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Répartition géographique des caractères de pigmentation en Suisse

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Article

Reference

Répartition géographique des caractères de pigmentation en Suisse

GLOOR, Pierre-André

Abstract

Notations sur le problème de la pigmentation des yeux et des cheveux. Bref rappel historique des recherches sur les Suisses; description de la Suisse d'après les données de

"Anthropologia Helvetica", et application d'un indice de coloration. Commentaires: la localisation d'un centre clair sur le territoire suisse; la présence en Suisse de séries très tranchées, à rapporter avec la composition de la population helvétique où tous les éléments raciaux de l'Europe occidentale et centrale sont représentés. Proposition d'augmenter nos connaissances par une étude de la démographie des types somatiques, un recours aux fiches anthropométriques établies d'après la méthode Bertillon, aux signalements militaires des siècles passés, de nouvelles recherches sur l'hérédité.

GLOOR, Pierre-André. Répartition géographique des caractères de pigmentation en Suisse.

Archives suisses d'anthropologie générale , 1976, vol. 40, no. 1, p. 92-107

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:101499

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1 / 1

(2)

COLLOSUE: ANTHROPOLOGIE DE LA POPULATION SUISSE

Pierre-André

GLOOR

- Répartition

géographique des caractères de pigmentation en Suisse.

I.

Considérations générales

Au début d'une étude sur la pigmentation

il

n'est pas inutile de rappeler quelques diffrcultés fondamentales :

a) Difficwltés d,'ord.re biotogiqwe.'la transmission héréditaire de ces carac- tères demeure inconnue dans ses mécanismes précis malgré

un

siècle de recherchesl; en ionséquence, nous décrivons des classes aux limites arbi- traires, des albinos aux sujets les plus foncés. La pigmentation, très peu' dépendante des variations de milieu externe, est en revanche dépendante de l'âge (actions hormonales lors de la croissânce et de

la

sénescence)' '

Chez les leucodermes européens 2, les mésocéphules nord,iqwes peuvent présenter une dépigrirentation extrême de la peau, de

l'iris

et des poils;

il

s''agirait d'une maladie bénigne (Vacher de Lapouge rB99), mais permettant l'adaptation à un climat frais et humide ce qui a permis l'occupation en

force

du

territoire libéré

par le retrait

des glaciers quarternaires. Nous ignorons quelle pourrait être la < pression de mutation > de cette affection héréditaire, ou

s'il y

a des possibilités de < guérison ri.

La

répartition géo-

graphique

de Ia

dépigmentation parle

plutôt pour

une transformation unique dans le passé, avec formation d'un centre scandinave; des lignes isochromes délimitant des territoires plus foncés (Sauter r95z) dessinent autour de ce centre des figures plus ou moins concentriques 3.

b)

Difi,uiltés d,'ord,re tnéthodotogique:

il

s'agit de l'anarchie

qui

règne dans

le

d.omaine des procédés d'évaluation de

la

couleur.

Il

semble que Broca, soucieux de déterminer des <.teintes plates ) par examen tt de loin >, ait engagé la question dans une impasse. La méthode de Bertillon par exa- men < de près rr mérite d'être reprise, et

il

faudra songer à I'examen d'une même population par deux ou plusieurs méthodes (ce qui a été f.ait quelque-

fois:

Beddoe rBB5; Schwidetzky 1943)

et la

question est d'importance pour l'étude des variations diachroniques de la pigmentation (Gloor, Chamla,

Billy,

Houdaille).

1 Voir plus loin le cas spécial des roux.

2 Dans Ie monde entier, lout indivldu portcur cl'yeux ou de cheveux dépignrenLés, cl tro,r albitros, a au moins un ancêtre européen; quelques laits allégués contre cette ihèsë.ne paraissent pas probants.

3 Colltre!épreuve: lc peuplemerrt européen dcs Etats-Unis a amené une concentration cles sujets claim Ie long de la frontière cânadienne, de l'Atlantique au Paciflque (f)avenport, rgzr),

(3)

col-I-oguE: ANTHRoPoLOGIE DE LA POPULATION SUISSE 93 c) Difi,cultés d'ord.re psychologiqwe.'

les

difiérences

de

pigmentation provoquent

des

réactions affectives cqmplexes;

citons une

discipline préscientifique, la physiognomonie (Foerster 1893), la question de Ia sélec-

tion

sexuelle (de Candolle r8B5), enfin

le

très ancien racisme nordique repris par l'école < anthroposociologique >. Nous assistons à

un

réexamen de la morphologie des migrateurs, des urbains, des groupes professionnels;

mais ces recherches sont souvent présentées comme

s'il

s'agissait de nou- veautés, et cles tabous semblent encore actifs.

