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Étudier la religion au Québec : regards d'ici et d'ailleurs

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Academic year: 2022

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PPEL À COMMUNICATIONS

Étudier la religion au Québec: regards d’ici et d’ailleurs

Symposium de la Société québécoise pour l’étude de la religion (SQÉR) En collaboration avec le Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la

démocratie (CRIDAQ) 30 novembre et 1er décembre 2017

Comité organisateur

Jean-François Laniel, Université du Québec à Montréal Catherine Foisy, Université du Québec à Montréal

David Koussens, Université de Sherbrooke

Comité scientifique

Sivane Hirsch, Université du Québec à Trois-Rivières Géraldine Mossière, Université de Montréal

Jean-Philippe Perreault, Université Laval Sara Teinturier, Université de Montréal

Au Québec comme ailleurs, la religion est revenue au centre de l’actualité politique et au coeur des débats scientifiques. Qu’il s’agisse de la pluralisation ethnoreligieuse des sociétés, de la diversification postmoderne des expressions du croire, du renouvellement des demandes éthiques, de la republicisation des religions et des églises, de la poussée du populisme religieux ou plus largement de la mise en cause du paradigme moderniste de la sécularisation, les raisons ne manquent plus d’étudier la religion en société – s’il en fut jamais autrement.

Parmi les sociétés disponibles au regard du chercheur, le Québec constitue depuis peu un cas d’étude privilégié dans l’étude de la religion. Il trouve de plus en plus place dans les travaux comparatifs (p. ex. Lefebvre, Béraud & Meunier, 2015; Mercier &

Warren, 2016), tandis que de récents ouvrages canadiens et internationaux lui sont en grande partie sinon en tout consacrés (p. ex. Bibby, 2016; Zubrzycki, 2016; Baubérot, 2008). Divers facteurs peuvent contribuer à expliquer cette popularité pour l’étude de la religion sise au Québec: à l’évidence, le Québec est traversé par une pluralité d’enjeux communs aux sociétés modernes avancées – sécularisation, pluralisme religieux, État de droit laïc, exculturation et internationalisation du catholicisme –, ce qui en justifie l’étude et la comparaison; de plus, le Québec se situe à la croisée de multiples aires géographiques et culturelles – transatlantique, nord-américaine, francophone, catholique, anglophone – ce qui facilite la diffusion et la comparaison à même divers champs et réseaux d’étude, tout en multipliant les variables disponibles; davantage encore, le Québec présente nombre de traits sociétaux distinctifs – sécularisation tardive et poussée, catholicisme culturel, petite société, cadre fédéral plurinational –, ce qui enrichie la comparaison et l’ouvre vers d’autres horizons; enfin, l’institutionnalisation de l’étude de la religion a atteint un niveau de maturité tel au Québec qu’il en accroît la visibilité et la pertinence (Warren, 2014; Meunier, 2015). À plus d’un titre, pour de nombreux spécialistes, le Québec fait figure de laboratoire du religieux et des religions en modernité avancée.

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PPEL À COMMUNICATIONS

Afin de donner voix aux nombreux chercheurs d’ici et d’ailleurs qui étudient la religion au Québec, de faire mieux connaître leurs travaux, de stimuler les échanges, de favoriser les coopérations, et de soulever les défis et enjeux actuels et à venir, la Société québécoise pour l’étude de la religion organise, les 30 novembre et 1er décembre 2017 à Montréal, un symposium international et interdisciplinaire, en collaboration avec le Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie.

Cinq axes permettront d’aborder les questions que soulève l’étude de la religion au Québec.

1) Question de réseaux: Où se fait l’étude de la religion au Québec? Quelles revues, quels groupes de recherche, quels centres, quelles disciplines, quelles nationalités s’y consacrent? Quelles sont leurs histoires, leurs ramifications, leurs projets?

Quels sont les liens entre les réseaux québécois, canadiens et internationaux?

2) Question d’objet: Quels aspects de la religion au Québec sont étudiés? Quels sont les intérêts de connaissance, les questions de recherche? Quelles thématiques transversales sont abordées? Qu’est-ce qui est mis en comparaison?

3) Question de méthode: Comment la religion au Québec est-elle étudiée? Quelles méthodes sont employées? Quelles difficultés et avantages soulève, par exemple, la (mé)connaissance de la langue, du terrain ou du corpus québécois?

4) Question d’épistémologie: Par quels biais théoriques est étudiée la religion au Québec? Quelles traditions disciplinaires et nationales sont mobilisées? Quels regards, perspectives et interprétations sont proposés? Existe-t-il une tradition québécoise dans l’étude de la religion? Quels en sont les principaux auteurs, textes, débats?

5) Question coloniale et postcoloniale: Qui regarde qui? En quoi les regards d’ailleurs se comparent-ils aux regards québécois? Quelle diversité de regards existe-t-il à l’intérieur du champ québécois? Quels bilans communs et divergeants sont proposés? Quels défis ces regards situés soulèvent-ils?

Nous invitons les chercheurs québécois, canadiens et internationaux intéressés par les enjeux de l’étude de la religion au Québec – défis, modalités et raisons – à nous soumettre une proposition de communication en français ou en anglais, comprenant un titre, un résumé de 200 à 300 mots ainsi qu’une brève notice biographique (incluant l’affiliation institutionnelle, le domaine de recherche, les principales publications et les coordonnées), le tout tenant sur une page. Les propositions de panels sont acceptées, mais les organisateurs se réservent le droit de les réorganiser – le responsable du panel soumettra l’ensemble des propositions qui composent le panel au comité d’organisation.

Les propositions doivent être soumises par courriel (en fichier joint Word ou PDF) à laniel.jean-francois@courrier.uqam.ca, d’ici le 1er décembre 2016.

La langue publique du colloque est le français. Les communications en anglais sont acceptées, mais une connaissance passive du français est nécessaire.

Des fonds seront disponibles pour les dépenses en déplacements et en hébergement des conférenciers. De plus, les conférenciers seront invités à soumettre une contribution en vue d’une publication.

Au plaisir de vous lire, Le comité organisateur

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