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Les places sont chères! P.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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N° 918 du 17 février au 2 mars 2022

JEUNE PUBLIC

Un atelier pour écrire son prénom en s’amusant P. 13

PORTRAIT

Sahajad Senouci, mille et une rimes P. 7

LOGEMENT

Un pavillon transformé en colocation solidaire P. 6

© DR© DR © Sylla Grinberg

© Sylla Grinberg

Bon our j

STATIONNEMENT

Les places

sont chères ! P. 8-9

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Bon our Bon ourn on oj

© David Sarrauton © David Sarrauton

© Sylla Grinberg © David Sarrauton

© David Sarrauton © Sylla Grinberg

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ACTUALITÉS EN IMAGES

Atelier gravure

Invitée de la bibliothèque Émile-Aillaud, l’illustratrice Julia Chausson a animé des ateliers d’initiation à la gravure à destination des enfants. Vendredi 4 février, elle accueillait les élèves de CE2 A de l’école Eugène-Varlin.

Fête de la Chandeleur

Elles étaient délicieuses, les crêpes préparées ce vendredi 4 février au foyer Ambroise-Croizat. Tout en étant agréables au palais, elles avaient surtout le bon goût des retrouvailles pour les seniors venus

les déguster en ce jour de fête.

Le plastique, c’est pas fantastique

Le syndicat intercommunal en charge de la restauration scolaire (Siresco) développe des alternatives aux conditionnements en plastique.

Le 4 février dernier, les barquettes alimentaires en polypropylène ont été remplacées par des bacs

en inox à la maternelle Jean-de-La-Fontaine.

Service public

En grève jeudi 3 février, les agents communaux protestaient contre la loi de transformation de la fonction publique qui, à Bobigny, supprime une dizaine de jours de congé. Intervenant

devant les grévistes, le maire a assuré prendre le temps nécessaire avec les organisations syndicales pour trouver des compensations et minimiser la perte d’acquis sociaux.

Mutuelle et communale

La présentation aux Balbyniens du projet de mutuelle commu- nale proposé par la Ville bat son

plein. Des animateurs tiennent des stands itinérants, comme ici à Chemin-Vert. Prochains rendez-vous le 22 février à la cité des Sablons et le 24 au marché Édouard-Vaillant.

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DU 17 FÉVRIER AU 2 MARS 2022 Bon ourBon ourn on oj

© Sylla Grinberg

CONSEIL MUNICIPAL

Les orientations

budgétaires pour 2022

Le secteur de l’éducation se taille la part du lion avec 4,9 M€ en fonctionnement.

Infos travaux

Bornes de recharge

Des travaux de mise en place d’Infrastructures de recharge pour véhicules électriques (IRVE) débutent le 21 février dans les rues de l’Union, Mathurin-Renaud et Romain-Rolland. Le stationnement sera interdit sur quatre places au droit du chantier.

Rue Marcel-Cachin

La requalification de la rue Marcel-Cachin se poursuit entre les rues Lautréamont et de Chablis. La circulation des véhicules demeure interdite jusqu’au 25 mars.

Des déviations sont mises en place et le cheminement des piétons est sécurisé.

Place de la Libération

La rénovation de la place de la Libération avance. Le terrain de pétanque est redessiné, les allées boisées agencées et la plate-forme devant accueillir une fontaine ludique avec brumisateurs est aménagée.

Avenue Jean-Jaurès

Le chantier de réhabilitation des locaux de Seine-Saint- Denis Habitat se poursuit jusqu’au 28 février. Plusieurs places de stationnement sont neutralisées le long du bâtiment.

Mail Simone-de-Beauvoir

L’opération de déplacement d’un ancien poste de réseau de gaz déjà implanté à l’angle de la rue de l’Étoile et du nouveau mail Simone-de-Beauvoir se poursuit jusqu’au 11 mars. La circulation automobile sera régulée par un alternat manuel. Et le cheminement piéton dévié.

ZONE À FAIBLES ÉMISSIONS

Un an de répit pour les Crit’Air 3

DANS UN COMMUNIQUÉ DATÉ DU 1ER FÉVRIER, la Métro- pole du Grand Paris a annoncé le renvoi à 2023 de l’interdiction de circulation des vé- hicules Crit’Air 31 sur le périmètre situé à l’intérieur de l’A86. Une mesure qui devait débuter dès juillet 2022 et dont le report a été justifi é par l’attente de deux demandes formulées auprès de l’État. La première est d’être reconnu comme un territoire d’expé- rimentation pour la mise en œuvre d’un

« prêt à taux zéro afi n de diminuer le reste à payer des ménages les plus modestes » pour une aide allant jusqu’à 6 000 euros. L’autre requête est « la mise en place du contrôle sanc- tion automatisé », autrement dit l’homologa- tion de radars spécifi ques. Pour rappel, des aides existent déjà afi n de soutenir les parti- culiers dans leur changement de véhicule.

DE LONGS DÉBATS ont suivi, jeudi 10 février, la présentation au conseil municipal des rap- ports sur la situation en matière de dévelop- pement durable, la situation en matière d’égalité entre les femmes et les hommes, ainsi que sur les orientations budgétaires.

Avant leur traduction en engagements chif- frés au moment du vote du budget primitif, le 24 mars prochain, les priorités munici- pales ont été détaillées dans le Rapport d’orientations budgétaires (ROB) présenté par l’adjoint au maire délégué aux fi nances, Sami Boufetta. Auparavant, le maire avait rappelé le « contexte contraint » qui a présidé à l’élaboration du deuxième budget de la mandature. « L’année 2022 nous permettra de poursuivre la mise en œuvre des orientations municipales pour soutenir et conforter nos actions, en matière d’équipement et en investis- sement, dans des secteurs défi nis comme priori- taires », a résumé Abdel Sadi. À son tour, Sami Boufetta a détaillé ces actions où le secteur de l’éducation se taille la part du lion avec 4,9 millions d’euros en fonction- nement. Ici, il est question de reconduire la dotation en fournitures scolaires de 3 900 élèves à la rentrée, l’installation des ta- bleaux numériques interactifs dans 240 classes, de poursuivre le déploiement des Atsem dans les moyennes sections ou en- c o r e d e d é v e l o p p e r d e s c l a s s e s transplantées.

Brigade verte. Le budget de la jeunesse, quant à lui, doublera en 2022 pour notam- ment renforcer l’aide aux projets (jeunes et scolaires) et au Pass Navigo pour les étu- diants. Outre l’organisation du Forum des sports, la Ville travaillera à la création d’un nouvel événement sportif d’impor- tance en 2022. Parmi les nouveautés dans

les orientations budgétaires, fi gurent l’off re de mutuelle communale proposée à la po- pulation, la création d’une Brigade verte pour accompagner l’effort municipal de propreté, ou encore la sollicitation des Bal- byniens et des associations pour formuler des propositions dans le cadre d’un budget participatif en 2023. Au volet sécurité, la Ville poursuit le déploiement de la 4e phase d’installation des caméras de vidéosurveil- lance. Et au chapitre cadre de vie, 10 mil- lions d’euros sont prévus en investissement pour les travaux du quotidien.

Karim Nasri

Des mesures cumulables mises en place dans le cadre d’un guichet unique2. Les ménages éligibles peuvent déposer un seul et même dossier pour la prime à la conver- sion et le bonus écologique proposés par l’État et le dispositif d’aides « Métropole roule propre ! ». Cumulées, ces aides peuvent s’élever jusqu’à 18 000 euros pour l’achat d’un véhicule propre neuf, et jusqu’à 13 000 euros pour l’achat d’un véhicule propre d’occasion.

Sébastien Chamois 1 - Véhicules essence immatriculés avant 2006,

moteurs diesel immatriculés avant 2011, deux-roues immatriculés avant 2007, poids lourds essence immatriculés avant le 1er octobre 2009 et diesel avant 2014.

2 - primealaconversion.gouv.fr

Le maire a rappelé le « contexte contraint » qui a présidé à l’élaboration du deuxième budget de la mandature.

