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Directeur : M. MARCEL AUBERT, de l'institut. CATHÉDRALES Clermont-Ferrand. Coutances. Dijon. Evreux. Laon. Limoges. Lisieux. Lyon. Le Mans. Meaux.

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Academic year: 2022

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La Sainte-Chapelle

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PETITES MONOGRAPHIES DES GRANDS ÉDIFICES DE LA FRANCE

Collection publiée sous le patronage DE L'ADMINISTRATION DES BEAUX-ARTS, DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE

D'ARCHÉOLOGIE ET DU TOURING-CLUB DE FRANCE.

Directeur : M. MARCEL AUBERT, de l'Institut.

CATHÉDRALES Albi.

Amiens.

Angers.

Auxerre.

Bayeux.

Beauvais.

Bordeaux.

Bourges.

Châlons-sur-Marne.

Chartres.

Clermont-Ferrand.

Coutances.

Dijon.

Evreux.

Laon.

Limoges.

Lisieux.

Lyon.

Le Mans.

Meaux.

Paris, Reims.

Rouen.

St-Pol-de-Léon.

Sées.

Senlis.

Sens.

Strasbourg.

Toulouse.

Tours.

ÉGLISES ET CHAPELLES Saint-Trophime d'Arles.

St-Etienne de Beauvais.

Brou.

Conques.

Notre-Dame de Dijon.

Notre-Dame de l'Épine.

Trinité de Fécamp.

Loches.

Notre-Dame de Mantes.

Paray-le-Monial.

Ste-Chapelle de Paris.

Saint-Ouen de Rouen.

Saint-Benoît-sur-Loire.

Saint-Gilles.

Saint-Riquier.

Saint-Savin.

St-Sernin de Toulouse.

St-Philibert de Tournus.

Trinité de Vendôme.

ABBAYES Cluny.

Fontenay.

Jumièges.

Moissac.

Montmajour.

Mont-Saint-Michel.

Royaumont, Saint-Denis.

St-Victor de Marseille.

Souvigny.

Vaux-de-Cernay.

Vézelay.

CHATEAUX Amboise.

Palais des Papes, Avi- gnon.

Anet.

Boulogne-sur-Mer.

Bussy-Rabutin.

Chambord.

Chenonceaux.

Cheverny.

Chinon.

Coucy.

Dieppe.

Ecouen.

Gisors.

Josselin.

Loches.

Oiron.

Luxembourg à Paris.

Rambouillet.

Châteaux de Touraine Langeais, Luynes, Ussé, Azay.

Valençay.

Villeneuve-lez-Avignon- Vincennes.

ÉDIFICES CIVILS

Aigues-Mortes. Hôtel-Dieu de Beaune. Invalides à Paris.

Les Baux. Amphithéâtre de Nîmes. Pont du Gard.

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PLANS DE LA SAINTE-CHAPELLE

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PLAN DE LA CHAPELLE BASSE. PLAN DE LA CHAPELLE HAUTE.

D 'après Viollet-le-Duc, Dictionnaire d'architecture, II, 426 et 427. E. Gründ, éditeur.

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Petites Monographies des Grands Édifices de la France

Collection fondée par E. LEFÈV RE-PONT ALIS Publiée sous la direction de M. Marcel AUBERT

Membre de l'Institut.

La

Sainte-Chapelle

et la Conciergerie

PAR

FRANÇOIS GEBELIN

Bibliothécaire de la Cour de Cassation.

Ouvrage illustré de 50 gravures et 3 plans.

Troisième édition, revue.

PARIS

HENRI LAURENS, ÉDITEUR 6, rue de Tournon, 6

Tous droits de traduction et de reproduction réservés pour tous pays.

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LE PALAIS AU DÉBUT DU XV SIÈCLE.

D'après les Très Riches Heures du Duc de Berry.

CHAPITRE PREMIER NOTICE HISTORIQUE

Se trouvant en France, où il était venu implorer des secours contre les Grecs, l'empereur d'Orient Bau- douin II profita de son séjour pour négocier la cession à Louis IX des deux plus fameuses reliques conservées en la chapelle de son palais de Bucoléon : la sainte Couronne d'épines et un grand morceau de la Vraie Croix.

