Indicateurs
Dares
publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques
JUILLET 2012 • N° 046
LES MOUVEMENTS DE MAIN-D’ŒUVRE
AU 1
ER
TRIMESTRE 2012 :
le repli des entrées s’accentue
Au 1
ertrimestre 2012, le taux de rotation
de la main-d’œuvre, moyenne des taux d’entrée
et de sortie, diminue de 0,3 point
dans les établissements de 10 salariés ou plus. Il
se situe à 12,5 %, au même niveau
que le 1
ertrimestre de l’année précédente.
Le taux d’entrée des établissements
de 10 salariés ou plus (12,3 %) se replie
(-0,5 point, après -0,2 point le trimestre
précédent), sous l’effet d’une baisse conjointe
du taux d’entrée en CDD (-0,3 point) et du taux
d’entrée en CDI (-0,1 point). La part des CDD
dans les embauches continue de progresser
(+0,2 point). Elle atteint 79,3 %,
un niveau supérieur à 2011.
Le taux de sortie des établissements
de 10 salariés ou plus décroît de 0,2 point, pour
s’établir à 12,6 %. Cette évolution s’explique
par le net repli des fins de CDD
dans les établissements de 10 à 49 salariés
du tertiaire.
Au 1
ertrimestre 2012, le taux de rotation, moyenne
des taux d’entrée et de sortie, baisse de 0,3 point dans
les établissements de 10 salariés ou plus. Il est égal
à 12,5 %, soit le même niveau qu’un an auparavant
(tableau 1 et graphique 1). Le taux d’entrée diminue de
0,5 point tandis que le taux de sortie baisse de 0,2 point.
Dans les établissements de 10 à 49 salariés, le taux
de rotation s’est replié de 1,1 point au cours des
deux derniers trimestres (-0,6 point au 1
ertrimestre
2012, après -0,5 point au 4
etrimestre 2011). Dans les
établissements de 50 salariés ou plus, le taux de
rota-tion diminue de 0,1 point au 1
ertrimestre 2012, après
une augmentation de 0,2 point au 4
etrimestre 2011.
Recul très net des recrutements
Au 1
ertrimestre 2012, le taux d’entrée se contracte
de 0,5 point, après des baisses de 0,1 point et
0,2 point aux trimestres précédents. Il s’établit à
12,3 %, soit un niveau inférieur de 0,4 point à celui
observé un an auparavant. Le repli du taux d’entrée
est plus prononcé pour les établissements de 10 à
49 salariés. En deux trimestres, le taux d’entrée dans
ces établissements se contracte de 1,1 point (-0,6 point
au 1
ertrimestre 2012, après -0,5 point au dernier
trimestre 2011) pour s’établir à 12,3 %. Dans les
établissements de 50 salariés ou plus, le taux d’entrée
baisse également mais de façon moins prononcée
(-0,3 point au 1
ertrimestre 2012, après -0,1 point
Comme le trimestre précédent,
le taux d’entrée diminue dans
tous les secteurs d’activité :
dans le tertiaire, le recul est de
0,5 point ; dans l’industrie et la
construction, il est de 0,1 point.
Dans tous les secteurs, le taux
d’entrée au 1
ertrimestre 2012
est inférieur aux taux d’entrée
observés au cours des quatre
trimestres de l’année 2011.
Le taux d’entrée en CDD
s’éta-blit à 9,8 % (graphique 2), après
avoir été supérieur à 10 % en
2011. Il décroît de 0,3 point,
après des baisses de 0,1 point
les deux trimestres précédents.
Le taux d’entrée en CDD baisse
de 0,5 point pour les
établisse-ments de 10 à 49 salariés et de
0,2 point pour les établissements
de 50 salariés ou plus.
Le taux d’entrée en CDD fléchit
de 0,4 point dans le tertiaire et
de 0,1 point dans la
construc-tion, alors qu’il reste stable dans
l’industrie. Dans tous les secteurs
d’activité, le taux d’entrée en
CDD est inférieur ou égal aux
niveaux atteints au cours de
l’an-née 2011.
Le taux de recrutement en CDI
des établissements de 10
sala-riés ou plus recule lui aussi, pour
le deuxième trimestre
consécu-tif. Il diminue de 0,1 point, après
une baisse de 0,2 point le trimestre
précédent. Il se situe à 2,6 %, un
niveau inférieur à ceux observés
pour les trimestres de 2011. Le
taux de recrutement en CDI est
en recul dans les établissements
de 10 à 49 salariés (-0,1 point)
comme dans les établissements
de 50 salariés ou plus (-0,1 point).
Les recrutements en CDI sont
moins nombreux dans le tertiaire
et l’industrie (-0,1 point
respecti-vement). Dans la construction, le
taux de recrutement en CDI est
stable à 2,1 %.
La part des CDD dans les
embauches continue de
s’ac-croître pour s’établir à 79,3 %. Elle augmente de
0,2 point, après une hausse de 1 point le trimestre
précédent, et se rapproche ainsi du sommet
atteint au 3
etrimestre 2009 (graphique 3). La part
des CDD dans les embauches progresse dans les
établissements de 10 à 49 salariés de même que
Cette tendance s’observe dans le tertiaire
et l’industrie. Dans la construction, la part
des CDD dans les embauches est plus faible
(51,8 %, contre 67,0 % dans l’industrie
et 81,4 % dans le tertiaire) et en baisse pour
Graphique 1
•
Mouvements de main-d’œuvre
dans les établissements de 10 salariés et plus
Champ : établissements du secteur concurrentiel (hors agricole) de 10 salariés ou plus ; France métropolitaine L’amélioration des traitements liée à la centralisation de la collecte des mouvements de main-d’œuvre depuis début 2011 engendre une rupture de série entre le 4e trimestre 2010 et le 1er trimestre 2011 (cf. nota bene).
