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Traité de commerce avec la Norwège

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Texte intégral

(1)

L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa

Huitième Année. — N0 46.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s

Jeudi 7 Juin 1894.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 2 7 .

Un an: Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. Ά»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tous les· bureaux de poste Paraissant le Jeudi ei le DiniaMe à la Ctenx-ie-Fonis.

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Comptoir général des Ebauches

L'assemblée générale des actionnaires du comptoir, réunie le 24 mai écoulé, a procédé aux constatations suivantes:

I. Que le capital-actions est entièrement souscrit.

II. Que le versement légal du cinquième des actions souscrites est intégralement effectué.

Le Conseil d'administration a dés lors reçu pleins pouvoirs pour procéder à l'inscription de la société au registre du commerce. Cette formalité a été accomplie depuis lors et l'ins- cription est constatée clans-le numéro 134 de la Feuille officielle suisse du commerce.

L'assemblée générale a entendu un rapport du Conseil d'administration, sur la position (jui lui est faite sur le marché horloger, par les agissements d'une minorité, parmi celles des fabriques d'ébauches n'appartenant pas au comptoir. — Cette minorité procède, dans la production et la vente de ses produits, d'une manière qui mérite l'attention du monde hor- loger dans son ensemble.

Si d'une part plusieurs établissements con- currents et des plus importants, ont spontané- ment apporté au comptoir une loyale coopé- ration dans l'œuvre de maintien des qualités et prix normaux, qu'ils poursuivent mainte- nant de commun accord, quelques fabriques (l'ébauches persistent à ne tenir aucun compte des efforts qui sont faits dans le sens indiqué.

Ces fabriques continuent à vendre à prix quelconques, des marchandises de qualité généralement inférieure.

Le comptoir devra donc sans tarder, s'occu- per de cet étal de choses, préjudiciable non seulement à ses intérêts propres, mais aux intérêts généraux de l'industrie horlogère et chercher les mesures de nature à y apporter un remède efficace, qu'il appliquera en temps opportun et d'après les circonstances.

Dans un autre ordre d'idées, l'assemblée générale, pour tenir compte des vœux expri- més par plusieurs fabricants d'horlogerie, ainsi que d'un usage déjà admis, a décidé d'accorder l'escompte de 4°/o pour paiement au 10 du mois, qui suit celui de livraison.

Le « détective » Dauriac

Le Genevois publie sous le litre arres-

tation, l'article suivant, dans son n u m é r o du 2 courant :

« L a police a procédé hier malin à l'arrestation de Henri Dauriac, un veloce- man bien connu, qui devait courir di- manche prochain un match de ΊΊ heures.

α On sait que Dauriac, qui esl natif du val d'Andorre, était arrivé à Genève, en accompagnant, en qualité de détective, M. Nemitz, poursuivi par le commis- saire suisse à l'Exposition de Chicago.

M. Nemitz put expliquer son affaire et Dauriac resta à Genève et parvint à capter la confiance d'un fabricant de bi- jouterie qui lui confia à plusieurs re- prises des bijoux pour les v e n d r e .

«Fail à noter, la conliance de ce fabri- cant était telle, qu'à un certain moment, Dauriac disposait pour environ 35,00(J francs de bijoux et pierres précieuses.

Il esl vrai que ce dernier avait fail plu- sieurs opérations régulières, qui avaient été réglées, les unes payées en espèces, d'aulres en billets.

«C'est justement une des opérations rentrant dans cette dernière catégorie qui donna l'éveil à ce bijoutier trop confiant.

« D e r n i è r e m e n t Dauriac déclara avoir vendu deux bracelets à Aille R., écuyère au cirque Rancy et présenta deux billets signés en paiement. Mais peu après M.

X. apprit que Dauriac cherchait à vendre deux bracelets d o n t la désignation cor- respondait à celle des précédents. O n prit des informations, puis on demanda télégraphiquement à Mlle R. si elle avait signé des billets.

« L a réponse fut négative. Le doute n'étant plus possible, plainte fut déposée et Dauriac immédiatement arrêté à son domicile, rue St-Léger, 3 1 , à Carouge.

