Thesis
Reference
Nouveaux analogues de l'uridine portant une sonde paramagnétique:
synthèse, spectroscopie et activité biologique
DE VILLEDON DE NAIDE, Fabienne Odette
Abstract
Dans cette thèse, nous avons décrit la synthèse d'analogues de nucléosides marqués à spin dans lesquels le groupe OH-3' du D-ribose a été remplacé par un groupe N-arylméthylamino N-oxyle. Ce travail est divisé en deux parties: Partie A, consacrée à la préparation de la copule glucidique des nucléosides. Dans le chapitre préliminaire, nous rappelons la synthèse des produits de départ. Dans le chapitre 1, nous décrivons comment, à partir du 1,2-O-cyclopentylidène-D-xylofuranose, le groupement OH en position 5 a été protégé pour permettre l'oxydation de la position 3, formation d'oxime puis réduction et ainsi accession à l'hydroxylamine dite "de première génération ". Dans le chapitre II, nous rapportons comment cette hydroxylamine a été mise en présence de diverses aldéhydes aromatiques pour donner les nitrones correspondantes. Ces nitrones ont été réduites et ont ainsi donné des hydroxylamines "de seconde génération", qui par oxydation ont donné naissance aux radicaux nitroxydes, sondes paramagnétiques. Ces radicaux nitroxydes ont fait l'objet d'une étude approfondie en RPE. Des [...]
DE VILLEDON DE NAIDE, Fabienne Odette. Nouveaux analogues de l'uridine portant une sonde paramagnétique: synthèse, spectroscopie et activité biologique . Thèse de doctorat : Univ. Genève, 1992, no. Sc. 2556
DOI : 10.13097/archive-ouverte/unige:106013
Available at:
http://archive-ouverte.unige.ch/unige:106013
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UMVERSITE DE OENEVE
SECTIONDE PHARMACIE
Chimie PharmaceutiqueFACULTE
DES SCIENCES horesseun J.M.J.TRONCHET
. NOUVEAUX ANALOGUES DE L'URIDINE PORTANT UNE SONDE PARAMAGNETIQUE
:SYNTHESE, SPECTROSCOPTE ET ACTTVITE BTOLOGIQUE
THESE
Pnrsemn
A tA FActLTE DEs sctENcps DE L'UNTERsITE DE cENEvEPOIJR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEUR ES SCIENCES MENTION CHIMIQI.JE
Fabienne de
VILLEDON
deNAIDE
Toulon (France)
TrnseNo2556
Grxnræ MsoEcrrw
&
HvcmNs1992
PAR.
de
UNIVERSITE DE GENEVE
SECTIONDE PHARMACIE
Chimie PharmaceutiqueFACULTE
DES SCIENCES Pnoressern J.M.J.TRONCHET
NOUVEAUX ANALOGUES DE L'URIDINE PORTANT UNE SONDE PARAMAGNETIQUE
:SYNTHESE, SPECTROSCOPIE ET ACTIVITE BIOLOGIQUE
THESE
Pnesen"rrr A
lA
FAcULTE DEs scrENcps DE LTNTERsITE DE cENEvEPOI.'R OBTENIR LE GRADE DE DOCTET'R ES SCIENCES MENTION CHIMIQTJE
Fabienne de
VILLEDON
deNAIDE
Toulon
(France)TuesENo2556
Grxsræ
Mrorcnc &
HvcmNE 1992PAR
de
UNIVE
RSITÉ DE
G ENÈvT
FACULTE DES SCIENCES
Doctorat ès sciences mention chimicque
Thèse de lVtademoiselle f ablenne O.A. de V ILL€.DON de NAID€.
intitulée
:"NOUVEAUX AI',IALOGUES DE L'URIDINE PORTANT UNE SONDE
PARAMAGNETIQUE : SYNTHESE, SPECTROSCOPIE ET
ACTMTE BIOLOGIQUE."
La Faculté des Sciences, sur le préavis de Messieurs J.M.J. TRONCHET,
professeur ordinaire et directeur de thèse (Section de pharmacie),
C.W. JEFFORD, professeur ordinaire (Département de chimie organique) et
H. DRIGUEZ, profésseur (Université de Grenoble), autorise I'impression de la présente thèse, sans exprimer d'opinion sur les propositions qui y sont énoncées.
Genève, le 30 septembre
1992Le Doyen, Pierre MOESCHLER
N.B.
' La thèse doit porter la déclaration
précédenteet remplir les conditions
énuméréesdans les "Informations relatives à la
présentationdes
thèsesde doctorat à
I'Université de Genève".Nombre
d'exemptaires à livrer pâr colis séprré à la Faculté : -
f 0Thèse 2SS6
AVANT.PROPOS
I-es travaux décrits dans cette thèse ont été élaborés
de
1986à
1992 dansle
laboratoirede Chimie
Pharmaceutiquede I'Univenité
de Genève sousla direction du hofesseur
J.M.
J.Tronchet,
auquelje tiens à exprimer mes
sentimentsde gratitude pour I'aide qu'il a su
me prodiguer tout au long de cette période.Mes remerciements vont aussi au Docteur H. Driguez,Directeur de laboratoire
au C.N.R.S.(CERMAV,
Grenoble) et au Professeur C.W. Jefford
deI'Université
de Genève pour avoir accepté dejuger
ce travail.Je tiens aussi à remercier
Mr A.
Pinto pour tous les specfes réalisés à 400MHz, Mlle A.
Ricca
pour
les calculs de mécanique quantique et de mécanique moléculaire, leDr H.
Eder pourles
analyses élémentaires,le Dr F.
Barbalat essentiellementpour les
simulations des specrres RPE,Melles
S. Wfuth, C. Ruols etF. Mûller
pourleur
aide,Mr G. Moret
pour certains dessins,Mme N.
Dolatshahipour les
essais biologiqueset Mme C. Gratiot pour la mise
en page des références bibliographiques et son soutien moral très précieux.Mes
remerciementsvont
aussi à tous ceuxqui ont
su me témoignerleur
soutien etleur
sympathie tout au long de la rédaction de ce travail.-l-
TABLE DES .T'AIIERTS
NTTRODUCTIO]V GENERAIJg
CHAIPITRE PRELIMINTAIRE
:
STIYÎIIESE DES PRODUITSDE
DEPART, TDCITNI9UES CENERAT.ESUilLISEES
1,
NTRODUCTION2.
PRINCIPAT]XPRODUIS DE DEPAIIT UTTIJSESDANS CETRAVAIL3.
PARTIE D{PERIMENTALEA.
TFnnt'ttgUBS GE IERTII-ESB.
PARTIE E)QERJMENTALEPARTIE
A:
PREPARATIOIY DEIA
COPUI.E GLUC,IDIpI/'ECIIAPIÎRE f
: LES IIYDROX]ÏLAJIIINESDE
IERE CEÀIERATIOIYL
RAPPEI,sB,IBIJæRAPI'I9Uî.S
1.
METHODESDEBI.OCAGE EN CHMIEDESSUCRESA.
D{EMPLES DE GROT./PEMEJVTSPROîECTEURS FIo.RMATION D'ETFIEIiSFr,.RMANON D'ESIERS
B.
SEI.E.CTNTTEDESGROIPEMENTSPROîECTEURS2.
E)Ûg,MPLES DE METHODF,S D'O{YDATION DES SUCR&S3.
STNÎHESE D'OXIMæ4.
SYNÎHESE D'LIyDRo,{YIAMINæ DE 18re GENERAÎIONN. RESULÎAÎS OBîENI/S
1.
PROTæTION SELECTII/EDU COMrcSEII2.
SY}II^HESEDES CEÎONES 3 ET 43.
