8 Exercices d’application directe du cours 8.1 Symétries de la distribution de courants
1) Soit un fil infini parcouru par un courant I. Déterminer les plans de symétrie de la distribution de courants. En déduire la direction du champ magnétostatique en un point M situé à une distance r de l’axe du fil ?
2) Soit une spire circulaire parcourue par un courant I. Déterminer les plans de symétrie de la distribution de courants. Que peut-on en déduire sur la direction du champ magnétostatique en un point M situé sur l’axe de la spire ?
3) Soit un solénoïde composé de « infini » composé de n spires par unité de longueur en série parcourues par un courant I. Déterminer les plans de symétrie de la distribution de courants. Que peut-on en déduire sur la direction du champ magnétostatique en un point M situé à l’intérieur du solénoïde ?
4) Retrouver les plans de symétrie du champ magnétostatique correspondant aux deux distributions de courants ci- dessous. Retrouver le sens de parcours des deux fils.
1) Fil
On se place dans une base cylindrique.
Plans de symétrie : plan contenant l’axe du fil
Plans d’antisymétrie : plan perpendiculaire à l’axe du fil Direction du champ magnétostatique :
Le plan contenant l’axe du fil et passant par le point M est un plan de symétrie de la distribution de courants. Le champ électrique sera normal à ce plan : 𝐵⃗ = 𝐵(𝑀)𝑢⃗⃗⃗⃗ 𝜃
2) Spire
On se place dans une base cylindrique.
Plans de symétrie : plan comprenant la spire
Plans d’antisymétrie : plan contenant l’axe de la spire Direction du champ magnétostatique sur l’axe :
Les plans contenant l’axe de la spire et passant par le point M sont des plans d’antisymétrie de la distribution de courants. Le champ électrique sera donc compris dans l’intersection de ces deux plans : 𝐵⃗ = 𝐵(𝑀)𝑢⃗⃗⃗⃗ 𝑧
3) Solénoïde
On se place dans une base cylindrique.
Distribution 1 : même sens Distribution 2 : sens opposés
8.2 Invariance de la distribution de courants
1) Soit un fil infini parcouru par un courant I. De quelles coordonnées dépend le champ magnétostatique ?
2) Soit une spire circulaire parcourue par un courant I. De quelles coordonnées dépend le champ magnétostatique ? 3) Soit un solénoïde « infini » composé de n spires par unité de longueur en série parcourues par un courant I. De quelles coordonnées dépend le champ magnétostatique ?
1) Fil
La distribution de courants est invariante par translation le long de l’axe du fil et par rotation autour du même axe, d’où : 𝐵⃗ = 𝐵(𝑟)𝑢⃗⃗⃗⃗ 𝜃
2) Spire
La distribution de charge est invariante par rotation selon 𝜃 , d’où : 𝐵⃗ = 𝐵(𝑟, 𝑧)𝑢⃗⃗⃗⃗ 𝑧 3) Solénoïde
La distribution de charge est invariante par rotation selon 𝜃 , d’où : 𝐵⃗ = 𝐵(𝑟, 𝑧)𝑢⃗⃗⃗⃗ 𝑧
8.3 Conservation du flux de B
Sur une carte de champ magnétique, ont été délimitées 3 surfaces autour des points P, Q et R.
1) Comparer les intensités du champ en P, Q et R.
2) La distribution de courants à l’origine de cette carte de champ magnétique est invariante par rotation autour de l’axe Qz. L’identifier à partir d’un examen qualitatif des lignes.
3) Justifier alors, a posteriori, la relation d’ordre proposée initialement.
1) Intensité du champ
Les trois surfaces proposées s’appuient sur les mêmes lignes de champ : on peut donc les considérer comme des sections d’un même tube de champ. Le critère de flux conservatif conduit à : 𝐵(𝑅) < 𝐵(𝑃) < 𝐵(𝑄)
2) Identification de la distribution de courants
Les lignes de champ s’enroulent autour des sources, on peut donc considérer que les points figurent des courants dirigés perpendiculairement au plan de la figure. L’invariance par rotation conduit à reconnaitre une spire d’axe Qz et de centre Q parcourue par l’intensité I.
3) Justification
Le champ est donc bien plus intense en Q et il décroit avec la distance du point à l’axe à Q.