O n a retrouvé à son domicile la plus grande partie des marchandises qui lui avaient été remises, mais on suppose q u ' u n e certaine quantité a été déposée

au Monl-de-Piélé, d'où on p o u r r a facile- ment la faire sortir. On p r é s u m e dès maintenant que la p e r t e que subira le négociant auquel appartiennent ces ob- jets ne dépassera pas deux mille francs.»

Le commissaire suisse à Chicago, M.

J. P e r r e n o u d , a adressé au « G e n e v o i s » la lettre rectificative d o n t le texte suit:

La Chaux-de-Fonds, le ± juin 1894.

A la Rédaction du «Genevois»...,, Monsieur,

Dans u n article relatant l'arrestation du sieur Dauriac, — paru dans votre édition de ce jour, — le commissariat suisse p o u r l'exposition de Chicago, est indirectement mis en cause et on pour- rail inférer, d'un passage dudit entre- filets , que le commissariat, lors de l'arrivée à Genève des sieurs Dauriac et Nemitz, faisait surveiller le second par le premier.

J e dois donc dire :

I. Q u e les relations de ces deux per- sonnages étaient, dès leur, départ de l'Amérique et même avant ce départ, devenues celles d'employé à employeur.

IL Que si les mesures que j'ai eu à p r e n d r e , dans l'exercice de mon man- dat, sont expliquées et bien claires, vis- à-vis du département fédéral dont je relève p o u r l'exécution de ce mandat, le sieur Nemitz n'a pas, comme le dit votre entrefilets, «expliqué son affaire»

— dans le sens du m o i n s qu'on pourrait y attacher, que l'action du commissariat à Chicago, eût été injustifiée ou arbi- traire.

Mon intention n'étant pas d'entrer dans le fond m ê m e de la question, la- quelle, p o u r ce qui me concerne, est depuis longtemps liquidée, je me b o r n e à cette simple rectification de deux points accessoires de l'article visé, vous

(2)

190 LA FEDEHATK)N HORLOGE11E SUISSE

p r i a n t d e b i e n v o u l o i r l ' a c c u e i l l i r e t v o u s e n r e m e r c i a n t p a r a n t i c i p a t i o n . '

A g r é e z , M o n s i e u r le R é d a c t e u r , l'as- s u r a n c e d e m e s m e i l l e u r s s e n t i m e n t s .

J A M E S P E R R E N O U D ,

Commissaire fédéral pour l'exposition de Chicago 189;).

L ' a v e n t u r e D a u r i a c a r a m e n é l ' a t t e n t i o n s u r ce q u e l ' o n a a p p e l é , e n s o n t e m p s ,

« L ' i n c i d e n t N é m i t z ». L e National Suisse, d a n s s o n n u m é r o d e d i m a n c h e , p a r l a n t , s o u s la r u b r i q u e G e n è v e , d e l ' a r r e s t a t i o n d e D a u r i a c , dit q u e M.

J . P e r r e n o u d , c o m m i s s a i r e s u i s s e , p o r t a p l a i n t e c o n t r e N é m i t z , « p a r s u i t e d e cir- c o n s t a n c e s q u i n e s o n t p a s e n c o r e a b s o - l u m e n t c o n n u e s » . C e s c i r c o n s t a n c e s s o n t tout ce q u ' i l y a d e p l u s c o n n u e s d e s d é l é g u é s s u i s s e s à C h i c a g o , d e la L é g a t i o n s u i s s e à W a s h i n g t o n et d u D é p a r t e m e n t f é d é r a l d e s affaires é t r a n - g è r e s . P e u t - ê t r e serait-il utile q u e le p u b l i c fut m i s a u c o u r a n t d e l ' h i s t o r i q u e c o m p l e t d e c e l l e affaire.

