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Le danger des boissons énergisantes

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Édito: Le triangle de la réussite scolaire à l’ESSC

(À lire en page 2)

Par : Victoria Larivière

(À lire en page 3)

Par : Madeleine Vallières

Par Kamel Bourenane

C’est vrai qu’il n’y a pas de recette magique pour assurer la réussite scolaire d’un enfant, mais il existe des conditions qui la favorisent et qui la permettent amplement.

De toutes les études et expertises dans ce domaine, il ressort un consensus tangible qui stipule que l’engagement de l’élève, l’encouragement des parents et l’établissement des conditions propices au développement des compétences par l’école sont les trois segments du triangle de la réussite scolaire. En effet et comme exemple typique, le 25 novembre 2017, la collation des grades qui a lieu à l’auditorium de l’ESSC pour les finissants et finissantes de l’année scolaire 2016/2017, illustre parfaitement ce triangle de la réussite scolaire. Cette cérémonie qui marque la célébration de la réussite, du mérite, du travail bien fait et de l’excellence a vu la participation splendide du personnel de l’ensemble de la commission scolaire, des élèves et des parents d’élèves.

Ceci signifie clairement et significativement que la réussite scolaire, comme la réussite de cette cérémonie, nécessite l’implication active des trois pivots de la réussite scolaire qui sont les parents, les élèves et l’école. Bien entendu, l’engagement de l’élève dépend principalement de l’encouragement reçu des parents et des conditions propices offertes par l’école au développement des compétences. L’engagement de l’élève souligne non seulement les compétences et les connaissances acquises ou à acquérir, mais il représente la persévérance, la capacité à relever des défis et la volonté à se dépasser. Par l’encouragement des parents, c’est la valorisation de l’école et de la communication, la supervision de l’emploi du temps des enfants et de leurs devoirs, l’affection et la discipline, la discussion sur la vie de l’école (la classe, les activités scolaires, les camarades et les enseignants) et des projets d’avenir qui stimulent significativement l’engagement et la persévérance scolaire des jeunes.

Concernant l’établissement des conditions propices au développement des compétences, c’est le milieu de vie scolaire stimulant, dynamique et attrayant dont il s’agit.

Entre autres, la qualité de l’enseignement qui passe par les ressources humaines et matérielles attribuées, le soutien pédagogique, les mesures d’aides, la valorisation (enseignement, apprentissages et interventions), le respect (humain, des règles et procédures), l’éthique, l’appartenance…En clair, l’imprégnation de la culture de l’amélioration continue, tel qui est écrit dans le manifeste pour une école compétente de 2011 :

«

pour une école moderne, exigeante, équitable, inclusive, juste, ouverte, citoyenne, critique, créative, consciente, compétente et fière

K.B

Le danger des boissons énergisantes

(À lire en page 2)

Par Maxime Fortin

Le bénévolat, « quossa donne? »

(À lire en page 4)

Par

: Suzanne Vallières-Nollet

Le vivre ensemble dans le Québec d’aujourd’hui

(À lire en page 6)

Par : Paul-Roger Brochu

Volume 2, édition du 20 décembre 2017

L’exercice de la citoyenneté à l’ESSC

Collation des grades émouvante

La cyberdépendance: une dépendance ou un mal silencieux encore méconnu

(À lire en page 9) Par : Ève Beaudin Agence Science-Presse

La politique étudiante dans l’histoire de Sieur – de-Coulonge

(À lire en page 5) par Madeleine Vallières

Poursuite d’une réflexion qui mènera loin… en français

(À lire en page 8)

Par :

Dominique Bomans Paul Chevalier

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Le danger des boissons énergisantes

L’actuaLité

Par

Maxime Fortin

L

es boissons énergisantes sont de plus en plus populaires aujourd'hui, mais sont-elles un bon choix lorsque vient le temps de s’hydrater? Personnellement, je trouve que ses boissons sont juste des canettes remplies de sucre et de caféine. Par contre, on ne doit pas confondre les boissons énergétiques et les boissons énergisantes.

Une boisson énergétique (Gatorade) est vendue pour les sportifs, pour récupérer de l’énergie et remplacer les électrolytes perdus lors d'exercices. De l’autre côté, les boissons énergisantes (Red Bull) sont vendues pour donner de l’énergie, ne sont pas destinées aux sportifs et, contrairement aux boissons énergétiques, elles ont une forte dose de caféine et/ou de taurine qui peut créer des problèmes artériels et même cardiaques.

