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Texte intégral

(1)

DOCUMENTS

Les traités de paix (tgtg-Ig23)

§lPourquai lestraités signés lars de ld conférence de Paris instaurent-ils une paix frogile

?

ririlit La responsabilité allemande

+

couRs P.304

Les gouvernements alliés et associés déclarent et I'A1Ie- magne reconnaît que l'Allemagne et ses alliés sont respon- sables, pour les avoir causés, de toutes les pertes et de tous les dommages subis par Ies gouvernements alliés et associés et leurs nationaux en conséquence de Ia guerre, qui lui a été imposée par 1'agression de l'Allemagne et de ses altiés.

Traité de Versailles, article 231. 28 juin 1919.

"PEÀOE, PÈ&TOCT POÂOE.' ie@ orhndo hB l@ b,M d e Bs hc { b È&ùÿ &dj."_.t,.

rt,,ilUne paix fraSile

Le Conseil des Quatre chante I'hymne traditionnel Peace, Perfect Peace. « Pendant qu'ils chantent, ils oublient de regarder derrière, »

Cêricature de David Low publiée dans l'hebdomadaire austrêlien The Bulletin,l5 mai 1919.

§

Une paix manquée

Membre de la délégation britannique, le célèbre économiste Keynes a quitté les négociations aÿant même la signa- ture du traité deVersailles. Dès 191"9,

il

dénonce

"

l'aveugle passion anti-

allemande » et ses dangers.

Le Traité ne contient aucune me- sure en faveur du rétablissement éco- nomique de l'Europe - rien pour faire des Empires centrauxvaincus de bons voisins, rien pour stabiliser les nou- veaux États européens, rien pour que la Russie reüenne vers nous. I1 n'en- courage en aucune façon des accords de solidarité économique entre les Alliés eux-mêmes. Aucune disposition n'a été prise pour remettre de l'ordre dans les finances de la France et de l'Italie, ou pour réajuster les systèmes du Vieux et du Nouveau Monde. Le Conseil des Quatre n'a prêté aucune attention à ces problèmes, si préoccupé qu'il était par d'autres

-

Clemenceau voulait anéantir l'existence écono- mique de l'Allemagne, Lloyd George conclure à tout prix un accord et rap- porter en Angleterre quelque chose qui passerait pour acceptable pendant une semaine, etle Président [Wilson]

ne rien faire qui ne fût juste en droit.

Il

est extraordinaire que le problème économique fondamental que posait une Europe qui mourait de faim et se désagrégeait sous leurs yeux ne soit précisément la seule question à laquelle il ait été impossible d'intéres- ser les Quatre. Leur principale incur- sion dans le domaine économique, ce furent les Réparations, et ils réglèrent le problème comme

s'il

relevait de la théologie, de la politique ou de la tactique électorale, adoptant succes- sivement tous les points de r,rre sauf celui de l'avenir économique des États dont ils avaient en main les destinées.

John Malnard Keynes, -Les Conséquences économiques de la paix,191,9.

POINT DE PASSAGE

6D

DOCUMENTS

Les traités de paix (tgtg-Ig23)

§lPourquai lestraités signés lars de ld conférence de Paris instaurent-ils une paix frogile

?

ririlit La responsabilité allemande

+

couRs P.304

Les gouvernements alliés et associés déclarent et I'A1Ie- magne reconnaît que l'Allemagne et ses alliés sont respon- sables, pour les avoir causés, de toutes les pertes et de tous les dommages subis par Ies gouvernements alliés et associés et leurs nationaux en conséquence de Ia guerre, qui lui a été imposée par 1'agression de l'Allemagne et de ses altiés.

Traité de Versailles, article 231. 28 juin 1919.

"PEÀOE, PÈ&TOCT POÂOE.' ie@ orhndo hB l@ b,M d e Bs hc { b È&ùÿ &dj."_.t,.

rt,,ilUne paix fraSile

Le Conseil des Quatre chante I'hymne traditionnel Peace, Perfect Peace. « Pendant qu'ils chantent, ils oublient de regarder derrière, »

Cêricature de David Low publiée dans l'hebdomadaire austrêlien The Bulletin,l5 mai 1919.

