A NNALES DE L ’I. H. P., SECTION A
M ARCEL D OSSA
Espaces de Sobolev non isotropes, à poids et problèmes de Cauchy quasi-linéaires sur un conoïde caractéristique
Annales de l’I. H. P., section A, tome 66, n
o1 (1997), p. 37-107
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37
Espaces de Sobolev
nonisotropes,
à poids et problèmes de Cauchy
quasi-linéaires
sur unconoïde caractéristique
Marcel DOSSA
Université de Yaoundé-I, Faculté des sciences, B.P. 812 Yaoundé, Cameroun.
Vol. 66, n° 1, 1997. Physique théorique
RÉSUMÉ. - On résout localement ou
globalement
dans un cadred’espaces
de Sobolev à
poids,
nonisotropes,
et sous deshypothèses
de différentiabilité minimale sur lesdonnées,
leproblème
deCauchy
pour une classe desystèmes d’équations quasi-linéaires hyperboliques
du secondordre,
les données initiales étantportées
par un conoïdecaractéristique.
Cefaisant,
amélioration et
généralisation
de laplupart
des résultatsprécédents
sur lesujet. Applications physiques signalées.
ABSTRACT. - Local and
global
solutions of theCauchy problem
withinitial data on a characteristic conoid for a class of
systems
ofquasi-linear partial
differentialequations
of second order are obtained onweighted, non-isotropic
Sobolev spaces with minimaldifferentiability
conditions onthe data.
We
thereby improve
andgeneralize preceding
results on thesubject.
Physical applications
are mentioned.Le
présent
travail a pourobjet
la résolution d’une classe deproblèmes
de
Cauchy caractéristiques
non linéaires.Résoudre un
problème
deCauchy caractéristique
consiste à résoudreun
système d’équations hyperboliques
dans un domaine Y délimitépar une ou
plusieurs hypersurfaces caractéristiques
sécantes(comportant
Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique - 0246-0211 1
Vol. 66/97/011$
éventuellement des
singularités) portant
les données initiales.Les motivations
physiques proviennent
essentiellement de la théorie de la Relativité Générale où lesproblèmes
deCauchy caractéristiques
interviennent naturellement dans de nombreuses
questions
d’existence :(i)
existence des solutions deséquations
d’Einsteinayant
uncomportement prescrit
sur certaineshypersurfaces caractéristiques
tellesque le cône
isotrope passé
ou futur d’unpoint
del’espace-temps,
l’infiniisotrope passé
oufutur,
leshorizons,
etc.(ii)
existence et caractérisation desespace-temps
radiatifs([27], [28]) ;
ces
problèmes
interviennent aussi :(iii)
en Relativité GénéraleNumérique ([23], [24), [25]), (iv)
enCosmologie [26],
(v)
dans l’étude despropriétés asymptotiques
et despropriétés
descattering
de solutionsd’équations physiques ([29), [30], [31]).
Sur le
plan
strictementmathématique
et selon A. D. Rendall[22],
les difficultés rencontrées dans l’étude des
problèmes
deCauchy caractéristiques dépendent
essentiellement des trois facteurs suivants :1)
ledegré
de non linéarité dusystème considéré,
le cas leplus
arduétant celui des
systèmes quasi-linéaires (exemple :
leséquations
d’Einsteindu vide en coordonnées
harmoniques),
2)
l’ordre de différentiabilité minimumexigé
des données(coefficients
du
système
considéré et donnéesinitiales),
les résultats lesplus
intéressantsétant,
à cause desapplications physiques,
ceux obtenus sous leshypothèses
de différentiabilité les
plus faibles,
3)
la nature del’hypersurface initiale ;
le cas leplus simple
et pourlequel
on
dispose
d’une étude assezcomplète
est celui de deuxhypersurfaces régulières, caractéristiques
et sécantes(cf [9], [ 10], [20], [21 ], [22], [39]) ;
§le cas du conoïde
caractéristique,
l’un desplus
intéressants dupoint
devue des
applications physiques, présente,
parrapport
au casprécédent,
denouvelles difficultés liées à la
présence
d’unpoint singulier :
le sommetdu conoïde
caractéristique.
Le
présent
travail est consacré à ce dernier cas,plus précisément
à l’étudedu
problème
deCauchy hyperbolique
du second ordre avec donnée initialesur un conoïde
caractéristique.
Voici
quelques
référencesbibliographiques
sur cesujet.
L’étude de ceproblème
a été d’abordentreprise
pour leséquations
linéaires à coefficientsconstants par R. d’Adhémar
[32] (1905)
et M. Riesz[33] (1949).
Elle aété étendue aux
équations
linéaires à coefficients variables par F.Cagnac
([4], [5]) (1973)
sous deshypothèses
de différentiabilité de classe C"2(m fini)
sur les données et par F. G.Friedlander [18] (1975)
sous deshypothèses
de classeC~ ;
leur méthodereposait
essentiellement sur la construction d’une solution élémentaire. L’extension au casquasi-linéaire
a été
inaugurée
par F.Cagnac
dans[3] (1980).