ACTUALITÉS

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© Sylla Grinberg

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Bon our Bon ourn on oj

SOCIAL

Partenariat renouvelé avec la CAF 93

La CAF 93 et la Ville viennent de renouveler leur engagement à travailler ensemble, afi n d’assurer

des services qui soient au plus près des besoins des familles.

CETTE ANNÉE, la célébration de la Jour- née internationale des droits des femmes du 8 mars durera près d’un mois. Un mois de l’égalité avec de nombreuses actions, qui commen- cera le dimanche 27 février autour du rugby féminin (voir page 11).

Jour choisi également pour lancer une campagne d’affi chage de por- traits de Balbyniennes diffusés dans toute la ville. La bibliothèque Elsa-Triolet ouvrira la programma- tion culturelle (voir page 12), mais d’autres animations sont prévues dans les trois bibliothèques de la ville : ateliers philo, lectures consa- crées aux héroïnes de la littérature jeunesse, mise à disposition de

documents et livres autour de l’éga- lité… La lutte contre la précarité menstruelle sera mise en avant avec une collecte de protections périodiques à l’hôtel de ville, dans les mairies annexes et à Elsa-Trio- let. Un distributeur de protections gratuites, accessible à toutes les Balbyniennes, a par ailleurs été installé au CPS Aimé-Césaire.

Expositions, conférences et activi- tés sportives sont aussi prévues en mars et seront détaillées dans les prochaines éditions de Bonjour Bobigny.

Sébastien Chamois

Plus d’infos sur bobigny.fr.

MONUMENT

L’Arc de mémoire déménage

SOUVENT APPELÉ À TORT « monu- ment aux morts », l’Arc de mémoire implanté sur l’espla- nade Jean-Moulin va être déplacé. En raison des travaux pour le Grand Paris Express, le monument sera prochaine- ment installé près du bassin de la préfecture, à côté d’une autre œuvre : La poule et ses poussins. Un déménagement prévu le 21 février par l’entre- prise Lefèvre, spécialisée en restauration du patrimoine architectural français, puis fi nalisé pour être opérationnel le 11 mars, à l’occasion de la cérémonie d’hommage aux victimes du terrorisme.

Des travaux préparatoires sont en cours avec la création du bassin de stockage et d’une plate-forme d’accueil pour les cérémonies. Cette œuvre de l’artiste Irmgard Sigg, décédée en mai dernier à l’âge de 87 ans, est le fruit d’un concours remporté en 1990. Une œuvre

dédiée à la Résistance fran- çaise, grâce à laquelle le dépar- tement rend « hommage à tous ceux qui au cours de l’histoire ont donné leur travail, leurs eff orts et leur vie pour que vive la France (…), à tous les combat- tants des deux guerres de 1914- 1918 et 1939-1945, ainsi qu’à ceux tombés lors des guerres d’Indo- chine et d’Algérie, et des combats en Tunisie et au Maroc ». S. C.

LE 8 FÉVRIER DERNIER, dans le salon d’honneur de la mairie, la Ville et la Caisse d’allocations familiales de Seine-Saint-Denis (CAF 93) ont pa- raphé une nouvelle Convention territoriale globale (CTG). Ce docu- ment stratégique a pour objectif d’élaborer un projet pour le main- tien et le développement des ser- vices aux familles, avec la mise en place de toute une série d’actions favorables aux allocataires. Les CAF complètent ainsi les politiques municipales, en participant au fi - nancement de multiples actions dans les territoires, dans des do- maines aussi divers que l’accès aux droits, le handicap, l’inclusion nu- mérique, la petite enfance, la pa-

rentalité, l’enfance, la jeunesse, l’animation de la vie sociale, ou encore le logement et l’habitat.

« Avec Bobigny, nous avions déjà signé une CTG en 2013 et nous sommes au- jourd’hui heureux de renouveler ce partenariat. Il nous permet d’assurer

de nouveaux services aux familles bal- byniennes, avec l’ambition d’améliorer leur quotidien », a souligné Philippe Scarfogliero, le président du conseil d’administration de la CAF 93. Ab- del Sadi a également valorisé cette CTG, « un outil performant pour mettre nos compétences en synergie, pour apporter des réponses adaptées aux besoins des Balbyniens ».

Spécificités balbyniennes. La CTG repose en effet sur un diagnostic élaboré par la CAF 93 et la Ville, qui permet de défi nir des priorités et des moyens en fonction de la si- tuation locale. Un diagnostic qui s’appuie sur quelques éléments forts : Bobigny est une ville jeune,

puisque 45,3 % de sa population est âgée de moins de 30 ans, et 32,2 % a moins de 20 ans. En outre, la pro- portion de ménages avec enfant(s) y est plus élevée de 6 points (52,3 %) que celle observée dans le département (46,4 %). On compte également un pourcentage impor- tant de familles monoparentales (17,1 %, au lieu de 14,3 % en Seine- Saint-Denis), ce qui témoigne d’une fragilité de la structure familiale.

Enfin, la proportion de familles nombreuses est également plus importante que celle observée dans le département (20,6 %, au lieu de 16,9 %).

Daniel Georges

DROITS DES FEMMES

Un mois de l’égalité à Bobigny

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ACTUALITÉS

© David Sarrauton © Stéphanie de Boutray

La Convention territoriale globale a pour objectif d’élaborer un projet pour le maintien et le développement des services aux familles.

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DU 17 FÉVRIER AU 2 MARS 2022 Bon ourBonn on ojouro

L’off re de commerces s’étoff e dans le nouveau quartier de l’Écocité avec l’ouverture récente

d’une nouvelle supérette.

COMME UN CADEAU DE NOËL, les habitants de l’Écocité ont eu le plaisir de voir ouvrir une supérette en bas de leur immeuble, le 25 décembre dernier.

Une supérette de l’enseigne Coccinelle, qui vient combler un réel manque dans ce nouveau quar- tier sorti de terre il y a deux ans à peine. « Ça aide énormément, surtout avec la fermeture du centre commercial Bobigny 2, confi e Yacob, qui a emménagé l’an dernier. Je fais régulièrement mes courses à Aldi ou à Lidl, mais il faut prendre le bus…

Alors, en urgence, c’est parfait. » Même réponse pour Allison et Thomas, parents de deux jeunes enfants, qui vivent dans le quartier depuis un an et demi : « C’est surtout notre fi lle de 9 ans qui y va souvent pour s’acheter une boisson ou des bonbons.

C’est ouvert tous les jours jusqu’à 23 h et ça dépanne

bien. Mais pour les grosses courses, nous continue- rons de prendre la voiture jusqu’au Lidl de Livry- Gargan. » Habitués aux commerces d’alimenta- tion générale, les responsables du nouveau magasin sont, eux, ravis de leur installation à Bobigny. « Nous avons du monde et ça marche bien depuis notre ouverture, confi rme l’un des patrons, Paramanathan Shanmugavadivelu. Les habitants sont vraiment agréables et contents de notre arri- vée. » Ces trois frères originaires du Sri-Lanka, habitants du Blanc-Mesnil, ont investi pour ou- vrir ce magasin proposant un large éventail de marchandises, allant des produits frais aux lé- gumes et fruits, sans oublier les produits d’entre- tien ou d’hygiène. Après les ouvertures de l’école Simone-Veil et du comité local de la FSGT 93, ce nouveau magasin vient enrichir le quartier, en attendant un nouveau restaurant sri-lankais ac- tuellement en travaux. Sébastien Chamois

 Coccinelle Express – 161, rue de Paris.

Ouvert 7 jours sur 7 de 8h à 23h.

COMMERCE

Une supérette Coccinelle à l’Écocité

LE CHIFFRE

DE LA QUINZAINE

45 % D’INSCRIPTIONS EN PLUS aux Restos du cœur du 93 cet hiver: tel est malheureuse- ment le constat de l’association, qui lance une campagne de collecte nationale du 4 au 6 mars.

Vous pouvez aussi participer à la col- lecte au Carrefour de Drancy le 5 mars.

Tél.: 0768688277.