§

Une paix manquée

Membre de la délégation britannique, le célèbre économiste Keynes a quitté les négociations aÿant même la signa- ture du traité deVersailles. Dès 191"9,

il

dénonce

"

l'aveugle passion anti-

allemande » et ses dangers.

Le Traité ne contient aucune me- sure en faveur du rétablissement éco- nomique de l'Europe - rien pour faire des Empires centrauxvaincus de bons voisins, rien pour stabiliser les nou- veaux États européens, rien pour que la Russie reüenne vers nous. I1 n'en- courage en aucune façon des accords de solidarité économique entre les Alliés eux-mêmes. Aucune disposition n'a été prise pour remettre de l'ordre dans les finances de la France et de l'Italie, ou pour réajuster les systèmes du Vieux et du Nouveau Monde. Le Conseil des Quatre n'a prêté aucune attention à ces problèmes, si préoccupé qu'il était par d'autres - Clemenceau voulait anéantir l'existence écono- mique de l'Allemagne, Lloyd George conclure à tout prix un accord et rap- porter en Angleterre quelque chose qui passerait pour acceptable pendant une semaine, etle Président [Wilson]

ne rien faire qui ne fût juste en droit.

Il est extraordinaire que le problème économique fondamental que posait une Europe qui mourait de faim et se désagrégeait sous leurs yeux ne soit précisément la seule question à laquelle il ait été impossible d'intéres- ser les Quatre. Leur principale incur- sion dans le domaine économique, ce furent les Réparations, et ils réglèrent le problème comme s'il relevait de la théologie, de la politique ou de la tactique électorale, adoptant succes- sivement tous les points de r,rre sauf celui de l'avenir économique des États dont ils avaient en main les destinées.

John Malnard Keynes, -Les Conséquences économiques de la paix,191,9.

POINT DE PASSAGE

6D

C) Sor'r de la guerre : la tenta've de construc'on d’un ordre des na'ons démocra'ques

(2)

DOCUMENTS

La paix §râce à !a sËcurütô eo*lect§ve ?

El Quetles sont les forces et les foibtesses du système de sécurité collective mis en place ovec lo SDN

7

ffi eour une paix sans victoire

De simples accords ne sauraient

à

eux seuls instaurer une paix

sûre

[...]. La paix qui reste

à

conclure

ne sera

durable qu'à

Ia

condition d'être

garantie par la grande force organisée de

l'humanité.Avant

tout, ce

doit

être une paix sans victoire. [...] Une

victoire serait une paix imposée

au

perdant,

le

vainqueur dictant

ses

conditions

au

vaincu [...]. Seule une paix conclue d'égal

à égal

peut être durable, paix dont le principe même soit l'égali- té et une participation commune

à

un bien commun [...]. Légalité entre nations, sur laquelle la paix doit

se

fonder pour être durable, doit être une égalité de droits

;

les garanties

échangées ne

doivent ni entériner ni impliquer une différence entre

les

nations, selon qu'elles sont grandes ou petites, puissantes ou faibles.

Le

droit doit s'appuyer

sur la

force com-

mune, non sur la force

indiüduelle

des

nations dont la concertation

sera

le

garant de la

paix

[...]. I1 est une

notion

plus fondamentale encore que l'égatité

de droits entre nations organisées.

Aucune paix

ne

saurait

ou ne

devrait durer

sans une reconnaissance et une acceptation du

principe

selon lequel le

pouvoir légitime

des

gouvernements procède du seul consentement

des

gouvernés et qu'aucun droit

ne

jus- tifie qu'on

fasse

passer

des

peuples

de

la souveraineté d'un État

à

celle d'un autre comme s'ils en étaient

ta

propriété.