8.4 Circulation du champ magnétique
Différentes distributions de courants sont données ci-dessous. Pour chacune d’entre elles, la valeur de la circulation du champ magnétique calculée sur le contour tracé est donnée. Retrouver le sens des contours dessinés. Expliquer la valeur de la circulation trouvée.
(a) (b) (c)
(d) (e) (f)
(a) sens direct, 1 courant (b) sens horaire, 1 courant (c) sens direct, 1 courant
(d) sens direct, 2 courants
(e) sens direct, 2 courants + et 1 courant –
(f) sens direct, 2 courants et 2 fils ne traversant pas le contour
10 Exercices type oral et révisions sur l’induction 10.1 Rappels
Deux cas d’induction : - circuit fixe dans un champ magnétique qui dépend du temps - circuit mobile dans un champ magnétique stationnaire Forces de Laplace : 𝑑𝐹⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐼𝑑𝑙⃗⃗⃗ ∧ 𝐵⃗
Moment résultant : 𝛤 = 𝑀⃗⃗ ∧ 𝐵⃗ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑀⃗⃗ = 𝐼𝑆 : moment magnétique Flux du champ magnétique : 𝛷 = ∬ 𝐵⃗ ⋅ 𝑑𝑆⃗⃗⃗⃗
𝑆
Si 𝐵⃗ uniforme sur la surface S et colinéaire à 𝑑𝑆⃗⃗⃗⃗ , alors : 𝛷 = 𝐵𝑆
Loi de Lenz : l’induction par ses effets s’oppose aux causes qui lui ont donné naissance Loi de Faraday : 𝑒 = −𝑑𝛷𝑑𝑡 avec e : force électromotrice
Flux propre : flux de 𝐵⃗ créé par le circuit au travers de même circuit, 𝛷𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒 Inductance propre : 𝛷𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒 = 𝐿𝐼
Flux de mutuelle inductance : flux de 𝐵⃗ créé par le circuit 1 au travers d’un circuit 2 𝛷2= ∬ 𝐵⃗⃗⃗⃗ ⋅ 𝑑𝑆1 ⃗⃗⃗⃗
𝑆2 Inductance mutuelle : 𝛷2= 𝑀𝐼1 si influence totale 𝑀 = √𝐿1𝐿2
10.2 Cadre dans un champ uniforme
Déterminer en fonction de X le courant i et la force électromagnétique F résultante qui s’exerce sur le cadre. En déduire le mouvement du cadre.
𝜙 = ∬ 𝐵⃗ ⋅ 𝑑𝑆⃗⃗⃗⃗
𝑐𝑎𝑑𝑟𝑒 = ∬𝑐𝑎𝑑𝑟𝑒𝐵𝑢⃗⃗⃗⃗ ⋅ 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑢𝑧 ⃗⃗⃗⃗ 𝑧= 𝐵 ∬𝑐𝑎𝑑𝑟𝑒𝑑𝑥𝑑𝑦= 𝐵𝑎 ∫ 𝑑𝑥𝑋 ⇒ 𝑒 = −𝑑𝜙𝑑𝑡 = −𝐵𝑎𝑑𝑡𝑑 (∫ 𝑑𝑥𝑋 ) Plusieurs cas de figure :
- X < 0 : 𝐵 = 0 ⇒ 𝑒 = 0 - 0 < X < a : 𝑒 = −𝐵𝑎𝑑
𝑑𝑡(∫ 𝑑𝑥0𝑋 ) = −𝐵𝑎𝑑𝑋
𝑑𝑡
- a < X < d : 𝑒 = −𝐵𝑎𝑑
𝑑𝑡(∫ 𝑑𝑥0𝑎 ) = −𝐵𝑎𝑑𝑎
𝑑𝑡 = 0 - d < X < d+a : 𝑒 = −𝐵𝑎 𝑑
𝑑𝑡(∫𝑑𝑎−𝑋𝑑𝑥) = −𝐵𝑎 𝑑
𝑑𝑡(𝑎 − 𝑋 − 𝑑) = 𝐵𝑎𝑑𝑋
𝑑𝑡
- X > d+a : 𝐵 = 0 ⇒ 𝑒 = 0 Calcul du courant induit :
On représente le schéma équivalent du cadre suivant dans les deux cas où la fem est non nulle.