L e D é p a r t e m e n t f é d é r a l d e s affaires é t r a n g è r e s , d a n s s o n r a p p o r t s u r sa g e s t i o n d e 18!Kt, r é s u m e c o m m e suit l ' i n c i d e n t N é m i t z . N o u s p u b l i o n s ce p a s s a g e d u r a p p o r t , s u r la d e m a n d e q u e n o u s e n a d r e s s e M. P e r r e n o u d , d a n s la l e t t r e q u ' o n lira p l u s l o i n :

« Il convient de mentionner brièvement ici le cas de l'agent commercial Némitz, qui a fait un certain bruit dans la presse américaine et dans la presse suisse. Cet agent s'était chargé, à forfait, de la livraison des décorations et vitrines pour la section suisse. Il remit à son tour ce travail à un tiers entrepreneur, auprès duquel il s'attribua, sans droit, un titre officiel.

Aussi, lorsque survint entre lui et ce tiers un différend relatif au paiement du solde de la somme convenue, celui-ci adressa une récla- mation au commissariat suisse. Némitz, qui était aussi l'agent commercial des exposants horlogers de Genève, se rendit en celte qualité coupable de contraventions à la loi américaine sur les douanes, on vendant à plusieurs re- prises des objets sans avoir acquitté les droits.

Les autorités américaines en ayant eu con- naissance, Némitz courut le danger d'être arrêté et s'enfuit au Canada. Lors de l'inven- taire qui eut lieu à la suite de ce départ, on constata l'absence d'un certain nombre d'ob- jets de l'exposition. Les représentants suisses, soupçonnant un délit, firent arrêter Némitz nu Canada. L'instruction établit cependant qu'il ne s'était réfugié dans ce pays qu'afin d'échapper à la peine dont il aurait pu être frappé pour avoir contrevenu à la loi sur les douanes. Cet incident et le différend existant entre Némitz et le tiers entrepreneur furent terminés grâce à l'intervention de notre mi- nistre à Washington, M. de Claparède, ainsi que du président du comité des exposants genevois, M. Rouge. »

'fit Rédaction de la κ Fédération horlogère», En Ville.

Monsieur le Rédacteur,

A propos de l'arrestation du sieur Dauriac, le « N a t i o n a l Suisse» dans son édition du dimanche 3 juin, me met en cause en cette forme: « M . J a m e s Perrenoud, commissaire

«suisse, porta plainte contre Némitz, qui fut

« poursuivi pour contrebande».

C'est la version, — donnée par Némitz et garantie par Dauriac, — de l'arrestation du premier à Toronto. Cette version, imaginée par les deux ex-associés ci-avant mentionnés, avait {pour but de détourner l'attention pu- blique des fait principaux ayant motivé les mesures prises par le commissariat contre Némitz et de mêler au rôle du commissariat un soupçon odieux, d'avoir dénoncé pour des raisons quelconques, le représentant genevois à la douane américaine, puis de l'avoir fait arrêter pour faits de contrebande, — ce qui n'est pas de la compétence du commissaire d'ailleurs, — les faits de contrebande étant réprimés par les autorités du pays dons lequel elle est pratiquée.

Il existe une autre version, c'est celle du rapport de gestion du Département fédéral des affaires étrangères, pour l'année 1893. Ge rapport, page 24, contredit absolument, dans la courte relation qu'il fait du cas Némitz, l'assertion que je relève ci-avant. Le «National Suisse » a le document précité en sa possession depuis plus d'un mois, car il a été envoyé à la presse par le Déparlement des affaires étrangères.

U ne m'appartient pas de rechercher pour quelles raisons le «National Suisse» oppose la version Némitz à celle, toute contradictoire, du Département des affaires étrangères, ou pourquoi il relève la première et passe sous silence la seconde. — J e constate simplement que ledit journal a eu les deux versions por- tées à sa connaissance et je lui reconnais le droit de choisir celle des deux qu'il estime devoir communiquer à ses lecteurs, mais par contre, je tiens à faire connaître qu'en dehors de la version Némitz, garantie par Dauriac, il existe une version officielle, résultant des rapports reçus au département, garantie par l'honorabilité d'hommes tels que MM. de Claparède et CIi.-Emile Tissot et j'estime que cette version doit être mentionnée.

C'est pourquoi je vous prie de bien vouloir, en même temps que la présente lettre, publier le paragraphe relatif au cas Némitz qui se trouve au rapport de gestion du Département des affaires étrangères, page 24, que je joins à la présente. De cette manière les intéressés neuchâtelois auront du moins entendu les deux versions et pourront faire leur choix.