Zoom

ASSOCIATION

Une zone à livres sur la dalle Paul-Éluard

DÉPOSER LES BOUQUINS qu’on a lus puis en découvrir d’autres. Ce sera bientôt possible sur la dalle Paul-Éluard, grâce aux enfants du quartier. Ces jeunes Balbyniens fabriqueront, début mars, des boîtes à livres avec l’aide de la maison de l’enfance Mozart et des Compagnons bâtis- seurs. L’occasion d’apprendre à manipuler clous et marteaux sans se taper sur les doigts ! « Ils pourront parler bricolage avec leurs parents et ainsi les inciter à réaliser des petits travaux chez eux », remarque Betty Algret, animatrice à Bobigny.

Rappelons que les Compagnons bâtisseurs re- crutent toujours des jeunes de 16 à 25 ans en service civique pour démarrer le 1er mars. F. P.

 Envoi de CV + lettre de motivation à c.roux@compagnonsbatisseurs.eu.

ZOOM

ACTUALITÉS

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Expresso

LOISIRS

Vacances avec Les femmes relais

Les femmes relais proposent des activités pour les enfants de L’abreuvoir, du 21 au 25 février.

Au menu: des activités créatives le 21 de 14h à 16h, un jeu de chaises musicales le 22 aux mêmes horaires, une sortie ciné le 23 à 13h30, un atelier pâtisserie de 14h à 16h le 24, et une sortie à l’aquarium le 25 de 11h à 18h.

JARDINAGE

Mains vertes bienvenues

Le jardinage bénévole est toujours de mise à la Prairie du canal, même l’hiver. On ratisse, on sème, on bouture ou on bricole pour préparer une belle ferme printanière, avec La Sauge (55, rue de Paris).

L’association d’agriculture urbaine organise des créneaux de 8 à 10 personnes tous les mardis et jeudis.

Inscriptions en ligne: canalprairie.fr.

CYBERSÉCURITÉ

Formations

Vous êtes une femme et cherchez une formation dans le numérique? L’association DesCodeuses vous propose un atelier gratuit pour découvrir le métier d’analyste en cybersécurité.

Rendez-vous le 1er mars de 14h à 17h à la Maison de l’emploi de Pantin (7-9, rue de la Liberté).

Inscriptions: 0183745630.

ATELIER

Formations professionnelles

Peut-on se former à tout âge? Comment? Dans quel secteur? Comment financer cette formation? La Maison de l’emploi de Pantin (7-9, rue de la Liberté) répond à toutes ces questions lors d’un atelier, le 24 février à 9h30.

Inscriptions: 0183745630.

© Sylla Grinberg

© David Sarrauton

Une zone à livres existe déjà dans le hall de l’Hôtel de ville.

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Bon our Bon ourn on oj

LOGEMENT

Vive la colocation solidaire !

À Bobigny, en attendant sa démolition, un pavillon est utilisé par l’association Caracol pour héberger des personnes en situation de mal-logement. Avant de les aider à trouver un habitat pérenne.

HISTOIRE DE LA GUERRE D'ALGÉRIE

Comprendre le passé pour éclairer le présent

C’EST PAR UN DÉBAT sur la répression de la manifes- tation du Métro Charonne, le 8 février 1962, que le département de la Seine-Saint-Denis a démarré un cycle de rencontres – intitulées

« Commémorer le passé pour mieux com-

prendre le présent » – qu’il déroulera tout au long de 2022, année marquant le 60e anniver- saire de l’indépendance de l’Algérie. Parmi les participants à ce premier débat, le 9 février dernier à la Bourse du travail de Bobigny,

l’historien Alain Ruscio, auteur de Nostalgie, l’interminable histoire de l’OAS.

Dans un contexte de fi n de guerre d’Algérie, l’OAS multipliait les attentats à Paris. « Ses fondateurs ont décidé de porter la guerre et la souff rance sur le ter- ritoire métropolitain », relève Alain Rus- cio. C’est pour dénoncer les plasticages de l’OAS que des syndicats ont appelé à la manifestation du 8 février 1962. Une manifestation réprimée par la police aux ordres du préfet Maurice Papon.

K. N.

TRANSFORMER DES LIEUX VIDES en lieux de vie. Tel est l’objet de l’associa- tion francilienne Caracol, qui met son savoir-faire au service de projets d’occupation tempo- raire à but d’habitat solidaire. À Bobigny, Caracol a signé une convention avec la Société du Grand Paris qui avait, en 2019, racheté un pavillon à son pro- priétaire, rue Gilbert-Hanot.

Une acquisition eff ectuée dans le cadre du chantier de la future ligne 15 du métro. En attendant le démarrage des travaux, cette maison vide est du coup deve- nue un espace de colocation so- lidaire, avec de jeunes actifs pré- c a i r e s e t d e s p e r s o n n e s récemment arrivées sur le sol français. « Notre association a

deux ambitions : favoriser l’accès au logement et répondre à l’envie de cohabiter avec des personnes de culture diff érente. Il y a plusieurs conditions pour entrer dans un pro- jet : être majeur, avoir un statut en règle et un revenu stable, au mini- mum le RSA », explique Zoé Royer, chargée de communica- tion au sein de Caracol.

Repas en commun. Chaque loca- taire paie un loyer, qui ne peut cependant pas excéder 30 % de ses revenus. Rue Gilbert-Hanot, cinq personnes venues d’hori- zons diff érents cohabitent ainsi depuis l’été dernier. Parmi elles, il y a Thomas, un chanteur et guitariste, qui vivait auparavant dans un squat et qui assure que cette colocation « a changé sa

vie ». Hala est pour sa part arri- vée en France en 2019, en prove- nance de Syrie. Après avoir d’abord été hébergée chez sa tante, cette actrice de formation, qui travaille dans un atelier fa- briquant des abat-jour, est « toute heureuse d’avoir enfi n une chambre pour elle ». Quant à Saïf, un ingé- nieur soudanais qui exerce ac- tuellement comme calorifugeur, il est lui aussi « très content de vivre ici », après avoir longtemps été hébergé. Tous s’entendent très bien, prennent leur repas ensemble, mais devront quitter l’endroit à la fi n de l’année. Cara- col mandatera alors un travail- leur social pour les aider à trou- ver une solution de relogement.

Daniel Georges

Le pavilon de la rue Gilbert-Hanot accueille de jeunes actifs précaires et des personnes récemment arrivées sur le sol français.

LA DATE

DE LA QUINZAINE

23 FÉVRIER

Vous pourrez faire un don de sang, de 14h à 19h salle Pablo-Neruda.

Un don peut sauver trois vies.

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ACTUALITÉS

Expresso

LISTES ÉLECTORALES

Inscriptions avant le 4 mars

L’élection présidentielle se tiendra les 10 et 24 avril 2022. Elle sera suivie des législatives les 12 et 19 juin. L’inscription sur les listes électorales se fait d’une manière automatique pour les jeunes de 18 ans (sous certaines conditions). Pour les autres, vous pouvez vous inscrire au plus tard le vendredi 4 mars pour la présidentielle, ou le vendredi 6 mai pour les législatives. Il suffit de vous présenter au service Relations avec les usagers ou dans l’une des mairies de proximité. Vous pouvez aussi réaliser cette démarche en ligne sur service- public.fr/particuliers/vosdroits/R16024.

COVID-19

Vaccination itinérante

La vaccination itinérante reprend, en partenariat avec la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS de Bobigny-Bondy) et la Maison de santé Miriam-Makeba. Des séances d’injections sont prévues mercredi 23 février de 9h à 13h à l’espace Maurice-Nilès, et samedi 5 mars de 10h à 14h à la mairie de proximité Jean-Racine. Sans rendez-vous.

SANTÉ

opération Mars bleu

L’opération Mars bleu vise à mobiliser contre le cancer colorectal, troisième cancer le plus fréquent et qui peut être guéri s’il est détecté tôt. Des rendez-vous d’information, des expositions, des échanges avec des professionnels de santé et des actions de dépistage sont programmés tout au long du mois de mars. À Bobigny, une animation est prévue lundi 14 mars de 13h à 18h dans le hall d’honneur de l’Hôtel de Ville:

• Stand d’information animé par des professionnels de santé.

