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depuis les jeux des enfants d'école, le va-et-vient de la route cantonale, les bénichons

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Academic year: 2021

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Index des salles à disposition dans le canton de Fribourg

Exclusivité

«FRIBOURG illustré»

Assemblées - Conférences - Congrès - Manifestations diver¬

ses - Banquets de sociétés - Repas de noces - Séminaires

District de la Gruyère ALBEUVE

Auberge de l'Ange

Jusqu'à 300 places - A-B-C-N BOTTERENS

HAtel du Chamois

Jusqu'à 80 places - A - B - N BROC

HAtel de la Grue 150 places - A - B - N CRÉSUZ

HAtel du Vieux-Chalet Jusqu'à 250 places -A-B-C-N CHARMEY

Hôtel du Sapin De 10 à 250 places A - B - C - N - S CHARMEY HAtel Cailler

25 à 80 places - A - B - N - S GRANDVILLARD

HAtel de la Gare

80 à 300 places -A-B-C-N GRUYÈRES

Hostellerle des Chevaliers Jusqu'à 100 places A - B - C - N - S MORLON

Café-Restaurant Gruyérien De 10 à 120 places - A - B - N - S NEIR1VUE

Hôtel-Restaurant du Llon-d'Or De 10 à 100 places - A - B - N - S PONT-LA-VILLE

Auberge de

l'Enfant-de-Bon-Caur 120 places - A - B SÂLES (Gruyère) HAtel de la Couronne 25 à 350 places - A - B - N VUADENS

HAtel de la Gare

De 20 à 500 places -A-B-C-N VU1PPENS

Hôtel-de-Ville

10 à 150 places - A - B - N CERMAT

Hôtel de La Berra 10 à 110 places - A - B - N District du Lac COURTEPIN Hôtel de la Gare

10 à 200 places - A - B - N District de la Glâne

Tout cela résumé en cinq sigles, ainsi que le nombre de places.

A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

N = Repas de noces S = Séminaires SIVIRIEZ Hôtel de la Gare

Jusqu'à 360 places -A-B-C-N VILLARSIVIRIAUX

Auberge du Gtbloux 2 salles de 10 à 130 places A - B - N

District de la Sarine CHÉNENS

Buffet de la Gare

20 à 150 places - A - B - N CORSEREY

Relais du Vieux-Moulin 4 salles 20 à 130 places A - B - C - N - S ÉCUVILLENS Auberge Paroissiale 300 places -A-B-C-N FRIBOURG

Café-Restaurant de Grandfey 10 à 40 places - A - B - N FARVAGNY-LE-GRAND HAtel du Llon-d'Or

10 à 500 places -A-B-C-N LOSSY

Café-Restaurant «Le Sarrazin»

100 places - A - B - N NEYRUZ

Hôtel de l'Aigle-Noir

De 20 à 500 places - A - B ■ C-N ROSSENS

HAtel du Barrage

De 10 à 130 places - A - B - N District de la Broyé CHEYRES

HAtel de la Grappe

Jusqu'à 120 places - A - B - N CUGY/FR

HAtel de l'Ange 150 places - A - B - N DOMDIDIER Hôtel du Lion-d'Or 120 places - A - B - N LES ARBOGNES-SUR- COUSSET

Auberge des Arbognes Jusqu'à 300 places A - B - C - N - S ST-AUBIN

Hôtel des Carabiniers

Jusqu'à 230 places - A - B - N - S District de la Singine GUIN-DÜDINGEN HAtel de 11 Gare De 10 à 500 places A - B - C - N - S

COURGEVAUX:

souvenir du peuplier géant abattu en 1931

Les personnes de la contrée auront certainement du plaisir à revoir ici la silhouette du peuplier géant, abattu à Courgevaux en 1931.

Plusieurs générations l'avaient vu majestueux et insensible, sem- blait-il. «aux outrages du temps». Pourtant, de profondes rides s'étaient creusées dans son écorce: puis, des blessures nécessitèrent ici et là des amputations qui firent craindre qu'un fort ouragan n'eût raison de la solidité de son assise; sa mort fut décrétée!

Souvenir des anciens jours, il avait vu tout ce qui est la vie d'un village; depuis les jeux des enfants d'école, le va-et-vient de la route cantonale, les bénichons. les noces, les baptêmes, jusqu'aux cortèges silencieux des enterrements.

Placé devant la maison d'école qu'il ombrageait, et à proximité immédiate de la «Maison de Commune» (le plus ancien bâtiment de notre village), notre beau peuplier, pareil à un chêne, semblait braver tout cela, car «... sa tête au Ciel était voisine, et ses pieds touchaient à l'empire des morts».

Texie public en 1934

Parlons français Subjonctif... imparfait

Oublié, négligé, méprisé ou mal connu, l'imparfait du subjonctif survit, surtout dans certaines formes simples et courantes. Mais on le voit fréquemment privé de son circonflexe - sans qu'on sache si c'est au stade de la rédaction du texte ou de sa composition. Que de «qu'il eût» transformés en «qu'il eut», de «fût» métamorphosés en «fut»!

Exemple de l'agence A. P.. dans une citation de Paul Morand: «Ce qui nous manquait le plus, c'était un homme d'avant-guerre qui/»/ aussi d'après- guerre (...). Jacques Rivière (...) fut celui-là.»

«Sans problème»

La vogue insensée du mot «problème» contribue à faire quasiment disparaître l'expression «sans difficulté»:

«La modification de la loi sur les droits politiques a été acceptée sans problème dans le canton de Berne.» - Au tournoi de Genève. «Tulasne a battu Gunthardt sans problème». et a même «réussi ses premières balles de service sans problème»...

Nous avons retrouvé cette substitution de terme sous une autre forme, dans un article sur les échanges de jeunes gens entre Suisse romande et Suisse alémanique: «La plupart des participants ne semblent pas avoir eu de problèmes à se réintégrer (!) dans leur classe après deux mois d'absence.»

Solution du jeu

De gauche à droite et de haut en bas:

Hockey - Marche Adorni - Boxeur ■ Aviron - Chasse

Rallye - Fangio -

2 jâli&U&u

(3)

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SOMMAIRE

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\ A'iliioUriSk,.

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième mercre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S.A.. 35.

rte de la Glàne. 170Q Fribourg.

Rédaction:

Gérard Bourquenoud - rédac¬

teur responsable, case posta¬

le 331, 1700 Fribourg. tél.

037/24 75 75, correspondants dans chaque district.

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel Fr. 64.50; Semestriel Fr. 35.-: Etranger Fr. 79.-;

Par avion Fr. 103.-: Vente au numéro Fr. 3.50: Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés Publicité:

Assa. Annonces Suisses SA.

10, bd de Pérolles. 1700 Fri¬

bourg, tél. 037/22 40 60. Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution Couverture:

La ferme fribourgeoise fait par¬

tie du patrimoine qu'il faut pro¬

tégera tout prix. Elle habille nos campagnes et renferme l'âme de nos traditions et coutumes qui se perpétuent, heureusement, depuis toujours.

Photo Bourquenoud

4 Le billet de Gérard Bourquenoud

5 L'évolution de la ferme fribourgeoise

17 Arts et culture

18 Que la Suisse est belle: Schaffhouse

20 VBC Fribourg féminin: à quand la récolte?

29 Vuippens: deux drapeaux pour une société de

gymnastique

30 Spécial Elections: les raisons de leur candidature

COMMUNIQUÉ

Pour des raisons indépendantes de notre volonté, nous avons dû supprimer diverses rubriques prévues dans ce numéro. Nous prions nos lecteurs de bien vouloir ne pas nous en tenir rigueur.

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[FRIB'O'URÏ @L. 3

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Le métier, l'homme et la famille

Il arrive qu'en cherchant une occasion de se distraire on trouve un sujet pour le billet bimensuel.

J'ai lu récemment, dans un quoti¬

dien romand, l'inquiète réflexion d'une jeune femme qui mérite un peu plus que de l'attention:

«Mon mari est extrêmement nerveux. Je pense que sa profes¬

sion est la cause de cette nervosité, car il doit visiter la clientèle par¬

fois le soir, ce qui fait qu'il n'est jamais rentré au foyer. Lorsqu'il lui arrive d'être là pour les repas avec les enfants, il hurle pour la moindre faute, il se lève, frappe du poing, en un mot: l'enfer. Cette atmosphère de tension rend notre vie de famille insupportable.»