8,0 8,5 9,0 9,5 10,0 10,5 11,0 11,5 12,0 12,5 13,0 13,5
janv-99 juil-99 janv-00 juil-00 janv-01 juil-01 janv-02 juil-02 janv-03 juil-03 janv-04 juil-04 janv-05 juil-05 janv-06 juil-06 janv-07 juil-07 janv-08 juil-08 janv-09 juil-09 janv-10 juil-10 janv-11 juil-11 janv-12
Données trimestrielles CVS en %
Taux d'entrée
Taux de sortie
Taux de rotation
Champ : établissements du secteur concurrentiel (hors agricole) de 10 salariés ou plus ; France métropolitaine. L’amélioration des traitements liée à la centralisation de la collecte des mouvements de main-d’œuvre depuis début 2011 engendre une rupture de série entre le 4e trimestre 2010 et le 1er trimestre 2011 (cf. nota bene).
2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0 8,0 9,0 10,0 11,0
janv-99 juil-99 janv-00 juil-00 janv-01 juil-01 janv-02 juil-02 janv-03 juil-03 janv-04 juil-04 janv-05 juil-05 janv-06 juil-06 janv-07 juil-07 janv-08 juil-08 janv-09 juil-09 janv-10 juil-10 janv-11 juil-11 janv-12 Données trimestrielles CVS en %
Taux d'entrée en CDD
Taux d'entrée en CDI
Source : Dares, DMMO-EMMO
Source : Dares, DMMO-EMMO
Champ : établissements du secteur concurrentiel (hors agricole) de 10 salariés ou plus ; France métropolitaine. L’amélioration des traitements liée à la centralisation de la collecte des mouvements de main-d’œuvre depuis début 2011 engendre une rupture de série entre le 4e trimestre 2010 et le 1er trimestre 2011 (cf. nota bene).
65 67 69 71 73 75 77 79 81 Données trimestrielles CVS en % ja nv -9 9 m ai -9 9 se pt -9 9 ja nv -0 0 m ai -0 0 se pt -0 0 ja nv -0 1 m ai -0 1 se pt -0 1 ja nv -0 2 m ai -0 2 se pt -0 2 ja nv -0 3 m ai -0 3 se pt -0 3 ja nv -0 4 m ai -0 4 se pt -0 4 ja nv -0 5 m ai -0 5 se pt -0 5 ja nv -0 6 m ai -0 6 se pt -0 6 ja nv -0 7 m ai -0 7 se pt -0 7 ja nv -0 8 m ai -0 8 se pt -0 8 ja nv -0 9 m ai -0 9 se pt -0 9 ja nv -1 0 m ai -1 0 se pt -1 0 ja nv -1 1 m ai -1 1 se pt -1 1 ja nv -1
2 Source : Dares, DMMO-EMMO
Graphique 2
•
Taux d’entrée en CDD et CDI
Samuel E
ttouati
,
Xavier P
araire
(Dares).
Diminution des fins de CDD
dans les établissements
de 10 à 49 salariés
Le taux de sortie se réduit
de 0,2 point au 1
ertrimestre
2012, après une hausse de
0,1 point au 4
etrimestre 2011.
Il se situe à 12,6 %, un niveau
supérieur de 0,4 point à celui du
1
ertrimestre 2011.
Le taux de sortie baisse de
0,6 point dans les établissements
de 10 à 49 salariés mais reste
stable dans les établissements
de plus grande taille. Les
évolu-tions sont également
contras-tées par secteur (-0,3 point dans
le tertiaire, +0,2 point dans
l’in-dustrie et la construction ).
La baisse du taux de sortie au
1
ertrimestre 2012 s’explique
par la décrue des sorties pour
fin de CDD. Le taux de fin de
CDD recule de 0,2 point en un
trimestre et s’établit à 9,2 %
(graphique 4). Le taux de sortie
pour fin de CDD recule
nette-ment dans les établissenette-ments de
10 à 49 salariés (-0,7 point) alors
qu’il reste stable dans les
établis-sements de 50 salariés ou plus.
Ce mouvement s’explique par
le net repli des fins de CDD dans
les établissements de 10 à 49
salariés du tertiaire (-0,8 point).
Le taux de démission reste
stable à 1,5 %, un niveau bien
en-dessous des niveaux observés avant la crise de
2008-2009. La stabilité du taux de démission
s’ob-serve dans les établissements de 10 à 49 salariés
comme dans les établissements de plus grande
taille. Les évolutions sont en revanche
contras-tées par secteur d’activité. Le taux de démission
baisse de 0,1 point dans le tertiaire, se stabilise
dans l’industrie et augmente de 0,1 point dans la
construction.
Le taux de licenciement autre qu’économique,
le taux de fin de période d’essai et le taux de
licen-ciement économique sont relativement constants
par rapport aux quatre trimestres passés, à
respec-tivement 0,5 %, 0,5 % et 0,1 % (graphique 5).