Dans cetravail,
F.Cagnac
considère dans le domaine Y intérieur à un demi-conoïde C de de sommet 0 et
d’équation x°
= S ..., leproblème
deCauchy
pourun
système
de Néquations
aux dérivéespartielles (Er)
de N fonctions inconnues(wr)
de n+ 1
variables réelles xQ de la forme suivante :de
type x0-hyperbolique
avecA°°
> 0 et la formequadratique Aij Xi Xj
définie
négative (~~=1~2,...,~),
avec des conditions initiales de la forme suivante :Pour n = 3 et sous des
hypothèses
de différentiabilité sur les donnéesf tvr)
de classerespective C3t+2 C3t+2
avec t > 6 etmoyennant
la conditionsupplémentaire
suivante notée( 0~ ) :
« leswr
vérifient au
point
0 leséquations (Er)
et toutes leséquations
dérivéesjusqu’à
l’ordre t -2 »,
il réussit à transformer leproblème (*), (**)
enun
problème
à données initiales nullesqu’on peut
résoudre à l’aide de la théorie deLeray [40] ;
il obtient ainsi un résultat d’existence et d’unicité pour(*), (**)
dans(Y) (t
>6), Y
étant unvoisinage
de 0 dans Y.Dans
[22]
A. D. Rendallconjecture
l’inutilité de la condition(0~).
Dans[12] (cf.
aussi[35]),
M. Dossa propose, pour nquelconque
EN*,
unenouvelle méthode de réduction du
problème (*), (~)
en unproblème
àdonnées nulles
qu’on peut
résoudre à l’aide d’une variante de la théorie deLeray [40],
cequi permet,
sous la seulehypothèse
que les donnéessont de classe
respective C2t+2 C~, (7~+2
avec t> ~ 2 + 1
’de résoudre le
problème (*) , (**)
dans(Y), Y
étant unvoisinage
de0 dans
Y ;
on y montre notammentgrâce
à unejudicieuse
combinaison des résultats de[3]
et[ 18],
l’inutilité de la condition(0t),
démontrant ainsi laconjecture
de A. D.Rendall ;
on y montre aussi un résultat derégularité
Vol. 66, n° 1-1997.
CCXJ pour le
problème (*) , (**),
améliorant etgénéralisant
ainsi des résultatsprécédents
de A. D. Rendall[22]
et F. G. Friedlander[18].
Dans[34],
unepreuve
plus
directe de laconjecture
de A. D. Rendall estproposée.
Le
présent
travaildéveloppe
une nouvelle méthode de solutionqui
conduità des résultats dont la nouveauté par
rapport
aux travaux antérieurs([3], [12], [18], [22], [39])
dont ilsintègrent
d’ailleurs tous lesacquis positifs,
réside dans :
.
l’optimalité
de l’ordre de différentiabilité minimumexigé
desdonnées,
. la
possibilité
d’aborder desproblèmes
d’existenceglobale,
c’est-à-dire l’existence de solution définie dans tout l’intérieur d’un demi-conoïde
caractéristique infini,
.
l’applicabilité
de ces résultats aux théories deJauge (équations
deYang-Mills-Higgs)
et à la Relativité Générale(équations
d’Einstein duvide), (cf [37], [38]
et[39]).
Il
s’agit
d’une méthode depoint fixe, déployée
dans un cadred’espaces
fonctionnels
convenables,
etreposant
sur une combinaison du théorème d’existence CCXJ de[12] (cf
aussi[35])
et desinégalités énergétiques
directes établies pour le
problème
linéaire à données initiales non nulles associé auproblème (*), (**) .
Les espacesutilisés, généralisation
naturelleinspirée
de([10], [13], [16])
des espacesCP (Y)
sont, grossomodo,
dela forme
Pm
+Em
où :.
Pm
estl’espace
despolynomes
de d° 2(m - 1)
sur.
Em
est un espace de Sobolev avecpoids
formé de fonctions tendantvers 0 en un certain sens en 0 et défini par une
norme Il X Il
oùapparaissent : 1)
les dérivées de X sur l’intérieur Y du demi-conoïde Cjusqu’à
l’ordrem et les dérivées de X sur C
jusqu’à
l’ordre 2 m - 1(condition
nécessairedans tout
problème
deCauchy caractéristique
du 2°ordre),
2)
despoids placés
pour contrôler deuxphénomènes d’explosion
liés à lan
géométrie
du conoïde C(qu’on peut supposer) d’équation XO == ~/ ~ (xi ) 2 :
V .=i
~
l’explosion quand t
- 0 des constantes de Sobolev associées auxdomaines
Gt
= Y n{XO
=~}, ~~
== C f1Gt,
~
l’apparition,
dans les dérivations surC,
de facteursqui explosent
auvoisinage
de 0.Le travail est divisé en
cinq chapitres.