• Exposition « Colon tour »: entrez dans un colon géant et partez à l’exploration

de cet organe mystérieux. © St

éphanie de Boutray © DR

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DU 17 FÉVRIER AU 2 MARS 2022 Bon ourBon ourn on oj

E

lle est tout cela à la fois : une maman inquiète, une épouse reconnaissante, une fi lle aimante, une douce rêveuse, une femme pleine d’espoirs et une citoyenne préoccupée. Née en 1975 au Havre, mariée et mère de trois enfants, Sahajad Senouci vient de publier Les poésies de Shérazade, un petit livre qui regroupe quarante- trois poèmes reliés les uns aux autres par un fil rouge, celui de l’émotion. « J’écrivais déjà à l’âge de 13 ans, en français et en arabe. C’était, à l’époque, pour amuser ma famille ! Et j’étais très contente de le faire, même si je n’avais pas forcément quelqu’un pour m’encourager », confi e celle qui, à la mort de son père en 1983, était repartie vivre en Algérie avec sa mère et ses frères et sœurs. Elle y avait obtenu son baccalauréat en langues étrangères, puis avait fait deux ans à l’université, avant d’arrêter parce qu’elle ne s’y sentait « pas dans son élément ». En 2001, c’est le retour en France et un mariage qui ne dure finalement que deux ans. « Il est vrai qu’on ne se

Elle se rend belle en souff rant/

Elle se torture pour être au cinéma ou dans le chant/

Maintenant c’est le slogan/

L’apparence c’est important. Je pense que c’est humiliant. »

La quadragénaire l’assure : « Il faut nous accepter comme nous sommes ! Pourquoi devoir se rendre belle à tout prix ? J’aimerais tellement que l’on ne juge pas les gens sur leur apparence. » Quoi qu’il en soit, elle est très fi ère d’être enfi n publiée. « J’ai quand même dû attendre d’avoir 46 ans ! » souligne celle qui écrit surtout à la maison, même s’il lui est arrivé de le faire dans la salle d’attente du dentiste. « Écrire, c’est dans mes veines, les mots s’enchaînent dès mon réveil.

Quand je me mets à écrire, je ne vois plus rien d’autre ! Je pense aussi beaucoup à ma mère en le faisant : elle a toujours été à mes côtés et j’ai encore besoin d’elle », fait valoir celle qui veut croire que ses poésies « ont le goût du caramel ».

Laisser une trace

Cette femme au foyer dit avoir de la chance, car son mari et ses enfants la laissent tranquille lorsqu’elle noircit des pages blanches. « Moi en tout cas, je suis très famille. Et peut-être qu’écrire est une manière de laisser une trace pour mes enfants », ex- plique la Balbynienne, qui parle d’eux avec une grande tendresse. Sa fi lle aînée, Wissane, 18 ans, a eu une grave maladie à l’âge de six ans : « On ne savait pas alors si elle allait pouvoir remarcher. Heureu- sement, elle a bien été soignée, ici, en France. Elle vou- drait maintenant travailler dans l’humanitaire, car elle aime aider les gens qui souff rent. » Son deuxième, Daoud, âgé de 13 ans, qu’elle défi nit comme « très sensible », est passionné de dessin, tandis que son dernier, Assim, 10 ans, a « un caractère fort et est très sportif ». Tous les trois l’ont aidée à utiliser l’ordina- teur, car l’éditeur n’acceptait pas les textes manus- crits. Shérazade se sent bien à Bobigny et en France. Elle a d’ailleurs écrit ceci :

« L’Algérie, c’est mon pays, mais la France, c’est ma patrie/

Je suis née ici/

Les deux m’ont accueillie avec les bras ouverts et bon esprit/

J’aime les deux nations/

Je leur dis : “Merci”. »

Aujourd’hui, elle songe déjà à publier un nouveau recueil. Il lui faut écrire encore, ce qui la réjouit :

« Car cela me donne l’impression de rester jeune. »

Daniel Georges

Photo: Sylla Grinberg

 Les poésies de Shérazade (2021), éditions Jets d’encre. 12,50 €.

SAHAJAD SENOUCI C’est une petite consécration pour cette Balbynienne, qui vient enfi n de publier

les poèmes remplis d’émotions qu’elle a écrits tout au long de sa vie.

Mille et une rimes

« Écrire, c’est dans mes veines, les mots s’enchaînent dès mon réveil. Quand je me mets à écrire, je ne vois plus rien d’autre ! »

connaissait pas vraiment avant de s’épouser : je pense qu’il ne me comprenait pas ! Je me suis remariée cinq ans après et mon deuxième mari, lui, a bien cerné mon caractère. Il a les pieds sur terre, alors que je suis plus rêveuse. Je sais aussi que je peux être franche et trop directe parfois. Et je le regrette ensuite », admet l’habitante de l’Abreuvoir.

Thèmes universels

En s’inspirant du monde qui l’entoure, celle que ses amis surnomment « Shérazade » livre une œuvre sincère et authentique, dans laquelle elle évoque des thèmes qui lui sont chers : ses parents, la liberté, la femme, la guerre, le racisme, la paix, ou encore la gaieté. Sur les femmes, par exemple, elle écrit ceci :

« La femme, c’est une poupée pour certaines personnes/

Pour être accueillie dans l’écran/

Il faut être dans leurs rangs/

PORTRAIT

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Bon our Bon ourn on oj

C

’est partout le même constat. Dans le centre-ville, à l’Abreuvoir, au Grand quadrilatère ou dans les quartiers pavillonnaires, les places de stationnement libres sur voi- rie se font rares. Au point que de nombreux automobi- listes se rangent hors des emplacements dédiés. Il y a ceux qui empiètent allègrement sur les trottoirs, ceux qui squattent les places de livraison, ceux qui ignorent le panneau

« Réservé aux PMR », ceux qui « privatisent » le bateau de leur pavillon, ceux qui se mettent en double fi le, etc. Le phénomène de stationnement gênant, loin d’être propre à Bobigny, s’est accru ces dernières années. « C’est très compliqué de se garer en centre-ville, surtout depuis la démolition de Bobigny 2, constate Lahcen Derras. Personnellement, je fais trois à quatre tours du quar- tier avant de pouvoir trouver une petite place réglementaire. » Pour

STATIONNEMENT

Quelle place pour la voiture?

Le phénomène de stationnement gênant s’est accru ces dernières années. Des incivilités qui ont des répercussions sur l’ensemble des usagers. La municipalité a décidé de réagir en demandant

un état des lieux à un organisme spécialisé dans les questions de mobilité. Avant de lancer une large concertation auprès des habitants en avril prochain.

cet habitant de Salvador-Allende, « les véhicules en infraction de- vraient être verbalisés pour stopper les stationnements sauvages ».

Jean-Pierre, lui, pointe les véhicules ventouses qui occupent les banquettes de stationnement. Ce chauff eur-livreur, qui sillonne la ville, rencontre « partout des voitures qui n’ont pas bougé depuis plusieurs mois », comme cette « Matiz verte, en souff rance depuis près de deux ans rue Miriam-Makeba, enlevée tout récemment ».

Verbalisations en berne

Entre 2017 et 2019, les verbalisations pour stationnement gênant se sont eff ondrées, passant de 19 532 à 3 710 cas, selon le diagnostic réalisé par Sareco1, un organisme spécialisé dans les questions de mobilité et chargé par la municipalité de dresser un état des lieux du stationnement à Bobigny. La courbe des Avenue Salvador-Allende,

en plein centre-ville, les automobilistes n’hésitent pas à se garer sur des emplacements interdits au stationnement.

© Sylla Grinberg

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GRAND ANGLE

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DU 17 FÉVRIER AU 2 MARS 2022 Bon ourBonn on ojjouro

Chiffres

4377

places de stationnement réglementées

à Bobigny, dont 1223 places en zone bleue

30 € à 35 €

Le coût par mois d’une

place de parking Semeco.