T. Woodrow Wilson. Discours duant le rSénat,.

NE DEVON§ Pi,U§

'"

'

Les

inquiétudes d'un pacifiste

Prix Nobel de la Paix 1909,le Français d'Estournelles de Constant

écrit

à son

ami américain

Butler,

pacifiste lui

aussi.

Comment juger avec confiance du pacte de la Société

des

Nations devenu un compromis entre les ambitions

des Grandes Puissances

victorieuses

? Ces Grandes Puissances

dewaient,

à

mon

sens,

étonner le monde par leur désinté- ressement et donner l'exemple du respect

de ces

principes qui

seront à la base de

la

Société des Nations, si cette Société

doit üwe.

Or,

il

est

moins question

de

justice

dans

le

pacte

que

de

dépouiller l'Allemagne

de ses possessions.

[...]

Que

deviennent les principes du président Wilson ? [...]

Si les

États-Unis vainqueurs

et

arbitres résistent

aux

tentations

de

l'impérialisme;

si l'A-llemagne ne tombe pas, après la Russie dans

l'anarchie et si elle n'est

pas poussée à

une politique protestataire

de

revanche t...l,je crois

encore que la Société des

Nations pourra sortir viable

de Ia Conférence.

Paul d'Estournelles de Constant, l, ettre à Nicholas Butler,22 féÿrier 191,9.

K}

Arrêter la guerre

lllustration publiée dans l'hebdomadaire français Le Miroir,16 mars 1919.

i

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De simples accords ne sauraient

à

eux seuls instaurer une paix

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[...]. La paix qui reste

à

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garantie par la grande force organisée de

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conditions

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peut être durable, paix dont le principe même soit l'égali- té et une participation commune

à

un bien commun [...]. Légalité entre nations, sur laquelle la paix doit

se

fonder pour être durable, doit être une égalité de droits

;

les garanties

échangées ne

doivent ni entériner ni impliquer une différence entre

les

nations, selon qu'elles sont grandes ou petites, puissantes ou faibles.

Le

droit doit s'appuyer

sur la

force com-

mune, non sur la force

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nations dont la concertation

sera

le

garant de la

paix

[...]. I1 est une

notion

plus fondamentale encore que l'égatité

de droits entre nations organisées.

Aucune paix

ne

saurait

ou ne

devrait durer

sans une reconnaissance et une acceptation du

principe

selon lequel le

pouvoir légitime

des

gouvernements procède du seul consentement

des

gouvernés et qu'aucun droit

ne

jus- tifie qu'on

fasse

passer

des

peuples

de

la souveraineté d'un État

à

celle d'un autre comme s'ils en étaient

ta

propriété.

T. Woodrow Wilson. Discours duant le rSénat,.

NE DEVON§ Pi,U§

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Les

inquiétudes d'un pacifiste

Prix Nobel de la Paix 1909,le Français d'Estournelles de Constant

écrit

à son

ami américain

Butler,

pacifiste lui

aussi.

Comment juger avec confiance du pacte de la Société

des

Nations devenu un compromis entre les ambitions

des Grandes Puissances

victorieuses

? Ces Grandes Puissances

dewaient,

à

mon

sens,

étonner le monde par leur désinté- ressement et donner l'exemple du respect

de ces

principes qui

seront à la base de

la

Société des Nations, si cette Société

doit üwe.

Or,

il

est

moins question

de

justice

dans

le

pacte

que

de

dépouiller l'Allemagne

de ses possessions.

[...]

Que

deviennent les principes du président Wilson ? [...]

Si les

États-Unis vainqueurs

et

arbitres résistent

aux

tentations

de

l'impérialisme;

si l'A-llemagne ne tombe pas, après la Russie dans

l'anarchie et si elle n'est

pas poussée à

une politique protestataire

de

revanche t...l,je crois

encore que la Société des

Nations pourra sortir viable

de Ia Conférence.