Ce mari, hélas! n'est pas le seul de son espèce. Ni cette famille dont la vie est troublée par un métier exigeant, difficile, où les nerfs sont mis constamment à rude épreuve. 11 y a le client irrascible et jamais satisfait, celui dont on attend la commande et que l'on ne trouve jamais, il y a le patron qui n'est pas toujours com- préhensif, il y a les centaines ou les mille obligations d'une exis¬

tence dont le rythme est deve¬

nu un défi à la santé physique et à l'hygiène morale. Comment s'étonner, dès lors, que la famille en souffre? La femme elle-même s'épuise dans cette atmosphère de heurts et d'irritation, et les enfants subissent les fâcheuses conse quences.

C ' est un grave problème que l'on devrait, il me semble, bientôt

Un homme, fatigue se repose avant de parler de tout et de rien avec sa femme.

Photo Woolmark - l-ikelpolh

aborder dans les cours de forma¬

tion professionnelle, car s'il est important que les voyageurs de commerce, conseillers en assu¬

rances ou en publicité soient en mesure de faire face à toutes les circonstances et possèdent les qualités nécessaires à un bon ren¬

dement, il est primordial qu'ils soient heureux et que leur famille vive dans une ambiance détendue.

L'un n'empêche pas l'autre, si l'on sait s'y prendre. L'homme qui rentre chez lui après une journée de travail ne doit pas oublier qu'il est attendu par sa femme et ses enfants. Celle dont nous venons de lire l'inquiète et suppliante demande de conseil nous paraît écouter son désarroi plus que sa raison. Ce qu'elle reproche à son mari n'est qu'un excès d'activité qui est en soit fort louable, encore que dangereux.

Sachant ce qu'est le métier de l'homme qu'elle a choisi, elle devrait prendre sur elle - ce que d'autres femmes dans son cas font - d'organiser intelligemment le silence et la paix pendant les repas:

minimiser tout ce qui se dit, veiller à ce que tout soit net et confortable et apporter sa part à la

quiétude familiale. Là encore, cer¬

tains diront que ce n'est pas facile.

C'est vrai. Mais en y réfléchissant bien, elles verront peut-être que ce qui paraît impossible à première vue ne l'est souvent que parce que nous le croyons tel et que la paix d'un ménage vaut bien un peu de réflexion, de volonté et de ten¬

dresse.

Gérard Bourquenoud

4 jtälÜÜiJÄSL.

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f \ REGARDS

L'ÉVOLUTION

DE LA FERME FRIBOURGEOISE

En 1925 environ, la grandeur moyenne des exploitations herbagères se situait entre 10 et 12 hectares, ce qui permettait la garde de 8 à 10 vaches, plus le jeune bétail de relève. Le travail de la ferme et des champs se fait manuellement. Il est pénible et le gain qui en résulte est réduit, mais les dépenses sont aussi limitées. On y vit en majeure partie de l'autoproduction. La famille pay¬

sanne complète son revenu par des travaux en forêt ou à domicile tels que le tricotage, la couture, les travaux au fuseau, etc.

Les fermes existantes sont plus ou moins bien entretenues. Les fermes reconstruites après incendie ou pour d'autres raisons diffèrent peu dans leur conception et mode de construction des fermes qui les ont précédées. Toutefois, quelques améliora¬

tions de détail sont constatées. A l'étable. la crèche individuelle en planches découpées et formant caisson sera remplacée par un râtelier à barreaux mobiles. Ce système diminue partiellement la possibilité de mou¬

vement des bovins, ce qui est à l'avantage de leur propreté et évite les chicanes entre les animaux durant la traite qui se fait encore à la main.

L'abreuvoir automatique fixé contre la crè¬

che, à raison d'un pour deux bêtes, a supprimé les deux sorties journalières du bétail qui allait s'abreuver à la fontaine. Là, le bétail a certainement perdu des possibili¬

tés de détente à l'extérieur; par contre, il peut boire quand il le désire.

Au fenil, l'élévation du fourrage séché se fera dorénavant par un monte-charge à câbles. Pour ce faire, on dispose sur le pont du char qui servira au transport du foin, un support de deux ou trois planches longitudi¬

nales posées sur deux câbles transversaux.

Les câbles du monte-charge seront accro¬

chés à ce support et le fourrage sera élevé très haut dans la grange au moyen de la traction animale. Un wagonnet reprendra la charge qui sera répartie sur le tas de foin.

Plus tard, on verra apparaître d'autres systèmes, tels que le monte-charge à four¬

che sur un seul rail, la chaîne continue, précurseur du tapis roulant, et le souffleur dont le puissant ventilateur pousse le foin dans des tuyaux d'un diamètre de 40 à 50 centimètres.

A l'extrémité de ce conduit, une buse orientable par cordes dirige le fourrage en vue d'une répartition uniforme sur le tas. Si ces progrès étaient bienvenus, ils restaient néanmoins limités.

Dans le cadre des améliorations foncières, les cantons et la Confédération ont octroyé des subventions pour les constructions ru¬

rales au titre d'assainissements d'étables, de rationalisation de bâtiments, de chalets d'alpage, de fermes isolées et de fermes de colonisation. Ceci donna une impulsion à la construrtion rurale et, dès lors, on constate des améliorations évidentes.

MiiSÂtiSL. 5

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En ce qui concerne les conditions de viabi¬

lité du bétail, on mit l'accent sur le dimen- sionnement des crèches, des couches, des rigoles à fumier et des allées de service. La hauteur de l'étable est définie en fonction du nombre de bovins y logeant. L'éclairage naturel est en rapport avec la surface de l'étable, la situation géographique et le climat dans lesquels la construction est bâtie ou transformée. Un syphon empêche les gaz de la fosse de pénétrer dans l'étable. De plus, des cheminées ou un ventilateur mécanique avec thermostat d'ambiance règle la tempé¬

rature de l'étable et évacue l'air vicié. A l'extérieur, la fosse à purin en béton armé, étanche, offre un volume calculé sur la base du nombre et de la grandeur des bovins à l'étable et du système de production des engrais organiques. A ce sujet, on distingue le fumier solide, c'est-à-dire le fumier pro¬

duit avec de la paille, ou le fumier liquide, sans paille, qui est envoyé dans la fosse par un canal approprié. Une plateforme servira à l'entreposage du fumier solide et le lisier provenant de celui-ci sera conduit à la fosse.

Antérieurement, seules quelques grandes exploitations de plaine disposaient d'un complexe avec rural et habitation indépen¬

dante. Ce principe fut adopté pour la majeure partie des nouveaux complexes ruraux à construire entièrement, soit à la suite d'un incendie et dans les cas où l'ancienne construction vétusté et irration¬

nelle s'opposait à toutes améliorations im¬

portantes. Dès lors, la famille de l'agricul¬

teur bénéficia d'une habitation confortable où les commodités techniques soulagèrent le travail de la ménagère. Précisons que l'habitation rurale doit disposer, en complé¬

ment d'une habitation classique, d'un garde-manger, d'une douche et d'un local pour les habits et chaussures utilisés à la ferme ou aux champs. La disposition inté¬

rieure répondra aux besoins des deux ou trois générations cohabitant d'une façon plus ou moins indépendante dans cette construction. Du côté exploitation, le rural avec l'étable longitudinale fit son apparition dans notre canton vers 1963. Ce genre de construction comprend une étable. dans laquelle les vaches et la plupart des génisses sont placées sur une seule et même rangée.

Les veaux logent dans le même local, mais profitent d'un élargissement de la construc¬

tion dans lequel on trouve également une chambre à lait, un W.-C., voire une douche, des emplacements pour la réserve journa¬

lière de paille et les outils. Cette étable. dont la température ambiante peut être facile¬

ment réglée, bénéficie d'un bon éclairage naturel, fourni par des fenêtres à simple ou double vitrage isolant s'ouvrant en imposte ou pivotant sur un axe horizontal. Le plafond ou dalle supérieure est en bois ou construit en éléments de terre cuite creux supportés par des poutrelles en maçonnerie.

Un ou deux passages transversaux, suivant la longueur de l'étable. donnent accès à la fourragère. Des volets d'affouragement à battant s'ouvrant vers le haut permettent l'introduction du fourrage dans la crèche.

Par l'actionnement d'un dispositif à ciseaux, toute la face de l'étable donnant contre la fourragère peut se rabattre sous la dalle en été. La fourragère, accessible par deux grandes portes roulantes, sert au dépôt du fourrage journalier et comme place de

Une ferme toute de bois, véritable témoin du passé.

* W-W

Bien que construite il y a déjà plusieurs siècles, cette ferme a encore bonne figure comme maison d'habitation.