0 < X < a d < X < d+a
𝑒𝐴𝐵 = 𝑒 = 𝑅𝑖 ⇒ 𝑖 =𝑒
𝑅= −𝑎𝐵
𝑅 𝑑𝑋
𝑑𝑡 𝑒𝐶𝐷 = 𝑒 = 𝑅𝑖 ⇒ 𝑖 =𝑒
𝑅=𝑎𝐵
𝑅 𝑑𝑋 𝑑𝑡
Calcul des forces de Laplace :
Pour 0 < X < a : 𝑑𝐹⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑖𝑑𝑙⃗⃗⃗ ∧ 𝐵⃗ = 𝑖𝑑𝑦𝑢⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐵𝑢𝑦 ⃗⃗⃗⃗ = 𝑖𝐵𝑑𝑦𝑢𝑧 ⃗⃗⃗⃗ 𝑥 ⇒ 𝐹 = −𝑎2𝐵2
𝑅 𝑑𝑋
𝑑𝑡𝑢⃗⃗⃗⃗ 𝑥
Pour d < X < d+a : 𝑑𝐹⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑖𝑑𝑙⃗⃗⃗ ∧ 𝐵⃗ = 𝑖(−𝑑𝑦)𝑢⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐵𝑢𝑦 ⃗⃗⃗⃗ = −𝑖𝐵𝑑𝑦𝑢𝑧 ⃗⃗⃗⃗ 𝑥 ⇒ 𝐹 = −𝑎2𝑅𝐵2𝑑𝑋𝑑𝑡𝑢⃗⃗⃗⃗ 𝑥 On suppose que le champ magnétique B est uniforme et
constant entre les plans (x = 0) et (x = d), et nul ailleurs. Un cadre conducteur carré, de côté a (a < d), de résistance totale R et de côtés parallèles aux axes (Ox) et (Oy), circule avec une vitesse constante v. On désigne par X(t) l’abscisse du côté avant du cadre.
Dans les deux cas, la force est opposée à la vitesse du cadre, elle a donc pour action de le freiner.
Equation du mouvement :
- X < 0 :𝑚𝑎 = 0⃗ ⇒ 𝑋̇ = 𝑣 ⇒ 𝑋(𝑡) = 𝑣𝑡 + 𝑋0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑋(0) = 0 ⇒ 𝑋(𝑡) = 𝑣𝑡 - 0 < X < a :
𝑚𝑎 = −𝑎2𝐵2 𝑅
𝑑𝑋
𝑑𝑡 𝑢⃗⃗⃗⃗ 𝑥 ⇒ 𝑋̈ +𝑎2𝐵2
𝑚𝑅 𝑋̇ = 0 ⇒ 𝑋̇(𝑡) = 𝐴 𝑒𝑥𝑝 (−𝑡
𝜏) 𝑎𝑣𝑒𝑐 {𝜏 = 𝑚𝑅 𝑎2𝐵2 𝑋̇(0) = 𝑣 = 𝐴
⇒ {𝑋̇(𝑡) = 𝑣 𝑒𝑥𝑝 (−𝑡
𝜏)
𝑋(𝑡) = −𝜏𝑣 𝑒𝑥𝑝 (−𝑡𝜏) + 𝐵 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑋(0) = −𝜏𝑣 + 𝐵 = 0 ⇒ 𝑋(𝑡) = 𝜏𝑣 (1 − 𝑒𝑥𝑝 (−𝑡
𝜏)) - a < X < d :
𝑚𝑎 = 0⃗ ⇒ 𝑋̇ = 𝑋̇(𝑡𝑎) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑋(𝑡𝑎) = 𝜏𝑣 (1 − 𝑒𝑥𝑝 (−𝑡𝑑
𝜏)) = 𝑎
⇒ 𝑡𝑎= −𝜏 𝑙𝑛 (1 − 𝑎
𝜏𝑣) ⇒ 𝑋̇ = 𝑣 𝑒𝑥𝑝 (−𝑡𝑎
𝜏) = 𝑣 −𝑎 𝜏
⇒ 𝑋 = (𝑣 −𝑎𝜏) 𝑡 + 𝑋1 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑋(𝑡𝑎) = (𝑣 −𝑎
𝜏) 𝑡𝑎+ 𝑋1= 𝑎 ⇒ 𝑋 = (𝑣 −𝑎𝜏) (𝑡 − 𝑡𝑎) + 𝑎 - d < X < d+a :
𝑚𝑎 = −𝑎2𝐵2 𝑅
𝑑𝑋
𝑑𝑡𝑢⃗⃗⃗⃗ 𝑥 ⇒ 𝑋̈ +𝑎2𝐵2
𝑚𝑅 𝑋̇ = 0 ⇒
𝑋̇(𝑡) = 𝐴′𝑒𝑥𝑝 (−𝑡