II. Bref historique

des recherches en Suisse ou à

l'étranger sur

des Suisses

a) Go'ild (in:

Davenport

tgzr) et

Baxter

ont

étuclié les soldats de

l'Union à l'époque de

la

Guerre de Sécession; des sujets d'origine belge, française et suisse présentaient 32.8o d'yeux bleus

et

25.5% de bruns 1.

ô/

Guillaum e (t876) a publié une étud.e sur des enfants et d.es ad.ultes du canton de Neuchâtel, et a été un des organisateurs de l'enquête suivante.

c) La

Société helvétique d.es Sciences naturelles a patronné I'examen,

par

questionnaires scolaires, de 4o5 609 enfants, sexes réunis

et

d'après l'habitat communal; résultats publiés par Beck (rBBo) et Kollmann (r8er), documents repris par Studer et par Boéchat pour l'étude par districts des cantons de Berne

et

de Fribourg. 2 T es enfants

d'il y

a un siècle avaient 5oo/o de cheveux blonds

et

r6to/o d'yeux bleux;

la

comparaison avec les adultes est délicate.

La

Suisse est à diviser en trois zones: la plus foncée à I'est, du lac de Constance au Tessin; puis la Suisse romande; entre deux une bande centrale relativement claire (reste de la Suisse alémanique et Valais).

d,)

L'orrage

classiqùe de Beddoe (The Races

in Britain)

contient un chapitre trop peu connu chez nous, consacré à une ethnogenèse comparée tle la Grantle-Brelagne eL r]e la Suisse, sur la base de l'enquête Kollnrann, de rzoo observations de l'auteur

et

de quelques mensurations craniennes et céphaliques: dans les deux cas, invasion celtique puis germanique séparées

par une occupation romaine; supstrat méditerranéen en Grande-Bretagne, brachycéphale < lacustre

r

dans l'ouest, < rhétique > dans l'est de la Suisse.

1 Il fâut regretter cet amalgame, qui n'est pas à une question d'efiectif insuffisant, puisque nous avons Ia taille de r8oz Suisses: 168.6r cm, valeur élevée pour l'époque: document à verser au dossier de la morphologie des migrateurs,

2 Enquête en liaison avec celle de Virchow en Allemagne, de Schimmer en Autriche cisleithanienne, de Vanderkinclere en Belgique, plus tard de BoIk aûx Pays-Bas et de Tocher en Ecosse. La documenlation suisse est toujours en possession de la SHSN,

(4)

94 col-I-oguE: ANTHROPOLOGIE DE LA POPULATTON SUISSE

Dans les deux contrées

il

faut distinguer des Germains de race et de langue, des german'isls de langue seulement, et le substrat

ici

celtisé, là romanisé.

e)

De Candolle (rBB5) innove dans deux directions 1 et nous donne la première étude directe de I'hérédité de

la

couleur des yeux, et le premier travail de démographie selon la couleur: descendance de couples concolores bleus ou bruns, ou bicolores; l'auteur conclut à une raréfaction des yeux bleus en Suisse romande.

La

période qui suit cet âge héroTque nous apporte des résultats dus à

Bertillon en l-rance, à divers auteurs de Suisse romanâe dont Schenk et

Pittard, le travail

le plus important étant celui de Bedot sur

le

Valais.

Au xxe

siècle,

le

flambeau est repris

par

des chercheurs alémaniques:

Schwerz, Theiler, Zbinden

qui

annoncent

la

grande enquête de Schlagin- haufen, base de nos connaissances actuelles.

III.

Les données de

Anthropologia

Helvetica

I et II2

Ce travail porte sur 35 3r4 conscrits (couieur des yeux), 35 339 pour la couleur des cheveux, résultats détaillés dans plusieurs dizaines de tabelles statistiques, et portés sur cartogrammes cantonaux et régionaux. Je don- nerai pour chaque classe de coloration la moyenne générale pour la Suisse, celle des cantons

et

des régions naturelles en position extrême, en citant au besoin des résultats d'autres auteurs sur des séries locales.

a)

Cheaewx blond.s: < Sammelkategorie blond

r,

Fischer-Saller A-OP, divisés en trois sous-groupes. 3c64o/., cantons de 15.rg à q+.tlo (Tessin, Obwald), régions de 7.84 à aB.B6o/" (ro GR Puschlav-Poschiavo, 98 OW Aa de Sarnen).

Le

cartogramme 59 de

AHIIB

montre

un

centre double:

l'ouest du canton c1e Berne et les cantons primitifs.

b)

Cheuewx rowx,:

28z%,

cantons de o.49

à

B.ogo/o (Obwald, Zoug).

Les roux peuvent manquer dans nombre de régions surtout au sud, mais on en rencontre r5.o7o/o

à

89 SZ Muotathal, région

qui

avec 45.zro/o de blonds est la plus claire de Suisse pour les cheveux. Une bande de hautes fréquences va du lac de Constance au Tessin, les cantons de Schwyz et

d'Uri

jalonnant \a zone centrale claire.