L'ÉVOLUTION DE LA FERME

FRIBOURGEOISE

6 ÜflliitttlÄSL.

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La ferme fort bien entretenue de M. Ferdinand Key, à Massonnens.

L'ÉVOLUTION DE LA FERME

FRIBOURGEOISE

déchargement. Le tas de foin repose sur le dallage au même niveau que la fourragère.

Sur l'étable sont stockés le foin de moindre qualité et la paille. La remise est adossée au fenil, dont la toiture est prolongée. Ce type de rural offre de nombreux avantages. Avec des matériaux bien choisis et un volume dont les proportions sont bonnes, il se marie très facilement avec le paysage qui l'en¬

toure. Par une orientation bien étudiée du bâtiment, l'étable jouit du meilleur ensoleil¬

lement. La mécanisation est aisée dans chaque secteur. Ainsi, au fenil, nous avons un souffleur pour la mise en tas du foin que l'on ne rentre que partiellement séché. Un puissant ventilateur à hélices ou à aubes (axial ou radial) complète le séchage en tas, ce qui a pour conséquence une amélioration très sensible de la qualité nutritive et de l'homogénéité du fourrage. A l'étable, l'ins¬

tallation de la traite mécanique avec lacto- duc transporte directement le lait à la chambre à lait toute proche. Un évacuateur à fumier va-et-vient, complété d'une rampe fixe ou orientable, fait glisser le fumier de l'étable sur la fumière construite dans le prolongement de la rigole de l'étable.

Dans la fosse à purin, un brasseur à pales ou un mixer délaye le contenu et le rend plus homogène. Il sera repris par une pompe raccordée à des tuyaux d'épendage ou avec une citerne à pression actionnée et tirée par un tracteur.

Un certain nombre de ruraux de ce type ont été construits. Malgré tous ses avantages, ce type de construction est pratiquement aban¬

donné. En effet, son agrandissement est difficile et la longueur de l'étable ne devrait guère dépasser 30 à 35 mètres, ce qui ne suffit pas à une exploitation herbagère actuellement viable.

Le rural avec l'étable-halle vint remplacer avantageusement celui avec l'étable longitu¬

dinale. L'étable-halle est une construction basse dont les murs latéraux se situent entre 2.20 m et 2.50 m de hauteur: la face pignon extérieure peut être démontable, et le tout est surmonté d'une charpente triangulée et autoportante recouverte de plaques d'éternit ondulées. Le plafond, dont l'inclinaison correspond à la charpente, se compose de matériaux légers et isolants. A l'intérieur nous avons, au centre, une fourragère puis, symétriquement des deux côtés de celle-ci, la crèche, la couche sur laquelle repose le bétail, la rigole à fumier et l'allée de service.

La hauteur variable de cette halle permet le passage des hommes et des animaux sur les allées de service tandis qu'au droit de la fourragère, elle est dimensionnée en fonc¬

tion de l'autochargeuse, véhicule tracté qui amène le fourrage vers l'étable. L'éclairage naturel provient des fenêtres judicieuse¬

ment réparties sur les trois façades. La ventilation du local est assurée par des cheminées prévues au faîte du toit qui est d'autre part avantagé par l'inclinaison du plafond.

Annexée à cette étable. une construction plus élevée abritera le stock de fourrage, la paille nécessaire à la litière du bétail ainsi que les locaux annexes comme la chambre à lait et le W.-C.-douche. Avec une charpente exempte de supports intérieurs, ce volume sera adapté à une mécanisation nouvelle, comme le pont-roulant avec la fourche pour la mise en tas du foin en été et la reprise en iâliôïÛSL. 7

(8)

hiver, ou le répartiteur automatique, com¬

plément du souffleur déjà connu, qui répar¬

tit uniformément le foin sur le tas lors des fenaisons. Comme d'autres fenils déjà cons¬

truits, il sera pourvu d'un système de séchage en grange par ventilateur.

Dans le même principe que l'étable-halle avec fenil annexé, des ruraux sont égale¬

ment construits avec le fenil sur l'étable. Il en résulte une économie dans la surface construite, ce qui ne modifie guère le coût final de construction, influencé qu'il est par des impératifs statiques supérieurs.

Les ruraux décrits ci-dessus et les étables qui s'y rapportent permettent la garde du bétail en stabulation entravée. Aussi, paral¬

lèlement à l'évolution de ces constructions, les fabricants ont proposé de nouvelles installations intérieures d'étable et une mé¬

canisation toujours plus poussée.

Dans les systèmes d'attaches du bétail nous avons entre autres: le lien métallique avec le râtelier astral qui a encore ses adeptes, l'attache épaulière. l'attache avec collier rigide, à ressort ou articulé, l'attache à glissement avec chaîne ou nylon et em¬

brasse métallique, l'attache Contoise, etc.

La couche avec un revêtement en matériaux pierreux isolant ou en caoutchouc nervuré est dimensionnée en fonction du modèle d'attache choisi et de la grandeur des animaux qui l'occupent.

Quant aux évacuateurs à fumier solide, les plus connus sont le va-et-vient, dont la barre de commande entraîne des pales qui à chaque mouvement de la barre maîtresse reprennent le fumier laissé par la pale précédente, et l'évacuateur à chaîne conti¬

nue avec pales entraînées très lentement par un moteur à forte démultiplication.

Certaines exploitations, ne disposant que de peu ou pas d** paille, ont opté pour la solution du fu lier liquide. La rigole à fumier est remplacée par un canal recouvert d'une grille en métal zinguée, au travers de laquelle passent les déjections des bovins.

Par l'ouverture d'une vanne, opération qui se fait une ou deux fois par semaine, les engrais organiques amassés dans ce canal s'écoulent dans la fosse à purin construite à proximité.

Il y a une douzaine d'années environ, on construisait la première étable à stabulation libre pour les vaches dans le canton. La stabulation libre, comme son nom l'in¬

dique, laisse une liberté quasi totale de mouvements aux bêtes qui ne sont pas attachées et déambulent librement dans l'étable. Ce rural se compose d'un volume réservé au fourrage pour l'hiver, d'une fourragère, d'une infirmerie pour les bêtes malades et les velaisons. d'une nursery communiquant avec l'infirmerie et. à proxi¬

mité de la chambre à lait pour les petits veaux, d'un stand de traite, d'une chambre à lait, d'un W.-C.-douche-vestiaires et. pour

L'ÉVOLUTION DE LA FERME FRIBOURGEOISE

8 jâlilÛllâêL.

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Une ferme de Chénens où l'habitation est attenante à la grange et aux étables, lesquelles sont séparées par un mur mitoyen.

le troupeau principal, d'une étable avec une aire d'affouragement et une aire de repos, cette dernière pouvant consister en une grande surface paillée (couche profonde) de 4 mètres carrés au moins par vache ou séparée en logettes individuelles desservies par des dégagements suffisants. Le système avec surface paillée est généralement adopté pour des exploitations disposant de toute la paille nécessaire, tandis que le système à logettes individuelles permet une économie de litière. Par contre, les allées desservant les logettes devront être raclées fréquem¬

ment, travail pour lequel on dispose de machines telles que le racleur à géométrie variable entraîné par chaîne et moteur, le rabot actionné de la même façon ou l'éva- cuateur pas-à-pas. Compte tenu des inves¬

tissements occasionnés par l'installation d'un stand de traite et le coût des locaux annexes, une étable à stabulation libre pour vaches ne peut être envisagée pour un troupeau inférieur à 40 vaches. Ce genre d'étable est très apprécié pour le gain de temps à consacrer à l'entretien du bétail et plus particulièrement encore pour la facilité

de traite qui se fait mécaniquement dans un local réservé à cet effet (stand de traite), dont la concentration des installations est à l'avantage d'une hygiène maximum du lait.

C'est aussi avec l'adoption de l'étable à stabulation libre que l'on doit écorner les bovins, ce qui n'est guère apprécié des éleveurs traditionnels. C'est pourquoi, dans de nombreux cas, ceux-ci lui préfèrent encore le système de stabulation entravée, qui garde toute sa valeur.

Des étables sommairement construites sont fréquemment utilisées pour la garde du jeune bétail en stabulation libre sur paille.

Le fond de l'aire paillée reste en terre battue, seule l'aire d'affouragement est bétonnée ou pourvue de claies en béton posées sur un canal récoltant le lisier.

En remplacement du fenil nécessaire à la plupart des ruraux pour le stockage du foin pour l'hiver, on utilise aussi des tours à foin revêtues de plaques d'éternit ajourées ou simplement avec un toit, le pourtour du tas de foin restant apparent et supportant les intempéries.

