vérité aimera bientôt son église ou sa secte plus que le Christianisme et finira par n’aimer que soi-même. » Tolstoï ajoute à cette citation les paroles suivantes :

« J’ai exécuté une marche inverse. J’ai commencé par aimer ma reli­

gion orthodoxe plus que moi-même, ensuite, j’ai aimé le Christianisme plus que mon église. Maintenant c’est la vérité que j’aime plus que tout autre chose. »

La même idée du mouvement continuel, du travail incessant est exprimée dans une lettre qu’il m’a adressée.

En prenant la décision de parler au congrès je lui ai écrit pour de­

mander son autorisation ; sa réponse n’a fait qu’appuyer mon désir:

« Je pense, » m’écrit Tolstoï, « que vous exposerez bien les con­

victions que j’avais dans le temps de mes écrits. Je dis «dans le temps » parce que, par rapport à cela, il se produit en moi un travail continuel, particulièrement fort à présent, qui ne modifie pas, mais qui éclaircit, approfondit et fortifie la base de ma conviction anté­

rieure. C’est « im W erden » et par conséquent ne peut pas être ex­

posé. »

J’ai dû citer ces paroles pour mieux préciser le caractère de mon exposé. Mon résumé correspond au temps de la plus grande activité de la propagande de Tolstoï, c’est-à-dire aux années 1880-90, au

(2)

336 PAUL BIROUKOF

temps de ses grands écrits : L’Évangile, Ma Religion, Que devons- nous faire? De la Vie, Le Royaume de Dieu est en vous, etc. Je parlerai surtout du livre «De la Vie » le moins connu.

Le principe fondamental, central de la philosophie de Tolstoï — c’est la vie dans toute son intégrité et dans tous ses détails les plus minutieux. La vie se manifeste de deux manières principales : la vie du Tout et la vie du Moi. Le rapport entre ces deux vies — c’est le monde des événements où nous vivons, dont nous sommes im puis­

sants à nous représenter l’immensité et duquel nous sommes égale­

ment impuissants de nous isoler ou de sortir.

Tolstoï ne s’occupe pas beaucoup de la vie intégrale du monde, de la vie du Tout qu’il considère comme un phénomène extérieur, soi- disant indépendant de lui, il le laisse à la marche de la nature, à Dieu, ail Tout et limite son appareil analytique à l’étude de soi- même, de son Moi et de sa vie intérieure, intime, subjective.

Voici les définitions que Tolstoï donne de la vie.

Au point de vue religieux, la vie est l’accomplissement de la volonté de Dieu. Dieu — c’est le Tout, dont nous nous sentons une parcelle infiniment petite.

Rappelons-nous la définition de Dieu de Spinoza. Selon lui, Dieu est une substance à une infinité d’attributs.

Tolstoï accepte partiellem ent cette définition, en ajoutant que nous connaissons deux de ces attributs dans leur manifestation dans le monde où nous vivons. Ces deux attributs sont: la Raison et IA mour.

La philosophie de Tolstoï ayant un caractère religieux, ses con­

ceptions philosophiques dérivent de la base religieuse, de l’idée de Dieu.

Dieu est la Raison et l’Amour. La vie est l’accomplissement de la volonté de Dieu — donc la Vie est l'accomplissement des lois de la Raison et de l’Amour.

Au point de vue moral, la vie est l’aspiration vers le bien.

Cette vie n'est pas stable, elle se meut, elle se développe, elle évolue.

Raisonnant dans les catégories indispensables de notre spéculation, soit dans l’espace et dans la durée, la manifestation de la vie se pré­

sente à nous comme une évolution, dont nous pouvons observer quel­

ques étapes.

La vie du Moi, de cette parcelle infiniment petite en comparaison avec l’infini du Tout, devient grande quand nous dirigeons sur

(3)

PHILOSOPHIE DE TOLSTOI 3 8 7

elle le grand projecteur de notre Raison, ou plutôt le microscope de notre conscience, au moyen duquel l’objet agrandi devient facile­

ment observable.

La vie est l’aspiration vers le bien. Cette vie brille comme une étincelle dans tous les êtres vivants, devient une flamme vacillante dans l’état d’un homme sociétaire, et en continuant à se développer dans les conditions de la vie sociétaire actuelle — l’homme devenant conscient de son bien personnel — elle se heurte à des obstacles qui paraissent d’abord impénétrables, insolubles.

Voici comment Tolstoï exprime cet état de l’homme : a Pendant que l’homme n’aspire qu’à la possession de son propre bien, il commence à s’apercevoir que ce bien dépend des autres êtres.