1 Ce célèbre botaniste genevois a encore été précurseur dans 1e domaine de la sociologie des sciences (Histoirc des Sciences et des Savants, Genève, Georg, 1872).

2 ScuHorwqlursN 1946, r959; abréviations AH IA et IIA (anthropologie de la Confédération, des cantons et régions naturelJ,es); IB et IIB pour les atlas correspondants. J'en retire les données sur la pigmentation de l'iris et des cheveux, et d'autres tlavaux quelques tenseignemerts sur la pilosité faciale. Les rares documents sur la couleur de la peau et de la pilosité corporelle ne seront pas étudiés ici,

(5)

col.I.oguE: ANTHROPOLOGTE DE LA pOpUtATION SUTSSE 95

c)

Cheaewx châtains, < braun >,

P-TU:

39.r4o/o,.cantons de z6.8r à 46.rr (Appenzell Rhodes

Int. et

Bâle-Campagne), régions d.e r9.o5

à

SZ.6S%

(r75TI

Val Blenio, 16r GE Rive droite). On note aussi une répartition dans

le sens des longitudes, l'est étant plus pauvre, et le

fait qu'il n'y

a pas de faibles fréquences, ce qui

fait

penser à une hétérozygotie pour cette classe de coloration, dite vulgairement < brun suisse ). La nigrescence des enfants blonds les

ferait

passer de pré{érence dans cette catégorie (Montandon r935 ; Miszkiewicz 1965).

d)

Ckevewx foncés, trbraun-schwaru>,

U-Y,

z5.r9o/o, cantons de

r3.rr

à +Z.Soo (OW et

TI),

les régions de B.zz pour 89 SZ Muotathal, à nouveau en position extrême, et 59.37% à

r8r TI

Locarno) ; localement Ba GR Ober- halbstein atteint h.qoÇ.Le cartogramme 68 de AH

IB

délimite clairement une zone centrale de rareté de cette coloration foncée: SZ, NW, OW, LU,

BEO, BEM, le

canton frontière

de

Bâle-Campagne faisant exception.

e) < Sprunghafte Mischungell

),

sujets de classement difficile

à

cheval sur deux catégories (p.

"*.

blond

et

brun,

NR). z.6f/o,

cantons de o.zz à 7o/" (VS et SZ), chiffres forts dans l'est.

f)

<ZweiFarben r. Les Suisses à cheveux bicolores ou multicolores sont o.5goÂ.

g)

Yewx clairs, catégorie rr hell >, 13-16 de

la

table d.e Martin

;

z1.r4o/r,

cantons de 16.15

à

34.o2 (Bâle-Ville, Oberland Bernois); régions de 2.56

à +5.+S% Q6

AI

Oberegg, r3z SO Enclaves).

La

répartition rappelle les

résultats de l'enquête Kollmann

j

une bande centrale claire (surtout AG, SO,

BE)

avec

un

maximum centro-helvétique (BEO, oir

la

région r.zra Engstligen

et Frutigtal

monte

à

6f .S%, proportion

à

ramener

à 5fi%

pour les jeunes hommes).

h)

Yewx internr,éd,iaires, < Sammelkategorie meliert ,,,7 à r-z-r3; 4?.zroÂ, cantons de 42.48

à

5B.aBo/" (SH

et

ZG), 24.39

à

69.o4 pour les régions

(r4zFB ville

de Fribourg, 6gZG See).

également, manque de faibles fréquences. Une sous-catégorie, les yeux verdâtres, < griinlich >, malaisément classables au moyen de la table de Martin, a été comptée à

part:

g.4zoÂ, de S.54 à zz.5to/o (SH et AI) avec concentration dans le nord-est de la Suisse.

1) Yeux foncés,

<brunr, Martin r

à 6-7. 27A2oÂ, cantons

de rg.7r

à 39.45 (AI et TI) ; régions de 13.33 à Sz.g4 6+ ZU Rafzerfeld, ro GR Puschlav- Poschiavo à nouveau en position extrême). Le cartogramme 57 de AH

IB

délimite à nouveau 7a zone centrale claire (UR, NW, ZG, LU, BEO, BEM).

(6)

96

col,loguE:. ANTHROPoLoGIE DE LA PoPULATIoN SUISSE

j)

<Sprunghafte Mischungenl1: r.99o/o, cantons de o.43 à a.goo/o (NE et SZ), surtout dans

l'est.'Il y

a ô.4i"/o d'< autres couleurs.>.

k)

<r Zwei Farben >, très probablement des sujets porteirrs

de

traits

pathologiques; ils sônt o.To/o

Antbtopologia Hel,ueti,ca déprit une série de com-binaisons entre deux eL plusieurs caractères.

méthqde d'analyse raciale

de

Czekanowski-

wanke

expfime

de

façon particulière

la

çorr.elation

de cinq

caractères (IC, IF, IN, proporiions des yeux clairs 13-16 et des cheveux blonds A-OP) et

fait

d.onc une place iùportante aux traits de pigmentati-on.