Les bovins se nourrissent également de produits ensilés comme le foin préfané, l'herbe, le maïs, etc., qui sont conservés dans des silos-tours en bois, en métal ou en polyester, dans des silos-tranchées ou silos- fosses. Chacun de ces silos possède une conduite d'évacuation du liquide raccordée à un puits de réception ou à la fosse à purin.

Il faut préciser que le lait provenant des vaches affouragées avec des produits ensilés ne convient pas à la fabrication du fromage, bien que ses qualités soient pratiquement identiques. Il doit être utilisé à d'autres fins.

La diminution des gens travaillant dans l'agriculture, l'agrandissement des exploita-

L'ÉVOLUTION DE LA FERME FRIBOURGEOISE

Mi&y&L. 9

(10)

tions motivé par une recherche maximum de productivité, le vieillissement des fermes et leur inadaptation à une mécanisation rationnelle imposeront, à un très grand nombre d'agriculteurs, l'étude et la cons¬

truction d'un nouveau rural. Ce fait a été souligné par un concours d'architecture qui a fait l'objet de beaucoup d'inscriptions et de la présentation de nombreux projets.

Actuellement, le subventionnement des constructions rurales, dosé avec parcimo¬

nie, subsiste. Par l'intermédiaire de l'Office du crédit d'investissement agricole, la Con¬

fédération aide la plupart des agriculteurs à financer leur projet par des prêts aux conditions favorables. D'autres, plus aisés, construisent au moyen de l'argent épargné, complété d'un prêt bancaire.

En conclusion, on constate que dans toutes les régions du canton de nombreuses cons¬

tructions rurales de différents types, répon¬

dant à de multiples fonctions, constituent un terrain de prospection et d'étude qui doit servir à la construction rurale de demain.

Pierre Pauchard Habiter une ferme: le rêve de beaucoup...

M 5 o 0£

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!■ û Une ferme de Planfayon qui a subi une renovation fort reussie.

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(11)

Une vraie ferme gruérienne Con naissez-vous Pont-la-Ville? Un coup

d'oeil merveilleux sur le lac de la Gruyère, la chaîne des Vanils, la Berra, et vers le fond de la vallée, la charmante église de La Roche qui jette une tache blanche dans toute cette verdure de prés et de forêts. Et là, dans ce décor paisible, une vieille ferme, datant du début du XIXe siècle, entièrement restaurée par son propriétaire, M. Roger Grandjean, restaurateur à l'Hôtel-de-Ville de Broc. Il a mis deux ans pour rendre à ce rural, laissé à l'abandon, son cachet actuel. Il fut secondé dans son travail par M. Abel Genoud, maçon à Vaulruz. A tous deux un grand coup de chapeau! N'oublions pas M.

Moura, de Grandvillard, l'un des derniers tavillonneurs du canton, qui a refait les deux façades latérales.

Mais faisons le tour du propriétaire! Atte¬

nantes à la maison, trois écuries, dont une remplie de fourrage. Pour l'instant, le bétail dont se charge M. Tinguely n'occupe les lieux qu'en hiver.

Devant l'habitation, une pelouse bordée d'oeillets d'Inde invite au farniente. En contrebas, on découvre le verger avec une trentaine d'arbres fruitiers. Et à perte de vue s'étendent 20 poses de prairies et de forêts.

La façade claire est agrémentée de décora¬

tions en bois naturel. De grands bacs de géraniums, des tagètes sous les fenêtres lui donnent un air de fête. Pénétrons dans le corridor étroit, boisé de sapin. A droite, un grand salon, recouvert d'une moquette beige, est éclairé par de petites fenêtres à carreaux. Tout le mobilier est ancien, en chêne massif, à l'exception d'un magnifique morbier en cerisier. Dans l'angle de la pièce, une cheminée en granit rose, surmontée d'une plaque de marbre, met en valeur une pendule 1800 représentant les quatre sai¬

sons et provenant du Buffet de la Gare de Grandson. Une porte vitrée conduit à la cuisine. Moderne et équipée d'un potager combiné électrique et bois, elle facilite le travail de la ménagère. Un banc d'angle et une table aux dimensions respectables per¬

mettent de servir, sans problème de place, des repas appréciés par toute la maisonnée.

Puis nous montons à l'étage par un escalier de pierre bordé d'une balustrade en fer forgé ornée de la grue, emblème de la Gruyère.

Quatre chambres à coucher boisées s'ou¬

vrent sur un vaste hall. Une ancienne table ovale y est mise en valeur par un tapis d'Orient aux couleurs vives. La salle de bains, spacieuse, étonne par ses teintes qui vont du bleu roi des appareils sanitaires au rose tendre des catelles parsemées de bou¬

quets de fleurs.

Quelques marches encore et vous vous trouvez face à une peinture de Bohnenblust:

un enchantement pour les yeux dans ce décor campagnard. Enfin, sous le toit aux poutres apparentes, un galetas qui pourrait devenir un vrai paradis pour des enfants.

Je vous invite à passer par là. un jour de beau temps. Le calme, l'air pur. la beauté des lieux et du paysage vous retiennent.

Comme il ferait bon y vivre. Merci à M.

Grandjean de nous avoir permis d'y rêver, l'espace d'un instant.

R. M. E.

La ferme reslauree de M. Grandjean.

4i -4'

La 1res belle table en chêne de la cuisine d'une ferme de Honl-la-Ville.

Le salon avec ses poutres et sa cheminee. Photos G. Bd littliMIÜ»- 1 1

(12)

Harmonie céramique aussi à la cuisine

apr - Grâce aux éviers céramiques encastrés de la maison Villeroy & Boclt, la couleur fait également son entrée à la cuisine. Cet évier, élégamment moulé et doté de détails pratiques (par exemple: le creux-cuvette à restes avec fond perforé, le robinet avec pomme d'arrosage, etc.), a été créé par le styliste Luigi Colani. Il est disponible dans les coloris agave, brasil, cappuc¬

cino, Virginia flammé et blanc.

Photo Villeroy & Boch

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(14)

Les cuisines d'antan et d'aujourd'hui Ouvrons la porte d'une cuisine campa¬

gnarde d'il y a une vingtaine d'années. Ce qui étonne, au premier coup d'oeil, c'est l'espace. Vaste, accueillante, la cuisine est la vie de la maison. Les échanges se font là, autour de la table patinée par les années où une dizaine de personnes se sentent à l'aise.

La maîtresse de maison s'affaire devant un vieux fourneau à bois dont la bouilloire chante. Une cheminée en moellons, aux poutres noircies par la fumée, diffuse une douce chaleur. Tasses et assiettes de faïence aux dessins multicolores ont pris place dans le vaisselier. Pour compléter le mobilier, un buffet peint par quelque artiste inconnu renferme les linges et serviettes de pur fil.

N'oublions pas l'évier en grès qui ne peut plus compter la vaisselle qu'il a vu laver.

De nos jours, les cuisines de nos campagnes se modernisent. Les .maris se mettent au diapason et offrent à leur femme le confort de nos villes.

Lucette et William Dupasquier, de Vua¬

dens, ont eu la gentillesse de nous recevoir.

Leur cuisine, récemment rénovée, a une surface d'environ 8 m sur 5 m. Le bloc standard en chêne massif comprend tous les appareils ménagers susceptibles de dimi¬

nuer la tâche de la maîtresse de maison:

machine à laver la vaisselle, frigo, four autonettoyant, séchoir à linge et j'en passe.

Ingénieux, M. Dupasquier a choisi la cuisi¬

nière électrique combinée d'un fourneau à bois avec un double circuit d'eau qui lui permet de chauffer l'appartement et d'avoir l'eau chaude à volonté en hiver. Bois et charbon entretiennent ce circuit et tempè¬

rent la cuisine. L'été, c'est un boiler qui fournira l'eau chaude. L'ensemble est agré¬

menté de catelles vert tendre aux motifs de roseaux. Au centre de la pièce, une grande table rassemble toute la famille et les contacts humains se maintiennent.

Pourquoi les architectes actuels oublient-ils si souvent l'importance de la cuisine? Ah!

s'ils étaient des femmes! Ils comprendraient mieux la maîtresse de maison qui y passe une bonne partie de sa journée. Préparation des repas, couture, repassage, sans compter les enfants en bas âge qu'il faut occuper et surveiller. Bien sûr, la technique la seconde, mais est-ce suffisant quand l'espace est restreint? Non, et c'est la raison pour laquelle un bon nombre d'habitants des villes louent ou achètent un week-end à la campagne. Ils aspirent à l'espace, l'air pur.