En observant et en examinant attentivement ces êtres, il constate que tous les hommes et même les animaux ont la même idée de la vie que lui. Chacun de ces êtres n’a conscience, comme lui, que de son existence et de son bien, ne considère comme im portante et réelle que sa propre vie, tandis qu’il ne voit dans celle dès autres qu’un instrum ent de son bonheur. L’homme s’aperçoit que chacun des êtres vivants, aussi bien que lui-même, est prêt, en vue d’assurer son bien si minime qu’il soit, à priver d’un bien plus grand et même de la vie tous les autres êtres, y compris l’homme qui raisonne de la sorte. Et après avoir compris cette vérité, l’homme se dit que s’il en est aim* ce n’est plus un seul ou une dizaine d’êtres, mais m nom­

bre infini de Créatures vivantes disséminées dans le monde «m sont prêtes à chaque instant, en vue d'un but personnel, à le détruire, lui, p< Ai qui seul existe la vie. Une fois pénétré de cette idée, l’homme voit que non seulement il lui sera difficile d’acquérir ce bien indivi­

duel sans lequel il ne saurait comprendre sa propre vie, mais encore qu’il en sera sûrement privé. Bien plus, en admettant que l’homme soit placé dans des conditions si avantageuses qu'il puisse lutter avec succès contre les autres individualités, sans péril pour la sienne, la raison et l’expérience lui prouvent bientôt que ces simulacres de bien, qu’il parvient à arracher à la vie sous forme de jouissances individuelles, ne sont pas des biens, mais, pour ainsi dire, des échantillons de biens qui ne lui sont accordés que pour lui faire ressentir plus vivement encore les souffrances toujours inséparables des jouissances.

Et ceci n’est pas encore tout : sentant l’affaiblissement de ses forces et les premières atteintes de la maladie, ayant devant ses yeux les infirmités, la vieillesse et la mort des autres hommes, il remarque

IIn,° CONGRKS INTERN. DE PHILOSOPHIE. 190'». 22

(4)

3 3 8 PAUL BIROUKOF

encore que sa propre existence, cette existence dans laquelle seule il sent réellement et pleinement la vie, se rapproche à chaque ins­

tant, à chaque mouvement, de la vieillesse, de la caducité et de la mort1. »

Cette triple contradiction se manifeste dans tous les domaines de la vie sociale, Elle est due à ce que la conscience humaine entrevoit déjà sur l’horizon lointain une nouvelle conception du bien, mais ne la saisissant pas encore, s’arrête terrifiée, s’étant aperçu que ce qu’elle avait pris pour le bien ne l’est plus.

L’homme vivant ne peut pas rétrograder, il doit marcher en avant et, par conséquent, il doit admettre cette nouvelle conception du bien, il doit naître, comme dit Tolstoï, avec Christ à la nouvelle vie.Cette naissance nouvelle ne peut s’accomplir que par admission d’une nouvelle loi vitale, d’un nouveau principe dirigeant, un nou­

veau jalon de la vie.

Ce principe est le renoncement aux intérêts de notre individualité corporelle ou animale.

Notre individualité corporelle n’étant que l’instrument de la vraie vie, nous devons bien le soigner, mais pas pour lui-même, nous de­

vons le dépenser dans le travail de la vie, l’user, l’aiguiser, et à mesure du travail effectué, il devient plus brillant, plus pur.

Ce n ’est pas du tout l’ascétisme que prêche Tolstoï.

Ce n’est pas la destruction de notre individualité par des actes nui­

sibles à elle qu’exige de l’homme sa conscience éclairée, c’est la sou­

mission de notre individualité corporelle à la loi de la raison.

L’activité d’une individualité, soumise à la loi de la Raison, se ma­

nifeste dans l’Amour.

11 y a deux espèces d’amour, selon Tolstoï. L’une n’est que la pré­

férence d’une chose quelconque à une autre pour la satisfaction aux besoins de notre individualité. Cet amour ne sert qu’à l’agrandisse­

ment du bien du Moi corporel, animal. C’est un sentiment égoïste.