Agréez, avec remercinienls anticipés, l'as- surance de mes meilleurs sentiments.

La Chaux-de-Fonds, le 4 juin 1894.

JAMES PERRENOUD.

Traité de commerce avec la Norwège

Le traité de commerce et d'établissement avec la Norwège, conclu à Berne le 22 mars dernier, a été approuvé ή l'unanimité par le Storthing norwégien, en date du 1™ de ce mois. Ce traité a déjà été ratifié par le conseil des états le 12 avril et sera discuté par le conseil national dans la prochaine session qui s'ouvrira le 4 juin.

Fabriques

Vient de paraître le rapport de M. Campiehe pour l'inspection des fabriques dans le I F ar- rondissement. Il renferme des renseignements très intéressants.

Le nombre des établissements industriels du IF' arrondissement-soumis à la loi fédéra- le sur les fabriques, était au 31 décembre 1883 de 344 : il est à fin décembre 1893 de 1084, l'augmentation décennale est ainsi de 740 établissements, dont 243 en 1890 et 1891 et 232 en 1892 et 1893, soit une augmentation de 470 fabriques pendant les 4 dernières a n - nées.

Le J u r a bernois entre dans ce chiffre pour 231 fabriques.

Voici, d'ailleurs, la répartition indiquée :

J u r a bernois 231 F r i b o u r g 52 Tessiu 58 Vaud 251 Neuehàtel 259 Genève 213 Valais · . 17

IÔ84 M. Campiehe dit :

«L'intervention de l'inspecteur est souvent réclamée par les ouvriers, rarement par les patrons, surtout dans les centres horlogers qui n'ont pas encore les tribunaux de prud'hommes. Espérons que cette utile insti- tution se généralisera et que les villes du J u r a bernois ne tarderont pas à l'adopter: car, c'est de cette contrée que me parviennent plus de 8 0 % des réclamations des ouvriers du II·' arrondissement. »

Au sujet de l'horlogerie nous lisons :

« L a crise qui a sévi avec tant de ténacité en 1890 et 1891, semble passée, mais le dommage matériel qu'elle a causé aux fabri- cants et aux ouvriers est loin d'être réparé.

Le g r a n d succès que l'horlogerie_ suisse vient d'obtenir à l'exposition universelle de Chicago prouve éloquemment quel a été son développement ces dernières années. L'énor- me proportion des récompenses obtenues par les exposants suisses est une preuve indénia- ble de la supériorité des produits de notre horlogerie. Grèce à la crise qui sévit actuel- lement aux Etats-Unis, on ne peut guère es- pérer que les brillants résultats de nos indus- tries soienl suivis d'effets rémunérateurs immédiats.

Le plus sûr moyeu de maintenir ou mieux d'étendre la bonne réputation de nos indus- tries, c'est de vouer tous nos soins et toute notre attention à l'enseignement professionnel et a u x apprentissages, afin de former des ou- vriers d'élite, et d'éduquer, en vue de leur rôle futur, dans une profession déterminée, la génération des jeunes travailleurs.»

M. Campiehe se plaint de ce que l'on ac- corde sans son contrôle des permis de pro- longation des heures de travail pour un délai inférieur à 15 j o u r s . Voici comment il s'ex- prime :

« U n fait regrettable, c'est que cette pro-"

longation de travail n'est souvent soumise à aucune surveillance ni p a r l e s dites autorités, ni par Ia police locale : de là, de réels abus.

Sur 4 inspections de nuit faites en 1893. afin de contrôler de quelle manière les autorisa- tions accordées étaient suivies par les fabri- cants, 3 de ces inspections ont eu pour résul- tat de mettre en évidence de graves contra- ventions, qui ont été signalées aux gouverne- ments cantonaux. Deux fois, ces infractions ont été constatées dans un même établisse- ment du J u r a bernois occupant des femmes au travail de nuit. Elles ont été frappées, l'une d'une amende de 8 francs et la récidive de K) francs : on ne peut guère se moquer à meil- leur compte d'un des articles essentiels de la loi s u r les fabriques. Le chef récidiviste de l'établissement précité avait son autorisation de travail de nuit bien affichée et l'air d'être, à ma première inspection, parfaitement en ordre. Je l'invitai alors à lire le chiffre 3 de la dite autorisation dont la teneur suit :

«Après 8 heures du soir et avant (i heures

«du matin, il n'y a que les hommes âgés d'au

« m o i n s 18 a n s qui puissent être occupés.»