Paul d'Estournelles de Constant, l, ettre à Nicholas Butler,22 féÿrier 191,9.

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Arrêter la guerre

lllustration publiée dans l'hebdomadaire français Le Miroir,16 mars 1919.

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1) Du désordre de la guerre à l’espoir d’un nouvel ordre interna6onal

(3)

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(4)

!

LeI Quatorze points de Wilson et [a naissancè de ta SDN

En

janvier 1918,

Le

président américain Woodrow Witson présente quatorze points pour rétablir [a paix dans [e monde. lssue de ce programme, [a Société des Nations ISON) nait [e

10

janvier 1920. Cette organisation internationate a pour but de maintenir ta paix dans [e monde et de résoudre [es probtèmes de l,après-guerre.

I Comment [es États cherchent-ils à mettre en ptace un nouvel ordre international après [a guerre

?

E

l:i,i

,i,:

1,

1"t Quatorze points

« C'est donc le programme de la paix du monde qui constitue notre programme. Et ce programme, le

seul

possible

selon nous, est

le suivant

:

1" Des conventions de paix, préparées au grand jour

;

après quoi il n'y aura plus d'ententes particulières

et secrètes

d'aucune

sorte

entre

les

nations [...].

2"

Liberté

absolue de la

navigation

sur mer, en dehors des eaux

territoriales [...].

3" Suppression, autant que possible, de toutes les

bar_

rières économiques [...].

4' Echange de garanties suffisantes que les armements de chaque pays seront réduits au minimum compatible

avec

la sécurité intérieure.

5' Arrangement librement débattu, dans un esprit large

et absolument impartial, de toutes les revendications coloniales [...].

8'

Le

territoire français tout entier dewa

être

libéré

et les

régions envahies dewont être restaurées [...].

9' Une rectification des frontières italiennes devra être opérée conformément aux données clairement

percep_

tibles

du

principe

des

nationalités [...].

13' Un État polonais indépendant dewa être créé, qui comprendra les territoires habités par des populations indiscutablement polonaises [...].

14' Il faut qu'une société

des

nations soit constituée

en

vertu de conventions formelles ayant pour objet d,offrir

des

garanties mutuelles d'indépendance politique

et d,in_

tégrité territoriale aux petits comme

aux

grands

États.

,

Woodrow'Wilson, discours au Congrès des États_Unis, _

8 ianvier 1918.

i

Article

12

1. Tous

les membres

de

la

Société

conviennent

que,

s,il s'éIève entre eux un différend susceptible d,entraîner une rupture, ils le soumettront soit à la procédure

de

l'arbitrage, soit

à

l'examen du Conseil. [...]

Article

16

1. Si un membre de la

Société

recourt à la guerre [...],

1l est ipso

faclo considéré comme ayant commis un

acte de

guerre contre tous les autres membres

de

la

Société.

Ceux-ci s'engagent à rompre immédiatement avec lui

toutes relations commerciales

ou

financières [...].

»

Préambule du traité de Versailtes, 28

juin

1919r§

,ffi ffi f" pacte de ta SDN

« Les hautes parties contractantes, considérant que pour développer la coopération entre

les

nations

et

pour leur garantir la paix et la sûreté, il importe d,accepter certaines obligations

de ne pas

recourir

à

la guerre, [...]

adoptent le présent pacte qui institue la Société

des

Nations. [...]

Article

8

1. Les

membres

de

la

Société

reconnaissent

que le main_

tien

de

la paix exige la réduction

des

armements

natio_

naux

au

minimum compatible

avec

la sécurité nationale

et avec

l'exécution

des

obligations internationales

impo_

sée

par une action commune. [...]

286

[e président Wilson tendant un rameau d'olivier à [a cotombe de la paix

Dessin du journal humoristique britannique punch, mars 1919.

lnspirateur de ta Société des Nations, Witson offre à [a cotombe de [a paix une branche cassée d,otivier pourvue de ses rameaux, figurant [es nations.

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(5)

!