Pour les petites cuisines et les an¬

ciens appartements

apr - L évier à encastrer «Tudor» de la maison ViUeroy <£ Boch convient particulièrement bien aux petites cuisines; il ne pose, non plus, absolument aucun problème de montage dans les cuisines d'appartements anciens. Déplus, Tudor peut être encastré de telle sorte que Tegouttoir trouve sa place soit à gauche soit à droite.

Photo Yilleroy & Boch

les promenades en forêt, le calme que l'on ne trouve plus dans son appartement d'un immeuble ultra-moderne. Les privilégiés qui possèdent une villa avec jardin sont peu nombreux. Et il y a tous les autres qui, le dimanche, retrouvent une lisière de forêt, une clairière ombragée qui feront office de cuisine... Cuisine au plafond bleu où le fumet de la broche se répand aux alentours et ouvre l'appétit. Enfin, on vit! La détente, la joie, les rires sont de la partie... On se grise du chant des oiseaux, du parfum des fleurs... On fait le plein pour la semaine...

Mais la manière de vivre diffère selon l'époque, le lieu (ville ou campagne), les moyens financiers. Cependant, aux cours des siècles, la cuisine est restée une grande dame et les honneurs vont toujours à la maîtresse de maison. Car, de tout temps, un repas préparé avec amour est toujours le bienvenu sur une table accueillante, quel que soit le décor de la cuisine.

R. M. E.

14 JUI&JUÂÊU

(15)

r \ DIVERTISSEMENT

La norme de mesure des cassettes est définie

UFP. A la fin de l'année der¬

nière, l'IEC (International Electrotechnical Commis¬

sion), dont font partie fabri¬

cants et techniciens du monde entier, a établi la norme pour les cassettes à bande fer ou à bande métallique. Il ne s'agit pas de la norme mécanique, mais de la méthode de mesure.

Une bande d'une firme japo¬

naise fut désignée comme

«bande de référence», dont les caractéristiques essentielles doivent être respectées par les producteurs lors de la fabrica¬

tion. De la même façon, on avait déjà établi autrefois des

«bandes de référence» pour les différentes sortes de bande:

oxyde de fer (bande Fe), dioxyde de chrome (bande Cr02) et ferrochrome (bande FeCr).

Quelles conséquences cette standardisation a-t-elle pour le consommateur? D'abord en ce qui concerne les bandes. A l'heure actuelle, on trouve sur le marché différentes cassettes portant l'inscription «IEC I»

(ou II, III, IV). Ces bandes correspondent aux nouvelles bandes de référence. Dans en¬

viron six mois, toutes les cassettes disponibles sur le marché devraient avoir été adaptées. Ces bandes convien¬

nent à tous les tape-decks ré¬

glés pour le standard IEC. Les anciens appareils ne corres¬

pondent pas à ce standard. Si on veut atteindre des résultats optimaux avec les nouvelles cassettes, il convient de faire régler ces appareils en fonction des nouvelles cassettes par un spécialiste. Sur certains appa¬

reils à cassette de haut de gamme, la sélection se fait automatiquement en appuyant sur une touche, ou elle peut être effectuée manuellement par l'utilisateur. Avec de tels appareils, on peut employer de manière optimale aussi bien les anciennes cassettes que les nouvelles. Même après la stan¬

dardisation des paramètres importants des bandes, il existe toujours de bonnes et de moins bonnes bandes. Un choix consciencieux est donc toujours à conseiller. L'action la meilleur marché ne vaudra par conséquent à l'avenir, comme par le passé, pas la peine.

Le tennis-trampoline, un nouvel amusement

OR. Jouer au tennis avec un filet qu'on tend, plutôt qu'avec une raquette rigide, voilà ce nouvel amusement pour jeu¬

nes et moins jeunes, praticable aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Ce n'est pas seule¬

ment la force du coup qui détermine la puissance du jet de la balle, mais aussi la ten¬

sion du filet. Le filet est tendu avec les deux mains. Le jeu équivaut aussi à un exercice de gymnastique bienfaisant et mouvementé. Lors de ce jeu de loisirs, la balle joue au trampo¬

line. Cette nouvelle idée du tennis offre de multiples va¬

riantes de jeu. On joue selon sa fantaisie, tout seul, à deux ou en groupe dans le jardin, à la

plage, au camping, dans la salle de jeu, etc. Les filets de jeu se composent de fibres synthétiques solides et blan¬

ches, entourées de bandes ly¬

cra hyperélastiques. La balle spéciale en mousse possède une surface aux pores très fins qui rendent plus difficile la pénétration de sable et d'eau.

Le jeu original du tennis-tram- poline est un jeu du pro¬

gramme de sport Pelikan Fa¬

mily et s'obtient dans les magasins de jouets, les grands magasins, etc.

M&iïUSL. 15

(16)

(

ENTRE L'ÉGLISE

A

V ET LA PINTE

J

En buvant trois décis HISTOIRES «BELGES,,

Comment fait un paysan

«Belge» pour compter son troupeau de vaches?

Il compte d'abord les pattes et il divise par quatre!

Les «Belges» sont très lents L'un d'eux voulut un jour faire de la maçonnerie. On a dû utiliser un marteau pour lui dégager les mains du mortier qu'il préparait!

Deux prisonniers «Belges»

préparent leur évasion. L'un demande à l'autre d'aller voir si la hauteur de la clôture est bonne.

11 dit:

- «Si la clôture est trop haute, nous passerons en-dessous et si elle est assez basse, nous passerons par-dessus.

Au bout d'un petit moment, l'autre «Belge» revient en di¬

sant:

- On ne pourra pas s'évader, il n'y a pas de clôture du tout!»

Un verre entre amis et une chaleureuse complicité s'installe aussitôt autour de la table.

Photo G. Bd

Un «Belge» demande à sa femme de l'aider à vérifier les clignotants de la voiture: Ils marchent... ils ne marchent pas... ils marchent... ils ne marchent pas...

Un monsieur demande à un de ses amis:

- Savez-vous qui a inventé l'engrenage?

- Non.

- Un «Belge». Et savez-vous qui a inventé la tyrolienne?

- Non.

- Le même «Belge» lorsqu'il est tombé dans l'engrenage.

Un «Belge» arrive à Paris pour la première fois. Il demande à un agent:

- Pardon, je voudrais aller au rond-point des Champs-Ely- sées?

- Prenez le bus 28, dit l'agent.

- Merci.

Deux heures plus tard, l'agent repasse au même endroit et voit le «Belge» toujours planté devant l'arrêt d'autobus.

- Encore là? dit l'agent.

- Vous m'avez bien dit le 28?

- Bien sûr.

- Ah ça alors, je ne vais pas tarder à partir. Il y en a déjà 26 de passés!

m iCi

La nuit dernière, j'ai fait un drôle de rêve. Je me prome¬

nais en Rolls et de superbes créatures s'occupaient de moi avec beaucoup de solli¬

citude. Bref, j'étais la cari¬

cature même d'un milliar¬

daire de bandes dessinées.

Faut vous dire que dans mon songe, j'étais proprié¬

taire de tous les parcomè- tres de Fribourg.

Imaginez un peu la situa¬

tion enviable que cela re¬

présente: une rentrée d'ar¬

gent tout ce qu'il y a de régulière et surtout des col¬

laborateurs tellement zélés que je n'ai pas besoin d'exercer la moindre sur¬

veillance. Bref, le paradis!

Je crois que mon rêve a pour origine une situ^'on réelle. Ainsi, l'autre jour, un ami gare son véhicule devant l'une de ces machi¬

nes à sous. En voulant glisser une pièce à l'inté¬

rieur, il s'aperçoit alors que l'appareil est rempli à un point tel qu'il n'arrive plus avaler le moindre cin¬

quante centimes... Pressé d'arriver à son rendez- vous, il décide alors de reporter le problème à une autre fois et s'en va. A son retour, il a la désagréable surprise de découvrir le papier fatal glissé sous l'es- suie-glace. Moralité: non seulement ces appareils rapportent beaucoup d'ar¬

gent mais lorsqu'ils sont pleins, ils en rapportent encore davantage par amende interposée. C'est vraiment le bon truc... Si j'en étais réellement le pro¬

priétaire. je crois que je ne les viderais jamais. J'enga¬

gerais une armée de con¬

tractuels et le tour serait jou^ Ah la belle vie que je pourrais m'offrir...