Il connaissait déjà, la première fois, les con- ditions auxquelles l'autorisation lui avait été accordée, seulement il se croyait en dehors de toute surveillance.»

(3)

L A F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E 197

Coopération

L'Union coopérative de Milan, qui compte à peine huit a n s d'existence, en est déjà à son onzième ou douzième million d'affaires. Au- c u n e société de consommation en Europe n'offre l'exemple d'un développement aussi rapide. Installée au début, en 1886, dans un local plus que modeste de la rue Silvio Pellico, avec un capital de 1712 lires, elle occupe a u - j o u r d ' h u i un immeuble grandiose et magni- fique, le palais Flori, que le roi H u m b e r t a tenu à honorer de sa visite. Au commence- ment de la présente année, le nombre des so- ciétaires atteignait 4 0 0 0 ; le chiffre annuel des ventes tout près de trois millions de l i r e s : les bénéfices 080,000 lires, et, quoique le capital versé n e dépasse pas 102,000 lires, les ac- tions émises représentent déjà une valeur de 5)18,000 lires. Le commerce de l'Union em- brasse non seulement les articles d'alimenta- tion, mais encore le vêtement, la quincaille- rie, etc.

Nouvelles diverses

Berne.

Le Conseil fédéral a approuvé le message concernant l'attitude à prendr Tis-à-vis de l'initiative relative à la distribution d'une partie des recettes douanières a u x can- tons. Le message conclut en invitant l'Assem- blée fédérale à rejeter la proposition d'initia- tive et à la soumettre à la votation du peuple et des cantons sans présenter de contre- projet.

— Les recettes des péages en mai 1894 sont de fr. 3,403,418 en augmentation de fr.

87,301 s u r le mois de mai 1893.

Une concurrence au t r a v a i l humain.

— Un personnel manufacturier qui ne se mettra pas en grève.

Deux souris ont été dressées par un indus- triel écossais à fabriquer du fil.

Les souris font tourner u n petit moulin avec leurs pattes. Elles arrivent ainsi à filer et dévider 200 fils p a r j o u r chacune. Dans leur journée, elles marchent si bien s u r la roue du moulin qu'elles parcourent au moins 18 kilomètres.

Elles ne pèsent que 21 g r a m m e s , et, pour un sou de farine, elles ont de quoi m a n g e r pendant un bon mois. P e n d a n t ce temps, les petites bètes font environ 3,800 fils de 137 cent. 50. P a r conséquent, chaque souris gagne 2 centimes et demi par jour, soit 9 fr. 35 par a n . La nourriture ne revenant q u ' à 12 ou 15 centimes par a n , le bénéfice net est de 9 fr. 20.

On dit que cet inventeur écossais, mainte- n a n t qu'il a réussi en petit, va s'installer en g r a n d et qu'il monte une manufacture de moulins à souris de 20 mètres s u r 30 mètres de superficie. Il est question d'employer dix mille souris, ce qui lui constituerait un gain d'environ 46,000 fr. par a n .

Gc n'est pas une trop mauvaise affaire.

Procédés industriels

Platinage du cuivre. — Prenez acide chlorydrique 500 g r a m m e s ; Acide arsenieux 120 g r a m m e s ; Platine métal 5 g r a m m e s . Mettre le platine, l'acide chlorydrique 12 heures avant de se servir du b a i n , ajoutez l'acide arsenieux et l'acétate do cuivre, puis après dissolution plongez dans ce bain l'objet à pla- tiner jusqu'à ce que la couleur platine ait a p - paru.

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Le mois de mai 1894 est en diminution sur le mois de mai 1893 de 5,069 boites or et de 13,620 boites argent. Diminution totale 18,689 boîtes or et argent.

Cote d e l ' a r g e n t

du 6 Juin i8g/f

Argent fin en grenailles . . fr. 109.50 le kilo.

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