LeI Quatorze points de Wilson et [a naissancè de ta SDN

En

janvier 1918,

Le

président américain Woodrow Witson présente quatorze points pour rétablir [a paix dans [e monde. lssue de ce programme, [a Société des Nations ISON) nait [e

10

janvier 1920. Cette organisation internationate a pour but de maintenir ta paix dans [e monde et de résoudre [es probtèmes de l,après-guerre.

I Comment [es États cherchent-ils à mettre en ptace un nouvel ordre international après [a guerre

?

E

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1,

1"t Quatorze points

« C'est donc le programme de la paix du monde qui constitue notre programme. Et ce programme, le

seul

possible

selon nous, est

le suivant

:

1" Des conventions de paix, préparées au grand jour

;

après quoi il n'y aura plus d'ententes particulières

et secrètes

d'aucune

sorte

entre

les

nations [...].

2"

Liberté

absolue de la

navigation

sur mer, en dehors des eaux

territoriales [...].

3" Suppression, autant que possible, de toutes les

bar_

rières économiques [...].

4' Echange de garanties suffisantes que les armements de chaque pays seront réduits au minimum compatible

avec

la sécurité intérieure.

5' Arrangement librement débattu, dans un esprit large

et absolument impartial, de toutes les revendications coloniales [...].

8'

Le

territoire français tout entier dewa

être

libéré

et les

régions envahies dewont être restaurées [...].

9' Une rectification des frontières italiennes devra être opérée conformément aux données clairement

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tibles

du

principe

des

nationalités [...].

13' Un État polonais indépendant dewa être créé, qui comprendra les territoires habités par des populations indiscutablement polonaises [...].

14' Il faut qu'une société

des

nations soit constituée

en

vertu de conventions formelles ayant pour objet d,offrir

des

garanties mutuelles d'indépendance politique

et d,in_

tégrité territoriale aux petits comme

aux

grands

États.

,

Woodrow'Wilson, discours au Congrès des États_Unis, _

8 ianvier 1918.

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Article

12

1. Tous

les membres

de

la

Société

conviennent

que,

s,il s'éIève entre eux un différend susceptible d,entraîner une rupture, ils le soumettront soit à la procédure

de

l'arbitrage, soit

à

l'examen du Conseil. [...]

Article

16

1. Si un membre de la

Société

recourt à la guerre [...],

1l est ipso

faclo considéré comme ayant commis un

acte de

guerre contre tous les autres membres

de

la

Société.

Ceux-ci s'engagent à rompre immédiatement avec lui

toutes relations commerciales

ou

financières [...].

» Préambule du traité de Versailtes, 28

juin

1919r§

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« Les hautes parties contractantes, considérant que pour développer la coopération entre

les

nations

et

pour leur garantir la paix et la sûreté, il importe d,accepter

certaines obligations

de ne pas

recourir

à

la guerre, [...]

adoptent le présent pacte qui institue la Société

des

Nations. [...]

Article

8

1. Les

membres

de

la

Société

reconnaissent

que le main_

tien

de

la paix exige la réduction

des

armements

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naux

au

minimum compatible

avec

la sécurité nationale

et avec

l'exécution

des

obligations internationales

impo_

sée

par une action commune. [...]

286

[e président Wilson tendant un rameau d'olivier à [a cotombe de la paix

Dessin du journal humoristique britannique punch, mars 1919.

lnspirateur de ta Société des Nations, Witson offre à [a cotombe de [a paix une branche cassée d,otivier pourvue de ses rameaux, figurant [es nations.

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(6)

Les traités de paix

(1e1e-1e23)

Les

traités de paix conctus au terme de la conférence de [a paix de paris changent

profondément ta physionomie de ['Europe et du Moyen_Orient.

Les

très lourdes sanctions imposées à L'Attemagne ainsi que [e redécoupage des frontières en Europe et

au Moyen-Orient sont à l'origine de nouve[es tensions.