Quelles sont les bénéfices d’une boisson énergisante? D’après les recherches, elle réduit la fatigue et augmente la concentration. Par contre, les inconvénients sont nombreux: augmente l’obésité, contribue à une mauvaise santé buccale, augmente l’anxiété, le trouble de sommeil et de comportement. Si prise régulièrement, elle peut augmenter les problèmes cardiaques et causer la mort. En effet, la consommation de boissons énergisantes suscite de multiples troubles de santé, parmi lesquels notamment l’obésité, l’hypertension artérielle, ainsi que certains problèmes psychologiques comme le stress, l’agression et la nervosité, affirment des spécialistes de l’École de santé publique de Harvard. Ces derniers ont constaté que la consommation régulière de boissons énergisantes pouvait nuire gravement à la santé, aussi bien physique que psychologique, relate le portail Zee News. Ainsi, si vous buvez plus ou moins régulièrement de ces boissons vous courez le risque de développer des troubles tels que l'obésité et l'hypertension artérielle ainsi que des problèmes néphrétiques. À cela peuvent s'ajouter des problèmes psychologiques comme le stress, l'agression et la nervosité. Les spécialistes préviennent également du danger de mélanger ces boissons avec de l'alcool, car elles peuvent masquer provisoirement l'état d'ivresse et faire consommer encore plus d'alcool.

Ainsi, nous disent les scientifiques, les dangers cachés des boissons énergisantes seraient bien plus importants que les effets positifs qu'elles procurent à court terme, comme un sursaut énergétique ou une augmentation de la concentration.

Pour conclure, les inconvénients dépassent de beaucoup les bénéfices, ce qui fait de la boisson énergisante une option peu recommandée. La prochaine fois que vous aurez soif ou serez fatigué, pensez à autre chose que les boissons énergisantes. Vous pouvez les remplacer par de l'eau de coco ou d’un smoothie protéiné, mais le meilleur choix pour une bonne hydratation reste l’eau!

M.F

Par Victoria Larivière

L

e 2 novembre 2017, les élèves de l’école secondaire Sieur de Coulonge se sont prêtés au jeu et ont élu

« leurs » maires, lors d'une simulation de scrutin qui s’est déroulée dans l’école sous la supervision de Madame Madeleine Vallières, Monsieur Martin Roy et de Madame Melissa Durocher. Cette simulation de vote, électeurs en herbe, a été organisée en collaboration avec le directeur général des élections du Québec. Cette activité vise à susciter l'intérêt des jeunes à la participation citoyenne et à la politique.

Cet exercice a permis aux jeunes de l’école et futurs électeurs de mieux comprendre la démocratie municipale et de débattre d’enjeux qui les touchent avec les candidats de la région du Pontiac. Il est à noter que les élèves de l’école ont participé activement et avec brillance aux débats sur les enjeux qui les touchent avec les candidats qui ont visité l’école lors de cette compagne. De plus, des élèves ont participé à un débat avec les candidats, organisé dans la communauté, à l’extérieur de l’école. Mme Suzanne Vallières-Nollet a mis sur pied une brigade jeunesse spécialement pour cet événement.

Concernant le résultat de ce scrutin, Mme Toller, est la candidate favorite des élèves de l’école qui ont participé à la simulation électorale du programme jeunes électeurs en herbe.

Mme Toller a remporté la palme avec 62 % des voix, suivi de M. Fréchette avec 16 % des suffrages exprimées. Cependant, selon les résultats officiels de la population, Mme Toller a obtenu 47 % des voix, suivi de M. Durocher avec 18%. M.

Fréchette arrive en 4e position avec 11 % des voix. Pour les maires élus, les résultats entre le vote des élèves et de la population sont presque similaires dans Bristol, Campbell’s Bay, Ile-du Grand-Calumet et Ile-aux-Allumettes. Toutefois, la différence est très significative à Otter Lake et Clarendon où les élèves de l’école ont élu comme maires, respectivement, Rachel Lapointe et Gerald E. Dagg.

Merci à Madame Jocelyne Côté de la MRC pour sa collaboration à l’organisation de cette activité. Nous comptons bien répéter l’expérience à la rentrée scolaire pour les élections provinciales du 1er octobre 2018.

V.L L’exercice de la citoyenneté à l’ESSC

2

(3)

Par

Madeleine Vallières

À

l’automne 2009, l’école secondaire Sieur-de-Coulonge a mis sur pied une cérémonie de remise de diplômes afin de souligner le travail et la persévérance de ses élèves. Fort de cette initiative, le personnel de l’école poursuit la tradition afin de valoriser la réussite et le parcours des élèves qui ont fréquenté cette intuition. Il y a quatre ans, nous avons eu l’idée d’inviter d’anciens élèves de l’école afin de faire connaître à nos nouveaux diplômés, les réussites qu’ont connues ceux et celles qui les ont précédés.

Le 25 novembre dernier, les élèves de la 46e promotion ont donc eu l’occasion de rencontrer M. Luc Romain (diplôme 1991), détenteur de la médaille du gouverneur général et Madame Tammy Lyne Romain (diplôme 1994).