Le rat des villes

m

Un camion «Belge» arrive à l'entrée d'un tunnel dont la hauteur est limitée à 4,20 m, mais le camion fait 4,80 m de haut. L'un des routiers dit à son copain:

«Attends, je vais descendre voir.»

Il son, fait le tour du camion, regarde... et quelques secondes plus tard revient vers son ami et dit:

«Tu peux y aller. Il n'y a pas de flics!»

Un «Belge» veut s'engager dans une mine. Son ami lui dit de prétendre qu'il a une expé¬

rience de 10 ans et qu'il peut

travailler à 500 mètres sous terre.

- Très bien, dit l'employeur.

Vous êtes celui qu'il nous faut.

Vous êtes engagé. Quelle sorte de lampe voulez-vous?

- Aucune, je travaille toujours de jour!

Une femme «Belge» visite le Musée du Louvre. Elle s'arrête en extase devant la statue d'un Apollon de marbre, qui a une feuille de vigne pour tout cos¬

tume. Au bout de vingt minu¬

tes, son mari lui lance:

- Alors, tu viens... Qu'est-ce que tu attends?

- L'automne!

16

(17)

/

A vos appareils de photos...

pour Tip 85

1985 verra s'ouvrir a Iri¬

bourg. du I 5 juin au I 5 octo¬

bre. ia 4e triennale interna- lionale de la photographie.

Ouverte à tous les amateurs de la pellicule à la recherche d'images artistiques, elle béné¬

ficiera d'un cadre exception¬

nel. Imagine/ les vieux rem¬

parts de Iribourg et son chemin de ronde reprenant vie sous les spots éclairant des photos de couleur ou noir- blanc venant de tous les coins du monde. Du Belluard. en passant par 1a tour des Rasoirs et la porte de Moral, la pro¬

menade. à elle seule, est un enchantement. I l la joie de retrouver ce coin médiéval du vieux I ribourg avec ses 419 mètres de remparts jus¬

qu'à nos jours inaccessible au public, sera offerte a chacun.

Depuis bientôt une vingtaine d'années, la photo d'ari a pris place dans nos musées, l e premier but de l'exposition sera, sous l'orme de concours.

de rendre hommage à un ar¬

tiste de talent ou d'en décou¬

vrir un. L'accent ne sera plus porté sur la récompense, mais sur la distinction. Des dia¬

phragmes d'or, d'argent et de bron/.e récompenseront les lauréats.

M. Jean-Luc Nordmann, pré¬

sident de 'l ip 85. est secondé d'une équipe de valeur. 5 des 9 membres du jury ont déjà répondu par l'affirmative. Il s'agit de M"K Lrika Hilleter de Lausanne. \Pm Karin S/.e- kessy de Hambourg. M. Likoh llosoe de Tokyo. M. Peter Knapp et M. Jean-Loup Sielï de l'aris. I e choix de ce jury ne peut qu'assurer le succès de la triennale.

M a is pou r assu re r son 11 lia nce- ment. les organisateurs ont demandé la participation de deux entreprises de la photo¬

graphie: Kodak et l'olaroid.

Plusieurs manifestations sont prévues. Avec Polaroid, nous irons a la découverte d'un

/. nlirm ihm ili■ / //) \.v h'\ ri inpiirls mi mini lien ïc\pnsiiiim.

l'holo Leo llilhcr

appareil géant à développe¬

ment instantané, dont les pho¬

tos originales ont une gran¬

deur de 50 sur 60 cm. Cet appareil, présenté pour la pre¬

mière fois en Suisse, fonction¬

nera avec la participation de spécialistes suisses et étran¬

gers. Il ne manquera pas de passionner jeunes et moins jeunes qui pourront assister aux différentes méthodes de travail. Pour les amateurs de collections diverses. Kodak les réjouira par une exposition des plus anciens et prestigieux ap¬

pareils de photos, en prove¬

nance du musée de Rochester (ISA), l'ne exposition de photographies professionnel¬

les sur un procédé nouveau sera également présenté au pu¬

blic.

N'oublions pas la grande agence de photographie Mag¬

num qui aura sa place au Musée d'art et d'histoire.

I.n espérant que celte nouvelle formule de l ip 85 plaise et attire les foules de chez nous et d'ailleurs vers un l'ribourg que l'on connaii peut-être, mais que l'on découvre a chaque fois, je souhaite plein succès a ce grand rendez-vous de la photo artistique.

K. M L.

/aliiCillaSL» 17

(18)

c

QUE LA SUISSE

\

V EST BELLE!

J

Schaffhouse au coude du Rhin (II) C'est là où le Rhin forme un coude, que se

situe la charmante cité de Schaffhouse. Ville et fleuve sont toujours restés en étroite symbiose. Scafhusun, (le nom dérive du vieil allemand scaff, signifiant bateau) a été fondée à l'endroit où des chutes empê¬

chaient la navigation et exigeaient de ce fait une place, pour décharger et entreposer les marchandises, arrivant par bateau. Le Rhin a également été déterminant dans le déve¬

loppement économique de la ville, alors que la construction de l'usine électrique sur le Rhin en 1866, a joué un rôle de premier plan dans la révolution industrielle de Schaffhouse.

Vieille ville historique

Les remparts médiévaux de la ville ont été en grande partie détruits au milieu du XIXe

siècle. Il ne reste que l'«Oberturm» (tour du haut) et le «Schwabentor», porte ouvrant de la Souabe. Au-dessus de l'arc se trouve encore l'inscription «Lappi' tue d'Augen uf» (idiot, ouvre l'oeil). Peut-être s'agit-il d'une injection aux visiteurs de ne pas

passer sans voir les beautés cachées de la cité.

Dans la vieille ville sans trafic, on a l'impression de vivre comme autrefois. Les ruelles sont reliées par des portes et des passages. De belles maisons bourgeoises des époques gothique et baroque présentent fièrement leurs façades richement décorées de peintures et de sculptures. Le visiteur est enthousiasmé par des fresques Renaissance tardive ornant la maison «Zum RITTER»

(Au CHEVALIER), les abondants ouvra¬

ges en stuc sur la façade de l'immeuble

«Zum STEINBOCK» (Au bouquetin) et les riches décorations de celui appelé «Zum goldenen Ochsen» (Au bœuf doré). Les nombreux oriels, caractéristiques à SCHAFFHOUSE, sont au nombre de 170.

Sur les places murmurent des fontaines historiques avec des statues comme celles du Maure et de Tell. Douze maisons de corporations, dont quelques-unes aména¬

gées en restaurants, sont les signes d'une bourgeoisie opulente.

Jadis, les maisons n'étaient pas désignées par des numéros, mais par des noms. «Zum

hinteren Glücksrad» (A la roue arrière de la chance), «Zur oberen Zufriedenheit» (A la satisfaction supérieure), «Zum kaffee- baum» (Au caféier), «Zum süssen Winkel»

(Au coin des douceurs), etc. sont écrits en lettres d'or. Et le bureau des impôts a justement son siège dans la maison «Zur Freudenquelle» (A la source de joie). Le noyau originel de la ville est l'actuelle Vordergasse. On y trouve l'église gothique St. Johann (St-Jean) avec son extraordinaire acoustique qui fait la joie des musiciens. Les concerts donnés le Vendredi Saint ainsi que le Festival Bach qui se déroule tous les trois ans, connaissent à chaque fois un grand succès.

Les ruelles sont animées, les chaussées libres du trafic invitent à la flânerie. Les femmes de la ville et des environs y font leurs achats. Les mardis et samedis matins, la Münstergasse abrite le marché. Des bancs de la Fronwagplatz (place de la balance) et des terrasses de cafés dans les ruelles, on peut observer tout à loisir la vie et le mouvement.

(A suivre) Gérard Bourquenoud

Les encorbellements qui ornent la plupart des maisons de Schaffhouse. Photo Gross. St-Gall 18 SâBSÂJâà- IF.RIB'QURj

(19)

Stadt Schaffhausen (Historisch)

Zwei Stromschnellen, der obere und der untere Laufen (Rheinfall) zwangen die vom Untersee herkommenden Schiffe und Flosse hier anzuhalten. Sofern sie nicht auf dem Markte verkauft wurden, mussten die Wa¬

ren für den Weitertransport auf Fuhrwerke umgeladen werden. Sollten die Waren auf dem Wasserwege weiter befördert werden, so waren die Kaufleute genötigt, sie durch Fuhrleute zum Rheinfall hinunterführen zu lassen. Der damalige Herr dieser Gegend, Graf Eberhard III. von Nellenburg erkannte, dass eine Stadt an dieser Stelle die Mittlerin zwischen den Flussgebieten der Donau, des Rheins und der Aare sein könnte. Er grün¬

dete eine Stadt an dieser Strasse, die zum Rheinfall führte.