Il est de 50 € pour un box

367

véhicules mis en fourrière en 2020

(609 en 2017) L’expérience Chemin-Vert

Il y a quelques mois encore, les automobilistes se garaient le long de la rue du Chemin-Vert (sous la dalle) et en bas des tours 23-25 et 37-39. Ces stationnements gênants rendaient diffi cile la circulation des usagers des parkings Semeco et des camions desservant le chantier Cœur de ville. Pour remédier à cette situation qui pénalise les riverains et obs- true le passage des véhicules d’urgence et des services voirie, la municipalité a recherché une solution en associant les habitants et les bailleurs. Ainsi, des barrières à l’entrée et à la sortie de la rue Chemin vert ont-elles été préconisées pour filtrer les passages et mettre fin au stationnement gênant. Cette expérimentation, depuis l’été dernier, a permis de fl uidifi er la circulation des usagers de la rue du Chemin-Vert: abonnés des parkings, camions de chantier, véhicules de secours, taxis, et transports de personnes âgées ou à mobilité réduite.

verbalisations s’est inversée à partir de 2021. « Une des priorités de la police municipale est la verbalisation des stationnements gê- nants sur trottoirs, sur les places PMR, aux sorties des parkings, sur les passages protégés, sur les accès pompiers, devant les écoles, et en double fi le », indique Jean-François Hirsh, adjoint au maire délé- gué à la sécurité. Pour le moment, le contrôle du disque n’a pas repris dans la zone bleue, où les dernières verbalisations re- montent à 2017 (5 459 PV). Selon le diagnostic de Sareco, seuls 9 % des usagers présentent un disque en règle et 85 % n’ap- posent aucun disque sous leur pare-brise. Déployée en 2016 dans le centre-ville et le quartier Jean-Rostand, la zone bleue vise à faciliter la rotation des véhicules dans un secteur où se côtoient résidents, salariés et visiteurs.

La solution des parkings

En dix ans (2006-2016), la part des salariés venant en voi- ture sur leur lieu de travail a baissé de 51 % à 46 %. Et celui des personnes arrivant en transports en commun a gagné cinq points, passant de 39 % à 44 %. Cette tendance devrait se ren- forcer avec la réalisation de nombreux projets de transport en commun : ligne 15 du Grand Paris Express, T-Zen 3, etc. En attendant, le taux de congestion2 de la voirie atteint 112 % dans le centre-ville (en journée) et 123 % dans le quartier Édouard- Vaillant (la nuit). Au-delà de 100 %, cela signifi e qu’il y a plus de véhicules garés que de places de stationnement autorisées.

Alors que la voirie est embouteillée, des places de parking restent disponibles à la Semeco (850 emplacements fi n 2021) et chez les bailleurs qui ont répondu à l’enquête de Sareco (300 places). Une question qui ne manquera pas d’être abordée en avril prochain, lors de la concertation sur le stationnement que mènera la municipalité auprès des habitants.

Karim Nasri 1 - Publié en septembre 2021.

2 - Rapport entre le total des véhicules en stationnement (autorisés et interdits) et le nombre de places réglementées.

Le taux de congestion de la voirie atteint 112 % dans le centre-ville (en journée) et 123 % dans le quartier Édouard-Vaillant (la nuit).

Trottoirs, places PMR, sorties des parkings, passages protégés, accès pompiers, écoles: la police municipale a pour priorité la verbalisation des stationnements gênants.

DAOUDI OUARET RETRAITÉ, RUE DE BRESSE

« C’est diffi cile de trouver une place de stationnement en centre-ville.

Parfois, des automobilistes viennent de Karl-Marx jusqu’à notre cité, rue de Bresse, pour se garer. Du coup, les habitants hésitent à sortir en voiture le soir pour ne pas perdre leur emplacement à leur retour. D’ailleurs, l’idée de résidentialiser notre cité a germé auprès des locataires. Personnellement, je ne prends jamais la voiture pour mes déplacements en ville. J’aime bien la marche. Quand je vais au marché de la Ferme à pied, c’est pour moi une promenade de santé. »

MICHEL NAÏT COMMERÇANT, RUE MIRIAM MAKEBA

« Nous sommes dans une zone qui attire le stationnement de longue durée en raison de la proximité d’un cabinet médical de groupe, d’un centre ophtalmolo- gique (Paul-Éluard, Ndlr) et d’un laboratoire d’analyses. Il y a aussi le public de la MC93. Il n’y a pas suffi samment de places pour répondre à l’affl ux de visiteurs. Nous, commerçants, ne disposons même plus d’un espace de livraisons. Pour le déchargement des marchandises, je me mets forcément en warning.

Même en arrivant tôt le matin (j’ouvre à 8h30), je fais plusieurs tours avant de pouvoir stationner. »

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Réactions

© Sylla Grinberg © Sylla Grinberg © Sylla Grinberg

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E

ntre élèves touchés par le virus, compéti- tions annulées, et passages de grade re- poussés, la vie du Bobigny taekwondo club est bien diff érente depuis la pandémie de Covid. Une situation frustrante que l’ensei- gnant et fondateur de l’association, Tyroun Rey- mond, relativise : « Ce n’est pas évident d’être dans l’inconnu. Je pense notamment aux compétitions, dont on ne sait jamais si elles vont avoir lieu. Alors plutôt que se préparer pour un hypothétique rendez-vous, on préfère mettre l’accent sur le plaisir et l’envie de cha- cun. » Plaisir de se retrouver, de renouer avec la pratique et de se perfectionner, alors que la saison dernière, les restrictions sanitaires avaient encore davantage bouleversé l’organisation du club. « On a fait avec les moyens du bord et on se retrouvait dès que possible au parc de La Bergère, confi e entre deux exercices de coups de pied, Ahmed Azbir, qui compte déjà dix ans de pratique à seulement 17 ans. La compétition et les émotions qui vont avec me manquent, mais je suis content qu’on puisse de nouveau s’entraîner et apprendre. » Pour cette sai- son, l’habitant de Delaune se focalise sur son exa- men d’obtention de la ceinture noire. « Cela fait deux ans que j’attends ça et je suis très motivé ! Mais franchement, je suis déjà bien heureux de retrouver le chemin du dojo, ainsi que mes camarades. »

Discipline et respect

Si comme Ahmed, ils seront trois ou quatre taekwondistes balbyniens à tenter de conquérir la fameuse ceinture noire, Graal des pratiquants d’arts martiaux, d’autres membres (parmi la cin- quantaine que compte le club) ont des objectifs diff érents. À l’image d’Amer Kilic, 15 ans, qui a renoué cette année avec un sport qu’il avait testé à l’âge de 8 ans, attiré par « les valeurs de discipline et l’état d’esprit militaire » et son envie de « s’enga- ger plus tard comme militaire, mais aussi de se diri- ger vers le MMA ». Pour les deux jeunes prati- quants, leur art martial, qui permet d’entraîner son esprit et d’atteindre la maîtrise de soi par des mouvements de combat, apporte également des valeurs d’éducation et de respect « qui nous rendent meilleurs comme personne ».

Toute une philosophie…

Seema Shabir Khan, de son côté, débute cette saison le taekwondo à l’âge de 35 ans :

« Mes enfants ont été séduits par les démonstrations eff ectuées au forum des sports et aujourd’hui, ils le sont plus encore. Comme je les accompagne à chaque cours, le professeur m’a proposé d’essayer et j’ai été aussi conquise qu’eux. » Alors qu’elle n’avait ja- mais fait de sport « à part les cours d’EPS », l’habi-

tante de Paul-Éluard y a trouvé son intérêt : « Les cours sont variés et ludiques. Le côté self-défense m’a aussi plu. On a la chance d’avoir un super maître avec M. Reymond, ceinture noire 7e dan, qui a de l’expérience et sait s’y prendre avec les élèves. » Guère intéressée par la compétition, la jeune maman de trois enfants, qui s’est également in- vestie en coulisses en aidant sur le volet admi- nistratif, se sent « libérée dans la tête et mieux physiquement » depuis qu’elle enfi le son kimono pour participer aux cours. Des leçons adaptées à chacun donc, au cours desquels le professeur enseigne théorie et technique, ainsi qu’une par- tie historique sur le taekwondo. Mais aussi sur la Corée du Sud, pays où est né Lee Kwan Young, qui a importé la discipline en France il y a plus de cinquante ans et fut le premier maître du maître Reymond…

Sébastien Chamois

 Cours ados-adultes:

lundi et jeudi de 19h à 22h au dojo Delaune.