Lechapitre
I est consacré à la formulationprécise
desprincipaux
résultats obtenus. Dans lechapitre II,
on décrit diverses
propriétés
des espaces fonctionnels utilisés : structurebanachique
ou hilbertienne de ces espaces, densité des fonctions C°° dansces espaces,
inégalités
de Sobolev vérifiées par ces espaces,comportement
Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
des constantes de Sobolev en fonction de certains
paramètres géométriques
du
problème,
lemmes desubstitution;
cespropriétés
constituent lesprincipaux
instruments des calculs ultérieurs deschapitre III,
IV et V.Le
chapitre
III est consacré à la résolution duproblème
deCauchy
linéaireassocié au
problème (*), (~).
Auchapitre IV,
on résout localement leproblème (*), (**).
Lechapitre
V est consacré à la résolutionglobale,
n
dans l’intérieur Y du demi-conoïde infini C
d’équation x° _ ~/~
i=1
du
problème
deCauchy caractéristique
non linéaire :où a et b sont deux fonctions
positives,
n =1,
2 ou3, p
est un entierimpair
tel que 1 p +00 si n = 1 ou2,
p = 3 si n = 3.CHAPITRE I
FORMULATION
PRÉCISE
DES PRINCIPAUXRÉSULTATS
OBTENUS1.1. Notations et espaces fonctionnels utilisés . Soit n un entier > 2.
C
désigne
le demi-conoïde de sommet 0 dansd’équation :
y est l’intérieur de C. Si
6JO,
+00[, x
=((z°,
...,x;")
EY;
~ ~ ~};
=Y; Gt
={(~,
...,xn)
e =~};
Vol. 66, n° 1-1997.
Pour v = définie sur
Ct,
on pose :(si
le second membreexiste)
où du( ~t ~
est la mesure induite sur~~
pardx1
... dx n . On pose aussi :Pour X = définie sur
Y,
on pose :(si
les seconds membres deségalités existent).
C~
(Yt)
estl’espace
des restrictions àY~
des fonctions COC) sur est le sous-espace de COC)(Yt)
formé des fonctions dont les dérivées de tous ordres sont nulles en0 ;
Cp~ (Yt)
est le sous-espace de C°°(Yt)
formé des fonctions dont les dérivéesjusqu’à
l’ordre p sont nulles en0 ;
FP
(Yt)
est défini par la norme :FP (Ct)
est défini par la norme :FP (Ct)
est la fermeture dansFP (Ct)
del’espace
des restrictions àCt
des fonctions de
C~
Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
FP ~Yt ~
est le sous-espace de FP(5l)
défini par la norme :où
[ ] indique
la restriction àCt.
’
F’P
(Y~)
est le sous-espace de FP(5l)
défini par la norme :FP ~Yt )
est la fermeture deC~ (~)
dansFP (~).
est
l’espace
des fonctions X définies sur~’~ ,
telles que(C)
estl’espace
des fonctions X définies surC,
telles que :P~ (x)
estl’espace
des restrictions àY~
desfonctions-polynômes
surde d0
k.KP
~~’~ ~
est défini par la norme :KP (Ct)
est défini par la norme :KP (Yi)
est le sous-espace de KP(x)
défini par la norme :Dans la
suite,
on utilisera aussi les notations suivantes :’
Vol. 66, n° ° 1-1997.
1.2. Résultats d’existence 1.2.1. Le cas linéaire
On considère le
problème
deCauchy
linéaire du second ordrequ’on peut
noter sommairement :avec :
Hypothèse (Lm)
. mo, ml, rn2, m sont des entiers naturels vérifiant les conditions
et
. les données
(~4~), B, C, F’, ~
vérifient les conditions de structure :Annales de Henri Poincaré - Physique théorique
THÉORÈME 1. - Sous
l’hypothèse (Lm),
m >2,
on a :1 )
la donnéeinitiale 03C6 = 03C6/CT
+03C61
duproblème
deCauchy ( 1.2.1 )
peutse
redécomposer
sous laforme : 03C6 = u/CT
+1
où :appartient
à~’? (YT )
etvérifie
aupoint
0l’équation (£)
(obtenue
àpartir
del’équation (~~
de( 1.2.1 )
enremplaçant A~~ , B, C, F,
u
respectivement
parB, C, F, fi)
ainsi que leséquations
dérivéesjusqu’à
l’ordre 2(m - 2).
.
1
E{(1TI (CT).
2)
Leproblème
deCauchy
linéaire(1.2.1) possède
une solutionunique
~ - E
p2
(m-1 )(YT)
+ F’"z(YT) .
Cette solution sedécompose
en :Cette solution u
vérifie
pour tout0 ; T]
lesinégalités énergétiques
suivantes :
Vol. 66, n° 1-1997.