Deux frères prêcheurs s'en furent aussitôt à Cons- tantinople chercher la Couronne, dont la réception à

Paris eut lieu, selon Gauthier Cornut, le 19 août 1239

Quant à la Vràie Croix, il fallut aller la quérir en Syrie, chez les Chevaliers du Temple à qui elle avait été engagée en garantie d'un prêt ; elle n'arriva à Paris qu'en 1241, le 14 septembre, si nous en croyons Féli-

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bien et Lobineau (I, 296), accompagnée d'autres insignes reliques, acquises en passant à Constantinople par l'envoyé du Roi, au nombre desquelles nous signalerons seulement l'occiput de saint Jean-Baptiste. A peu près à la même époque eut lieu un troisième apport d'autres reliques de même provenance, parmi lesquelles le fer de la sainte Lance, la sainte Éponge et divers ins- truments de la Passion. Des lettres patentes de Bau- douin, II, du mois de juin 1247, consacrèrent officiel- lement l'abandon de ces trésors à Louis IX.

La triple arrivée en France des reliques fut marquée par de grandes solennités, dont Gauthier Cornut et le moine Gérard nous ont laissé des récits. Saint Louis, en ces occasions, témoigna la piété la plus pure, allant à la rencontre de la Couronne d'épines, en 1239, jusqu'à Villeneuve-l'Archevêque, à cinq lieues au delà de Sens, la portant sur ses épaules, lors de l'entrée à Paris, humblement vêtu d'une simple cotte et les pieds nus, et répétant le même geste pour la réception de la Vraie Croix et des objets secondaires.

Les reliques furent déposées provisoirement en la chapelle Saint-Nicolas du palais de la Cité. Bientôt Louis IX résolut d'élever, pour les abriter dans l'enceinte de son palais, une église magnifique : la Sainte-Chapelle.

Dans une bulle du 24 mai 1243, citée par Morand, Innocent IV semble bien parler encore au futur de la construction du nouvel édifice (capellam Parisius...

duxeris construendam). Mais il en est déjà question au passé (fundarimus et ædificavimus... capellam) en des lettres patentes de Louis IX, du mois de jan- vier 1246, portant fondation d'un collège de chapelains

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et de marguilliers pour la conservation des reliques et la célébration du culte en la nouvelle église. C'est donc entre ces deux dates que doit se placer pour une bonne part la construction de la Sainte-Chapelle Non pas toutefois sa construction complète, car les travaux se prolongèrent encore pendant plusieurs années après le début de 1246 : la consécration du nouveau lieu de culte n'eut lieu que le 25 avril 1248 ; la chapelle haute fut dédiée à la Sainte Couronne d'épines et à la Vraie Croix, la chapelle basse placée sous le vocable de Notre-Dame.

Suivant Le Nain de Tillemont (II, 413), l'édifice aurait coûté 40.000 livres. Le même auteur signale un sermon antérieur à 1307 où il est dit que la grande châsse serait revenue à 100.000 livres ; somme d'appa- rence excessive, et portant à penser que dans ce chiffre de 100.000 livres doivent être compris les frais d'achat et de transfert des reliques.

1. La pancarte du cierge pascal de 1327 — si l'on s'en réfère à la copie transcrite dans un registre de la Chambre des comptes qu'a publiée Morand (pp. 121-122) d'après Du Cange, v° Cereus paschalis — aurait porté que cette année 1327 était la 79 depuis la susception du fer de la Sainte Lance, et la 87 depuis la dédi- cace de la Sainte-Chapelle ; ce qui daterait la susception de 1248 et la dédicace de 1240 (ou (241). Il y a là une erreur de trans- cription évidente : c'est la dédicace qui est de 1248, et la sus- ception doit remonter à 1241. — M. de Mély toutefois (Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions, 1899, pp. 8-10) a cru devoir tenir pour exacts les chiffres précités. Et comme il lui était impossible de reporter à 1240 la dédicace de la Sainte- Chapelle (dont la date est parfaitement connue), il a traduit dedicatio par pose de la première pierre et prétendu déduire de la pancarte de 1327 que la construction de l'édifice aurait commencé en 1240. A notre sentiment sa thèse est, sans aucun doute, erronée.