Cours enfants (à partir de 4 ans et demi):

samedi de 17h à 18h15 au dojo Paul-Éluard.

Renseignements: 0633828525.

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SPORT

Après une saison désorganisée par la pandémie de Covid, les jeunes ont retrouvé le plaisir de se retrouver, de renouer avec la pratique et de se perfectionner.

TAEKWONDO

Sans compèt, mais toujours chouette

Alors que la pratique se trouve perturbée depuis le début de la crise sanitaire, notamment au niveau des compétitions, le Bobigny taekwondo club s’adapte pour que chaque élève continue de s’épanouir. Pari réussi à en croire les adhérents!

© David Sarrauton

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DU 17 FÉVRIER AU 2 MARS 2022 Bon ourBon ourn on oj

RUGBY FÉMININ

Un dimanche pour l’égalité

S’ILS ESPÉRAIENT JOUER À DOMICILE, les moins de 18 ans du FC Bobigny 93 ne seront pas non plus sans soutien à Saran pour leur huitième de finale de coupe Gambar- della. Un car de supporters a en eff et été mis à disposition par la Ville pour ac- compagner les jeunes Balbyniens dans leur déplacement historique dans le Loi- ret, dimanche 20 février prochain. Un car qui a vite fait le plein pour le seul duel entre équipes de division régionale de ce tour de coupe. Cette rencontre s’annonce donc aussi incertaine qu’abor- dable pour les coéquipiers du buteur, Ange Mbogo Asseko, qui sont en tout cas

« prêts à jouer leur chance à fond ». Une qualification en quarts de finale de la plus importante compétition nationale de cette catégorie d’âge paraît ainsi envi- sageable pour une formation actuelle- ment quatrième du Régional 1 d’Île-de- France (5 victoires, 5 nuls, 2 défaites).

Même si face à eux, les Balbyniens au- ront un adversaire invaincu cette saison, avec neuf victoires en neuf journées en R1 du Centre-Val-de-Loire. S. C.

 Dimanche 20 février à 14h30 au stade Jacques-Mazzuca à Saran (45).

FOOTBALL

Une vraie chance de passer en quarts

MULTISPORTS

Vacances sportives

Durant les vacances scolaires, les éducateurs de la direction des sports proposent animations, initiations et tournois aux jeunes de 12 à 25 ans.

Rendez-vous dans les différentes installations de la ville.

 Renseignements à la Direction des sports: espace Maurice- Nilès – 11, rue du 8-Mai-1945.

Tél.: 0148962561/62.

ESCRIME

Ioualalen sur sa lancée

Encore un bon résultat pour Romane Ioualalen, le dimanche 30 janvier dernier. La jeune épéiste de l’ACB a en effet terminé 30e sur 80 participantes au premier Trophée Daniel-Bussy, une épreuve comptant pour le circuit national élite des moins de 17 ans.

KARATÉ

Les jeunes en verve

Multiples podiums conquis à la Coupe de France (pupilles à seniors) pour les karatékas du Sporting club de Bobigny: deux titres pour Maïssa El Achi et Ayoub Belamri, cinq secondes places pour Nasma Soltani, Aya Charef, Imène Ariouat, Samy Soltani et Anis Taklit, et sept médailles de bronze pour Lina Ariouat, Bilal El Achi, Karish Sivabalan, Houda Taklit, Hella Chafai, Shanice Cizo et Jawden Aliane.

Expresso

LE COUP D’ENVOI du mois de l’égalité à Bobigny (voir page 4) sera donné dimanche 27 février à Henri-Wallon. La Ville a en eff et choisi les Louves pour lancer l’événement et, pour l’occasion, c’est une double ration de rugby féminin qui est programmée.

En lever de rideau tout d’abord, l’équipe réserve évoluant en Fédérale 1 aff rontera Besançon à 13 h 30. Avant le choc au som- met de l’élite féminine, où les Balbyniennes (3es) recevront le Stade Toulousain, leader in- vaincu avec huit succès en huit journées.

L’ACB 93, très engagé dans la pratique féminine, avec no- tamment aujourd’hui près de 43 % de fi lles sur l’ensemble de ses licenciés, a invité tous ses partenaires privés et publics à

un repas et à venir partager cette journée sous le signe de l’égalité. Pour le club, il est « im- portant de participer encore plus à la promotion du sport féminin, comme les responsables l’ont souli- gné lors de la Journée internatio- nale du sport féminin du 25 jan- vier dernier. La pratique du rugby est chez nous un facteur de réduc- tions des inégalités sociales, cultu- relles, économiques et de genre ».

L’association SOS femmes 93 sera de la partie pour informer et échanger avec les invités et spectateurs. Un reportage vidéo sur l’équipe des cadettes sera par ailleurs diff usé pendant le repas. Enf in, une troupe de l’ACB danse participera égale- ment à cette journée en propo- sant des animations surprises.

Sébastien Chamois

SPORT

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FOOTBALL - NATIONAL 2 GROUPE B

Pts Jou GA 1 PARIS 13 ATLETICO 43 18 18

2 FLEURY 35 18 12

3 SAINT-MAUR 31 18 8

4 REIMS 30 18 6

5 BOBIGNY 28 18 2

6 ÉPINAL 27 18 11

7 BEAUVAIS 27 18 - 3

8 SAINT-QUENTIN 25 18 3

9 AUXERRE 25 18 0

10 METZ 22 18 - 3

11 SAINTE-GENEVIÈVE 20 17 - 3

12 BELFORT 20 16 - 4

13 SCHILTIGHEIM 18 17 - 4

14 HAGUENAU 18 17 - 8

15 LENS 13 17 - 14

16 SANNOIS/SAINT-GRATIEN 7 18 - 21

RÉSULTAT S ET CL A S SEMENT S

Pts Jou GA 1 GRETZ/OZOIR 45 12 119

2 AMIENS 35 12 77

3 BOBIGNY 34 11 110

4 ROUBAIX 32 12 32

5 ÉPERNAY 32 11 38

6 MEAUX 28 12 - 2

7 ARRAS 22 12 - 34

8 VILLENEUVE-D’ASCQ 16 11 - 82

9 SOISSONS 15 11 - 132

10 COMPIÈGNE 15 12 - 126 Pts Jou GA

1 TOULOUSE 38 8 224

2 ROMAGNAT 28 8 110

3 BOBIGNY 14 8 - 20

4 GRENOBLE 13 8 - 60

5 STADE FRANÇAIS 13 9 - 85

6 LONS 10 6 - 48

7 STADE RENNAIS 9 7 - 121

RUGBY MASCULIN - FÉDÉRALE 3 POULE 2 RUGBY FÉMININ -

ÉLITE 1 POULE 1

Résultats: Bobigny-Saint-Ouen: 28-25, samedi 5 février. Romainville 1C-Bobigny: 16-40, samedi 12 février.

Prochain match: Bobigny-Tremblay, samedi 12 mars.

Pts Jou GA

1 CERGY 42 15 166

2 BRIE 40 15 111

3 MALAKOFF 37 15 37

4 CENTRE-YVELINES 35 14 33 5 ALFORTVILLE 34 15 - 1 6 COULOMMIERS 29 14 - 18

7 VERRIERES 28 15 2

8 BOBIGNY 28 15 - 28

9 PALAISEAU 26 15 - 18

10 SAINT-LEU/TAVERNY 22 15 - 76

11 BOULOGNE 18 15 - 106

12 LIVRY-GARGAN 17 15 - 102

HANDBALL FÉMININ - PRÉ-NATIONALE POULE 2

Prochains matches: Stade Français-Bobigny, dimanche 20 février à 15h. Bobigny-Toulouse, dimanche 27 février à 15h à Wallon.