CI
etC2
étant des constantes >0, fonctions
croissantes des constantesT, h2,
K etdépendant
éventuellement descoefficients
desfonctions- polynôlnes A03BB , B, C, F,
avec :où :
S est la
sphère-unité
de de centrel’origine
3)
Si deplus 11
E(CT),
alorsF’~ (CT)
et u~ E(YT)
etvérifie
pour tout t E]0, T] l’inégalité énergétique :
C3
étant de même nature queCi
etC2.
1.2.2 Le cas
quasi-linéaire
On considère d’abord le
problème
deCauchy quasi-linéaire
du secondordre :
avec :
Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
Hypothèse
THÉORÈME 2. - Sous
l’hypothèse
m >n /2
+1,
on a :1)
la donnéeinitiale 03C6
duproblème
deCauchy (1.2.8) peut
seredécomposer
en :avec :
= appartenant à et
vérifiant
aupoint
0l’équation (~~
et leséquations
dérivéesjusqu’à
l’ordre 2(m - 2),
2)
Il existeTo E~ 0, T]
tel que leproblème
deCauchy ~1.2.8)
admet dansle domaine
Y~o
une solutionunique
Cette solution se
décompose
en :3)
Si lesA03BB
sont C~ etindépendants
de u et siÇi
EÉ" (CT)
alors:4)
Sif ~~~,
u,Du)
est linéaire enDU,
on peutremplacer
la condition :THÉORÈME 3. - Existence
globale
dansYT.
Sous les mêmes
hypothèses
et notations que le théorème2,
on pose :On suppose en
plus :
f ~xa ; 0; 0)
= 0 et les dérivéespartielles
d’ordre 2 parrapport
aux variables u et Du sontC2 "z-3 .
Alors il existe un réel d > 0 tel que
d,
la solutionu + ui est
globale,
c’est-à-direTo =
T.1.2.3. - Un résultat d’existence
globale
dans le domaine non bornéY~ .
On considère maintenant leproblème
deCauchy
non linéaire :THÉORÈME 4. - Existence
globale
dansSous
l’hypothèse (~4~)? 2,
on a :1)
la donnéeinitiale Ç
duproblème
deCauchy (1.2.10) peut
seredécomposer en cP ==
+~1
où :w ~ est un
polynôme
surQ~n+1
ded°
2(m - 1)
vérifiant aupoint
0l’équation
non linéaire : _d’inconnu w et les
équations
dérivéesjusqu’à
l’ordre 2(m - 2),
2)
Leproblème
deCauchy
non linéaire(1.2.10)
admet une solutionglobale unique u (définie
surY 00
toutentier) appartenant
àp2
(m-l)(Y 00)
+Cette solution se
décompose
+ ui avec Ul E(Y~ ~ .
3)
Si deplus
on a :alors la solution
globale u
E Coo~~’~ ) .
1.3.
Remarques
a)
A condition de ne pas utiliser les espaces de Sobolev depuissance
strictement
fractionnaire,
les théorèmes1, 2,
3 et 4 fournissent les meilleurs résultatspossibles
en cequi
concerne l’ordre de différentiabilité minimumexigé
des données et en cequi
concerne l’écart minimum entre l’ordrede différentiabilité des données et celui de la
solution ;
l’extension du théorème 4 au cas m = 1 est facilecompte
tenu desinégalités
de Sobolevdu
chapitre
II. Il est évident que,moyennant
un affaiblissement convenable des non-linéarités deA À/-L et f
parrapport
à l’inconnu u, onpeut
abaisser l’ordre de différentiabilitéexigé
des donnéesjusqu’à
la valeur minimalem = 1
(cf. partie
B de[38]
pour des détails sur cetaspect
duproblème).
b)
Onpeut
montrer, comme dans[13],
quel’épaisseur To
du domaine d’existenceYTo
duproblème quasi-linéaire (1.2.8)
nedépend
que de lanorme :
avec :
Vol. 66,n° 1-1997.
l’entier m1 étant défini par :
Cette remarque
permet
de retrouver, par un raisonnementclassique,
lesrésultats de
régularité
C~ obtenus dans[12]
et[13].
c)
Les théorèmes1,
2 et 3peuvent s’appliquer
auxéquations
deYang- Mills-Higgs
enjauge
deLorentz,
auxéquations
d’Einstein du vide encoordonnées
harmoniques,
ausystème
conformerégulier
deséquations
d’Einstein
(cf. [37]
et[38]).
CHAPITRE II
PROPRIÉTÉS
DES ESPACES FONCTIONNELSUTILISÉS
ET AUTRESPRÉLIMINAIRES TECHNIQUES
2.1.
Propriétés
2.1.1 PROPOSITION. - Les espaces KP
(Y~ ) , K~° (Ct), KP (Yt ) ,
FP(Yt ~ , FP (T~),
F’P(~)? FP (C~ ) ,
munis de leur normerespective
sont des espaces de Banach.Preuves. -
cf.
preuve 1 del’appendice
2 de[38].