Par rapport à ces 10 dernières années, le taux
de licenciement autre qu’économique et le taux
de licenciement économique se situent à des
Champ : établissements du secteur concurrentiel (hors agricole) de 10 salariés ou plus ; France métropolitaine. L’amélioration des traitements liée à la centralisation de la collecte des mouvements de main-d’œuvre depuis début 2011 engendre une rupture de série entre le 4e trimestre 2010 et le 1er trimestre 2011 (cf. nota bene).
1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 5,0 5,5 6,0 6,5 7,0 7,5 8,0 8,5 9,0 9,5
janv-99 juil-99 janv-00 juil-00 janv-01 juil-01 janv-02 juil-02 janv-03 juil-03 janv-04 juil-04 janv-05 juil-05 janv-06 juil-06 janv-07 juil-07 janv-08 juil-08 janv-09 juil-09 janv-10 juil-10 janv-11 juil-11 janv-12 Données trimestrielles CVS en %
Taux de démission Taux de sortie pour fin de CDD
Champ : établissements du secteur concurrentiel (hors agricole) de 10 salariés ou plus ; France métropolitaine.
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
janv-99 juil-99 janv-00 juil-00 janv-01 juil-01 janv-02 juil-02 janv-03 juil-03 janv-04 juil-04 janv-05 juil-05 janv-06 juil-06 janv-07 juil-07 janv-08 juil-08 janv-09 juil-09 janv-10 juil-10 janv-11 juil-11 janv-12 Données trimestrielles CVS en % Taux de licenciement autre qu'économique Taux de départ en retraite Taux de licenciement économique Taux de fin de période d'essai
niveaux historiquement bas, ce qui est à relier en
partie à la mise en place du dispositif de la rupture
conventionnnelle depuis 2008 (encadré 1).
Le taux de départ à la retraite progresse de
0,1 point et s’établit à 0,3 %. Les sorties pour départ
à la retraite se sont accélérées dans les
établisse-ments de 10 à 49 salariés. Le taux de départ à la
retraite y passe de 0,2 % au 4
etrimestre 2011 à
0,3 % au 1
ertrimestre 2012. Le taux de départ
à la retraite augmente de 0,1 point dans tous
les secteurs.
Source : Dares, DMMO-EMMO
Source : Dares, DMMO-EMMO
Graphique 4
•
Taux de sortie pour fin de CDD et pour démission
Graphique 5
•
Taux de sortie pour licenciement économique et autre
qu’économique, fin de période d’essai et départ en retraite
2011 T1 T4 T3 T2 T1 T1 T4 T3 T2 T1 T1 T4 T3 T2 T1 2012
Tableau 1
•
Mouvements d’entrée selon la nature du contrat et mouvements de sortie selon les principaux motifs
dans les établissements d’au moins 10 salariés
Données CVS en %
2011 2012
2011 2012
Établissements de 10 à 49 salariés Établissements de 50 salariés ou plus Établissements de 10 salariés ou plus
Taux de rotation Ensemble... 12,4 13,0 13,2 12,7 12,1 12,5 12,8 12,6 12,8 12,7 12,5 12,9 12,8 12,8 12,5 Industrie... 5,7 5,9 5,8 5,5 5,7 3,5 3,5 3,7 3,3 3,3 4,0 4,1 4,2 3,9 3,9 Construction ... 5,2 5,4 5,2 4,6 4,8 3,4 3,4 3,1 3,7 3,6 4,5 4,6 4,4 4,3 4,3 Tertiaire ... 14,9 15,7 15,9 15,3 14,5 17,0 17,3 16,9 17,1 17,0 16,1 16,7 16,5 16,5 16,1 Taux d’entrée (*) Ensemble... 12,6 13,2 13,4 12,9 12,3 12,8 13,0 12,8 12,7 12,4 12,7 13,1 13,0 12,8 12,3 Industrie... 5,9 6,2 5,9 5,7 5,8 3,6 3,6 4,0 3,2 3,1 4,2 4,2 4,4 3,8 3,7 Construction ... 5,3 5,3 5,2 4,8 4,8 3,4 3,4 3,4 3,8 3,7 4,5 4,5 4,5 4,4 4,3 Tertiaire ... 15,2 15,9 16,1 15,5 14,7 17,3 17,5 17,0 17,0 16,7 16,5 16,9 16,7 16,4 15,9 Taux d’entrée en CDD Ensemble... 9,5 9,8 9,9 9,8 9,3 10,4 10,6 10,3 10,4 10,2 10,1 10,3 10,2 10,1 9,8 Industrie... 3,7 3,9 3,7 3,6 3,7 2,5 2,3 2,7 2,1 2,1 2,8 2,7 2,9 2,5 2,5 Construction ... 3,3 3,2 3,1 3,0 2,9 1,5 1,4 1,2 1,3 1,3 2,6 2,5 2,3 2,3 2,2 Tertiaire ... 11,7 12,0 12,3 12,0 11,4 14,4 14,6 14,0 14,3 14,1 13,3 13,6 13,3 13,4 13,0