1045 In der Urkunde vom 10. Juli 1045 verlieh Kaiser Heinrich III. seinem Vetter Eberhard das Recht, für den Marktflecken Scafhusun eigene Münzen zu prägen.

1049 Graf Eberhard war auch der Gründer des Klosters Allerheiligen. - Das Kloster blühte auf. Die alten Gebäulichkeiten wur¬

den abgerissen und durch grössere ersetzt.

Kraütergartlein im Kreuzgang des Münsteys.

Photo Sutter. Zurich

1104 Der Bischof von Konstanz weiht das neue Münster ein. Es ist ein herrliches Zeugnis romanischer Baukunst!

1080 Der Sohn Burkhart schenkte die Stadt Scafhusun dem Kloster Allerheiligen. Nun war der A bt der Herr der Stadt. Mit der Zeit rissen aber die Adeligen die Regierung an sich.

1218 Schaffhausen wird eine freie Reichs¬

stadt. Das 13. und 14. Jahrhundert waren für Schafßausen die Jahrhunderte des Wachstums. Die im Jahre 1370 erreichte Ausdehnung blieb bis ins 19. Jahrhundert unverändert.

1330 sank Schaffhausen zu einer österrei¬

chischen Landstadt herab: der Herzog hatte dem Kaiser Geld geliehen und als Pfand Schaffhausen erhalten. Die Stadt blühte in dieser Zeit auf: aus Bayern und aus dem Tirol wurde Salz hergeführt, hier verkauft oder weiter transportiert, Korn aus Süd¬

deutschland wurde auf dem Kornmarkt verkauft.

1411 erhielt die Stadt eine Zunftverfas¬

sung: Die Handwerker durften sich endlich auch in Schaffhausen zu Zünften zusam- menschliessen. Eine jede der zwölf Zünfte schickte die gleiche Anzahl Vertreter in die Räte.

1415 Zur Zeit des Konzils von Konstanz (1415) wurde Schaffhausen wieder eine freie Reichsstadt.

1501 wurde Schaffhausen als 12. Glied in die Eidgenossenschaft aufgenommen.

1529 schloss sich Schaffhausen der Refor¬

mation an.

1564-1585 Die Religionskriege veranlas- sten die Stadt, ihre Befestigungsanlagen zu verstärken: Bau des Munots. Gebaut nach der Befestigungslehre von Albrecht Dürer.

Das 18. Jahrhundert ist gekennzeichnet durch eine grosse Baufreudigkeit: Unzäh¬

lige Erker (ca. 150) bereicherten von nun an das Stadtbild.

Die wirtschaftlichen Umwälzungen (Beitritt Badens zum Deutschen Zollverein, Entdeck¬

ung der Salzlager in Schweizerhall, Über¬

schwemmung mit ausländischen Waren (Ei¬

senbahn!) brachten die Stadt in grosse Not.

Heinrich Moser und einige andere initiative Männer retteten die Stadt aus ihrer Be¬

drängnis:

1857 Eröffnung der Rheinfallbahn 1864 Gründung der Dampfbootgesellschaft Untersee und Rhein.

1866 Moser baute im Rhein einen grossen Damm. Durch Drahtseiltransmissionen wurde die Kraft der Turbinen des Wasser¬

werks auf die Maschinen der benachbarten gewerblichen Betriebe übertragen.

1944 Bombardierung durch amerikanische Flugzeuge am 1. April.

Die Elektrizität ermöglichte einige Jahr¬

zehnte später die Verlegung der Fabriken auf den Ebnat. Heute: Im Fulachtal neuer Güterbahnhof und neues Industriegelände.

Eine knappe Charakterisierung Schaffhau¬

sens würde etwa lauten: Industriestadt am Rhein mit mittelalterlichem Gepräge; die Stadt mit dem schönen Museum; die Stadt der Kunstausstellungen und der Bachfeste.

Gegen 34 000 Einwohner.

La vieille ville de Scliaffhouse, le Munot avec ses vignes, et le Rhin qui traverse la cité.

Photo Baumman. Winterthur

La très belle maison Ritter en ville de Schaff- house.

Photo Glob. Zurich

Mi&UtfSU 19

(20)

LES SPORTS

/

Volleyball-Club Fribourg féminin

A quand la récolte?

Le VBC Fribourg féminin 1983/1984.

l"rang:Joana Niculescu. Anne Mugny. Daniele Menetrey. Sandra Corminbceuf Monique TàcheŒntraineur), Daniele von der Weid (degauche à droite).

2' rang: Antoinette Mauron, Valerie Tâche, Valérie Genoud, Sylvie Tâche, Catherine Reynaud, Sarah Beavitt, Lauraine Ebener (également de gauche à droite).

Manquent: Andrea Loepfe et Marlyse Steffen.

Photo Callaghan

Le VBC Fribourg a déjà quelques pages d'histoire derrière lui. Sa fondation re¬

monte en efTet à 21 ans en arrière, le club n'est donc pas loin d'être contemporain de la Fédération suisse, dont, il faut aussi le relever, la constitution eut les bords de la Sarine pour cadre.

Parmi les belles années du VBC Fribourg, l'équipe féminine eut également ses mo¬

ments de gloire. Fmmenée à l'époque par Marc Macherel, à qui le volleyball fribour- geois devra un jour ériger une statue, l'équipe signa un exploit rarement égalé en gravissant coup sur coup tous les échelons de la quatrième ligue à la ligue nationale B.

Mieux même, dans un laps de temps de 6 ans, elle ne concéda qu'une seule défaite!

l'out portait à croire que les jeunes Fri- bourgeoises avaient pris le bon bateau, que l'édifice était prêt à subir les contraintes de la ligue nationale. Cruelle erreur! En moins de temps qu'il ne fallut pour la construire, cette équipe se désagrégea, au point de disparaître.

Mais le VBC Fribourg féminin n'était pas enterré. Cette période faste avait engendré quelques nostalgies et peu à peu un nouveau courant se formait. Aujourd'hui, elles sont à nouveau plus d'une quarantaine de licen¬

ciées, réparties en 4 équipes. Dirigée par un comité présidé par M. Ferdinand Mugny, cette section féminine s'est prise au jeu.

«Nous possédons actuellement une équipe fanion qui me parait capable d'apporter

quelques satisfactions. Il s'agit là de jeunes filles qui ont fait leurs classes juniors ensemble. Elles forment maintenant le noyau de notre première équipe au niveau de la deuxième ligue et je souhaite ardem¬

ment que nous ne nous arrêtions pas là.» Le président Mugny le dit néanmoins implici¬

tement, mais ses propos trahissent quand même certains espoirs. Une promotion en première ligue ne serait pas pour lui déplaire. A lui et à ses amis du comité également, un comité qui fonctionne main¬

tenant depuis cinq années et qui, parfaite¬

ment rodé à la cause du volley, ne connaîtrait aucun problème à entourer l'entraîneur Monique Tâche dans une caté¬

gorie de jeu supérieure.

20 ffläSSBä.

(21)

«Dynamique et appréciée»

Pour extérioriser les qualités de leurs socié¬

taires, les dirigeants du VBC Fribourg féminin ont fait appel à quelqu'un de sûr et qu'ils connaissaient bien. Maître de sports à Fribourg, Monique Tâche occupe ainsi les fonctions d'entraîneur-joueur. Pour elle, c'est un peu le retour aux sources puisque, avant de disputer le championnat de ligue nationale B sous les couleurs du VBC Berne, elle évoluait au sein de cette fameuse équipe qui avait fait le saut de quatrième ligue en ligue nationale B. Aux côtés de sa sœur Sylvie, Monique Tâche constitue cer¬

tainement le point fort de l'équipe. Nous l'avons rencontrée quelques jours avant que son équipe ne franchisse un premier pas en Coupe de Suisse au détriment du VBC Nyon. Le contact fut surprenant. Nous avions en face de nous un entraîneur décidé, clair dans ses explications et qui contraste avec quelques uns de ses «collègues» mascu¬

lins œuvrant dans d'autres sports peut-être plus populaires mais qui ont le don de s'emberlificoter dans des jugements dont ils ne savent eux-mêmes les aboutissants. C'est à ce moment-là que nous sont revenues certaines considérations du président Ferdi¬

nand Mugny: «Heureusement, le volleyball est un sport qui n'est pas encore touché par le vedettariat. Quand à Monique Tâche, sachez qu'elle est aussi dynamique qu'ap¬

préciée».