2.1.2. PROPOSITION
(cf. [20],
p.205). -
Soit(uk)
une suite convergeantfaiblement
dansl’espace
de HilbertKP (Yt )
vers unefonction
u.Soit
l’enveloppe
convexe del’ensemble {uk | k ~ N}.
Alors il existe une suite d’éléments
de
telle queconverge
fortement
dansKP (E$)
vers u.Preuve. -
cf.
preuve 2 del’appendice
2 de[38].
2.1.3. THÉORÈME. -
(i) C~ (Vt)
est dense dansK~ (Ct) . (ii) C’~ (Yt )
est dense dansKP (~).
Preuve. -
cf
preuve 3 del’appendice
2 de[38].
2.1.4. THÉORÈME. -
Inégalités
de Sobolev.Les notations et définitions étant celles introduites ci-dessus dans
1.1,
il existe des constantes c strictementpositives
etindépendantes
de(u,
v, w,f, t)
telles que :Si P est un
polynôme
sur on a aussiavec
Idée de la preuve du théorème 2.1.4. - Le
point
essentiel de la démonstration desinégalités
du théorème 2.1.4 consiste àpréciser
ladépendance
en t des constantes de Sobolev sur les boulesGt
et les(n - 1 ) - sphère 03A3t.
On yarrive,
en se ramenant, par l’intermédiaire d’homothéties convenables derapport t,
à desinégalités
de Sobolev surGl
et~1 (à
constantes de Sobolev
indépendantes
det).
Preuve du théorème 2.1.4. -
cf
preuve 4 del’appendice
2 de[38].
Quelques
théorèmes de substitutionOn notera
C~ (Y~
xW) l’espace
des fonctionsnumériques f
définies surYt
x W et admettant des dérivéesjusqu’à
l’ordre k continues et bornéessur
Yt
x W .C~ (~
xW)
sera muni de la norme :Il file;
sup
D03B2w f (x,
(x, z.u)EYt xW
2.1.5 . THÉORÈME. - Soient des
fonctions
um EF~° (Yt ~ ,
m ==1,
..., .~.Soit W un ouvert de
R~.
Soitf
unefonction numérique définie
surYt
x Wtelle que
f
E(Yt
xW)
etf (x, 0)
= 0 V x EYt .
Soit P lepolynôme
de
Taylor
d’ordre 2 r - 1 aupoint (0, 0)
de lafonction f
etfi
=f -
P.Supposons : fi
E(Yt
xW) . Supposons :
application de x
dans W.Alors la
fonction f ~x,
u(x)]
de la variable x,vérifie l’inégalité :
avec :
et
Comme
~’T (x) s’injecte
continûment dansKr (x)
on aaussi,
vu(2.1.14), l’inégalité :
Preuve. -
cf
preuve 8 del’appendice
2 de[38].
2.1.6. THÉORÈME. -
a)
Soitf
Ec2T-3 (yt
xW) (où
W contient lesvaleurs
u (x )
+ E[0, 1]
avecet telle que :
V i =
1 ,
...,.~,
soitPi
lepolynôme
deTaylor
d’ordre 2 r - 3 aupoint (0, 0)
de
~ui f
etfi
=Di f - Pi.
Supposons :
Si :
alors on a
l’inégalité
suivante :°
avec :
b)
Si deplus
z E~Yt ) ,
on al’inégalité
suivante :c)
Si enplus
deshypothèses
dea),
on suppose que :avec gi =
Dui f - Qi, Qi
étant lepolynôme
deTaylor
d’ordre 2 r - 1 aupoint (0, 0)
deDui f,
on al’inégalité : -
avec :
d)
Lesinégalités (2.1.16), (2.1.17)
et~2. ~.18) précédentes
demeurentvraies si on y
remplace Il Il respectivement
parIl Î ~r-1
1 ( Yt ) >Il Î
°Preuve. -
cf
preuve 9 del’appendice
2 de[38].
Les
inégalités (2.1.16)
et(2.1.17)
du théorème 2.1.6peuvent
êtregénéralisées
au casoù n 2 p 2
+ 1 sous la forme suivante :2.1.7. THÉORÈME. -
a)
Les notations étant celles du théorème2.1.6,
supposons :
- ") ,,- "" 1 > >
f
EC2r-3 (Yt
XW)
où W contient les valeurs u(x)
+7 v(x)
V 7 E[0, 1]
(~ (~°)
==[UI (~°1’
..., ~É(~)l’
"’(~)
==Î"’l (~l’
..., "’é(~°)])1 1 (~’ 0)
== 0Vlt E
~, Du~ f
EC~’~~~ (x
XW), fz
ECl’~~~ (x
xW)
1 ==1,
... , R.Si :
alors on a
l’inégalité
suivante :b)
Si deplus f
E~~r~
xW), f ~ (Yt
xW),
9i E
~~’t
xW)
i =1,
...,.~,
alors on al’inégalité
suivante :c)
Lesinégalités (2.1.19)
et(2.1.20)
demeurent vraies si onremplace
Il Î ~r-2
(Yt),Il 1 Il 1 ~p-1(Yt) respectivement
parIl Î ~r-1
(Yt)a >Il I I
(Yt ) ’ °Preuve. -
cf
preuve 10 del’appendice
2 de[38].