SI?ffHES,EDES O)(uI/fAS5,6 ET7
4,
SYNTTIESEDæ
ÈTyD.Ro,{YIAMINæ 8 à II m.
PROPRTETES SPECTROSCOPT9UES1.
SPEC?ROSCOPIEWTRA-WOLETTE2.
SPECÎRASCOPIEIIVFRA.ROUGE3.
SPECTROSCOPIEIH-RMN4.
SPECîROSCOPIE 'gC.RMN5.
ET|.D.ESCONrcRMAÎTONNEIIÆSA.
CYCT E FUMNOSTOT/EB.
LJ/.ISONHTCYCUqW
6 7
7
I I
10
I9 tg t5
75
t5
15 15 16 16 16 18 20
2t
21 22 23 23
24
24 24 25 2528
2828
6,
SPECTROMETP.dEDEII4ASSEIV.
PARTIE^E)(PERIMEMNALECIIAPIÎRE II
: LES Àil?ROIIESL
.TNIRODUCilOÀIn
RAPPET^S BIBLIOGRAPTIT9UES1.
GENERALIÎES2.
ISOMERIE CEOMETNqUE3.
MUTVMERIE DAS NTXRONESA.
TAUTOMERIENITRONE-FIYDRO,{YENAMINEB. æ
RBIRRANGEMENT DE AEHREND4.
PREPARATION DES NITRONESA.
REACTIONSD'o,{)'D'ATIONB.
RETICTIONSDECOÀDENSAÎIONM, RESULIA"S OBIENI'S
rv.
PRoPRTETES SPECTROSCOPT9UES1.
SPËCÎROSCOPTEUUIRA-WOLETTE2.
SPECTROSCOPIEIIVFRA.ROL]GE3.
SPECÎROSCOPIE'H.RMN4.
SPECÎRASCOPIEI'C.RMN5,
ET|-/,D.FS CONF]o,RMATIONNEIIÆS EICOIVfTG{./RATTONNEII.ESA.
CYCI-r FT/RANOSr9L/EB.
IIAISONE)(OCYCUqW6.
SPECTROMETP.{E DE it{AssEV.
PARTIE EJ'rPE;RIMENTAL;8,CTTAPITRE
Itr
: I.ES IITDROXTI.A}TDVES DE2W
GEMERAIIOjII ET .tJqS RADICj'ITX LIBRES NINROXÏIÆS CORRESFO]YDAJYTiSL rrvlRoDuquoff
M, RESULÎATS
OETENTISrv.
PRoPRTETES SPECnROSCOPT9UES1.
SPECTROSCOPIEu.:TRA.WOLETTE2.
SPECTROSCOPIEIMRA-ROUGE46
31
g5
46 46
46 4748
48 49so
505l
54 54
54 55 5557
5757
59 5962
70 70
7T7t
72 72 73
73 75 77 77 79 79 79
80 80 82 82
84 8486 86
86 8692 98 98 99 99 99
99n
-3-
3.
SPECTROSCOPIEIH.RMN4.
SPEC?ROSCOPIE'3C-RMN5.
ET[i,ESCONFDRII4AIIONNEII^ESA.
CYCLE Ft/RlWASrOtÆB.
IIAISONE)(OCYCUSWc.
LIAISONC-N-C-H36.
SPECTROMETRIEDEII4ASSE7,
SPECÎROSCOPIE RPEA.
RITPPEIS BIBUOCRAPHISUæB.
RESIILÎAîS OBÎEMISC.
PRINCIPEDEEASED.
IECHI\rIOL/ESDEMESL/REE,
ANAL.IrSEDES SPECTRES DE RADICATD(MIROXYLES26.3'
F.
EJPI,OITATIONDESRESI/LIATS8,
ANA.LYSE CONFORII,'ATIONNEILEDES MTROXYI.ESA,
IIAISONHC.NOB.
IIAISON CH2-NOPARTIE EjIrPE,RIME,NT,J.E
PARTIE
B
: SYI\llliHESE DES TVUCIæOSIDESDtrsCRTPTTON DE
IA STRAÎEGIE SvînHEflgUE
GENERALE CIIAPITREIIl
: I.ES N.IIIUCIÆOSIDESIilITRODUC"TION
RAPPEI,S
BIBLIæRAPINgUES
I. IATOWE
PREMIERE SYÏÎHESE2.
TECHMSUæ t,rrUSAJVf IÆS SEr,s DEMtrAuX
I0URDS OU PROCEDURE MOUNNE DE KOENICS-KMORR-
SEIS D'ARGEN?.
SEI,S DEMERCURE3.
METHODE T.,TIUSANTDÂS SEI.S DE MEIAI]X LOURDS MODNrcE4.
SEI,S DE METAIJXAI,CAUNS5.
METHODEDEFUSION6.
CATALYSE PAR îRTINSFERT DE P}IASE7.
METHODEDEHIIAERIJOI{NSON8.
METHODEDEVORBRÛGGENv.
L
100 100 102 103 103 104 105 105 105
m.
IV,
v.
9.
VARIAIfTEDE IAMETHODE DE YORBRÛGGEAI10.
METHODEDEMITSIÀIOBU1
I.
N.AIJTXI,ATION DIRECTE12.
îRANSGLrcOSYIjTTONRESULÎAÎS
OETEilTIS.I.
PREPARAîIOJVDES PRECURSEI./RS 32 ET 34 à 392.
PREPARATIONDESNUCIÆASDAS 40à56
3.
DWI.æAGE DE'S MJCIÆOSIDESIIDEIÀr'SME R&TCilOilNIEL
1.
COMPOSAS40 à43
2.
COMPOSES44à56
PROPRTEÎES SPEC"ROSCOPT9UES
I.
SPECTROSCOPIEULTRA-WOIETTE-
coMPosEs92ET34à39
.
NUCI.EOSIDES2.
SPEC?RA9COPIEIMRA-ROUGE3.
SPECîROSCOPIE'H-RMN D EP IA C E MENTS CHIT14IOUES-
coMPosEs32ET34à39
-
coMPosEs40à43ET57
-
coMPosEs44 ù56,5EEÎ59
4.
SPECÎROSCOPIE '3C.RMN-
coMPosEs32E'734ù39
-
coMPosEs40à43E.T57
-
coMPosES44à56,58
ET595.
106 107 107 108
to9
109 109 110
r70
110 111
714
114 114 114 114 114 114
r14
115 115 115 115 115 116 116 116 116 116 116 117 118 119 119 123 125 125 125
6.
7.
AT,I N.Y SE CONFURMA TI ON N ELLE
A.
CYCLE FI/RIINOSIOUE-
coMPosEs 32ET34à39
-
coMPosEs40à43E:T57
-
coMPosES 44 à56, 58 ET 59B.
IIATSoNEXOCYCUqW-
coMPosEs34à39
- coMFosæ40à438T57
-
COMPASES 44 à 56,SEET 59E|WE
CONF-oRMATIONNELLE D'.UN NUCLEæIDE MODELEDEBLæW
SPECTROMETRIE DE JI4ASSE
coMPosES
34 à39
-
coMPosES40à43
5
coMPasES 44 à 59
W.
PARÎIEEj'TPERIMENTAI.ECJIAPITRE
V: ÎESIS BIOLOGI$Uæ
L
IMTRODUCTIOÀTr.
TECHNT9|./ÆUîIUSEE2,
RASI/I'A,ÎS DETE
TS1.
TECHMS|./EUTTUSEE2.