IV.

Description de

la

Suisse au

mofen d'un

indice de

coloration

I-'Kindex

of

nigrescenèe

r

de Beddoe, pour

la

coloration des cheveux, se. calculait ainsi: darh.

* z

blach

- lair'-

red; excêllente idée; d'applica- tion décevante, puisqué dans ce système une population absolument foncée

aurait un indice de 20ô, une population uniformément blonde

-

roo, le

téro

iL

constitualt pas un'e séparation entre.populations foncées ou.claires en majorité.

J'ai doirc proposé le système suivant:

comprenant les catégories

h

et jprécitées;'dans'une série examinée sans échelle de coloration z bleus

f

gris

Les indices ,vont de foncée à Ïoo, popula

Pour les cheveux

2

o

qui

correspondr4it à une population tion intégralement claire

3 blonds

f

z roux

f

intermédiaires

I

unilormément

' i1+i2

3

Un indice combiné:

'

L

^ a

été calculé pour

z7

canlons et grandes

2'

,egionr, rB4 régions naturelles de

AH IA;

et une série d'e'populations voisi-

nes de la Suisse (tab. r).

2

:

'1 Catégories c, e, f.

2 pour la nomenclature, voir ÀH IA (r-r84), Gloor 196z (r85-zoz); S: moyenne- d'ensemble de la Suisse;

r8oâ: Bade. d'après Ammon: rqza: Atsace-Lorrâiire d'âprès Tripinard. Toutes ces régions sont représentées sul l" ;;;;Ë;il;;. rei se.ies eirairgères r85-202 ont nécessité des âpproximations dans le calcrll de I'indice combiné pour ceitains d'entre elles w le mode de présentation des résultats.

(7)

COLLO9UE: ANTHROPOLOGIE DE LA POPULATION.SUISSE 97

Teeleld r.

-.r84 règ'ions; zI ôa,nrons ow grandes régions,

' z6 séiie's étrangères, indice covnbiné de.'col'oîation

. t . 2 37'9035.34'

3 48.33

4 39.07 5 46.27

6 44.o4 . 7 39,27

8 32.24

' s 3à.2g to..zz,t.6

tr 26.45

r'2 37'ç3 GR 37:43 t3 47.92 14 42.77.

15 48.7?

16'48.$g

'17 50.45

!8 53.92

rg 47.63

zo 45.58

SG a8.55

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27 .42.qa.

zB i7.gr 29 4+.92 30 44'92 31 '4o.2t

GL 44.5o 3z 45.o6

'' 33 48.o2

34 45;39 35 !r.ào

176 34.ro r77 4r.37 r78 4o.r8 r79 ^34.59

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' r97 37.92 r98 42.37 tgg 44..40

zoo 4o.5o 2or 37.50 2o2 23,50

1 r33 - BS.

Arch, suises d'anthrop. gén.,4o, t976 73 :74 J' AG '777g 78 79 81 8r 8z .. 8:

LU

84 85

.86 ZG 87 88 89 9o 9r

'93

92

SZ 94 95

.. 96

UR 97

'gg98

ow

IOO IOI I9?

NW r03 - rot

lo5 50.22 49.95 '49'4o

49.79 50.39 52.83 4s.86 52,46 52.58 49.06 4P.48 57.22

5 r.33 52.12 46.64 48.2r 48.94 48.cis 52.73 59.92 48.93' 53.92 45.52 47.26 49.98 48.92

5 r.63 47.o8 49.08.

47.78 55,4a 47.30 ,52.34 52.28 57.35 57.40

fi.46

4r.98 46.L5 45'23

to6 4o.37 ro7 48.o6 FEJ 44.52 ro8 55.32 ro9 52.49 rro 52.r7

r r r 56.oo

tiz 54.24

at3 54.42

rr4 5r.37

u5 5o.62

i16 5o.rr.

. rr7 49.7r r 18 5o.89 BEM 52.4r rrg 5.4.j2

rzo 56,o2

izr 56.62

r22 55.49 ' rz3 52.o6 BEO 54.7o rz4 49.56 r25 45.80 râ6 5r.85 rz7 46.42

n8 44.48

rzg 48.13

r3o 47.83 r3r 49.e,2

4z 56.34

SO +8.2s r33l'45,.2ç . r34 5r.9i r35 47,07

BL

49.t8.

rj6

4o.68

r37 4246 r38 4o.55 .r39 45.44 r4o 42.5t

I4I NE . r42 .r43 r44

.r 45

.