2. 1.8. THÉORÈME. - Soit m un entier > 1. Soit
CT
le demi-conoïde ded’équation :
Soit G une
fonction définie
surCT
de laforme
suivante :avec
fraction
rationnellehomogène
de ...,xn,
s, dedegré k,
de dénominateurs~ .
Alors,
si deplus
G Ekm (C~ ) ,
G estidentiquement
nulle.Preuve. -
cf
preuve 11 del’appendice
2 de[38].
Vol. 66, n° 1-1997.
2.2. Sur les conditions
(1.2.4)
et(1.2.9)
des
problèmes
deCauchy caractéristiques (1.2.1)
et(1.2.8) (i)
Considérons d’abord leproblème
deCauchy
linéaire( 1.2.1 )
sous leshypothèses (1.2.2).
Il découle de(1.2.2)
et(1.2.4)
que :C est un conoïde
isotrope
parrapport
à( 14a~ ) ,
cequi signifie :
En
effet,
G est une fonction définie surCT, qui peut
se mettre sous la2 (m2-1)
forme G
= ~ Gk, Gk
étant une fraction rationnellehomogène
dek=O
..., s, de
degré k,
de dénominateursi.
Deplus d’après (1.2.2)
et
(1.2.4),
on a G EKm2 (CT).
on endéduit, d’après
le théorème2.1.8,
que G est
identiquement
nulle.(ii)
Considérons maintenant leproblème
deCauchy quasi-linéaire ( 1.2.8)
sous
l’hypothèse (1.2.9).
Soit le
polynôme
deTaylor
d’ordre2 (m - 1)
deA~~ ~x~ , ~ ~x~ ) )
aupoint (x°~ ~
= 0.Soit
Comme dans
(i),
on montre, à l’aide du théorème 2.1.8 quel’hypothèse (1.2.9)
entraîne :(222) CT
est un conoïdeisotrope
parrapport
à.. °
c’est -à-dire
que G estidentiquement
nulle surCr.
2.3. Deux lemmes
2.3.1. LEMME. - Soit a
E] -
00,0 ~ .
Soitf
unefonction numérique définie
dans[0, t]
telle que :Alors
f vérifie l’inégalité
suivante :Preuve évidente.
2.3 .2 LEMME DE GRONWALL. - Soient a,
b,
c et xquatre fonctions positives
dans
[0, T]
telle que a estintégrable,
b et x sont de carréintégrable
et cest croissante. Alors
l’inégalité intégrale :
entraîne que :
k2 , k3
étant des constantes>0,
nedépendant
que de T et de la constantekl.
CHAPITRE III
RÉSULTAT
D’EXISTENCE ETD’UNICITÉ
POUR LE
PROBLÈME
DE CAUCHYLINÉAIRE (1.2.1) :
PREUVE DUTHÉORÈME
1 3.1. Définition etpropriété
de deux constanteshl
eth2
associéesà une
métrique hyperbolique
de classeG‘°
dans un domaineYT.
Soit T un réel > 0. Soit
(~4~)
unemétrique hyperbolique
surYT
declasse
C°
et telle que :66, n° 1-1997.
On associe à la
métrique hyperbolique
lamétrique
définiepositive
~’Y~‘~ )
définie surYT
par :On pose :
Alors, YT
étant un domaine fermé borné de donc uncompact
de et les(A~’~ ~
étant continues dansYT,
la condition(3.1.1 )
entraîneque
hi
eth2
sont des réels > 0 tels que pour tout X =(Xo , X1,
...,Xn )
Eet pour tout
(~°~ ~
EYT,
on a :3.2. LEMME. -
Inégalité fondamentale
pour lamétrique ~Aa~‘)
Soit
~Aa~‘)
unemétrique hyperbolique
de classeC1
dansYT,
vérifiant(3.1.1 )
etl’hypothèse
suivante :Soit v E C°°
(YT).
Alors v vérifie
l’inégalité
suivante pour tout t E]0, T] :
où: 1
C est une fonction croissante de
T, ~1
eth2.
Preuve. - On a
où les
Cv,
a, a, {3, "Y sont des constantesindépendantes
de(Aa~),
v et T.En
intégrant (1)
surY~,
onobtient, grâce
à la formule deStokes-Gauss,
et en tenant
compte
del’hypothèse (3.2.1),
de la définition de~~ya~‘ )
etdes
inégalités (3.1.4) :
Ci
étant une constante >0,
fonction croissante deT,
eth2.