RESULÎAÎSDElESlS127
142 770 170 770
170 170t7t
171 171
17l
172
797
CULTNE ST/R 3T6 EIST/R I.E T{RUS DESV4O CWTNE SUR
cvl
ACTNTîE CYTU|OXSUE SUR LES CELII/LES DE ETBROBIâSTES DE CERCOPITHESUE (COS)
RESUME
EÎ
COilCII'SIOJY GENERAI.E A.B.
I
INTRODUCTION GENERALE
Les N-nucléosides sous
forme
d'acides nucléiquesjouent
unrôle
trèsimportant
comme support deI'information
génétique. Sous forme de phosphates,tel
que I'adénosine triphosphate et autres nucléosides polyphosphatés, ilsjouent
un rôle essentiel dansle ransfert
del'énergie
etla régulation
des systèmes métaboliques. C;ertainsd'entre eux, comme l'adénosine, sont
des neuromédiateursjouant un rôle important dans le
systèmenerveux central et le
système cardiovasculaire.Il
semble désormais très probableque les
nucléosideset les
acides aminésfurent
lespremiers composés organiques formés au début de
l'évolution
dansI'histoire
de none planète.Depuis de
nombreuses annéesdéjà, un gland nombre de
nucléosidespuriques
etpyrimidiques ont
été synthétiséset
testéspour leur activité
biologique. Certainsd'entre eux
sesont révélés
être des
agents chimiothérapeutiquesde choix conre des virus, y compris
des rétrovirus tel que lesHIV
responsables duSIDA,
et contre certains cancers.Dans cette thèse, nous décrirons
la
synthèse d'analogues de nucléosides marquésà
spin dans lesquels le groupeOH-3'
du D-ribose a été remplacé par un groupe N-arylamino N-oxyle.Ce travail est divisé en deux parties:
-
PartieA,
consacréeà la pÉparation
dela
copuleglucidique
des nucléosides. Cette partie comporte le chapitre préliminaire et les chapitresI,II
etIII.
-
PartieB,
consacrée àla
synthèse, chapitrefV,
et à I'essai biologique des nucléosides et de certains de leurs précurseurs (chapitreV).
Parallèlement aux discussions sur nos produits, nous ferons des rappels bibliographiques
se rapportant au type de synthèse utilisée.
-7
CHAPMRE PRELIMINAIRE: SYNTHESE DES PRODUITS DE DEPART, TECHNIQUES GENERALES UTILISEES
l.Introduction
Dans
la
premièrepartie
de cetravail,
nous nous proposons de décrirele
remplacement del'hydroxyle en 3 d'un sucre préalablement bloqué en 1,2 , ici
leO-1,2-cyclopentylidène-o,-D-xylose, par un groupe hydroxyamino, ceci avec inversion
de configuration pour obtenir un analogue du D-ribose.H
.++
HOHN
GP : Groupement Protecteur
Pour mener à bien ce travail, nous avons choisi les étapes suivantes:
- protection sélective de
I'hydroxyle
en 5, - oxydation en cétone de la position 3,-
synthèse deI'oxime
correspondante,-
Éduction
del'oxime
en hydroxylamine6.
1ère génération, - synthèse de niffones,- et réduction de ces nitrones en hydroxylamines
6.
2ème génération.Dans la
deuxièmepartie,
nous décrironsla
synthèse des précurseursde
nucléosides, puis, aprèsavoir choisi
une méthode appropriée, nous passeronsà la
synthèse proprementdite
desN-nucléosides.
2.
Principaux produits
dedépart utilisés
dans cetravail
Les sucres présentés ci-dessous ont servi de produits de départ dans le présent travail.
Ils
sont numérotés deI
àIII
(chiffres romains).o o
ailleurs
danscet article,
nousjustifions le choix du
cyclopentylidèneen tant
que groupement protecteur enposition
1,2; leprincipal avantage
étant sa rapidité de solvolyse acide par rapportà I'isopropylidène et sa grande stabilité vis à vis d'un grand nombre de
conditions réactionnelles, en particulier basiques.Leurs synthèses ont été cependant reprises et sont mentionnées ci-après.
o o
o o
o o
II III
3.
Partie expérimentale
a. Techniques généralesSauf mention particulière, les différentes
mesuresde
propriétés physiqueset
purifications signalées dans cette thèse ont été effectuées dans notre laboratoire selon les modalités suivantes- les
mesuresdes points de fusion ont été faites
sous microscopeà platine
chauffanteMETTLER
FP52, muni de I'appareil de lectureMETTLER
FP5.- les absolptions
UV
ont été enregistrées sur un appareil UvikonR 810 (Kontron).- les spectres
IR
ont été effectués surNICOLET
20SXB FTIR, ou PYEUNICAM
SP3-200.-
les spectres deIH-RMN
et del3C-RMN
ont été enregistrés sur un appareilBRUKER
WP 200SY, puis surBRUKER
AC-F200. Certains spectres ont été effectués sur unBRUKER AMX
400.
- les
Rpont
été calculéspar migration
sur des plaques analytiquesde Silicagel MERCK
60F254. I.es révélations
ont
été effectuées parUV à
254nm
et parpulvérisation
àI'aide d'uns
solution de KMnOa (0,057o) ou de réactif phosphomolybdique sulfurique2.- les chromatographies sur colonne sèche sont
menéesle plus souvent à
pressionatmosphérique en utilisant comme support le Silicagel 60F2s4 de
MERCK.
Certaines mesures
ont été
effectuéesà I'Université de
Genève dansd'autres
laboratoires, dans le cadred'un
programme de collaboration:(-o
OHHO OH
o
I
-9-
- les spectnes de masse ont été enregistrés dans le Service du Professeur
A.
Buchs.- les analyses élémentaires ont été effectuées par le Docteur H.J.
Eder (Microanalyse-CPOP).-
les mesures de RPE ont été faiæs au Déparæment de Chimie Physique dansle
laboratoire dukofesseur M.
Geoffroy.- les tests
antibactériens,antifongiques et
antiprotozoairesont été effectués
dans notre laboratoire par le Docteur N. Dolatshahi.Lors
de cetravail,
nous avons adopté un certain nombre de symboles et de conventions qui sont détaillés ci-dessous.I-es
points
defusion
sont désignés parP.f.,
lespouvoirs
rotatoirespar [a]pt où t
désigne la température au moment des mesures, faites dans le solvant et à la concentration mentionnés.læs
Rp sont mesurés à température ambiante.Ils
sont cités, suivisdu
solvant de migration et de la proportion volume/
volume de chacun de ses constituants.l,es
lettresUV
désignentla
spectroscopieUlra-Violette.
Nousy
mentionnons les maximums d'absorbance exprimés en nm, et leurcoefficient d'extinction
molaire e, mesurés dans l'éthanol.Les spectres Infra-Rouge
(IR)
ont été enregistrés soit en dispersion dans leKBr,
soit en solution dans CCla. l-es pics cités se rapportent normalement aux pics lesplus significatifs.