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Une tradition enregistrée par Germain Brice dans l'édition de 1698 de sa Description de Paris (II, 366) attribue, mais semble-t-il à titre purement gratuit, la Sainte-Chapelle à Pierre de Montereau. — Pour notre part nous sommes vivement frappés par les affinités que présente avec la Sainte-Chapelle haute la chapelle de la Vierge de la cathédrale d'Amiens, sensiblement contemporaine de notre monument, et où l'on retrouve le décor du soubassement par une arcature, des fenêtres à deux formes au réseau supérieur composé de trois trèfles superposés (comme dans le chœur de la Sainte-Chapelle) et la même variété des tailloirs qu'à Paris (en éperon pour les maîtresses piles, octogones dans les colonnettes de l'arcature, ronds aux meneaux).

Cette parenté architecturale pourrait-elle autoriser à penser que le bâtisseur de notre édifice ne fut pas étranger au chantier amiénois ?

Les recherches de M. Stein ont si bien mis au point l'histoire monumentale de la Sainte-Chapelle au cours des siècles, que nous ne saurions faire mieux qu'en donner ici un résumé.

La première grosse réparation fut la réfection de la flèche, en 1383, parle charpentier Robert Fouchier. C'est ce clocher du XIV siècle qu'on aperçoit sur une vue célèbre du palais de la Cité illustrant le mois de juin dans le calendrier des Très riches heures du duc de Berry conservées au musée Condé, à Chantilly : il paraît n'avoir comporté qu'un seul étage hexagonal surmonté d'une flèche.

L'œuvre de Robert Fouchier disparut après moins d'un siècle d'existence. Dès 1460 elle fut remplacée par

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un nouveau clocher dont un dessin de Jacques Cellier exécuté vers 1583 (dans le ms fr. 9.152 de la Biblio-

LA SAINTE-CHAPELLE AU DÉBUT DU XVII SIÈCLE D'après une gravure de Brébiette.

thèque Nationale) et une gravure de Brébiette insérée dans la Topographie de Chastillon nous ont conservé le souvenir : un soubassement orné de statues en pied portait deux étages hexagones au-dessus desquels

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s'élançait la flèche, percée à sa partie inférieure d'un troisième étage de baies.

Nous savons mal quand fut édifiée la petite construc- tion parasite connue sous le nom d'oratoire de saint Louis. Il est certain, par contre, que nous devons à Charles VIII le remaniement partiel de la façade occi- dentale, avec réfection de la grande rose. Nous sommes dépourvus de tout renseignement précis sur ce dernier travail, fort important. Peut-être faut-il voir son origine dans un mandement du 15 janvier 1485 prescrivant de payer au Chapitre l'arriéré de ses créances sur le Domaine, afin qu'il puisse effectuer des réparations indispensables, au défaut desquelles « les murailles, voûtes, mâchicoulis et autres choses de la Sainte-Cha- pelle pourraient tourner en ruine » ?

Le règne de Louis XII fut marqué par l'adjonction sur le flanc méridional du monument d'un escalier droit de 44 marches permettant un accès facile et direct de la cour au porche de la chapelle haute. Par son plan et par son décor (les murs étaient couverts d'un semis de fleurs de lys et de dauphins), cet escalier s'assor tissait à celui de la Chambre des comptes, édifié à la même époque au fond de la même cour. Il convient de noter avec soin cette recherche, alors très nouvelle, d'unifor- miser l'architecture de monuments voisins, recherche dont le pont Notre-Dame, contemporain de la Chambre des comptes et de l'escalier de la Sainte-Chapelle, offrait un exemple plus significatif encore, et dénonçant à l'aube du XIV siècle une conception des ensembles urbains qui ne sera reprise que sous Henri IV et Louis XIII.

Le 26 juillet 1630, par suite d'une maladresse d'ou-

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TÊTE D'APÔTRE.

(N° 192 du Musée de Cluny).

IMP. H. FOURNIER - PARIS

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