D’autrepart,
enintégrant
surYi
l’identité :Vol.
On
obtient, grâce
à la formule de Stokes-Gauss :En
ajoutant
membre à membre(2)
et(4),
on obtientl’inégalité (3.2.2)
du lemme 3.2.3.3. THÉORÈME. - Premières
inégalités énergétiques.
Soient :
. mo, ml, m2, m des entiers naturels vérifiant les conditions mi >
2
~ + i - 1~ i ~ {0,
L ?1,
~2}
j et 2 m min 012{mj
+ 1. K une constante > 0
. u =
(uI)
une fonction vectorielle surYT
tels que :1) u
est une solution del’équation (?) :
avec :
2) B, C,
F E Coo(YT)
et u = ~c + Ul E Coo étant lepolynôme
deTaylor
à l’ordre 2( m - 1 )
de u aupoint 0 ;
>K’ ~B~Km1
(YT)I1, ~C~Km0
(YT) K.3)
les(A~~ ~
vérifiant leshypothèses (3.1.1)
et(3.2.1 ).
Conclusion. - Il existe des constantes c >
0,
fonctions croissantes deT,
K, h1l, h2
telles que pour tout tE ~0, t~,
on a :(cf. (3.1.6)
pour une définition dehi
eth2).
Preuve.
Convention. - Les constantes C > 0
qui
interviennent dans lesinégalités qui apparaissent
dans les preuvesci-dessous,
seront toutes des fonctions croissantes deT, h2
et K.Preuve de
(3.3.1). -
Il découle d’une variante évidente des calculs de la preuve del’inégalité (3.3.2)
dans le cas m = 1[cf
notammentl’inégalité (13)
de cettepreuve]
que :L’intégration
de(1)
parrapport
à Tsur ]0, t]
donne immédiatementl’inégalité (3.3 .1 ).
Preuve de
(3.3.2). -
Il existe une constante e2 > 0 nedépendant
que de m et n telle que :L’application
del’inégalité
fondamentale(3.3.2)
du lemme 3.2 auxfonctions vectorielles V = Da ui pour m - 1 donne :
Estimation de On a pour
c’est-à-dire, compte
tenu du fait que u est une solution del’équation (£) :
où
On a donc :
Compte
tenu desexpressions (5),
l’évaluation en norme desquantités L~, LB, Lë,
s’effectuegrâce
auxinégalités
de Sobolevconsignées
dansle théorème 2.1.4. On obtient alors :
En substituant
(7)
dans(3), puis (3)
dans(2),
on obtient pour touttl
E]0, T] :
avec :
L’application
du lemme 2.2.2 à(8)
donne :c’est-à-dire,
en revenant aux définitions de am(T), bm (T),
Crn(T) :
D’autre
part,
on montre(cf.
formule(4.7 .1 )
de[13])
que :En substituant
(14)
dans(13)
et enmultipliant l’inégalité
résultante part i n~ 2
et enprenant
Ess sup sur(0, t],
on trouvefinalement, grâce
aulemme
2.2.1, l’inégalité (3.3.2).
Remarque. -
Il découle des calculs de la preuveprécédente,
notammentde
l’inégalité (8)
de cette preuve que toute solution u del’équation
a ~ a ~~~ -f- B~’ â~ -1- C u = F
dansYT
vérifiel’inégalité intégrale suivante,
V t E(0, T] :
avec :
3.4. THÉORÈME. - Un résultat d’unicité. Soient ma, ml, m2 des entiers naturels tels que :
Annales de l’Institut Henri Poincaré -
Alors,
sous leshypothèses ( 1.2.2), ( 1.2.3)
et( 1.2.4),
leproblème
deCauchy ( 1.2.1 )
admet auplus
une solution u vérifiant la condition de structure :Preuve. - Il suffit de montrer que sous les
hypothèses (1.2.2), (1.2.3)
et(1.2.4)
leproblème
deCauchy
linéaire suivant :admet la seule solution u =
0, qui
vérifie(~) .
Soit donc = u + avec u E Coo
(YT )
et u1 E[(m (YT),
une solutionde ( 1)..
0Soient:
(Bi,k),
des suites d’éléments deC~ (YT)
convergeant
dans les espacesrespectifs (YT ), (YT)
vers les limites
respectives Bi, Cl.
Soit(1)l,k)
la suite d’éléments deC~ (VT)
définie par~1,
n = Ul,Soit: une suite d’éléments de
C~ (YT) convergeant
versAi~‘
dans
K’~’z2
Montronsqu’on peut toujours
choisir la suite defaçon
que,V k,
C soit un conoïdeisotrope
relativement à lamétrique
avec = +
En
effet, V (A, (0, 0),
soit une suite d’éléments deC~ (YT)
convergeant
dans[(m2 (YT )
vers Soit( A°°,~ )
une suite d’éléments deC~ (YT) convergeant
dansK’n2 (YT)
versA~.