Les spectres sont enregistrés entre 4000 et 600 cm-I.IH-RMN et l3C-RMN
symbolisent les spectres de résonance magnétique nucléaire du protonet de I'isotope
13du
carbone, respectivement.læ
solvantutilisé est
signalé,de
même que lafréquence d'opération de I'appareil. La transcription du spectre IH-RMN présente
ledéplacement
chimique
(ô en ppm),suivi
de la description du signal, dela
valeur de son intégrale et de sonatnibution. L'échelle
utilisée estl'échelle
ô(avecle
signal duTMS
pour référence 0).Certaines abréviations se sont imposées :H pour proton, J pour singulet, s e/ pour singulet
élugi,
d pour doublet,
dd
pour doublet dédoublé, ddd pour doublet dédoublé deuxfois,
t pourtriplet,
rd pourtriplet
dédoublé, q pour quadruplet, r?r pourmultiplet;
,/1,2 désignela
constante de couplage enne les protons pofiés par les carbonesI et2.læs
valeurs sont en Hertz. I-es protons concernés sont représentéspar
I'expressionH-C, où x
estle
numérodu
carbonequi porte
ceproton
en tenant compte de la numérotation usuelle.En I3C-RMN, le
solvantutilisé
estle
chloroforme deutérié, etle
deutérium sert de référenceinterne. La transcription des
spectresrelate le
déplacementchimique du carbone suivi
deI'attribution
de ce carbone.SM
exprimele
spectre de masse par impact électronique à 70eV
et est enregistné sur unVG
70-70E. Les valeurs citées sont celles des pics observés suivies de leur intensité en Vo dupic
de base. M+'représente lepic
moléculaire.o
b.
Préparation
desproduits
dedépart I-Itr
o
1,2 :3,5-Di-O.cyclopentylidène-cr-D-xylofuranose (I)
Un mélange de D-xylose (5 g, 30
mmol),
sulfate decuiwe
(5 g, 30 mmol) et H2so4 conc. (1 mL) dans la cyclopentanone anh.(r50 mL)
est agité à température ambiante pendant 36h, puisneutalisé
par addition de NalICO3 (5 g, 0,06mmol).
Après 2hd'agitation,
la cyclopentanone est évaporée et le résidu est exEait avec del'éther
(100 mL). La phase organique esr lavée à I'eau (2x50mL),
séchée (NarSOo) et concentrée pour donner 4,5g
(53Vo) deproduit
brutI.
I-eproduit
est ensuite recristallisé dans l'hexane.I
P.f. :
88,4-89,1'Clo]ott = *11,1'
(c= 1,2, CHCL) UV(EIOH) :
?'_ -_=
202 nmIR(KBr): v."*(cm-l) :
1340, 1200,1135, 110, 1000 cr gg0.rH-RtvtN (200 MHz,
cDcL)
: ô:
1,72et
1,89(2m,2xg[,2 cyclopent.), 4,02(m, lH,
H-C4), 4,05
(dd, lH, 4,s"
2 Hz, Jrn ol4
Hz,H;C, ),
4,20(dd, lH,
J o,ro 1,5Hz,{-C, ),
4,25 (d,lH,
rf3,42Hz,H-Ca),
4,45(d,lH,,fl,2 4Hz,H-C2), 6,00(4 lH, H-Cl).
SM: mlz(Vo):282(18,M+'), 253(93), 169(47),139(17),97 (28),85(34), 69(31), 5s (r00).
Anal.
calc. pourC,r$rO,
(282,34)Trouvé
s=
100C
63,81; H
7,85.C63,67; }J7,91.
-11- OH
o
o
1,2-O -Cyclopentylidène-a-D-xylofuranose (II) u
Une solution de
I
(2,829,0,01 mmol)
dans un mélange deMeOH
(150mL)
etd'HCl
lM
(50mL)
est agitée à température ambiantejusqu'à
ce que la réaction soit complète(CCM,
2 à 3h), puis immédiatement neutralisée par addition de NaFICO, (3 g, 0,035mmol)
pour éviter tout clivage du groupe 1,2-O -cyclopentylidène.Le mélange est agité pendant 30 min, puis évaporé à sec et le résidu est
exmit
à chaud avecAcOEt
(3x50 mL). Par concentration dees phases organiques combinées, on obtient un solide blanc qui, après recristallisaton dans I'heptane donnetr
(1,5 9,697o).P.f.:
73,8-74,2'Cla]ott = -4,2'
(c= 1,2, CHCL) UV(EIOH) :
À,no = 202 nmIt.' =
220 nmAnal.
calc. pour C,oH,uO, (216,24) Trouvée=30 e=20
IR(KBr): v.o(cm-r):
3500(vo"),
1345,1205, 1115, 1050, 1020.rH-RMN
(200MHz, CDCL )
: ô:
1,67et
1,90(2m,8H,cyclopent.),
3,'16(dd,lH,
Jo,r^5 Hz,./sa,sb
ll Hz,H;Cr),3,80 (dd,lH,J45.56Hz,Ho-Cr),
4,15(d,lH,J3,43Hz,H-Ca),
4,18(ddd,lH,
H-C4), 4,40(d,l}J.,
J\24Ha
H-C2), 5,89(d,lH, H-Cr).
SM:
mlz (Vo):
216 (9,M*'),
187(75),
139(61),
123(9),97
(10), 85(66),
67 (25),55 (100)
C
55,55; H7,46.
C
55,53; H7,37.
OH
o
OH
2r3-O -Cy
clopentylidène-SD-ribofuranose (trI)
UI
A une solution de D-ribose commercial (10 g, 66 mmol) dans de la cyclopentanone anh.
(300
mL),
on ajoute du CuSOo anh. (12 g, 80 mmol) etIISO.
conc. (1mL);
le mélange est agité à température ambiante pendant 36 h, puisfiItré.
Lefiltrat
est traité pendant2h
aver, NaI{CO3 (10 g, 12 mmol), évaporé à sec et le résidu est extrait avec de l'éther (100 mL),fiItré,
lavé à I'eau (3x50mL) et
séché (NarSOo).Une distillation directe du brut III
échouapour donner le produit
analytiquementpur,maisdonnadepetitesquantités(l g,9%o)du 1,5-anhydro-2,3-O-cyclopentylidène- p-D-ribofurannose.Finalement,
le produit brut
estpurifié par
chromatographiesur colonne de
silice (hexane:AcOEtl:1)
pour donner 9,7 g(67Vo) deItr
sous formed'un
sirop.lct]ott = -24,1' (c=3,9, CHCL)
IR(KBr): v.o{cm-r) :
3500, 1450, 1205, 1050,710.rH-RMN
(200MHz, CDCL )
: ô:
1,65et
1,94(2m,BR,cyclopent.), i,73
(dd,zts,., J4,s2,3H",/r,o" 5Hz,H"-CretHo-Cr),3,95 (t.éI.,lH,HO-C'),
4,43(t.él.,lH,Js,O,s Hz,H-C4
),
4,77(d.él.,lH, Jn6Hz,
H-Ca), 5,20(d,lH,
Jr,ou4Hz,HO-Cr), 5,43(d,lH, H-Cl).
SM :
mtz (7o): 216(7, M*'),
187(90),
169(40),
115 (20), 97 (30), 85(45),
69 (20), s5 (100).Anal.
calc. pour C,oH,uO, (216,24) C55,55; H7,46.
C
55,35; H7,M.
Trouvé
PRINCIPAUX
PRODUTTSDU CHAPITRE I
o
AcO
-N
OTol
I
OTol
7
OTr
o o
I
o
I
o
I
o
OTr
o o
o o
2
OTol
H0-N
t
Ht NO -oH
I R=H 8'R=D
OTr
11
OTol
o o 0
OTr
o
HO^-N
N
H OH
Tol = C
//
o
4
cHs
23 Tr=
CPh33
o I
Ofr o
,OTol
K>
lto o
Ac AcO
o o
o
I
o
Io
o o
o
I Io
6
I
ro-T'-
ç-i
No
NAcO Ac
10
PARTIE A
:PREPARATION DE LA COPULE GLUCIDIQUE
DESCRIPTION DE LA STRATEGIE SYNTHETIQUE GENERALE
Dans
le lq chapire,
nous allons décrirela
synthèse des hydroxylamines6.
1ère génération àpafiir
du D-xylose (schénnI).