D Quettes sont les conséquences des traités de paix pour [Europe et [e Moyen-Orient

?

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Le

traité de Versailtes

« Art.

42

et

43

Il est interdit à l,Allemagne de

main_

tenir ou de construire des fortifications soit sur la rive

gauche

du Rhin, soit sur la rive droite, sur

50

kilomètres

à

l'est

de ce

fleuve [...]. Lentretien

ou

le rassemblement

de

forces

armées

sont interdits

dans cette

zone [...].

Art.

51

Les territoires

cédés à

l'Allemagne

en

vertu

des

préliminaires de paix signés à Versailles le 26 féwier

1871

sont réintégrés

dans

la souveraineté française [...].

Art.87 tAllemagne reconnaît l,indépendance de la

Pologne et

renonce

à

tout droit sur

les

territoires qui lui

sont attribués.

Art.

119

LAllemagne

renonce, en

faveur

des

principales puissances atliées et

associées, à

tous

ses

droits

et

titres sur

ses possessions

d'outre-mer.

Art.

160

[...] ta totalité

des

effectifs

de

l,armée

des États

qui constituent I'Allemagne ne dewa pas

dépasser

cent

mille hommes [...] et sera exclusivement destinée

au

maintien de l'ordre sur le territoire et à la police

des

frontières [...].

La slgnatune du traité de Versaitles

(28

juin tg3"§)

WiLLiam Orpen, Signatu re du traité de paix par la déIégation allemande le 28 juin 7979 dans la galerie d,es Gloces, huile sur toile, détaiL, 1921 (lmperiaI War Museum, Londres).

r

Le représentant attemand Georges Ctemenceau (président du ConseiI français)

Woodrow Witson (président des États-Unis)

David Ltoyd George

(Premier ministre britannique) Vittorio Ortando

(président du ConseiI itatien)

Art. 171Sont interdits la fabrication et l,importation

en

Allemagne

des chars,

blindés,

tanks.

Art.

198

Les forces armées allemandes ne pourront comprendre aucune aviation.

Art.23l

Les

gouvernements alliés et

associés

déclarent et l'AJlemagne reconnaît que l'Allemagne et ses alliés sont responsables, pour les avoir

causés,

de toutes

les

pertes et de tous les dommages subis par les

gouver_

nements alliés et

associés

et leurs nationaux en

consé_

quence de la guerre,

qui leur

a été imposée par

l,agression

de

l'Allemagne

et de ses alliés.

Art.232 [...] Les gouvernements alliés et

associés exi_

gent que soient réparés tous les dommages

causés à

la population civile

de chacune des puissances

alliées [...].

Art.428 À titre

de

garantie d'exécution par l,Allemagne

du

présent traité,

Ies

territoires allemands

situés à

l,ouest du Rhin [...] seront occupés par les troupes des

puis_

sances

alliées [...]. "

Traité de

\èrsailles

(extraits), 28

juin

1919

I

288

cJe passôge

Poinf

(7)

Podcast du

cours

COURS

DOCUMENTS

P. 312,

314,320

La paix inachevée

Le 'l'l novembre '1918, les armes se toisent sur le front accidentol.

Cependant, ilfout encore du temps pour qu'une poix bien frogile soit signée entre les belligéronts.

@ Un. paix laborieuse

& La lente sortie de guerre. L'armistice de Rethondes ne marque pas la

fin de la Première Guerre mondiale. La cessation des combats doit être ensuite confirmée par de véritables traités de paix entre les différents États belligérants. La démobilisation est progressive

:

des troupes fran- çaises restent ainsi stationnées en Allemagne.

B La paix des vainqueurs. Le 18 janvier .l9i9, la conférence de la paix s'ouvre à Paris en présence des délégués de 27 États et de 5 dominions britanniques. Les vaincus en sont écartés, ainsi que la Russie parce qu,elle a conclu une paix séparée avec l'Allemagne et que les Alliés s'opposent

au régime soviétique. Les grandes puissances sont à l'origine des traités de paix:les négociations sont menées au sein de conseils restreints (doc.1).