Résultats: Bobigny-Soissons: 59-7, dimanche 13 février.

Prochains matches: Bobigny-Villeneuve d’Ascq, dimanche 20 février à 15h à Wallon. Compiègne- Bobigny, dimanche 27 février à 15h.

Pts Jou GA

1 BOBIGNY 32 11 116

2 NOISY-LE-GRAND 27 11 42

3 TREMBLAY 27 11 67

4 ROMAINVILLE 1B 26 11 25 5 LIVRY-GARGAN 23 11 22

6 SAINT-OUEN 22 11 6

7 NOISY-LE-SEC 18 11 - 24 8 ROSNY-SOUS-BOIS 16 11 - 73 9 ROMAINVILLE 1C 15 11 - 84 10 NEUILLY-PLAISANCE 13 11 - 97

HANDBALL MASCULIN - 2E DIVISION TERRITORIALE

Résultats: Saint-Leu/Taverny-Bobigny: 22-23, samedi 5 février. Bobigny-Brie: 25-27, samedi 12 février.

Prochain match: Entente Centre-Yvelines-Bobigny, dimanche 13 mars à 16h.

Résultats: Entente Sannois/Saint-Gratien-Bobigny, samedi 5 février: 1-2. Bobigny-Épinal: 3-4, samedi 12 février.

Prochain match: Belfort-Bobigny, samedi 19 février à 16h.

© Stéphanie de Boutray

© David Sarrauton

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Bon ourour Bonn on oj

O

n pourrait penser quelque peu à Blanche Neige en dé- cortiquant le mythe de Psyché ! Cette magnifi que jeune fi lle au centre de toutes les attentions inquiète la déesse de la beauté Vénus. Rongée par la jalousie, elle envoie son fameux fi ls Cupi- don décocher une f lèche à la belle pour la rendre amoureuse d’un pauvre type. Mais Cupidon tombe instamment amoureux de Psyché, l’enlève, l’emmène dans un superbe palais et lui demande de ne jamais le regar- der quand il vient la voir le soir dans son lit. Évidemment, elle ne va pas s’y tenir ! Voilà pour le pitch de départ. Car Lazare, metteur en scène habitué de la

MC 93 (Sombre rivière), repense ce conte antique à l’aune de notre société moderne en ques- tionnant « les réseaux sociaux et l’invisibilité, le désir et le consente- ment, la jalousie et le droit ». Cœur instamment dénudé se mue égale- ment en fable futuriste avec des caméras partout et des robots identifi ants. Un titre bien mys- térieux que Lazare emprunte à un carnet de notes de Baude- laire, Mon cœur mis à nu. La poé- sie étant un moteur pour l’au- teur qui a écrit une pièce détonante en vers, en prose et

en chansons. F. P.

CŒUR INSTAMMENT DÉNUDÉ, DU 23 FÉVRIER AU 3 MARS À LA MC 93. DE 9 À 12 Ð. MC93.COM

CINÉ JEUNE PUBLIC

Des vacances riches en rebondissements

L’Écran nomade propose la projection de Vanille, dans laquelle une petite Parisienne fraîchement débarquée en Guadeloupe plonge dans une aventure teintée de mystère, à la rencontre de personnages pittoresques et d’une fl eur magique. Voilà des vacances qui promettent d’être riches en rebondisse- ments! Au programme également, des séances de rattrapage pour ceux qui auraient manqué Spider-Man: No Way Home, dans lequel l’homme-araignée est démasqué et ne peut désormais plus séparer sa vie normale de ses lourdes responsabilités de super-héros. Enfi n, on pourra chanter en chœur avec la troupe de Tous en scène 2, pour suivre les pérégrinations de Buster et de sa troupe:

s’ils ont déjà fait de leur théâtre la salle de concert à la mode, ils veulent maintenant voir les choses en plus grand, en montant un spectacle dans la prestigieuse salle de la Crystal Tower à Redshore City…

D. G.

HORAIRES SUR ECRAN-NOMADE .FR

→Service culturel: espace Maurice-Nilès, 4e étage, 11, rue du 8-Mai-1945.Tél.: 0148962575

→Salle Pablo-Neruda: 31, avenue Salvador-Allende Salle MaxJacob: 35, rue de Vienne →Conservatoire Jean-Wiener: 2, place de la Libération. Tél.: 0148311662

→Bibliothèque Elsa-Triolet: 4, rue de l’Union. Tél.: 0148952056 →Bibliothèque Émile-Aillaud: 60, avenue Édouard-Vaillant. Tél.: 0148478117 →MC93: 9, bd Lénine.

Tél.: 0141607260 →Canal 93: 63, avenue Jean-Jaurès. Tél.: 0149911050 →Bourse départe- mentale du travail: 1, rue de la Libération. Tél.: 0148963500.

THÉÂTRE

Le mythe de Psyché revisité

SEMAINE DU 17 AU 22 FÉVRIER

BOURSE DÉPARTEMENTALE DU TRAVAIL

VANILLE (dès 6 ans) De Guillaume Lorin.

France, 2021, 43 min Fraîchement débarquée pour les vacances en Guadeloupe, Vanille plonge dans une aventure teintée de mystère, à la rencontre de personnages pittoresques et d’une fl eur magique. sam 14h30 NIGHTMARE ALLEY De Guillermo del Toro.

États-Unis, 2021, 2h30 Stanton Carlisle débarque dans une foire et parvient à s’attirer les bonnes grâces d’une voyante et de son mari, ancienne gloire du mentalisme. Il voit là un moyen de rencontrer le succès en utilisant ses nouveaux talents pour arnaquer l’élite new-yorkaise des années 40.

ven 19h30, sam 17h30 LES PROMESSES De Thomas Kruithof.

France, 2021, 1h38

Maire d’une ville du 93, Clémence livre avec Yazid, son directeur de cabinet, une bataille acharnée pour sauver le quartier des Bernardins. Quand elle est appro- chée pour devenir ministre, son ambition remet en cause tous ses plans. Peut-elle abandonner sa ville, ses proches, et renoncer à ses promesses?

ven 16h, sam 15h30 et 20h

UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN De Sandrine Kiberlain.

France, 2021, 1h38

Irène, jeune fi lle juive, vit l’élan de ses 19 ans à Paris, l’été 1942. Sa famille la regarde découvrir le monde, ses amitiés, son nouvel amour, sa passion du théâtre…

Irène veut devenir actrice et ses journées s’enchaînent dans l’insouciance de sa jeunesse.

ven 17h45

CONSERVATOIRE JEAN-WIENER VANILLE (dès 6 ans) dim 11h30, lun 14h30 NIGHTMARE ALLEY dim 17h30, lun. 19h30 LES PROMESSES lun. 17h30

UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN dim 15h, lun. 15h30

SALLE MAX-JACOB VANILLE (dès 6 ans) mer 14h30 NIGHTMARE ALLEY mer 15h30

SEMAINE DU 23 FÉVRIER AU 1

ER

MARS

BOURSE DÉPARTEMENTALE DU TRAVAIL

VAILLANTE (dès 7 ans) De Laurent Zeitoun et Theodore Ty.

France/Canada, 2021, 1h33 Depuis qu’elle est enfant, Georgia n’a qu’une seule ambition: devenir pompier comme son père! Hélas, à New York en 1932, les femmes n’ont pas le droit d’exercer cette profession… ven 16h45, sam 14h15 ARTHUR RAMBO De Laurent Cantet.

France, 2021, 1h27

Qui est Karim D.? Ce jeune écrivain engagé au succès annoncé ou son alias Arthur Rambo, qui poste des messages haineux que l’on exhume un jour des réseaux sociaux…

ven 18h30, sam 20h30 ADIEU PARIS D’Édouard Baer.