146

-r47

F.B r48 149 r50

r5i 'r53.152

r55:s4 r56 r57 r58 r59 VD r6o

r6r

r6z r63 :GE 164 r65 r66 16i r68 t69' r70 17r YJ2

VS 173

'\74 .. 175

4o.6r 42.49 4c124 47'o2 45.4\

42.r4 41 40 +5'82 44'60 38.7?' 44.19 44.ro 43.06 43.7r 4r.6r 43;50 43.42 JI./J 42.+z 45,42 39. ro 42.72 44.29 4r.33 35.98 39.25 39.oo 44.75 46.o7.

5o.8o 44.46 35.63 39.8o 4+.8r 37.66 34.50 38.5 r 40,o4 36.4t 45.e6

36 45.4?

37 52.34

38 47. .23

39 58.2o

TG +z.sc 4o 46.17

4!

46'26 .42 48.67

q

48'86

44 50:37 45 49.'6r

'

io

+s."s

47 46,40

48 44.47 49. 52..8o 50 .47.ro 51 5o.r7 52 +7.45'

53 48.91.

54 53.92 5S +8.t2 ',

56 5o.5r'

ZH 47.32

+s.gt 58 5r.83 59 48.o6

6o 48.62 61 48.47 9" cs'sa SH 48.35 63'48.42 6+' 5s.6s 65 52.62 66 5o.83 67 48.jt 68 46.6o 69 48.92

70 47'9! .

7r.49.r5.

' 7z 48.oo

(8)

98

col,I,oguE: ANTHRopoLocIE DE LA popuLATIoN surssE

Les rB4 régions se divisent en r32 foncées et 5z claires, au-dessous et au-dessus de 5o. La moyenne de cet ensemble est de 46.4, o

:

6.4, ce qui permet une classification d'après cet écart (tabl. z).

T,tnr.oe,u z.

- 184 régions : classes d,e coloration

Indice N Ecarts Teintes du bartogramme r

nolr gris foncé gros points pointillé fin blanc

-- à z7.rg

z7.zo à 33.59 33.6o à 39.99 4o.oo à 46.39 46.4o à 52.79 52.8o à 59.19 5g.zo à

-

3 5

r8 53 8r

.)

I

de -3oà -

de -z à -3o

de -r à -zo deM à -ro deM à +ro

de -|-r à {zo

de

+2

à +3ô"

r84

Le cartogramme

r

donne une image très semblable à celle de

la

carte cantonale de Montandon:

a) Le swd d,e la ckalne d,es Alpes. Là se trouveirt les régions ro et r

r

GR.

rB3

TI,

( anormalement foncées >

et

qui prouvent que

la

Suisse n'est pas un ensemble homogène quant à la pigmentation; Ies régions < extrêmement foncées ) se trouvent toutes aux Grisons et au Tessin, cantons qui contiennent un grand nombre de régions < très foncées

);

d'autres occupent l'ouest du Valais. Ces zones sont adossées à

I'Italie du

Nord. Le reste

du

sud est

< foncé D, 166 VS Simplon et 3 GR Safiental sont < claires >.

b) Le

nord,-esl contient des régions r très foncées

),

toutes des séries locales oir I'âge des examinés a

pu

jouer un rôle; des régions <foncées >

jusque dans le canton de Zurich et vèrs le lac de Constance, où l'on remarque une série étrangère, r8B Reichenau, qui contraste avec d'autres séries alle- mandes < très claires >.

c) La Swisse rolnande contient 5 régions < très foncées ), qui correspon- draient à la situation en France voisine, et des séries < foncées >, étendues jusqu'à la ville de Bâle et à celle d'Olten (r33 BS

et

r.z9 SO). La limite de la langue française est une frontière anthropologique. Sur 3 régions ( claires ), r5B VD est francophone, r44

FB

et ro7 BEJ bilingues.

(9)

9l

17 18

a

5F,

r9

13

o!

a c

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(3r

Cenrocneuur r.

- Indice de pigmentation d'après lâ répartition doqnée par le tableâu 2, teintes indiquées: r84 régions, ro séri6 locales, 16 séries étrangères.

20o

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(10)

roo coLLoQUE: ANTHROPOLOGIE DE LA POPULATION SUTSSE

d) Le nord et le centre ne contiennent que des régions < claires r et < très claires>, ces dernières plus.nombreuses dans le centre que dans le nord.

Il y

a ébauche de formation annulaire, le canton d'Argovie représentant une porte vers I'Allemagne. Le cartogramme

z a

été.établi d'après l'iso-

(ae,

lrq4 l

CARTocRÀMME z,

- Régions < claires r, au-dessus de 50, en blano; régions r loncées > en noir.

chrome 5o et montre l'isolement complet

d'w

centre clair principal (BEM, BEO avec extension à des régions de SO, d'AG, de

LU

et aux régions les

plus peuplées de

la

Suisse primitive). Un centre secondaire plus rgrodeste occupe une partie du nord-est et quelques régions claires sont disséminées vers la frontière urr".

i'All"*agne

et la France (Alsace).'