* Un difficile compromis. Les négociations sont compliquées, car les

Quatre ont des objectifs divergents. Alors que Wilson se réfère aux

« quatorze points », Clemenceau entend obtenir des réparations indis- pensables à la reconstruction et il exige de voir la sécurité de la France garantie. L'ltalie veut les territoires promis par les Alliés en contrepartie de son entrée en guerre. Enfin, le Royaume-Uni cherche à ne pas trop affaiblir l'Allemagne pour ne pas renforcer la France.

I vocABULAIRE

Armistice

:

accord conclu entre deux belligérants pour mettre fin

aux

combats

dans

l'attente de

la

négociation d'un traité de

paix.

Diktot:, terme utilisé par

les

Allemands pour désigner

les clauses du

traité

de Versailles,

imposées par

les

Alliés

sans

négociation.

Dominions: colonies britanniques ayant

accédé à

une

large

autonomie.

Quatorze points

: message

adressé par

le

président Wilson au

Congrès

américain,

le 8

janvier

1918,

dans lequel il expose

les

buts

de

guerre

des

États-Unis

(d

iplomatie ouverte, liberté

des mers,

droit

des

peuples

à

disposer d'eux-mêmes, création d'une

«

association générale

des

nations

»).

La conférence de la Paix

ll,rJ.h$i,

ffi*l.li tles traités lourds de tensions

ffi L'humiliation de lAllemagne. Exclu des négociations, le gouvernement allemand est informé des conditions de paix le 7 mai 1919. Ses contre-propositions ayant été refusées, le chancelier Scheidemann démissionne. Re-

doutant une intervention alliée, son successeur, Gustav Bauer, finit par accepter le texte. Le traité, signé à Ver- sailles Ie 28 juin, impute à l'Allemagne la responsabilité du conflit et lui impose des conditions très dures, si bien qu'hommes politiques et opinion publique allemands dénoncent un Diktat (doc. Z)

& La fin des empires. Consacrant le droit des peuples

à disposer d'eux-mêmes, les traités de paix redessinent la carte de l'Europe et du Proche-Orient. L'Autriche et

la Hongrie sont séparées et leur territoire, comme celui

de l'Empire ottoman, est réduit. À I'inverse, les pays vainqueurs s'agrandissent tandis que sept nouveaux États sont formés.

lD La « victoire mutilée ». L'ltalie se considère comme un « vaincu de la paix », car les Alliés ne lui accordent

) mars 1919

mars >

1919

CONFÉRENCE PLÉNIÈRE

27 pays et 5 dominions (les vainqueurs de la Grande Guerre)

> fixe le cadre général des négociations

> signe les trailés

CONSEIL DES 10

2 replésenlanls des grandes puissances

(France, Elals-Unis, Grande-Bretagne, Ilalie, Japon)

> négocie le sorl des vaincus

> aucun accord n'esl lrouvé enlre Alliês

CONSEIL

DES

4

G. Clemenceau (France),

\v. wilson (États-Unis), D. tloyd George (GB) et V. Orlando fiIalie)

> prend loules les décisions

relalives à lAllemagne

->

dkigée par remplacé par

@D

1

EXPERTS 52 commissions

5 ministres des Affaires élrangères (France, Elals-Unis, GB, Italie, Japon)

> décide du sorl

des aulres vaincus

DES 5

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(11)

Pourquoi les traités signés lors de la conférence de Paris instaurent-ils une paix fragile ?

Organisa)on en binôme Travail individuel

- B1 répond aux ques)ons 1, 3 et 4 p313 - B2 répond à la ques)on 2 p313

Travail collec)f

- B1 présente ses réponses à B2 et vice-versa

- B1 et B2 dressent collec)vement une liste d’éléments répondant à la probléma)que

Point de passage p312-313 « Les traités de paix (1919-1923) »

(12)

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