France, 2021, 1h36

Un vieux bistro parisien au charme éternel. Huit messieurs à table, huit grandes fi gures. Et soudain un intrus… ven 20h15, sam 18h45 SPIDER-MAN De Jon Watts.

États-Unis, 2021, 2h28 Pour la première fois dans son histoire cinématographique, Spider-Man est démasqué et ne peut désormais plus séparer sa vie nor- male de ses lourdes responsabilités de super-héros. ven 14h15, sam 16h

CONSERVATOIRE JEAN-WIENER VAILLANTE (dès 7 ans) dim 14h30, lun 14h15 ARTHUR RAMBO dim 16h15, lun 18h45 ADIEU PARIS dim 18h, lun 20h30 SPIDER-MAN lun 16h

SALLE MAX-JACOB VAILLANTE (dès 7 ans) mer 14h30

SPIDER-MAN mer 16h15

Contacts

culture

Tarifs : 3 et 3,50 €

Toutes les infos en ligne sur

ecran-nomade.fr

LE CINÉMA ITINÉRANT DE BOBIGNY

© Jean-Louis Fernandez

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9, rue du Chemin-Vert, 93 000 Bobigny + Tél. : 0141607800 + Courriel : bonjour.bobigny@ville-bobigny.fr +  Contacter un journaliste : prénom.

nom@ville-bobigny.fr + Rédacteur en chef adjoint Karim Nasri (7805) + Secrétaire de rédaction Nicolas Chalandon (7801) + Direction artis- tique Annie Arnal (7808) + Rédacteurs Sébastien Chamois (7807), Frédérique Pelle- tier (7803) Photographes Stéphanie de Boutray, Sylla Grinberg, David Sarrauton +  Secrétariat Salette Antonio + A collaboré à ce numéro Daniel Georges + Directeur de la publi- cation M. le maire de Bobigny + Diff usion (01 41 60 78 00) + Impression YDprint + Bonjour Bobigny est tiré à 23000 exemplaires sur papier à la norme PEFC.

Bon ourour Bonnn ojo

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DU 17 FÉVRIER AU 2 MARS 2022 Bon ourBonn on ojour

ATELIER JEUNE PUBLIC

Écrire son nom en 3D...

et en toute liberté

Petits et grands pourront s’amuser à écrire leur prénom avec des jeux de construction, dès le 24 février à la bibliothèque

Elsa-Triolet. Des ateliers graphiques et ludiques pour mémoriser l’alphabet sans s’en rendre compte.

E

lle considère les minots de 4-5 ans comme des collègues de travail. « À cet âge-là, ils ont la même préoccupation que moi en tant que gra- phiste, l’articulation entre l’image et le texte », avance Marion Bataille, qui se mettra à hauteur d’enfant, du 26 février au 2 avril à la bibliothèque Elsa-Triolet, avec son exposition « Écrire son nom ». Attention, l’intitulé est un peu trompeur.

Pas question d’écrire basiquement son prénom avec un stylo ou des crayons de couleurs, mais bel et bien de jouer à construire des lettres via des formes ludiques inventées par cette illustra- trice jeunesse, connue surtout pour son superbe abécédaire pop-up ABC3D. C’est d’ailleurs à la suite du succès dans les écoles maternelles de ce livre animé, où les lettres se déploient en relief grâce à un astucieux système de découpage- pliage, que Marion Bataille a créé des jeux de construction de lettres. « Tout a commencé par un projet avec des élèves de moyenne section de mater- nelle qui venaient d’arriver en France. » Des ateliers fi nancés par la Fondation SNCF en 2014 dans le cadre d’un appel à projet baptisé « Entre les lignes », visant à lutter contre l’illettrisme.

Formes et blocs

« J’ai imité l’écriture de ces enfants pour qu’ils puissent écrire leur nom en alphabet romain et avec l’écriture de leur pays d’origine en utilisant les mêmes éléments. Nous avancions ensemble dans cette expé-

rience », développe Marion Bataille. C’est ainsi que voit le jour le jeu « Jacques » : neuf formes qu’il faut articuler entre elles à l’aide de bâton- nets – un peu comme les kits Meccano – sur une table perforée. Les petits écrivent ainsi leur nom avec les mêmes neuf éléments, quel que soit l’alphabet. Viennent ensuite trois autres jeux sur le même principe, que les jeunes Balbyniens pourront bientôt découvrir. Comme « Bâtisse pour les plus petits ». « Ce sont dix blocs, comme des maisons, qui lorsqu’on les empile forment des lettres », précise la graphiste.

Les enfants actifs

Les enfants bâtissent leur nom au bord d’une route tracée au sol. « Ils peuvent venir avec leurs voitures, jouer sur la route, et écrire leur nom sur le bord de cette route. » Une exposition-atelier où les enfants ne sont pas passifs devant une vitrine « avec des objets qu’il ne faut pas toucher ».

Une exposition participative où le but est de mémoriser les lettres inconsciemment. Mine de rien… et sans mine de crayon !

Frédérique Pelletier

« ÉCRIRE SON NOM » À LA BIBLIOTHÈQUE ELSA-TRIOLET, SUR RÉSERVATION AU 01 48 95 20 56.

GRATUIT.

Ateliers dès 3 ans à 15h les samedis 26 février, 12 et 26 mars et les mercredis 9, 16 et 30 mars. Le 19 mars avec Marion Bataille

à 14h et 15h. Possibilité de prendre rendez-vous sur d’autres créneaux horaires pour les scolaires et les centres de loisirs.

BIBLIOTHÈQUE ELSA-TRIOLET

Des sorcières bien aimées

En partenariat avec l’Écran nomade, la bibliothèque Elsa-Triolet propose la projection du fi lm documen- taire Les sorcières de l’Orient (2021), de Julien Faraut, qui raconte l’extraordinaire épopée de l’équipe japonaise féminine de volley-ball, surnommée les « Sorcières de l’Orient ». Cette équipe composée de jeunes ouvrières, amatrices dans cette discipline, remporta les JO de Tokyo en 1964. Le fi lm sera suivi d’une rencontre avec Sonja Jossifort, spécialiste des rapports de genre et de l’égalité femmes-hommes au cinéma. Autre rendez-vous proposé par la biblio- thèque dans le cadre de la programmation munici- pale autour du 8 mars: le spectacle Place aux

héroïnes, par la compagnie Cœurs battants, pour

un public familial à partir de 7 ans. Des contes dans lesquels de jeunes fi lles vaillantes, audacieuses et courageuses mènent la danse. Ce spectacle sera suivi par l’inauguration de la salle polyvalente, qui deviendra la salle « Gisèle-Halimi ».

D. G.

LES SORCIÈRES DE L’ORIENT, MARDI 1ER MARS À 19 H, À LA BIBLIOTHÈQUE ELSA-TRIOLET.

PLACE AUX HÉROÏNES,SAMEDI 5 MARS, À 15 H, À LA BIBLIOTHÈQUE ELSA-TRIOLET.

Expresso

CONCERT

Expressions du monde

Les professeurs du conservatoire Jean-Wiener interpréteront des œuvres traditionnelles et contemporaines d’Orient et d’Afrique, dont celle de l’ancien élève des lieux, Baptiste Lepage.

En première partie, les enfants des centres de loisirs de la Ville proposeront de cours extraits des morceaux appris dans le cadre du programme éducatif « Expressions du monde ».

Jeudi 17 février à 19h au conservatoire. Gratuit.

SPECTACLE BAROQUE

Alors on danse!

Il y masque et masque! Facétieux, les enseignants du département de musique ancienne du conservatoire proposent un « masque à l’anglaise »: The Triumph of Peace. C’est-à-dire un spectacle joué à la cour d’Angleterre au XVIIe siècle, auquel participaient aussi reines, rois et nobles. Dialogues, chansons, musiques et danses s’y mêlaient dans des décors somptueux. À la fin, les spectateurs entraient eux aussi dans la danse.

 Samedi 19 février à 19h, salle Pablo-Neruda.

Gratuit.

L'illustratrice Marion Bataille à créé une série de jeux de construction de lettres pour les 4-5 ans.

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© DR

CULTURE

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