HO
o +---+ o
o
NHOHo
groupement protecteur
o o
OH
Schéma
I
Pour ce faire, nous dewons
faire
un choixjudicieux
du groupement protecteur enposition
5,oxyder la position 3, obtenir I'oxime, et enfin la
réduirepour obtenir I'hydroxylamine
désirée (schénn 2).Dans le
2ètt
chapitre, nous nous intéresserons à la synthèse des nitrones etenfin
dansle 3è-"
chapitre, nous décrirons la préparation des hydroxylamines
6.
2ème génération (schénn 3).Dans ce chapitre, nous nous étendrons tout particulièrement sur la RPE
qui
met en évidenceI'existence d'un radical nitroxyle formé
spontanémentpar oxydation des
hydroxylamines correspondantes.D'une manière
générale,nous allons tout d'abord faire des rappels
bibliographiques concernant ces différentes étapes, puis nous décrirons les composés synthétisés.HO
o
Schéma 2
o--
-14-
OH
o
o
+
o
o
-+
+
o o
o
o
NHOH
o
HO-N o
OH
o
o
o
---+
o
N OH
t
=
gloupementprotecteurNHOH
o
o
o o o
o
o o o
o
o
Schéma 3
I.
Rappelsbibliographiques
l.
Méthodes de blocage enchimie
des sucresa. Exemples de groupements protecteurs3
Quand une réaction chimique
doit êre
menée à bien surun
siteréactif
bienparticulier
dans un composémultifonctionnel,
les autres sites réactifs doivent être temporairement bloqués.Beaucoup
de
groupements protecteursont
étéet
sont encorc développés dansce but.
Un groupement protecteurdoit remplir
un certain nombre de conditions.Il doit
réagk sélectivement avec un bon rendement pour donner un substrat protégé qui est stable pour les réactions à venir.Le
groupement protecteurdoit pouvoir être enlevé
sélectivement avecun bon
rendement grâce à des réactifs aisément disponibles, de préférencenon
toxiques etqui
n'attaquent pas le groupement fonctionnel régénéré.Le
sucre sélectivement bloquédoit
idéalement être aisément séparé des produits secondaires associés à sa formation ou son clivage.Pour protéger les groupes hydroxyles, on peut synthétiser des éthers, des acétals, des cétals et des esters.
-
Formation d'éthers
L'éther le plus simple de cette catégorie est l'éther méthylique. On peut réaliser
sapréparation
à partir du
diméthylsulfatea,du
diazométhane5'6,de I'iodure de
méthyleTou
du trifluorométhanesulfonatede
méthyle8.L'inconvénient de cette
méthodeest la difficulté
de déprotection, cependant, on peut la réaliser en présenced'iodure
de niméthylsilyleg.Parmi les éthers méthyliques
substitués,on rcncontre l'éùer terr-butyliquel0, l'éther allyliquell, l'éther benzylique
(Bn)12;les deux premiers peuvent subir une
déprotection enmilieu acide, quant au dernier, il faut utiliser des méùodes plus spécifiques telles
que I'hydrogénation catalytique ou encoreI'oxydation
chromique.On peut également
renconrer
dans cette catégoriel'éther
triphénylméthyleou trityle
(Tr)13;on peut le
déprotégerpar hydrolyse acide
aqueuseou anhydre, réduction catalytique
ou électrolytique, ou tout simplement par passage sur une colonne de silice.Enfin,
on peut protéger ces hydroxyles sous forme d'éthers silylés. On peut rencontrerl'éther triméthylsilyle (TMS)14, l'éther rerr-butyldiméthylsilyle (TBDMS)15; la méthode
dedéprotection la plus courante étant
I'utilisation
du fluorure de tétrabutylammonium(IBAF).
Ces éthers silylés sont cependant relativement fragiles dans certaines conditions.-16-
'On
peut également préparer des éthers méthyliques substitués par un hétéroatome, enfait
desacétals ou des thioacétals, tels que
l'éther
méthoxyméthyle (MOM)16,l'éther
méthylthiométhyle(MTM)l7J'éther 2-méthoxyéthoxyméthyle(MEM;18,1'éther 2-(uiméthylsilyl)éthoxyméthyle (SEM)19, l'éther ténahydropyranyle Cllp;zo et l'éther tétrahydrofuranyle $If;zt. La
déprotection se
fait
enmilieu
acide dans la plupart des cas.-
Formation d'esters
On les prépare en général en présence
d'un
chlorure oud'un
anhydride d'acide.On peut rencontrer les acétates
(Ac)zz,les
benzoates(Bz)8,%,
les p-méthylbenzoaæs(Tol)x.
On peut
enlever ces groupements bloquants enmilieu
basique26.Ils
sont relativement stables dans la plupart des conditions autres que celle citée précédemment.On
renconre
également les esters sulfoniques, par exemple les tosylates (Ts)27, les mésylates (Ms)28 et les trifluorométhanesulfonates outriflates
(T029. Ces esten peuventêre
déprotégés enmilieu
basique, éventuellementpar irradiation. Ils sont le plus
généralementutilisés
comme substrats de réactions Sp.b.
Sélectivité
desgroupements protecteurs
Pour
choisir un
groupement protecteur sélectif,le
chimistedoit
considérer endétail
tous les réactifs, les conditions de réaction et les fonctionalités mises enjeu
dansle
schéma synthétique proposé. Toutd'abord, il doit
évaluer tous les groupements fonctionnels existant dansle
substratpour
déærminerceux qui
seront instables dansles conditions de réaction
désiréeset qui,
en conséquence,nécessiteront
uneprotection.
Quand uneprotection
sélective est nécessitée, on peututiliser
différentes classes de protection.De nombreuses méthodes de protection sélective ont été mises au
point;
elles sont basées surla
différence deréactivité ent€
les alcools primaireset
secondairetl3'25uit-tr-vis
de partenaires stériquement encombr6rl3'15.Szejau a mis au point une benzoylation
régiosélectivesur
unalcool
secondaireen utilisant la
catalysepar transfert de
phase,en variant les
conditions réactionnelles.2. Exemples de méthodes
d'oxydation
des sucres3oBien
queI'oxydation soit
une des réactions les plus étudiées enchimie
des sucrcs,le
succèsd'un
réactif particulier dans une situation donnée est parfoisdifficile
à prévoir.La littérature relative aux
carbohydratescontient de
nombreux exemples dans lesquels un agentoxydant fut un
échec dansune
situationparticulière, mais fut
tnès satisfaisant dans uneMalheureusement, la raison de ce succès ou de I'échec n'est pas souvent claire. Cependant, la grande
difficulté
inhérenæaux Éactions d'oxydation dewait être
associéeà I'instabilité
des composés carbonylés obtenus. Beaucoupde
carbohydrates contenantdes
groupes carbonyles subi ssent des réactions d' élimination as sez facilement3 1.L'oxydation des
composésqui contiennent un seul groupe hydroxyle non protégé
estgénéralement réalisée soit avec une combinaison de réactifs incluant le DMSO
(diméthylsulfoxyde), soit un composé contenant du chromevl. I-es deux types d'agents oxydants convertissent les alcools primaires et secondaires respectivement en aldéhydes et cétones.
La Éaction la
plus populaire est celle proposée parPfitzner &
Moffat32: cetteoxydation
estaccomplie en
présencede DMSO, de dicyclohexylcarbodiimide (DCC) et d'une
source de protons.Une autre
méthode consisteà employer le DMSO avec un chlorure d'acide, tel que
le chlorure d'oxalyle33. Cette réaction, connue sous le nomd'oxydation
de Swern3a est effectuée à -78oC, température à laquelle les réactions secondaires sont minimisées.Il existe
aussid'autres
combinaisons avecle DMSO
commepar exemple les
anhydrides d'acides (l'anhydride acétique35, le pentoxyde de phosphore36 ou le trioxyde de soufre).læs complexes du chrome sont aussi importants que les réactifs utilisant le
DMSO.