Voici les manifestations de cette espèce d’amour selon Tolstoï:

« C’est le sentiment qui pousse une mère pour le bien de son en­

fant, à priver un autre enfant affamé du lait de sa mère ; c’est ce sen­

timent qui pousse un père à enlever, au prix de mille fatigues, leur morceau de pain à des gens affamés pour assurer l’existence de ses enfahts ; c’est ce sentiment qui fait que celui qui aime une femme

1 Léon Tolstoï, De la Vie, p. 3.

(5)

PHILOSOPHIE DE TOLSTOÏ 339 souffre de cet amour et la fait souffrir elle-même, en la séduisant ou en se perdant avec elle par jalousie; c’est ce sentiment qui fait que les hommes d’une même association tâchent de nuire aux autres afin de sauvegarder les intérêts de leurs associés ; c’est ce même senti­

ment qui pousse un homme à s’adonner au prix des plus grandes fa­

tigues à une manie favorite, malgré la peine et la souffrance qui en résultent pour^ceux qui l’entourent ; c’est sous l’influence de ce sen­

timent que les hommes ne pouvant supporter l’affront fait à une pa­

trie bien-aimée, couvrent les champs de bataille de morts et de bles­

sés, amis et ennem is1. »

Ce n’est pas cet amour, sans doute, qui peut résoudre la contra­

diction de la vie humaine.

Mais il y a un autre amour — salutaire. Le véritable amour c’est la préférence des autres êtres au Moi corporel. Cet amour est la consé­

quence du renoncement au bien de l’individualité.

Voici la description de cet amour que nous fait Tolstoï:

« Quel est celui des hommes vivants qui ne connaît pas ce senti­

ment de félicité pour l’avoir éprouvé au moins une fois, et surtout, dans sa plus tendre enfance, alors que son âme n’était pas encore obstruée par toutes les doctrines mensongères qui étouffent en nous la vie, ce sentim ent de bonheur et de tendresse, qui fait que l’on vou­

drait tout aim er: et ses proches, et son père, et sa mère, et ses frè­

res, et les méchants, et les ennemis, et le chien, et le cheval, et le brin d’herbe, qui fait que l’on n’éprouve qu’un seul désir, que tout le monde soit heureux et content, et que l’on désire encore faire le sa­

crifice de soi-même et de toute sa vie pour que tous soient toujours heureux et contents. C’est précisément là l’amour et c’est le seul en qui réside la vie de l’homme. Cet amour se manifeste dans l’âme humaine comme un tendre germe, à peine perceptible parmi les germes grossiers des mauvaises herbes qui lui ressemblent, c’est-à- dire les divers appétits de l’homme que nous nommons: amour.

En l’observant dans les autres et en l’éprouvant en soi-même, l’homme se figure d’abord que ce germe, d’où sortira un arbre où les oiseaux trouveront un abri, ressemble à tous les autres germes. Les hommes préfèrent même d’abord les germes des mauvaises herbes dont la croissance est plus rapide, et l’unique germe de la vie est étouffé et dépérit.

Mais ce qui est plus fâcheux et arrive plus fréquemment, c’est qu,e

D e la V ie, p. 161.

(6)

3 4 0 PAUL BIROUKOF

les hommes, ayant appris qu’au nombre de ces germes il y en a un nommé amour, le seul véritable, le seul capable de donner la vie, se mettent à cultiver à sa place un des germes des mauvaises herbes, qu’ils nomment amour et, en le faisant, foulent aux pieds celui qui est le seul véritable.

Bien plus, saisissant d’une main brutale le germe véritable, ils s’écrient :

«Le voici, nous l’avons trouvé, m aintenant nous le connaissons;

nous le cultiverons, c’est lui, c’est l’amour! Le voici, ce sentiment sublime! Et ils se mettent à le transplanter, à tâcher de l’améliorer, et le germe, à force d’être manié et froissé, meurt avant d’avoir fleuri. Alors ces mêmes hommes ou d’autres disent: « Vivre d’amour est absurde, impossible, c’est de la sentimentalité ! » C’est que le germe de l’amo_ur si délicat, si sensible ato ut contact lors de sa nais­

sance ne devient puissant qu’en se développant. Tout ce que feront les hommes pour le modifier, ne pourra que lui nuire. Tout ce dont il a besoin, c’est que rien ne lui cache le soleil de la raison, qui seul le fait croître1. »

Comment donc cet amour peut-il résoudre la contradiction de la vie ?

Premièrement c’était la concurrence dans notre marche vers le bien personnel — elle se dissipe à la lumière de l’amour, parce #que ce dernier exige le renoncement au bien individuel et la préférence du bien d’autrui.

Deuxièmement c’était l’inanité, l’illusion du bien personnel, le mé­

contentem ent qui croissait proportionnellem ent au bien acquis — le véritable amour qui est un service continuel rendu à nos prochains ne peut pas avoir d’illusions. Le champs de ce service est immense.

Troisièmement c’était l'affaiblissement des forces personnelles, la vue de la mort, la marche vers le néant qui détruisait d’un seul coup toutes nos aspirations personnelles, — l’amour est une œuvre collec­

tive, le matériel est immense, les collaborateurs sont innom brables;

l’œuvre est infinie et la mort n’y est pour rien. L’homme régénéré transm et le centre de sa vie hors de lui dans le monde infini et son œuvre de vie devient éternelle.