On doit encore remarquer que Ie contraste le plus marqué de Suisse doit être recherché

i

la frontière entre Berne et le Valaié (tzz Blt:O

et

168 VS Sierre-Fully) ; c'est dans cette région que C.-F. 'Ramuz

a

placé I'acticin de son roman: < La Sëparation des races r. La zone centrale claire est en rapport

étroit

avec l'histoire de

la

Confédération, qui s'est accrue de régions plus foncées par alliance ou par conquête 1.

1 Ce phénomère est quasi constant dans I'histoire des états de l'Europe, 200

(11)

col.I-oguE: ANTHROPOLOGIE DE LA POPULATTON SUISSE ror

V. Position

de

la

Suisse en Europe

Dans son ensemble, notre pays est plus clair que

la

France et l'Italie, moins clair que l'Allemagne; avec l'Autriche,

il

constitue le sud de Tazone 'd'expansion nord.ique jusqu'aux Alpes centrales

et

orientales, comme le montrent les cartes de Schwidetzky (rgqz), Coon (1939) et Sauter (rgSz).

La méthode de Czekanorvski-Wanke permet, en tenant compte des indices céphalique, facial et nasal, de préciser le rôle des éléments raciaux européens:

nord,iqwe dans une région comme

:,zra

BEO

Frutigtal

iI y a

autant d'yeux clairs,

et

aussi peu d'yeux foncés, c1u'en Norvège; laponoid'e, soit brâchycéphale claire, à BgSZ Muotathal; rnéd,iterranéen dans une popula- tion mesocéphale foncée comme Ba GR Oberhalbstein; arménoïd,e pour une région brachycéphale foncée, d'affrnité balkanique, comme

rr

GR Bergell- Val Bregaglia.

VI.

Ethnogenèse de

la

Suisse

D'après Czekanowski, qui a décrit une composante nordique minoritaire dans la série cranienne d'Ofnet en Bavière, datant du Mésolithique,

il

est probable que le peuplement de

la

Suisse depuis le

retrait

glaciaire a tou- jours comporté des éléments clairs, renforcés par vagues: Hallstatt, installa-

tion

des Helvètes, invasions germaniques: Burgondes

et

Alamans, peut- être Lombards dans le sud, secondairement Ostrogoths dans I'est et Francs probablement peu nombreux. L'aspect physique de ces envahisseurs ne nous est pas directement connu; indirectement on peut avoir recours âux ana- lyses raciales de plusieurs séries craniennes, faites en Pologne (Koëka cit., Miczkiewicz) d'où

il

résulte ce qui suit:

r.

Les Alamans, d.'après les doùnées de Schwerz, auraient compté 35o/o de nordiques dans lcur génotypc; cct élémcnt était mieux représenté chez

les Burgondes de Genève (Sauter, Voss) oùr on en comptg 610/o chez les hommes; ce serait juste sufûsant pour expliquer la concentration de sujets clairs dans le centre de la Suisse, mais renvoie au problème non résolu de

la part du peuplement burgonde et alaman en Suisse, entre Aar

et

Reuss .(Diirr).

z.

Cetélément nordique

a-t-il

été renforcé par la suite? On bute alors contre

la

légende

irritante du

<Friesenzugr, rejetée

par

les historiens;

mais la colonisation de Schwyz, d'Obrvald et de Nidwald par des Suédois, celle de l'Oberland bernois

par

des Frisons, serait

Iort

commode comme

(12)

IO2 COLLOQUE: ANTHROPOLOGIE DE LA POPULATION SUTSSD

explication t. Dans ces conditions,

faut-il

penser à

la

colonisation tardive de certaines régions des Alpes? (les < déserts >

ont

été fondés plusieurs couvents, dont Disentis,

r

GR Tavetsch, au vre siècle, Einsiedeln, gz SZ au xIIIe). Nous savons en tout cas que jusqu'au xve siècle, l'installation de populations dans certaines hautes vallées alpestres était possible, comme le montre la dispersion des Walsers dans cinq pays (France, Italie, Liech- tenstein, Autriche en d.ehors de leurs colonies dans plusieurs cantons suisses).

Des phénomènes de dérive génétique ont joué dans ce dernier cas; mais la zone centrale claire est bien plus étendue et d'aspect plus uniforme, et

il

n'est guère possible d'alléguer cette explication.

Il

reste

à

évoquer des phénomènes de sélection naturelle

et

sociale, l'iés à u,ne dhnographie d,ifférentielle, par périodes, des types anthropologiques, sur lesQuels nous n'avons bien sûr que très peu de renseignements pour le passé. Le climat de

la

Suisse est assez frais et humide,

l'altitude

aidant, pour favoriser des individus d'origine nord-européenne; mais d'autre part

il y

aurait des facteurs moins favorables comme l'éloignement de Ia mer et

la

carence en.iode, facteur d'endémie goitreuse 2.