Taux d’entrée en CDI
Ensemble... 3,1 3,4 3,4 3,1 3,0 2,4 2,4 2,5 2,3 2,2 2,7 2,8 2,9 2,7 2,6
Industrie... 2,2 2,3 2,3 2,0 2,1 1,1 1,2 1,3 1,1 1,0 1,4 1,5 1,5 1,3 1,2 Construction ... 2,0 2,1 2,1 1,8 1,9 1,9 2,0 2,2 2,5 2,4 2,0 2,1 2,2 2,1 2,1 Tertiaire ... 3,5 3,8 3,9 3,5 3,3 3,0 2,9 3,0 2,7 2,6 3,2 3,3 3,4 3,0 2,9
Part des CDD
dans les embauches
Ensemble... 75,4 74,3 74,3 75,6 75,7 81,3 81,5 80,6 82,2 82,5 79,0 78,8 78,1 79,1 79,3 Industrie... 62,5 63,4 62,0 64,2 64,5 68,8 65,8 68,4 66,5 68,0 66,4 65,0 66,2 66,0 67,0 Construction ... 61,8 60,5 59,5 61,9 61,0 43,3 40,6 36,6 34,7 34,0 56,6 54,6 51,7 52,6 51,8 Tertiaire ... 77,0 75,8 76,0 77,2 77,4 82,9 83,4 82,4 84,1 84,4 80,8 80,6 79,8 81,0 81,4 Taux de sortie (*) Ensemble ... 12,1 12,9 13,0 12,5 11,9 12,3 12,6 12,4 12,9 12,9 12,2 12,7 12,7 12,8 12,6 Industrie... 5,6 5,7 5,6 5,4 5,6 3,4 3,4 3,3 3,5 3,6 3,9 4,0 3,9 3,9 4,1 Construction ... 5,2 5,4 5,3 4,5 4,8 3,4 3,4 2,9 3,5 3,6 4,4 4,6 4,3 4,1 4,3 Tertiaire ... 14,6 15,5 15,6 15,2 14,3 16,6 17,1 16,8 17,3 17,3 15,8 16,4 16,3 16,4 16,1 Taux de fin de CDD Ensemble ... 8,1 8,5 8,7 8,6 7,9 9,2 9,5 9,5 9,9 9,9 8,8 9,1 9,2 9,4 9,2 Industrie... 2,6 2,6 2,7 2,5 2,6 1,8 1,8 1,8 1,8 1,9 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 Construction ... 2,0 2,1 1,9 1,6 1,7 0,9 0,8 0,5 1,0 1,0 1,5 1,6 1,3 1,3 1,4 Tertiaire ... 10,2 10,8 11,0 10,8 10,0 12,9 13,3 13,2 13,7 13,7 11,9 12,3 12,3 12,6 12,2 Taux de démission Ensemble... 2,1 2,2 2,1 1,9 1,9 1,3 1,3 1,3 1,2 1,2 1,6 1,6 1,6 1,5 1,5 Industrie... 1,2 1,2 1,2 1,1 1,2 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,7 0,7 0,7 0,6 0,6 Construction ... 1,7 1,6 1,6 1,2 1,4 1,0 1,1 1,1 1,0 0,9 1,4 1,4 1,4 1,1 1,2 Tertiaire ... 2,3 2,5 2,4 2,1 2,1 1,6 1,7 1,6 1,5 1,5 1,9 2,0 1,9 1,8 1,7 Taux de licenciement économique Ensemble... 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 Industrie... 0,3 0,2 0,2 0,2 0,2 0,1 0,1 0,1 0,2 0,1 0,2 0,2 0,2 0,2 0,1 Construction ... 0,1 0,2 0,2 0,1 0,1 0,0 0,1 0,0 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 Tertiaire ... 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,0 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 Taux de licenciement autre qu’économique Ensemble... 0,5 0,5 0,5 0,5 0,4 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 Industrie... 0,4 0,4 0,4 0,4 0,3 0,3 0,3 0,3 0,2 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 Construction ... 0,6 0,5 0,6 0,6 0,5 0,6 0,5 0,5 0,4 0,5 0,6 0,5 0,5 0,5 0,5 Tertiaire ... 0,5 0,5 0,6 0,5 0,5 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,5
Taux de fin de période d’essai
Ensemble... 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,5 0,4 0,4 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5
Industrie... 0,3 0,3 0,4 0,3 0,2 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,2 0,2 0,2 0,2 0,1 Construction ... 0,2 0,2 0,3 0,3 0,3 0,2 0,2 0,2 0,5 0,5 0,2 0,2 0,3 0,4 0,4 Tertiaire ... 0,7 0,7 0,8 0,7 0,7 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,7 0,7 0,6 0,6
Taux de départ en retraite
Ensemble... 0,2 0,3 0,1 0,2 0,3 0,3 0,3 0,2 0,3 0,3 0,2 0,3 0,2 0,2 0,3
Industrie... 0,2 0,4 0,2 0,4 0,5 0,3 0,4 0,2 0,5 0,5 0,3 0,4 0,2 0,3 0,4 Construction ... 0,1 0,3 0,2 0,1 0,2 0,3 0,3 0,2 0,2 0,2 0,2 0,3 0,2 0,1 0,2
Tertiaire ... 0,2 0,2 0,1 0,1 0,2 0,3 0,3 0,2 0,2 0,3 0,2 0,3 0,2 0,2 0,3 Source : Dares, DMMO-EMMO. * Les ruptures conventionnelles et les autres cas de sortie (accident, décès…) complètent le détail présenté des entrées et des sorties.
