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Équations différentielles à coefficients constants

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Texte intégral

(1)

e i π = -1

BCPST1 Fénelon Nicolas Clatin 2009

certains droits réservés ne peut pas être vendu OUTILS MATHÉMATIQUES

fiche 4

Équations différentielles à coefficients constants

4.1 Équations différentielles du premier ordre.

Soit f une fonction « sympathique » de la variablex, c’est-à-dire continue et dérivable partout où elle est définie, qui vérifie une équation différentielle de la forme :

df

dx+a f =b (1)

oùaetbsont des constantes. Il s’agit d’une équation différentielle du premier ordre (elle ne fait intervenir que la dérivée première) à coefficients constants. En physique,a > 0 la plupart du temps. La solution générale de cette équation est la somme de deux termes :

f =f1+f2 (2)

Le premier terme f1 est la fonction solution de l’équation homogène, c’est-à-dire dans laquelleb= 0: df1

dx +a f1= 0⇒f1 (x)=Ke−a x (3) où K est une constante. Le second terme est une solution particulière de l’équation, par exemple la solution constante (f2 est une fonction constante), soit telle que :

df2

dx = 0⇒a f2=b⇒f2 (x)= b

a (4)

On en déduit la solution générale de l’équation :

f(x)=f1 (x)+f2 (x)=Ke−a x+ b

a (5)

La constante K est déterminée par une « condition à la limite », c’est-à-dire à l’aide d’une valeur connue de la fonction f en un pointxparticulier. Un cas fréquent en physique est celui où on connait la valeur de f quandx= 0. Il suffit alors d’appliquer (5) pourx= 0:

f(0)=K+ b

a⇒K=f(0)− b

a (6)

La solution est alors :

f(x)=f(0)e−a x+b

a(1−e−a x) = b

a+ f(0)−b a

!

e−a x (7)

(2)

e i π = -1

BCPST1 Fénelon Nicolas Clatin 2009

certains droits réservés ne peut pas être vendu

Certains droits réservés: http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/

Disponible gratuitement: http://campus.claroline.com/claroline/course/index.php?cid=NC04

On peut remarquer que, lorsquea >0 :

f(x)−−−−−→

x→+

b

a (8)

On constate que sia <0, la fonction diverge à l’infini, ce qui ne correspond généralement pas à un phénomène physique.

4.2 Équations différentielles du deuxième ordre.

Soit f une fonction « sympathique » de la variablex, c’est-à-dire continue et dérivable partout où elle est définie, qui vérifie une équation différentielle de la forme :

d2f

dx22f = 0 (9)

Cette équation différentielle est du second ordre (elle fait intervenir la dérivée seconde de f) à coefficients constants. On remarque que le termeω2 devantf est toujours positif, puisque c’est un carré. Cette équation différentielle est caractéristique des systèmes physiques appelés « oscillateurs harmoniques ». Elle a pour solution une fonction sinusoïdale qu’on peut écrire de deux façons. La première écriture possible est :

f(x)=Kcos (ω x+ϕ) (10)

où K et ϕ sont des constantes. La grandeur représentée par f varie donc sinusoïdalement avec x, avec une pulsationω, ce qui correspond à une périodeT = 2π/ω.

La seconde écriture possible fait aussi apparaitre deux constantesK1et K2:

f(x)=K1cos (ω x) +K2 sin (ω x) (11)

Les relations (10) et (11) sont équivalentes. En effet, en développant le cosinus dans (10), on obtient :Kcos (ω x+ϕ) = Kcosϕcos (ωx)−Ksinϕsin (ωx)ce qui est bien la relation (11), avecK1=K cosϕetK2=−K sinϕ.

Comme précédemment, les constantes K et ϕou les constantes K1 et K2 se déterminent à l’aide de deux conditions aux limites. Un cas fréquent en physique est celui où on connait les valeurs def et def enx= 0.

En écrivant (10) pourx= 0, on obtient :

f(0)=Kcosϕ (12)

Par ailleurs, en dérivant (10) puis en se plaçant àx= 0, on trouve :

f(x) =−K ωsin (ω x+ϕ)⇒f(0) =−K ωsinϕ (13)

Les relations (12) et (13) permettent d’obtenirK etϕen fonction def(0) et f(0) .

L’équation différentielle : d2f

dx2−ω2f = 0 dans laquelle le coefficient devantf est négatif, a une solution totalement différente.

En deuxième année, on verra que l’équation différentielle (9) est un cas particulier d’une équation différentielle plus générale : d2f

dx2+ 2λdf

dx+ω2f = 0, qui modélise des phénomènes d’oscillations amorties, et dont la solution est plus complexe.

BCPST1 – Nicolas Clatin – septembre 2009 – Outils mathématiques 4 – page 2

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