𝜏) 𝑎𝑣𝑒𝑐 {
𝜏 = 𝑚𝑅 𝑎2𝐵2 𝑋̇(𝑡𝑑) = 𝑣 −𝑎
𝜏= 𝐴′𝑒𝑥𝑝 (−𝑡𝑑 𝜏)
⇒ {
𝑋̇(𝑡) = (𝑣 −𝑎
𝜏) 𝑒𝑥𝑝 (−𝑡 − 𝑡𝑑 𝜏 ) 𝑋(𝑡) = −𝜏 (𝑣 −𝑎
𝜏) 𝑒𝑥𝑝 (−𝑡 − 𝑡𝑑 𝜏 ) + 𝐵′
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑋(𝑡𝑑) = −𝜏 (𝑣 −𝑎
𝜏) + 𝐵′= 𝑑
⇒ 𝑋(𝑡) = 𝜏 (𝑣 −𝑎
𝜏) (1 − 𝑒𝑥𝑝 (−𝑡 − 𝑡𝑑
𝜏 )) + 𝑑 - X > d+a :
𝑚𝑎 = 0⃗ ⇒ 𝑋̇ = 𝑋̇(𝑡𝑑+𝑎) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑋(𝑡𝑑+𝑎) = 𝜏 (𝑣 −𝑎
𝜏) (1 − 𝑒𝑥𝑝 (−𝑡𝑑+𝑎− 𝑡𝑑
𝜏 )) + 𝑑 = 𝑑 + 𝑎
⇒ 𝑡𝑑+𝑎= −𝜏 𝑙𝑛 (1 − 𝑎 𝜏 (𝑣 −𝑎
𝜏)
) + 𝑡𝑑 ⇒ 𝑋̇ = (𝑣 −𝑎
𝜏) 𝑒𝑥𝑝 (−𝑡𝑑+𝑎− 𝑡𝑑
𝜏 ) = (𝑣 −2𝑎 𝜏)
⇒ 𝑋 = (𝑣 −2𝑎
𝜏 ) 𝑡 + 𝑋2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑋(𝑡𝑑+𝑎) = (𝑣 −2𝑎
𝜏) 𝑡𝑑+𝑎+ 𝑋2= 𝑑 + 𝑎 ⇒ 𝑋
= (𝑣 −𝑎
𝜏) (𝑡 − 𝑡𝑑+𝑎) + 𝑑 + 𝑎
10.3 Bobinage sur un noyau torique
Une bobine est constituée de N spires pratiquement jointives enroulées en une seule couche sur un tore de section carrée. On note a le rayon intérieur du tore et b le rayon extérieur et h la largeur du tore.
1) Lorsqu’un courant d’intensité I parcourt le circuit, déterminer le flux du champ magnétique propre à travers l’une des spires. En déduire une expression de l’inductance propre du bobinage.
1) Flux du champ magnétique
Le champ magnétique dans le tore est donné par : 𝐵⃗ =𝜇0𝑁𝐼
2𝜋𝑟 𝑒⃗⃗⃗⃗ 𝜃 Le flux magnétique propre à travers l’une des spires est donc :
𝜙 = ∬ 𝐵⃗ ⋅ 𝑑𝑆⃗⃗⃗⃗
1𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒
= ∬ 𝜇0𝑁𝐼
2𝜋𝑟 𝑒⃗⃗⃗⃗ ⋅ 𝑑𝑟𝑑𝑧𝑒𝜃 ⃗⃗⃗⃗ 𝜃
1𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒
=𝜇0𝑁𝐼
2𝜋 ∫ ∫ 1 𝑟𝑑𝑟
𝑏 𝑎
𝑑𝑧
ℎ 0
=𝜇0𝑁𝐼ℎ 2𝜋 𝑙𝑛 (𝑏
𝑎) Coefficient d’auto-induction : 𝜙𝑃 = 𝐿𝐼 = 𝑁𝜙 ⇒ 𝐿 =𝜇0𝑁2ℎ
2𝜋 𝑙𝑛 (𝑏
𝑎) 3) Coefficient d’induction mutuelle
𝑀 =𝜙12
𝐼 =𝜇0𝑁𝑁′ℎ
2𝜋 𝑙𝑛 (𝑏
𝑎) 4) Application numérique
𝐿 = 15,1µ𝐻 ; 𝐿′= 0,946µ𝐻 ; 𝑀 = 3,78µ𝐻
si h << a : 𝑙𝑛 (𝑏𝑎) ≈ℎ𝑎 ⇒ 𝐿 =𝜇02𝜋𝑅𝑁2ℎ2= 𝜇0𝑁2 𝑆𝑙 on peut donc négliger la courbure du tore.