Encadré 1
LES RUPTURES CONVENTIONNELLES DE 2009 À 2011
La loi de modernisation du marché du travail du 25 juin 2008 a instauré un nouveau mode de rupture amiable du contrat
de travail à durée indéterminée, la rupture conventionnelle, qui ouvre droit, pour le salarié, aux allocations chômage au
même titre qu’un licenciement. Les services du ministère du travail ont homologué 151 000 ruptures conventionnelles
au cours du 2
ndsemestre 2011, après 136 000 (1) au 1
ersemestre de la même année et 132 000 au 2
ndsemestre 2010
(graphique A).
Un dispositif toujours utilisé majoritairement par les petits établissements
Le dispositif des ruptures conventionnelles est largement utilisé par les établissements de moins de 50 salariés. De 2009
à 2011, ces établissements ont signé trois ruptures conventionnelles sur quatre (tableau A) alors qu’ils emploient quatre
salariés sur dix du secteur privé et semi-public (2). Rapportées au nombre de salariés présents en début de semestre,
les ruptures conventionnelles sont nettement plus fréquentes dans les établissements de 1 à 9 salariés : le taux de
ruptures conventionnelles s’élève à 13,3 ‰ dans les plus petits établissements au 2
ndsemestre, contre 8,0 ‰ dans les
établissements de 10 à 49 salariés et 3,5 ‰ dans ceux de 50 salariés ou plus.
Tableau A
•
Les ruptures conventionnelles par secteur et taille d’établissement de 2009 à 2011
Données brutes en % Total 50 salariés ou plus 10 à 49 salariés 1 à 9 salariés Total 50 salariés ou plus 10 à 49 salariés 1 à 9 salariés Total 50 salariés ou plus 10 à 49 salariés 1 à 9 salariés
Part des ruptures conventionnelles dans les sorties (**) Taux de rupture conventionnelle
(pour 1 000 salariés) Ventilation des ruptures
conventionnelles (en %) (*) Secteur d’activité Semestre Industrie 4 6 8 18 7,0 4,5 2,0 3,0 11,5 8,6 8,6 9,1 Construction 5 4 1 10 6,8 4,0 1,9 4,3 9,9 8,2 5,6 8,5 Commerce 11 9 4 24 7,0 5,8 2,2 4,9 12,6 10,6 4,8 9,4 Autre tertiaire 22 15 11 48 7,4 4,1 1,5 3,4 10,3 6,3 3,4 6,2 Total 42 33 25 100 7,2 4,5 1,8 3,7 10,9 7,7 4,6 7,4 Industrie 5 4 7 15 8,9 5,4 2,5 3,7 13,5 11,5 9,2 10,7 Construction 4 3 1 9 7,8 5,1 2,9 5,4 10,7 9,3 8,6 9,8 Commerce 11 9 4 23 9,8 7,9 3,2 6,8 16,3 12,8 5,9 11,7 Autre tertiaire 21 18 14 53 9,6 6,5 2,8 5,2 12,2 9,1 5,6 8,5 Total 39 34 27 100 9,4 6,5 2,7 5,2 13,0 10,1 6,4 9,5 Industrie 3 5 6 14 6,8 6,5 2,6 3,9 14,1 11,1 11,4 12,2 Construction 8 4 2 14 14,4 6,2 3,7 8,3 16,6 12,6 10,8 14,4 Commerce 9 9 3 21 8,6 9,2 3,2 7,0 13,9 15,1 7,0 12,4 Autre tertiaire 22 16 13 51 11,1 6,7 2,7 5,6 15,8 10,0 6,3 10,1 Total 42 34 24 100 10,4 7,1 2,8 5,8 15,1 11,8 7,5 11,3 Industrie 4 5 6 15 11,4 6,7 2,6 4,4 15,4 13,9 12,3 14,3 Construction 4 4 2 10 9,1 6,5 3,9 6,6 13,1 13,0 10,2 12,5 Commerce 9 7 4 20 9,4 7,6 3,5 6,7 15,6 12,3 6,6 11,6 Autre tertiaire 23 20 13 55 12,0 7,8 3,0 6,3 16,7 10,5 6,4 10,4 Total 40 35 25 100 10,9 7,5 3,0 6,0 16,2 11,5 7,4 11,3 Industrie 3 5 6 14 8,8 6,6 2,8 4,3 14,6 14,3 12,8 13,7 Construction 6 3 2 11 11,8 6,0 4,3 7,5 15,2 11,4 10,8 13,1 Commerce 12 7 4 23 13,3 8,0 4,3 8,5 23,1 13,1 8,4 15,0 Autre tertiaire 24 15 13 52 13,1 6,4 3,3 6,3 19,1 10,1 6,8 11,1 Total 45 30 25 100 12,6 6,7 3,3 6,4 19,0 11,4 8,2 12,4 Industrie 3 5 6 14 10,9 6,9 2,9 4,7 15,2 14,9 12,5 13,9 Construction 6 3 1 10 15,2 7,3 4,5 9,2 18,5 14,4 11,1 15,7 Commerce 10 9 4 23 12,4 10,1 4,3 8,8 18,3 15,7 7,6 14,0 Autre tertiaire 22 17 14 53 13,7 7,7 3,5 6,8 19,0 10,4 6,9 11,1 Total 41 34 25 100 13,3 8,0 3,5 7,0 18,4 12,3 8,1 12,4 1er semestre 2009 2nd semestre 2009 1er semestre 2010 2nd semestre 2010 1er semestre 2011 2nd semestre 2011
* L’agriculture, environ 1% des ruptures recensées, est absente de cette ventilation.