Un regard vers l'avenir et pourquoi pas la première ligue, a gauche Ferdinand Mugny, président du club, à droite Monique Tache, responsable de l'équipe et ancienne joueuse de ligue nationale au VBC Berne.

Photo P.-F. Bossy

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INTERVIEW

FRIBOURG illustré - Quelles doivent être les qualités d'une bonne volleyeuse?

Monique Tâche - Il y a deux phases qui entrent en ligne de compte. La volleyeuse débutante cherchera à trouver en premier lieu la bonne coordination entre les mouve¬

ments. Une fois ces rudiments acquis et si elle entend poursuivre une carrière à un niveau plus haut, elle connaîtra un handicap certain si elle est désavantagée par sa taille.

En résumé, une bonne joueuse de volleyball doit posséder une synchronisation de mou¬

vements parfaite et une taille acceptable. Ce dernier point est parfois difficile à détermi¬

ner avec de jeunes joueuses dont on ne sait où s'arrêtera la croissance.

FI - Et les différences entre le volley masculin et le volley féminin?

M. T. - Celles-ci sont avant tout liées à la tactique du service et à la hauteur du filet.

Les combinaisons de jeu sont un peu plus lentes parce que' la balle est frappée avec moins de force. Elles n'en sont néanmoins pas pour autant inintéressantes, en ce sens que si le jeu est plus lent, les échanges gagnent en longueur et le côté spectaculaire du volley est préservé.

FI - Le VBC Fribourg féminin est-il capable de respecter ses ambitions?

M. T. - Il faut d'emblée préciser une chose.

La promotion nous intéresse, certes, mais

elle doit être le résultat d'un travail en profondeur. Un rôle d'outsider est plus facile à supporter qu'un rôle de favori. Le programme que j'ai préparé à l'intention de cette équipe court sur trois ans. Nous en sommes maintenant à la deuxième année, mais je reconnais que l'équipe est bonne et qu'elle peut avoir ses chances.

FI - Avec votre présence et celle de votre sœur, elle possède néanmoins des joueuses capables de la mener en première ligue...

M. T. - Le volleyball est un jeu d'équipe.

Hors, une équipe peut souffrir des absences de l'une ou l'autre joueuse ou de blessures malvenues. C'est pourquoi je reste pru¬

dente. L'exemple antérieur du VBC Fri¬

bourg est suffisamment proche pour dé¬

montrer que rien n'est acquis sans autre.

Aller de l'avant, d'accord, pour autant que les arrières soient assurés. Si chacun prend ses responsabilités, notamment dans la formation des jeunes, l'avenir peut être souriant. Pour l'instant c'est le cas et si la récolte de ce que nous avons semé devait se révéler intéressante, elle proviendrait non pas de moyens artificiels mais d'un travail en profondeur. C'est surtout ce qui m'inté¬

resse et c'est aussi pourquoi je demeure sur une certaine réserve en ce qui concerne une promotion en première ligue. Et trop parler de cet objectif risque aussi de traumatiser l'équipe, ce que je ne veux à aucun prix.

Marcel Brodard

Les fribourgeoises à l'attaque lors de leur qualifi¬

cation en Coupe de Suisse face à Nyon 3 De gauche à droite: Anne Mugny, Monique et Sylvie Tâche.

Photo Callaghan

MORAT-FRIBOURG

La balade de Markus Ryffel Faute d'une concurrence à la hauteur de ses

qualités, Markus Ryffel n'a pas connu de problème à écraser de son empreinte cette 50tmt édition du Morat-Fribourg. En tête de bout en bout de la course, le sociétaire de la ST Berne n'est peut-être pas parvenu à offrir un nouveau record de l'épreuve aux organisateurs, mais sa démonstration fut éblouissante. Au point de décourager bien vite Pierre Delèze, le meilleur athlète suisse de la saison sur le plan international, de vouloir résister à sa foulée.

Le Morat-Fribourg, cuvée 1983, a connu une participation exceptionnelle. Plus de

Peu après le depart, Markus Ryffel dicte déjà un train d'enfer. Tout à droite sur la photo, il contraint déjà Peter Wirz (965), Kurt Huerst (424), Khamel A:i: (487) et Pierre Delèze (en partie caché) à de violents efforts.

Photo 0. Vonlanthen

15'000 athlètes avaient pris rendez-vous dans le chef-lieu du Lac. Ils ne connurent pas tous les mêmes fortunes mais ils furent

néanmoins près de 14'000 à saluer le Tilleul légendaire dans un temps inférieur à la limite fatidique des 120 minutes.

22 JtëlÛÔÏlâÊU

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LES JEUX

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Concours

«Avez-vous de l'œil?»

du 21 septembre 1983

La réponse exacte est:

Oedicnème criard.

Index des personnes qui nous ont donné la réponse exacte:

Pauline Jan, Entre-Bois 9, Lausanne; Yvonne Ducrot, Neyruz;

Laurent Magnin, Villaz-St-Pierre; Yvonne Mettraux, Neyruz;

Charlotte Jeanneret, Jaquet-Droz 63, La Chaux-de-Fonds; André Thierrin, Fontainemelon; Gabriel Gisler, 40, Ernest-Pictet, Genève;

Paul Pesse, La Joux; Astrid Roubaty, Rimbotzat, Ecuvillens; Daniel Zamofing, Praroman.

Le tirage au sort a désigné M. André Thierrin, de Fontaine- melon, qui gagne un abonnement de trois mois à notre revue.

(Cet abonnement peut être transmis à un parent ou à un ami.)

AVEZ-VOUS DE L'OEIL?

Dans quel village se trouve cette ferme?

Votre réponse devra nous parvenir, sur carte postale uniquement, jusqu'au 30 octobre 1983, à l'adresse suivante: Rédaction de

FRIBOURG illustré - Case postale 331 - 1701 Fribourg.

Les voyelles égarées par «pécé»

Un jeu de réflexion...

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* * * * Règle du jeu:

Trouvez huit noms tirés du thème:

Sports et sportifs

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UN PAYS, UNE TERRE

BULLE, 4Iemarché-concours international

du petit bétail

Cette manifestation s'est déroulée au cours du premier week-end d'octobre. Elle a, par conséquent, connu la foule des diman¬

ches, d'autant plus qu'on a pu y assister au 10e concours de tonte de moutons, un spec¬

tacle!

Beaucoup de moutons

Les éleveurs de petit bétail ne sont pas tous agriculteurs et pourtant ils ont participé nombreux au marché-concours en y inscri¬

vant plus de 600 animaux. Les moutons, en force, se répartissaient en trois races: plus de 250 représentants des bruns-noirs du pays, plus de 150 blancs des Alpes et presque 100 Oxford. Il y avait aussi une centaine de boucs et chèvres chamoisés.

Dimanche après-midi, on comptait autant d'enfants gambadant que de bêtes attachées et fort sages. Il est vrai que c'est tentant de donner une poignée de céréales à un beau gros mouton avant de plonger sa menotte dans une toison chaude et grasse.

Ce marché-concours attire autant de cita¬

dins que d'éleveurs, mais il enregistre tout de même, au cours des ans, une légère baisse de participation due. d'une part, aux critères d'admission assez sévères, et, d'autre part, au fait que cet élevage n'est pas d'un rapport comparable à celui du gros bétail.

Le concours de tome, spectaculaire.

Le vainqueur. Maurice Waeber, sur un tapis de laine.

Le fameux concours de tonte, un bouquet final

Ce fut. pour le public, l'occasion d'appren¬

dre qu'il y a des toisons rétives et des

moutons qui n'ont plus la douceur des agneaux. N'importe quel profane a pu se rendre compte que, parmi les 5 moutons attribués aux concurrents par tirage au sort, tous ne se laissaient pas tondre avec la même docilité. Le concours est donc une affaire d'habileté de la part du tondeur, mais aussi de hasard, dans la mesure où la bête reste calme, où sa toison se détache d'un seul tenant ou en flocons, où il y a peu de blessures, autant de critères de sélection. Le dernier concurrent a tondu sa bête en 7 min.

41 sec. tandis que le premier ne totalisait que 3 min. 49 sec., sans que leurs tech¬

niques respectives diffèrent beaucoup.

D'ailleurs, le champion de 1982, Karl Guggisberg, s'est classé en 3e position, derrière Maurice Waeber deTavel et Michel Cretegny de Genthod. le tout se déroulant dans une ambiance de fête.

mpd

Les moutons sont bien gourmands. Photos Roger Peytregnel 24

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