10.4 Barres mobiles sur deux rails
Sur deux rails rectilignes parallèles horizontaux XX’ et YY’, de résistance négligeable, sont placées deux barres mobiles horizontales AA1 et A’A’1 perpendiculaires aux rails. La distance entre les rails est l
= 10cm ; la résistance de la partie de chaque barre comprise entre les deux rails est R = 1 Ω ; chaque barre a une masse m = 10 g.
L’ensemble étant soumis à l’action d’un champ magnétique vertical B uniforme d’intensité B = 1 T, on déplace la barre AA1 en l’approchant de A’A’1, avec une vitesse constante v0 = 20 cm. s-1 normale à AA1. Etudier la loi des vitesses v(t) de la barre A’A’1. Tracer le graphe de v(t).
Calcul de la fem :
- sur AA1 :𝑒1= −𝑑𝛷
𝑑𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑𝛷 = 𝐵⃗ ⋅ 𝑑𝑆⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝑙𝑣0𝑑𝑡 ⇒ 𝑒1= −𝑑𝛷
𝑑𝑡 = −𝐵𝑙𝑣0 - sur A’A’1 :𝑒2= −𝑑𝛷
𝑑𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑𝛷 = 𝐵⃗ ⋅ 𝑑𝑆⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝑙𝑣𝑑𝑡 ⇒ 𝑒2= −𝑑𝛷
𝑑𝑡 = −𝐵𝑙𝑣(𝑡) Equation électrique : on représente le schéma électrique équivalent
𝑒1= −𝑅𝑖 + 𝑒2− 𝑅𝑖 ⇒ −𝑣0𝐵𝑙
= −2𝑅𝑖 − 𝑣(𝑡)𝐵𝑙
⇒ 𝑖 =(𝑣0− 𝑣(𝑡))𝐵𝑙 2𝑅 Forces de Laplace :
- sur A’A’1 : 𝑑𝐹⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑖𝑑𝑙2 ⃗⃗⃗ ∧ 𝐵⃗ = 𝑖(−𝑑𝑥)𝑒⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐵𝑒𝑥 ⃗⃗⃗ = 𝑖𝐵𝑑𝑥𝑒𝑧 ⃗⃗⃗⃗ 𝑦 ⇒ 𝐹⃗⃗⃗⃗ = 𝑖𝐵𝑙𝑒2 ⃗⃗⃗⃗ 𝑦 Equation mécanique : PFD sur A’A’1
𝑚𝑑𝑣𝑑𝑡⃗ = 𝐹⃗⃗⃗⃗ 2 ⇒ 𝑚𝑑𝑣𝑑𝑡 = 𝑖𝐵𝑙 =(𝑣0−𝑣(𝑡))𝐵2𝑅 2𝑙2 ⇒ 𝑑𝑣𝑑𝑡+𝐵2𝑅𝑚2𝑙2𝑣(𝑡) =𝐵2𝑅𝑚2𝑙2𝑣0
⇒ 𝑣(𝑡) = 𝑣0+ 𝐾 𝑒𝑥𝑝 (−𝑡
𝜏) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜏 =2𝑅𝑚
𝐵2𝑙2 𝑒𝑡 𝑣(0) = 𝑣0+ 𝐾 = 0 ⇒ 𝑣(𝑡) = 𝑣0(1 − 𝑒𝑥𝑝 (−𝑡 𝜏))