** Les sorties prises en compte au dénominateur sont : les démissions, les licenciements (économiques ou autres) et les ruptures conventionnelles. Taux de rupture conventionnelle : rapport entre le nombre de ruptures conventionnelles homologuées sur une période et le nombre de salariés en début de période. Par exemple, au 1er semestre 2009, pour 1 000 salariés présents en début de semestre 3,7 ruptures conventionnelles ont été homologuées.
Part des ruptures conventionnelles : rapport entre le nombre de ruptures conventionnelles homologuées sur la période et le nombre de sorties sur la période dues à un licenciement, une démission ou une rupture conventionnelle. Par exemple, au 1er semestre 2009, sur 100 sorties suite à une rupture conventionnelle,
un licenciement ou une démission, 7,4 sont des ruptures conventionnelles.
Encadré 1 (suite)
Total 55 ans ou plus
Tableau B
•
Sorties selon le motif et l’âge
Données brutes en % 50-54 ans 30-49 ans Moins de 30 ans Total 55 ans ou plus 50-54 ans 30-49 ans Moins de 30 ans Motif de sortie Semestre
Part des motifs de sortie par tranche d’âge Répartition par âge selon le motif de sortie
Démission 49 43 5 4 100 70 52 42 28 56 Licenciement économique 21 54 11 15 100 6 14 21 23 12 Licenciement autre 31 49 8 12 100 19 25 29 37 24 Rupture conventionnelle 30 52 6 13 100 5 8 7 12 7 Total 40 46 6 8 100 100 100 100 100 100 Démission 52 40 4 4 100 72 53 41 30 58 Licenciement économique 20 53 11 16 100 5 14 20 24 11 Licenciement autre 33 47 8 12 100 16 22 27 31 20 Rupture conventionnelle 30 50 8 13 100 7 11 12 16 9 Total 43 44 6 8 100 100 100 100 100 100 Démission 45 45 5 5 100 71 55 44 33 59 Licenciement économique 15 56 11 18 100 4 11 16 20 9 Licenciement autre 29 49 9 13 100 16 22 29 33 21 Rupture conventionnelle 31 53 10 6 100 9 12 11 14 11 Total 38 48 6 8 100 100 100 100 100 100 Démission 51 41 4 4 100 75 59 45 37 64 Licenciement économique 20 53 11 15 100 3 7 13 14 6 Licenciement autre 32 48 8 12 100 14 21 29 23 19 Rupture conventionnelle 31 53 6 10 100 8 13 13 16 11 Total 43 44 6 7 100 100 100 100 100 100 Démission 45 46 5 4 100 74 60 48 32 63 Licenciement économique 14 57 12 17 100 2 6 11 13 5 Licenciement autre 28 49 9 14 100 14 20 29 38 20 Rupture conventionnelle 29 55 6 10 100 10 14 12 17 12 Total 38 49 6 7 100 100 100 100 100 100 Démission 49 43 4 4 100 75 60 46 39 64 Licenciement économique 16 54 13 17 100 2 7 12 14 6 Licenciement autre 32 48 8 12 100 14 19 26 31 18 Rupture conventionnelle 31 53 8 8 100 9 14 16 16 12 Total 42 45 6 7 100 100 100 100 100 100 1er semestre 2009 2nd semestre 2009 1er semestre 2010 2nd semestre 2010 1er semestre 2011 2nd semestre 2011
Lecture : au 1er semestre 2009, les salariés de moins de 30 ans représentent 49 % des démissions et la part des démissions parmi les sorties de salariés
de moins de 30 ans pour démission, licenciement ou rupture conventionnelle est de 70 %.
Champ : établissements de 1 salarié ou plus, secteur concurrentiel hors agriculture ; France métropolitaine.
(1) Les données du 1er semestre 2011 ont été révisées par rapport à la précédente publication (Dares Indicateurs n° 078).
(2) Insee, DADS 2009, échantillon 1/12e, calculs Dares.
(3) Insee, enquête Emploi 2011.
Depuis sa mise en place, le recours à ce dispositif a progressé de manière continue : pour 1 000 salariés présents en début
de semestre en France métropolitaine, 7,0 ruptures sont homologuées au 2
ndsemestre 2011, contre respectivement
6,0 et 5,2 aux 2
ndssemestres 2010 et 2009. Au 2
ndsemestre 2011, le taux de ruptures conventionnelles augmente quelle
que soit la taille des établissements (+0,7 point dans les établissements de 1 à 9 salariés, +1,3 point dans les
établisse-ments de 10 à 49 salariés et +0,2 point dans les établisseétablisse-ments de 50 salariés ou plus) alors qu’il avait reculé dans les
établissements de 10 à 49 salariés au semestre précédent (-0,8 point).