On trouve le chrome généralement sous deux formes:-
le trioxyde de chrome CrC)3 dans la pyridine3T, dans lequel le processusinitial
semble êtrela formation d'un ester chromique qui perd ensuite des
élémentsde
H2CrO3par
réactiond'élimination
Eç=6.- le
chlorochromaæde pyridinium
(PCC)38 dansles
réactionsduquel des
conditions anhydres sont souvent maintenues en employant du tamis moléculaire en poudre.L'inconvénient
de ces méthodes réside dansle fait
que les complexes du chrome produisent des sels de chrome semblables à des goudrons; on peut remédier à ce problème parfiltration
ou encore chrom atographie.Une autre méthode consiste à employer
le
tétroxyde de ruthénium39. C'estun
agent oxydantsi puissant qu'il est parfois difficile d'éviter une suroxydation
égalementsur les
produitsinitialement
formés. Par conséquent,il faut
êtrevigilant pour
stopperla
réaction dèsqu'elle
aatteint son terme.
Enfin, on rencontre I'oxydation photochimique4; elle
nécessitela
synthèsed'un
esterpyruvique et la photolyse
subséquentede cet
esterfourni le
composé carbonylé.I-es
étapes"clés" de
cette réaction photochimique sontle
transfertinteme d'un
atomed'hydrogène et
la fragmentation du diradical résultant. C'est un procédé très doux maisil
n'est employé que dans des cas particuliers.-18- 3. Synthèse
d'oximes
La
méthodela plus
classiqueal consisteà faire réagi
une cétoneou un
aldéhyde avec lechlorhydrate d'hydroxylamine (NH2OH.HCI) en milieu basique (alcooVpyridine)
à reflux42(schéntaI.I):
NH2OH.HCI
o
N vwrn Ql1pyridine
Schéma 1.1
I-e
mécanismeest
uneaddition -élimination qui ne
nécessite pas de catalysevu la
grande réactivité deI'hydroxylamine
libérée de son chlorhydrate dans le milieu.Il
existe d'autres méthodes de synthèse des oximes:- La nitrosation sur un carbone porteur
d'un
hydrogène actifa3(schéma 1.2):R-CHI-Z + HONO --+ R-C-Z
N-oH il
Schéma 1.2 -
L'addition
deNOX
sur une oléfinea(s chéma 1.3):I-e
produit initial
est toujours un composé p-halogéno nitroso,qui
se tautomérise en oxime.On
rencontrs aussiI'oxydation
d'amines primaires en composés nitrosopar I'acide
de Caro ou H2O2 dansl'acide
acétiqueas.Si le dérivé nitroso comporte un hydrogène en s, le composé se tautomérise
en oximea6(schéntaI.4):
N-o
cl
I
NOCI
--+ - C-
I
HO
\
î' )o'
- c-cz
c- ll
I
H <-
.- -
H iv
H
I
Schcma 1.3
+ H+ +
SOoz-OH
H
+ R- N-
I- oso3-
o
I
H
N
N:O
I
R'- C-g
I
R
Cy'
Schéma 1.4
Et enfin, on rencontre la réduction de composés nitroaliphatiques en oximes (schérru 1.5):
SnC12
R -:CH2 NO2 ---+ R-CH: N-OH
Schérna 1.5
Les
composésnitro
contenantun
hydrogèneen s
peuventêtre réduits en oximes
avec le chlorured'étain (tr)
oud'aures
réactifs parmi lesquels on peut trouverles
sels de Co et de Cu(tr)
dansles
alkyldiamines4T,le zinc
pulvérisé dansI'acide acétique4, Crclr49, ou (pour
les a-nitrosulfones) NaNO25o.-20- 4. Synthèse
d'hydroxylamines 6.
1èregénération
Les
oximes sont en général réduites en amines quand elles sont naitées parLiAIH
a $chémar.6):
R- C- R' LiAlH4
R-
CH- R'
- N- OH
Schéma 1.6
Elles peuvent également donner des produits de réarrangementsl Gchénn
L7):
NH2
Ar- -R
LiAlH4
- c
N- il OH
Schéma 1.7
Avec certaines oximes, un traitement avec
LiAlH4
donne des aziridines'z (schéma 1.8):PhcH2
Ph
- cH2-c-cH2-Ph LiAlH4
N
OH
Ar-CH- R
+Ar- NH-CH2
RNHz
Ph
H H
N
I
H
Schéma 1.8
le
BH3 à
110oC53,I'hydrure de bis(2-méthoxyéthoxy)aluminiums, le dihydro(trithio)borate
de sod.iumss, le sodium dans l'alcool56 et I'hydrogénation catalytiquesT.D'autres Éducteurs plus doux réduisent ces oximes en hydroxylamines
; ainsi
NaBH3CN58,BH3-TI{F5e, BHr- S M e259,60, B zH o6
t
et BH3-pyridine62.I-e
cyanoborohydrurede sodium (NaBH3CN) s'est trouvé être le Éactif de choix,
en particulier dans notre laboratoirea2'læs
conditionsde pH doivent
être rigoureusement contrôlées,à savoir : la
réduction d'une aldoxime àpH
3 donneI'hydroxylamine
simple, alorsqu'à pH
4, on observela formation d'un
dimère en quantité non négligeable.Les réactions de réduction avec NaBH3CN sont réalisées dans des solvants polaires protiques (MeOH ou H2O) où ce réactif est relativement stable ; on urilise un large excès de ce dernier (11 équivalents en général), ceci dans le but d'optimiser les rendements.
II.
Résultats obtenusl. Protection
sélectivedu
composéII
Pour
protégerla position 5 du
1 ,2-O-cyclopentylidène-o-D-xylofuranose,on a
testé deux méthodes de bloquage sélectif:-
la première consiste àfaire
réagir le chlorure de p-toluoyle25 sur le composéII
en présence depyridine; le
composéI
est obtenu avecun
bon rendement grâce àla
meilleureÉactivité
deI'alcool
primaire (schéma 1.9).HO cr
---+
II I
Schéma
1.9- la
deuxième consisæ àtrityler la position 5 du
composéII
avecle le
chlorure detrityle.
Quand on utilise les mêmes conditions que précédemment, le rendement obtenu est relativement bas (39Vo).
On
peutI'améliorer
enutilisant la
méthode préconiséepar S.K.
Chaudharyl3. Cela consisteà
remplacerla pyridine par du DMAP (4- diméthylaminopyridine) en
présence de triéthylamine en solution dans IeDMF.
Cette méthode donne de très bons rendements (iusqu'à16"o
+TotOnO
\OH
o o o
-22-
9OVo),le seul inconvénient étant
la difficulté d'élimination
duDMF
(schérru 1.10)HO
o
+ cr
+ DMAP DMF
o o
o pyridine o
Tol
Schéma I.II
Une deuxième méthodes consiste à oxyder le sucre avec le complexe trioxyde
de chrome-pyridine dansle
dichlorométhane en présenced'l
moled'anhydride
acétique par moled'oxydant; elle
a permisd'obtenir
le composé3
avecun
rendement encoremeilleur
(90Vo); ellea
surtoutpermis de diminuer
considérablementles
quantitésde
solvantset de réactifs
assez onéreux mis enjeu
.o
II
Schéma I.I0
2. Synthèse des cétones 3 et 4
Nous avons
utilisé le
mélangetrioxyde
de chrome-pyridine3T pour oxyder ces alcools. Aprèspurification
puis recristallisation, les produits 3 et4
sont obtenus avec des rendements de 867o et 857o respectivement (schérruI.I I\.