Du

côté des sélections sociales,

il faut citer

l'émigration

miiitaire

longtemps considérable, le

peu que nous savons des migrateurs en temps de

paix

(Gould, Baxter, Closson cité par Vacher de Lapouge, Hulse) semble indiquer que c'est un élément

plutôt de

grande

taille, peu

brachycéphale

ou

mésocéphale, et clair qui a quitté le pays. D'autre part Lahovary estime que l'industria- lisation moderne a favorisé démographiquement le nord de

la

Suisse alé- manique au cours des deux derniers siècles.

VII.

Quelques

directions

de recherche et quelques desiderata

On doit

donc constater que malgré

la

documentation considérable déjà à disposition, un grand nombre de questions demeurent pendantes:

a/

Schlaginhaufen (1954, 1956) a eu le mérite de reprendre le problème des populations urbaines,

trop

longtemps sorti de l'intérêt des anthropo- logistes, et celui de la sélection sexuelle laissé en friche depuis Candolle, en

étudiant des conscrits suisses de mère étrangère. De telles recherches sont directement en rapport avec

la

d,érnographie des types anthropologiqwes,

1 Charlemagrc, pour briser la résistance des Saxons, en a cléporté un peu partout; la légendc vcut qn'il y en ait eu aussi à Guggisberg, région rrr BEM Schwarzenburg, zone ( très claire ).

2 Billy a étudié ce phénomène en Savoie, où il se présentait autrelois sous une forme grave; en Suisse, le sel iodé a contribué à la raréfaction du goitre, du crétinisme, de la surdi-mutité et des petitcs tailles.

(13)

COLLOQUE: ANTHROPOLOGIE DE LA POPULATION SUISSE IO3 qui ne s'est guère imposée que dans des pays extraeuropéens et qu'il convient de développer en Europe.

b)

Les documents d,ont nous d.isposons sont loin d'avoir livré tous les renseignements qu'ils contiennent; je pense d'abord aux fiches individuelles de Antkropologia Helvetica,

et

aux fiches de l'enquête Kollmann.

c)

Deux directions s'offrent pour l'étude des populations suisses an- ciennes: le recours aux fiches anthropométriques établies d'après la méthode de Bertillon, qui concernent des individus des deux sexes, de tous âges et nés au courant du xlxe siècle et au d.ébut du xxe, périocle particulièrement importante pour l'étude des variations diachroniques de la taille, de l'indice céphalique et de Ia couleur des yeux.

Grâce aux recherches de Houdaille, les archives militaires françaises nous ont déjà donné des renseignements sur les soldats suisses de

r8rr,

et

de

la ûn du

xvrue siècle,

et

permettraient éventuellement de remonter jusqu'à des sujets nés à la fin du

xvtle

(couleur des yeux, taille) 1.

Un corollaire cle la méthode de Czekanowski-Wanke, soit l'application de formules de contrôle des données de pigmentation, après détermination de la composition raciale d'une population, pourrai!. théori'quement s'appli- quer à des séries craniennes (pour

la

couleur des yeux). Si I'on disposait de crânes très récents en provenance de régions étudiées en détail sur le

vivant,

il

serait possible de tester la validité de cette méthode.

d)

Pour l'étude de la couleur des yeux et des cheveux,

il

est souhaitable que les auteurs acceptent de publier letrs d,onnées ind.iuid.uelles

;

1'ai signalé

l'intérêt qu'il y

aurait d'appliquer deux procédés de détermination (par exemple, pour les yeux,

la

table de Martin

et la

méthode de Bertillon).

a/

Nous attendons toujours avec impatience des progrès dans la connais- sance d.es mécanismes héréditaires des traits de pigmentation. La méthode

de

Czekanowski-Wanke permet une approche indirecte

du

problômc ct laisse soupçonner l'existence, ên Europe, d'au moins trois types d'yeux

foncés. En 1954, Guyénot a démontré de façon satisfaisante que les cheveux

roux

dépendaient

d'un

gène'récessif, ce

qui

relance

l'intérêt

pour cette coloration, souvent jugée secondaire ou ramenée à une particularité indi- viduelle. L'érythrisme apparaît mieux

au

niveau de

la

pilosité faciale (barbe et moustache) qui a été étudiée par plusieurs auteurs (O. Wettstein, Bosshart, Schlaginhaufen). La nouvelle mode du port d'une pilosité abon- dante facilitera ce genre de recherches.