Les ruptures conventionnelles sont exclusivement réservées aux contrats à durée indéterminée (CDI). De ce fait, il
convient de les mettre en regard des autres motifs de sortie de CDI, à savoir les licenciements et les démissions. Les
ruptures conventionnelles représentent 12,4 % des sorties de CDI en 2011, après 11,3 % en 2010. C’est un mode de
sortie plus couramment utilisé par les plus petits établissements : la part des ruptures conventionnelles dans les sorties
de CDI s’élève 18,4 % dans les établissements de 1 à 9 salariés au 2
ndsemestre 2011, contre 12,3 % dans les
établisse-ments de 10 à 49 salariés et 8,1 % dans ceux de 50 salariés ou plus.
Une rupture conventionnelle sur six concerne un senior
16 % des ruptures conventionnelles sont signées par des salariés de 50 ans ou plus (tableau B) alors qu’ils occupent
26 % (3) des emplois en CDI. Cette moindre représentation des seniors dans les ruptures conventionnelles est
essentiel-lement le reflet de leur moindre mobilité : seules 13 % des sorties de CDI concernent un salarié de 50 ans ou plus, contre
45 % pour les 30-49 ans et 42 % pour les moins de 30 ans.
La structure des motifs de sortie de CDI varie selon l’âge des salariés. Les jeunes démissionnent plus souvent : 75 %
des sortants de CDI de moins de 30 ans donnent leur démission, contre 60 % des 30-49 ans, 46 % des 50-54 ans
et 39 % des 55 ans ou plus. Les licenciements, tous motifs confondus, rapportés au nombre de sorties de CDI
s’accroissent avec l’âge. Les ruptures conventionnelles sont le troisième motif de sortie le plus utilisé. Elles sont plus
fréquentes chez les seniors : 16 % des sorties de CDI pour les salariés de 55 ans ou plus au 2nd semestre 2011, contre
12 % pour l’ensemble des salariés.
55 ans ou plus Total
(4) Dans le cadre de la convention d’assurance chômage en vigueur depuis avril 2009, les demandeurs d’emploi de 50 ans ou plus peuvent être indemnisés pendant une période allant jusqu’à 36 mois, sous réserve d’avoir cotisé pendant une durée équivalente au cours de la période de référence de 36 mois précédant la fin de leur contrat de travail. S’ils ont suffisamment cotisé auparavant, les seniors quittant l’entreprise à 58 ans suite à une rupture conventionnelle peuvent donc être indemnisés jusqu’à leur départ à la retraite.
Graphique A
•
Évolution mensuelle du nombre de ruptures conventionnelles
homologuées
0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000 30 000janv fev mars avr mai juin juil août sept oct nov dec Données brutes
2008 2009
2010
2011
Champ : France métropolitaine.
Source : Dares, Cerfa rupture conventionnelle.
Encadré 1 (suite)
5,1 % des ruptures conventionnelles concernent des salariés de 58 ans ou plus au 2
ndsemestre 2011, contre 6,6 %
des licenciements pour motif autre qu’économique (4) (tableau C). La part de cette classe d’âge dans les ruptures
conventionnelles est un peu plus importante que celle dans les sorties par licenciement autre qu’économique dans
les établissements de 50 salariés ou plus et notamment dans ceux de 250 salariés ou plus.
Tableau C
•
Part des salariés de 58 ans ou plus selon la taille et le motif de sortie
Données brutes en % Ensemble 250 salariés ou plus 50 à 249 salariés 10 à 49 salariés 1 à 9 salariés
Taille des établissements Motif de sortie Semestre Démission 2,4 2,0 2,5 2,0 2,2 Licenciement économique 7,9 5,1 7,7 16,8 8,2 Licenciement autre 6,0 5,5 7,5 10,2 7,0 Rupture conventionnelle 6,9 7,0 12,5 18,8 8,5 Total 4,3 3,6 5,0 6,8 4,8 Démission 2,8 2,0 2,0 1,9 2,2 Licenciement économique 5,1 5,0 9,1 21,1 8,2 Licenciement autre 4,5 4,5 6,7 9,4 6,5 Rupture conventionnelle 5,0 5,8 9,9 16,9 7,3 Total 3,7 3,2 4,5 7,1 4,5 Démission 2,7 2,4 3,5 2,4 2,7 Licenciement économique 5,3 8,9 10,4 25,8 10,1 Licenciement autre 4,5 6,6 8,2 10,9 7,4 Rupture conventionnelle 4,2 4,9 10,4 16,8 6,3 Total 3,5 3,8 5,8 8,2 4,8 Démission 3,8 2,1 2,3 1,8 2,6 Licenciement économique 6,2 5,3 10,3 20,3 8,4 Licenciement autre 4,1 5,7 6,5 8,5 6,2 Rupture conventionnelle 3,7 4,4 7,4 11,4 5,1 Total 4,1 3,1 4,1 5,2 3,9 Démission 1,8 1,9 2,5 2,2 2,0 Licenciement économique 6,7 11,2 11,6 23,7 10,8 Licenciement autre 7,7 6,6 8,4 11,2 8,3 Rupture conventionnelle 3,8 5,8 8,3 12,6 5,8 Total 3,3 3,6 4,8 6,5 4,2 Démission 3,3 2,1 2,1 1,7 2,4 Licenciement économique 8,7 9,0 11,8 21,9 10,6 Licenciement autre 4,5 5,2 7,2 10,0 6,6 Rupture conventionnelle 3,6 3,9 8,2 12,1 5,1 Total 4,0 3,1 4,2 5,4 3,9 1er semetre 2009 2e semestre 2009 1er semetre 2010 2e semestre 2010 1er semetre 2011 2e semestre 2011
Lecture : au 1er semestre 2009, 2,4 % des démissions des établissements de 1 à 9 salariés concernent des personnes de 58 ans ou plus.