@o
,
CrO:
Tr
3 4
Un
grand nombre d'oximes ont été synthétisees dans notre laboratoire4l. Cela consiste à faireréagir une
cétoneavec le chlorhydrate d'hydroxylamine en milieu
basique (alcooVpyridine) éventuellement àreflux.
læs oximes5
et6
ont été synthétisées selon cette méthode4l avec une légère variante: la
réaction a été menée à température ambiante, dansla pyridine
anhydre, sur une périodede
12h.
I-es rendements obtenus sont respectivementde
627oet de
967o.
Ces oximes existent sous forme de deux diastéréoisomères Z et E dans le rapportl/l
(schéma 1.12).o @o o
NH2OH.HCI
o
o o
pyridineo
Schéma
I.I2
L'oxime 7
provenantde I'acétylation de I'oxime 5 n'existe que
sousla forme d'un
seulisomère E
(64Vo).Nous justifierons cette attribution de structure en détail dans la
partielH-RMN.
4. Synthèse des
hydroxylamines
8 à ff
Les
composés5 et 6 ont été réduits par le
cyanoborohydrurede
sodium42avec
des rendements de 54Vo (E) et 46Vo (9) respectivement.Ces réductions ont été effectuées dans MeOH sur une période de 3 à 4h (schéma
I.I3).
I-e composé
8'
a été obtenu par réduction du composé5
avec le cyanoborodeutérohydrure de sodium (NaBD3CN) dans CH3OD, le pH étant maintenu à 3 àI'aide
deDCl20%o.Quant aux composés 10 et 11,
ils
sont le résultat d'une acétylation par Ac2O dans la pyridine des hydroxylamines 8 et 9 rcspectivement.N
I
HO
@ Tol
5lr
6-24-
o o
N
o
NHOH(
Tol
5R=H
R=D R=H
6
Schéma
1.13III. Propriétés
spectroscopiquesl.
SpectroscopieUltra-Violette
Les
composéstritylés 2, 4, 6,9 et ll
présentent tousla
même banded'absorption
àÀ,,'o- 203-208 nm avec un coefficient d'extinction molaire e allant de 30.1d à 54.1d.
Cela correspond à I'absorption du restetrityle.
Pour le composé 11, une nouvelle bande apparaît
à230
nm (e=
8400). Cela peut provenir dufait
quel'on
a ajouté un nouveau chromophore dans la molécule(AcO-N(Ac)).
Quant aux composés
1,3, 5,7,
8 et 10,ils
présentent deux sortes de chromophores.- le premier à À.u* =
202à 205 nm
avec descoefficients d'extinction molaire
eallant
de7.ld à 18.Id.
Cela correspond à I'absorption du cycle aromatique.- le
second àI** =240 nm
avec 7.103<
e<
18.103, ceci étantdû à
I'absorption de I'ester aromatique.2. Spectroscopie
Infra-Rouge
læs composés 3-hydroxy I et 2 ont une bande de vibration de 3450 et 3510
cm-lrespectivement, corespondant âu v6g.
Elle
disparaît dansles
cétones3 et 4 pour faire
placeà
unenouvelle vibration
de valence vc=oà
1770cm-l
correspondant à la cétone créée.la vibration
vç=6 del'ester
du composé 3 està
1725cm'l.
Quant aux oximes
5
et6, la vibration
v6=ry se trouveà
1670-1690cm-l, celle
du composé 7o réducteur
-...-.'.*
pH=3
HO
8 E'
Tr
9@
læs hydroxylamines
I
et 9 présentent des vibrations à 3490et
3420cm-l
(ves),3280 et
326O(vNn)
et
1620 (qNH).Dans les hydroxylamines acétylées
l0
etll,
ces vibrations disparaissent pour laisser place à deux vibrations à 1790 et 1680 correspondant auxvoc4
et vryç=g respectivement.3. Spectroscopie
IH-RMN
(TableauI.I)
La
pÉsence ou I'absence de la double liaison exocyclique en 3, affecte fortement les protons avoisinants provoquant respectivement un blindage ou un déblindage.Ainsi
dans les cétones 3 et4,
les protons H-C1 sont déblindés; le
passage du composéI
à 3puis 5
déplacele
signal de H-C1 de 5,93 à 6,12 puis 6,00-6,04.De
mêmepour le
proton H-C+qui passe de 4,36 à 4,63 puis
5,1l-5,39.
l^e déblindage de H-C1 par
le
groupeN-hydroxyimino
est moinsimportant
quecelui dû
au carbonyle.L'effet
inverse est observé dans le cas du proton H-Ca.Dans le
composé58, on
observeun
déblindagede H-C4 dû à la proximité de
I'arome d'oxygènedu
groupeN-hydroxyimino. En
appliquant Ie même raisonnement, on peut proposerI'attribution
de Ia configuration de7 :
ondira
que7 ala configuration E vu
que H-Ca est plus déblindé que H-C2.Quand on passe de
I'oxime
àI'hydroxylamine, I'effet
déblindant dû à la double liaison sur les protons avoisinants disparaît. On peut même noter un léger effet de blindage sur le proton H-C3, dû au remplacement par le groupe hydroxyaminod'un
groupe oxygéné.L'acétylation
de 8 enl0
et de 9 en1l
a un effet déblindant surtoutsur
H-C3 et un peu moins sur H-Ca.4. Spectroscopie de
l3C-RMN
(Tableau 1.2)
L'analyse de nos composés ainsi que
I'utilisation
de tables de corrélation6a'65 nous ont permis de faire les attributions décrites dans le Tableau I.2.L'hybridation
sp2du
carbone C3 dans les composés3 et 4
estvérifiee par le
déplacement chimiquesignificatif
de cecarbone,208,9 et2ll,4
ppm respectivement.On
note un déblindagede
147,5et
132,8 ppmpil
rapport aux composés de dépan .L'effet
est moins intense quand on passe aux oximes5
et6
.Le
carbone C3 du composé7
est plus déblindé quecelui
de5
à cause de la présence de I'acétyle (effet observé enlH-RMN;.
D'autre part, au niveau du carbone C2, on note un
déblindageplus prononcé dans
le-26-
TABLEAU I.l :
Déplacementschimiques
(ô enppm)
desprotons du
cyclefuranosique
des composésII et l-ll
(dans CDCI3 sauf specifié)*:
spectre effectué dansCD3OD ,**: dans
C5D6Composés
H-Cr H-cz
H-Cs H-C+H"
et H5-C5[*
I
)
3 4
z
E
z
E E
5 {
6
{
7 8 9 10 11
2**
3**
5,89 5,93 6,00 6,12 6,33 6,00 6,04 6,19 6,29 6,10 5,81 5,88 5,79 5,82 6,00 5,65
4,40 4,54 4,49 4,42 4,57 5,32 5,11 5,38 5,24 5,24 4,70 4,65 4,65 4,63 4,36 3,93
4,15 4,16 4,27
3,49 3,47 5,01 5,05 4,19
4,18 4,36 4,27 4,63 4,37 5,11 5,39 4,91 5,15 5,29 4,06 3,87 4,57 4,29 4,41 4,13
3,76
&3,80
4,77
&
4,34 3,49 &.3,58 4,45&
4,68 3,30&3,52
4,41 &4,67 4,59 &.4,76 3,20 &.3,47 3,29
&3,55
4,59
&
4,71 4,40&
4,10 3,24&3,38
4,31
&
4,68 3,12 &.3,293,& &
3,55 4,48&
4,17TABLEAU I.2
: Déplacementschimiques
(ô enppm)
decertains
carbones dans les composésII
etl-ll
Composés
c1
c2
c3c4 cs
IJ*
I
2 3 4 5
t z
E
z
E
6
{
7 8 9
l0*
ll
104,53 104,40 104,50 102,70 103,20 104,31 104,48 104,72 104,72 r04,37 104,29 104,50 103,46 103,58
85,57 85,00 85,00 77,30 80,00 73,36 77,94 74,29 86,87 78,03 77,89 78,40 78,38 75,91
78,98 61,40 78,60 208,90 211,42 156,90 158,08 158,78 159,88 165,24
&,13
65,76 57,77 57,48
76,63 78,60 87,30 76,00 76,70 75,49 75,72 77,O7 78,36 76,07 65,37 77,14 73,12 74,38
60,92 74,40 61,70 63,50 64,60 65,50 64,01 66,09 63,60 63,96 76,16
&,09
62,87 62,45
*
: Ces attributions ont été faites grâce à une hétérocorrélation1tl6.tg1.
diastéréoisomère E que dans son isomère Z.