J’ai dit que Dieu dans la religion de Tolstoï est Raison et Amour;

par conséquent, sa philosophie est une philosophie de Raison et d’Amour.

1 D e la V ie, p. 186.

(7)

PHILOSOPHIE DE TOLSTOI 341 Sa morale est le renoncement de soi-même au bien d’autrui:

une activité en vue du bien de l’humanité, activité éclairée par la Raison suprême.

Je veux dire encore quelques mots sur l’application de cette doctrine. Le renoncement au bien personnel dépouille l’homme de toutes sortes de privilèges, supprime l’institution du droit.

L’homme n’a point de droits, dit Tolstoï, il n’a que des devoirs envers les autres, car tout droit repose sur la violence, chose contraire à l’amour. La suppression des privilèges nivelle les hommes à une égalité réelle et transforme les fainéants en des serviteurs de l’huma­

nité. S’il reste encore dans ce monde des inégalités, elles prennent un sens inverse. Car, disait le Christ, ce qui est grand devant les hommes est nul devant Dieu qui est Raison et Amour.

Vous voyez, Mesdames et Messieurs, le rapport de la doctrine de Tolstoï avec le socialisme. Le but est le même, Légalité ; mais les moyens sont opposés : le socialisme réclame des droits égaux pour chacun, Tolstoï supprime le droit complètement.

La liberté, selon Tolstoï, consiste dans la soumission aux lois divines, la fraternité dans l’amour qui n’exige rien pour soi-même.

Souhaitons-lui dans son travail incessant d’éclaircissement et d’approfondissement de ces principes, le plus grand succès propre à faciliter aux hommes la marche vers l’idéal.

D ISC U SSIO N

Mli0 Axelrod (Genève). — In seiner Ethik geht Tolstoï von einem metaphy­

sischen, richtigen theologischen Princip aus. Die Moralität im Menschen ist göttlicher Natur. Dennoch gelangt der Mensch zu dieser göttlichen Offenbarung durch die soziale Konkurrenz. Diese Auffassung beruht auf einem Grundwider­

spruch. Denn warum offenbart sich Gott nicht auf den ersteh Stufen der indi­

viduellen oder sozialen Existenz ? Komigt der Mensch zur Sittlichkeit in der Gemeinschaft, durch soziale Konkurrenz, so ist die Voraussetzung der göttlichen Offenbarung zur Erklärung der Moral überflüssig. Tolstois Irrthum besteht darin, dass er die Moral vom individualistischen Standpunkte aus zu erklären sucht. Das Individuum für sich gi nommen besitzt keine Moralität. Robinson auf seiner Insel wird vermöge des Kampfes mit der umgebenden Natur Werthe bilden. Das Angenehme wird er für gut, das Lnangenehme für schlecht halten.

Allein eine allgemeine ethische Regel wird ihm fehlen. Damit die Regel :

« Liebe deinen Nächsten wie sich selbst » entsteht, muss Robinson wenigstens mit Freitag in Gemeinschaft treten. Die Wertschätzungen und die allgemeinen ethischen Normen entspringen 1. dem Kampfe des Menschen mit der Natur;

Références

Documents relatifs

Ceci peut se pr´evoir par lecture sur le diagramme car l’eau contient toujours du dioxyg`ene O 2gaz qui lui ne poss`ede pas de domaine commun avec les ions Fe 2+.. On comprendra

Les diagrammes E − pH ou Potentiel-pH permettent de pr´evoir le comportement d’un compos´e sur le plan de l’oxydation ou de la r´eduction. Walter Nernst

[r]

Nombreux biotopes favorables : - zones humides peu profondes - bordures de plan d’eau - chenaux et fossés, bras morts - cours d’eau à faibles débits estivaux - prairies humides.

— In this paper we prove that the Cauchy problem for first-order quasi-linear systems of partial differential equations is ill-posed in Gevrey spaces, under the assumption of an

Cei doit être eetué à partir d'une page pour laquelle les adresses virtuelles sont. égales aux adresses physiques ( hh identity mapped ii

(d) On appelle temps caract´ eristique et l’on note τ l’abscisse du point d’intersection de la tangente ` a la courbe repr´esentative de la quantit´e N ( t )1. N 0 avec l’axe

de lʼhydroxyde), dʼautre part le produit de solubilité correspondant est tel que ce précipité apparaît dès les pH acides. b) Calculer la limite quʼon peut déduire pour pK s (MnO 2