Champ : établissements de 1 salarié ou plus, secteur concurrentiel hors agriculture ; France métropolitaine.
Les données sur les mouvements de main-d’œuvre sont issues de deux sources statistiques distinctes.
•
La
déclaration mensuelle des mouvements de main-d’œuvre (DMMO) : chaque mois, les établissements de 50 salariés
ou plus adressent à l’administration un relevé détaillé des contrats conclus ou résiliés durant le mois précédent ;
•
L’enquête sur les mouvements de main-d’œuvre (EMMO) : chaque trimestre, la Dares interroge les
établissements de moins d’1 à 49 salariés à l’aide d’un questionnaire comparable au formulaire
déclara-tif. Environ 50 000 établissements sont interrogés selon un sondage stratifié, par zone d’emploi, secteur
d’activité et tranche de taille. Jusqu’en 2006, seuls les établissements de 10 à 49 salariés étaient interrogés. Depuis 2007,
les établissements de 1 à 9 salariés sont également interrogés.
Du fait du changement du mode de collecte de la DMMO et de l’EMMO en 2011, les résultats des mouvements de
main-d’œuvre présentent une rupture en 2011.
Le champ porte sur le secteur concurrentiel (industrie, construction et tertiaire) de France métropolitaine. Sont en particulier
exclus les administrations publiques, les collectivités territoriales, les principaux établissements publics, les établissements
relevant de la Défense nationale et les établissements de travail temporaire. Les résultats s’appuient sur la nomenclature
d’activité des établissements en NAF rév. 2.
Le nombre d’intérimaires est renseigné par les établissements en fin de trimestre (les missions d’intérim ne sont pas prises
en compte dans les mouvements de main-d’œuvre au cours du trimestre).
Toutes les données trimestrielles sont corrigées des variations saisonnières (CVS). Elles sont révisées chaque trimestre.
Le taux de rotation (ou turn-over) est la moyenne des taux d’entrée et de sortie. Depuis la publication du 1
ersemestre
2009, les taux d’entrée et de sortie sont calculés hors transferts entre établissements d’une même entreprise. Pour une période
donnée, le taux d’entrée (respectivement de sortie) est le rapport entre le nombre total d’entrées (respectivement de sorties)
de la période et l’effectif moyen sur la période. La différence entre le taux d’entrée et le taux de sortie ne reflète
qu’approxima-tivement l’évolution de l’emploi car la prise en compte de la démographie des entreprises est très délicate. Cette différence n’est
pas commentée.
Les entrées comprennent les embauches en contrat à durée déterminée et en contrat à durée indéterminée. Les contrats
à durée déterminée comprennent les contrats d’apprentissage et les contrats aidés, à la différence d’autres sources comme
l’enquête Emploi de l’Insee.
Les sorties comprennent les fins de contrat à durée déterminée, les démissions, les licenciements économiques et pour motif
personnel, les départs à la retraite, les fins de période d’essai et les ruptures conventionnelles.
MÉTHODOLOGIE
Nota bene
La centralisation de la collecte des mouvements de main-d’œuvre effectuée début 2011 permet désormais un meilleur
traite-ment des anomalies de mouvetraite-ments de main-d’œuvre des établissetraite-ments présentant des rotations élevées. En conséquence,
les taux d’embauches en CDD et de sorties pour fin de CDD dans les secteurs, notamment du tertiaire, qui ont le plus recours
à de tels types de contrats sont mieux mesurés, ce qui engendre une rupture de série pour ces indicateurs entre le dernier
trimestre 2010 et le premier trimestre 2011. Par voie de conséquence, une rupture de série est également observée pour les
séries de taux d’entrées, de taux de sortie, de taux de rotation et de part des CDD dans les embauches entre le dernier trimestre
2010 et le premier trimestre 2011.
On estime ainsi que les ruptures de séries liées à l’amélioration de la qualité des traitements sont, dans le tertiaire, de l’ordre
de +1,1 à +1,3 point pour les taux d’entrées, taux d’entrées en CDD, taux de sortie, taux de fin de CDD et taux de rotation et,
pour l’ensemble des secteurs, de +0,7 à +0,9 point pour ces mêmes indicateurs. La rupture de série est de l’ordre de +1 point
pour la part des CDD dans les embauches.
Nombre total d’entrées d’une période
Taux d’entrée =
Nombre de salariés, en moyenne sur la période
Nombre total de sorties d’une période
Taux de sortie =
Nombre de salariés, en moyenne sur la période
Taux d’entrée + taux de sortie
Taux de rotation =
2
Pour en savoir plus
[1] Paraire X. (2011), « Les mouvements de main-d’œuvre au quatrième trimestre 2011 : le recul des entrées se confirme », Dares
Indicateurs n° 030, mars.
[2] Paraire X. (2011), « Les mouvements de main-d’œuvre au troisième trimestre 2011 : nette baisse des départs en retraite »,
Dares Indicateurs n° 102, décembre.
[3] Finot J. (2012) « L’emploi intérimaire au premier trimestre 2012 : l’intérim se stabilise après deux trimestres de repli », Dares
Indicateurs n° 45, juillet.
Des séries plus longues sont disponibles sur le site :
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