Posons alors :Vol. 66, n° 0 1-1997.
Alors, compte
tenu de(1.2.4)
et(2.2.1 ) [qui
découle de(1.2.2)
et( 1.2.4)],
on a: i
et C est
isotrope
relativement à Posons maintenant :On a alors :
V
k, (uk)
est une solution duproblème
deCauchy
linéaire suivant:D’autre
part, d’après (2), ( 1.2.4)
et(2.2.1 ),
C est un conoïdecaractéristique
pour
(~).
D’après l’inégalité (3.3.1)
du théorème3.3,
il existe une constanteCi
>0, indépendante
dek,
telle que :Annales de l’Institut Henri Poincaré -
Compte
tenu de(6), (8)
donne par passage à la limite sur k :c’est-à-dire u = 0.
3.5. HYPOTHÈSE
(0~). -
Le théorème 3.3 nous a fourni pour une solutionu = ~ + ui de
l’équation (£) l’inégalité énergétique
suivante :On se propose de montrer dans le
prochain
théorème que lesquantités
>
peuvent
être évaluées en fonction denormes convenables de
ul /C
et de F. Pour cefaire,
on aura momentanément besoin del’hypothèse
suivante :Hypothèse
On montrera
plus
tard que toute donnée deCauchy 03C6 = 03C6/C
+qli
avec(~,
E Coo(YT)
xK’n (CT) peut
êtreredécomposée
sous la forme+
~1
avec E COO(YT)
x vérifiant la condition3.6. THÉORÈME. -
Inégalités énergétiques
pour la solution duproblème
de
Cauchy
linéaire( 1.2.1 ).
Soient : mo, mi, m2, m des entiers naturels vérifiant les conditions min +
1,
K une constante >0,
"
u =
(uI)
une fonction vectorielle surYT
tels que :1) u
est une solution del’équation (~) :
°
avec:
U = u + Ul avec u1 E et u = fonction vectorielle à
composantes polynomiales
dedegré
2(m - 1),
3) (.4~, B, C, F, ~)
vérifiel’hypothèse
Conclusion. - Il existe des constantes C >
0,
fonctions croissantes deT, K, M
+h2
telles que pour tout tE ]0, TT
on a :avec: lai
= max(0)L
M = max M et M est l’ensembleI, f cx~2 (m_1)
des valeurs
absolues
des coefficientspolynomiaux
des fonctionspolynômes
A~, B; C.
Avant de démontrer ce
théorème,
donnons la définition suivante : DÉFINITION. - Onappellera f.
r. dedegré
k toutefraction
rationnelleen
degré k,
de dénominateurs~ (é
E nedépendant
que deséléments de
M.
Preuve du théorème 3.6.
Preuve de
l’inégalité (3.6.1 ). - D’après l’inégalité (3.3.2)
du théorème3.3,
on a :Comme
avec :
Donc vu la nature
polynomiale
de(.4~, B, C, F, ~)
etcompte
tenu dufait que
B, C, F, ~)
vérifiel’hypothèse (0m),
on a :où C est une constante >
0,
nedépendant
que deT, K,
M+
D’autre
part,
par définitionde (cf.
énoncé du théorème3.3),
ilexiste des constantes
CT
>0,
fonctions croissantes deT, indépendantes
de
t,
telles que :car m > 2.
Enfin,
on sait que par définition :Pour obtenir de bonnes
majorations
desquantités
on va
former,
en considérant les restrictions au demi-conoïde C del’équation (£)
et deséquations
dérivées de(£)
et en tenantcompte
del’hypothèse
(0~),
leséquations
aux dérivéespartielles
vérifiées par les fonctions{ s -i
et leurs dérivées. Leséquations
aux dérivéespartielles
trouvéesseront
hyperboliques
surC ;
on endéduira, grâce
auxinégalités
de Sobolevdu théorème 2.1.4 de bonnes
inégalités énergétiques
pour les{s -i ~ao ~i~ ~
et leurs
dérivées ;
on en déduiral’inégalité (3.6.1 ).
Vol. 66, n° 1-1997.
En
effet,
comme :l’équation (£) peut
se transformer enl’équation
d’inconnue ~c1:où, compte
tenu del’hypothèse
la dernière sommeL’équation
se compose de Néquations
aux dérivéespartielles (£[)
àN inconnues
ul.
Enappliquant
auxéquations (£i ) l’opérateur
différentiel(k > 1),
on obtient deséquations (~lk).
Enappliquant
aux(restrictions
à C des(£ik)) l’opérateur
différentiel(a
EN",
2 (m - k) - 1, j
EN, 0 ~ 2 (m - k) - 1),
onpeut
obtenir par une démonstration par récurrence :Annales de l’Institut Henri Poincaré -