1 Voir aussi Barblan, ct pour la France les travaux de I-e Roy Ladurie et coll,

(14)

ro4 coll.opuE: ANTFIRÔPOLOGIE DE LA POPULATTON SUTSSE

l/

La psychologie ethnique et raciale est un domaine particulièrement délicat et dangereux, dans

la

collection des faits comme dans leur inter- prétation.

J'ai

tenté une étud.e de ce genre (r97o) dans des circonstances exceptionnellement favorables: une votation fédérale sur la < surpopulation étrangère >, des stéréotypes xénophobes et racistes, liés à I'aspect soina-

ri::t

CenroonluuË 3. - Résultats cantonaux de la votation fédérale du 7.6.1970 sur l'initiative

c Contre la surpopulation étrangère n dite auss! u Initiative Schwarzenbach r.

Majorité acceptaÈte en blanc, rcjetante en noir,

tique de nos hôtes, pouvaient entrer en action. Le cartogramme 3, qui pré- sente au centre de la Suisse la < tache de Schwarzenbach r, montre que ce

sont bien les citoyens et citoyennes des régions claires

qui

ont manifesté leur méfiance vis-à-vis de gens ayant un indice de pigmentation très diffé- rent d'eux (environ 5o.et zo); bien

qu'il y ait

d'autrês facteurs dans ce

choix, une corrélation de I'ordre de o.7o entre proportion de cheveux clairs et proportion de < oui > devait être signalée

En conclusion, l'étude de la pigmentation en Suisse est tout particuliè- rement recommandable

et

rentable,

et il

convient de gard.er présenie à

l'esprit la notion que les yeux et les cheveux clairs constituent les caractères spécirt,qwes des populations de l'Europe. Boyd (1952), censeur sévère pour

200

(15)

col.I-oguE: ANTHROPOLOGTE DE LA POPULATTON SUISSE rO5 les méthodes classiques de l'anthropologie, admet pourtant que si le méca- nisme héréditaire pour Ia couleur des yeux était connu, ce facteur < pourrait passer aussitôt en tête de la liste des caractères pouvant servir aux ciassi- fications anthropologiques r.

Réswmé.

-

Notations sur le problème de la pigmentation des yeux et des cheveux.

Bref

rappel historique des recherches sur les Suisses; des-

cription de la Suisse d'après les données de Anthropologia Helaetica, et appli- cation d'.un indice de coloration. Commentaires: la localisation d'un centre clair sur le territoire suisse; la présence en Suisse de séries très tranchées,

à

rapporter avec

la

cornposition de

la

population helvétique où tous les éléments raciaux

de

I'Europe occidentale

et

centrale

sont

représentés.

Proposition d'augmenter nos connaissances par une étude dela dénocgraphie

des types somatiqwes,

un

recours

aux

fi,ches anthropométriqwes établies d'après la méthod.e Bertillon, aux signalernents militaire.s des siècles passés;

c1e nouvelles recherches sur l'hérédité.

Zwsanornetolassu g.

-

Notizen ùber das Problem der Pigmentation von Augen und Haaren. Kurzes historisches Resumé, die Nachforschungen bei Schweizern betrefiend. Beschreibung

der

Schweiz

nach

Angaben der Anthropologia fleluetica,

und

Anwendung eines Farbenzeichens. Anmer- kungen: Lokalisation eines hellen Zentrums

im

Schweizer Territorium;

die Anwesenheit in der Schweiz von sehr unterschiedlichen Serien im Zusam- menhang

mit

der Zusammenôetzung des Schweizervolkes,

wo

sâmtliche rassistlre Elemente Zenlral- und Westeuropas zu finden sind. Vorschlag zur Erweiterung unserer Kenntnisse durch Studium der Demographie d.er sontatischen Typen. Rùckblick auf

-

nach Methode Bertillon

-

etablierte

antropometriscloe Notizen, auf tnilitarische Signalemente,der vergangenen Jahrhunderte und auf neue NachÏorschungen ùber Erblichkeit.

Swmmary.

-

Notations concerning the problems

of

eyes' and hairs' pigmentation. Brief historical recall about research concerning Sr,r'iss people:

description of the Swiss according to Anthropologia Helaetica ancl application

of

a mark

of

coloration. Commentaries: localisation

o[

a central point of clear

in

Switzerland; presence of strongly marked series

to

be braught in connection with helvetic people, where all elements of central and occidental Europe are to be found. Proposition for increasing our knowledge in studying the demograpky ol sontatic types, a recourse to anthropometric noemorandu,w't.

established according

to

Bertillon method,

to

military signalements of the past centuries,

to

nerv resear-ches concernirig heredity.

(16)

106 COLLOSUi': ANTHROPOLOGIE DE LA POPULATION SUISSE

BIBLIOGRAPHIE

Les données sur la pigmentation en Suisse proviennent de queique 75 travaux;

je donne ici une liste d'auteurs que l'on peut retrouver d'après la bibliographie ré<luite qui suit.

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