-28- 5.
Etudes conformationnelles
L'analyse
conformationnelle des composés1-ll
est principalement basée sur les constantes de couplage en IH-RMN66 et surI'exploitation
del'équation
de Karplus6T'04.a.
Cycle furanosique
La conformation
de cecycle
a été déterminée àpartir
des constantes de couplage Jy2, J23, Q,a(Tableau 1.3) en tenant compte de sa configurationrylo
ouriào
suivant les composés.Pour les composés
rylo J4
est nul etJy2,
et J3,a varient respectivement de 3,5 à4 etz
à 4,6.Pour les composés
ribo, Jy2,
J23 et,/32, les couplages varient respectivement de 3,5 à4,3,5
à 5 er 9,5 à 10.L'exploitation de ces valeurs grâce à un programme élaboré dans notre laboratoire
parT.Nguyen-Xuan nous donne les valeurs des angles de
pseudorotationdéfinis pour
chaque conformation parAltona
et Sundaralingam66.I-es valeurs de la littérature pour les
paramètresutilisés
dansl'équation de Karplus
sont choisies et les constantes de couplage "modèles" sont calculées et comparées avec les J mesurés.Bien
que cette approche.ait eu un certain succès par le passé,il
faut bien garder en mémoire quela
molécule n'est pas "gelée" dans une conformation donnée, mais existe dans un équilibre entre deux ou plusieurs formes.Ainsi,
les composés 2, 8, 9 et 10 présentent une conform ation 3 2T (schénuI.l4):
le composé
I
présente une conformation JE (schémaI.tS):
et le composé 11présente une conformation 2E (schéma
I.16):
La
présence du cyclopentylidène vainduire
une barrière d'énergie potentielle s'opposant à lalibre
pseudorotation. Eneffet, I'angle
de pseudorotation varie entre+l0o
et +5o pour les dérivésrylo
et -11 et+l
pour les dérivésribo.
b.
Liaison exocyclique
Dans
l'étude
conformationnellede
cetteliaison, Blackburn et
coll.69ont
adaptéla
règle de Karplus pour les couplages vicinaux:JH-H= Js cos20 - 0,28
avec Jo= 9,27
Hz
si 0 < 0 < 90oTABLEAU I.3 : constantes
de couplage (enHz) entre protons du
cyclefuranosique
des composésII
etl-11
*:
Ces attributions ont été faites grâce à une hétérocorrélationet
Jo=l2Hz
si 90 < 0<
l80olæs protons H"-C5, Hu-Cs et H-C4 forment un système
ABX
dont les constantes de couplage enrH-RMN
sont deI'ordre
de 3 à 5,5Hzpour
J4,5" et de z à 8 Hz pour,/a,55(,/sasÉ l2Hz).
L'analyse de I'angle dièdre 0 :
H-Ca-C5-Hmontre
quele proron
Hu-Csdoit toujours
être ConstantesComposés
Jtz
Jz,3 Jz,q ls,q Jq,s^ J+,su Js.,su[*
I
2 3 4
z
E
z
E
s{
6{
7 8 9
l0*
11
4 4 3,8 4,5 5 4,7 4,7 4,5 4,5 4,5 4 3,8 3,5 3,5
0 0 0
4,5 5 4 4,3
0 0 0
I I I
I 2 2
1,5 0 0 0 0
3 2 4,6
9,5 10
r0
9,95 4,7 3 3 2,5 5,5 2 4 3 3 5 4,5 5 4
6 8 5 4,5 2,8 2,5 3 3 3,5 3 2 3 2,7 3
11
t2
10 13,5
l0 t2 l2 l0 l0
1l
12 10,5
l2
10,5
-30- 3
2
o
8
Schcna I.I4
HO
To
o
Schéma
I.I5
synclinal (0 =
600) par rapport à H-C4;
quant à Hs-C5,il
seratoujours
synclinal par rapport àH-C+ sauf dans le cas du composé
I
oùil
sera antipériplanaire (0= l80o)
par rapportà H-C4.Ces dispositions sont possibles dans le cas des deux équilibres
conformationnels gauche,gaucheltrans,
gauche et gauche ,gaucheI
gauche ,trans (schémaLIn.
Pour tous les composés sauf
pour l, la
conformation gauche,gauche estla
plus probableet
,par contre, pour le
composél, la conformation trans, gauche ou
gauche,tans
serala
plus favorisée. Dans un de ces deux équilibres,H"-Cs
sera pro-S alors que dansI'autre, il
sera pro-R etvice
versapour
H5-C5.A panir
de ces données,il
n'est pas possibled'attribuer
à ces protonso
o
3
I
o
Schéma
I.16
Hsu
__-_-__->
<-
ca
04 04
gauche, gauche trans, gauche
les configurations pro-S et pro-R.
6.
Spectrométrie
de masselæs composés 1-4 pÉsentent tous un
pic
moléculaire en généralfaible.
Les composés2
et 4 présentent unpic
de masse mlz=
243 représentant Ph3C+;
d'autre part, tous deux présentent unpic
à M'+- Cfls'et
un pic mlz = 259 (Ph3C-O+). Ce sont des fragmentations caractéristiques du groupementtrityle
(fragmentation eno d'un
éther), (schémnLI8).
Dans
le
cas des composésI et 3,
lespics
de massemlz =
I 19 représententle
groupement"toluyle"
eton le
retrouvera dans chacun des composés comportant ce groupement protecteur ;de
mêmeà mlz = 91, on
rctrouverale tolyle issu de mlz =
I 19par perte de C=O', ce
quicorrespond au carbocation nopylium, qui se dégrade ensuite en mlz = 65,
cationcyclopentadiényle par perte d'acétylène,...(fragmentations typiques de cet ion).
o
Ac-
I
OAc
lt
H4 H4 Hs" RO
OR
Hsr
-32-
Hs"
---)
<-
o4 04
OR
gauche, gauche gauche, trans
Schéma
I.I7
Les
composés5 et 7
présententtous deux
despics
moléculaires,alors
quele
composé 6 présente son premier fragment à mlz=
454, ce qui correspond à une perte deOH'par
rapport aupic moléculure
(schérruI.I9),
Dans les hydroxylamines, on observe de petits pics moléculaires et des
fragmentations correspondant à M'+ - H2 et M'+ - OH'.I-e
mêmepic M+' -
H2 étant observépour I et son
dérivé deutérié8',
les deux hydrogènes doivent provenir du groupe hydroxyamino.Dans le cas des produits acétylés, on observe un fragment à M'+
-
60, ce qui correspond à une perted'AcOH.
H4 H4
Hso Hs" OR
Hsu