Luc Romain est père de trois enfants. Ayant grandi dans une famille d’enseignantes et d’enseignant où l’éducation a toujours été valorisée, il a rapidement saisi l’importance de s’impliquer dans la vie scolaire. Au secondaire, il a fait du théâtre, de la musique et de la surveillance au local d’informatique. Il a poursuivi ses études au Séminaire St- Augustin de Québec, puis à l’école Polytechnique de Montréal. Il a d’abord obtenu un baccalauréat, puis une maîtrise en génie électrique. Pianiste, trompettiste, amateur de hockey et de vélo, il est également animateur bénévole dans une troupe scoute de Gatineau depuis plus de cinq ans.

Au début de la cérémonie, Luc a adressé la parole aux nouveaux diplômés. Par une analogie avec des cours de voile, il a sensibilisé les élèves à l’importance de croire en eux et de toujours garder le cap sur leurs objectifs et leurs rêves. L’atteinte d’un objectif ouvre la voie à un nouveau défi. La vie est un parcours parsemé d’embuches qui nous amène à nous dépasser. Luc a invité les jeunes à être fiers de leur milieu et à ne pas hésiter à en devenir de fiers ambassadeurs.

Tammy Lyne a obtenu son diplôme de l’École secondaire Sieur-de-Coulonge en 1994. Il n’y a pas un recoin de cette école que Tammy ne connait pas. Elle était partout et dans tout.

Activité sportives, (volley-ball, hockey, baseball) culturelles (radio, impro théâtre) ou sociales (album des finissants, conseil d’élèves), elle voulait tout faire. Elle conserve de merveilleux souvenirs des belles amitiés qu’elle a développées à l’école et des enseignants qui y étaient à l’époque.

L’actuaLité

Collation des grades émouvante

À la fin de son secondaire, Tammy, passionnée par l’apprentissage des langues, a débuté ses études post-secondaires dans ce domaine, a bifurqué vers la géographie pour finalement aboutir en techniques policières. Ses études l’ont conduite à occuper un poste à la fonction publique comme agente d’asile. Elle traite les dossiers des demandes d’asile, ce qui l’a amenée à parcourir le monde. Elle s’est rendue en Haïti, en Asie, au Moyen orient et en Afrique où elle a fait du bénévolat dans une maison qui venait en aide à des jeunes filles en difficulté. Elle y a vécu des expériences de vie qui l’ont marquée à jamais. Elle nous a d’ailleurs fait le témoignage de certaines de ces rencontres.

Tammy Lyne a également adressé la parole à nos gradués. Dans la salle, certains ont essuyé une larme en entendant le récit des événements qu’elle nous a fait. À partir de cas vécus dans son travail à titre de responsable des dossiers des réfugiés, elle a amené les jeunes à apprécier la chance qu’ils ont d’avoir un tel accès à l’éducation de ne pas prendre pour acquis que tout est toujours facile dans la vie. On ne sait jamais ce qui nous attend.

Nos maîtres de cérémonie ont ensuite procédé à la remise officielle des diplômes et des nombreuses bourses aux 39 diplômés de notre 46e cohorte. C’est près de 24 000$, provenant des entreprises et organismes du Pontiac que se sont partagés les 44 diplômés.

La médaille du Gouverneur général du Canada, remise à l’étudiant ayant obtenu la plus haute moyenne pour l’ensemble de ses matières de 4e et 5e secondaires, a été remise à M. Miguel Dagenais.

Quinze élèves ayant maintenu une moyenne supérieure à 75% ont reçu le cordon d’honneur. Le prix d’excellence en sciences de l’université McGill fut remis à M. Miguel Dagenais pour ces excellents résultats en chimie. Mme Sarah Lee Bertrand, dont la moyenne générale était très près de celle de M. Dagenais, a également été récompensée pour l’excellence de son travail.

M. Joshua Strigl et Mme Julia Lafleur ont reçu les trophées du mérite sportif.

Messieurs Alex LeBrun et Marc Ladouceur ont reçu la médaille Graduor remise par le personnel de l’ESSC pour souligner leur savoir-vivre, leur délicatesse et leur gentillesse. De nombreuses autres bourses au mérite, ou à la persévérance ont été remises aux élèves.

À la fin de la cérémonie, nos invités d’honneur, Mme Dianne Nault, présidente de la commission scolaire et M. Fernand Paré, directeur général ont également adressé la parole aux élèves. M. Jean- Pierre Landry, président du conseil d’établissement, n’a pas pu assister à la cérémonie, mais a mandaté Mme Danielle Chevalier à lire le message qu’il avait préparé. Mme Dominique Bowman a également, au nom du personnel de l’école, adressé un mot très personnalisé à chacun de nos finissants.

Finalement, Mme Julie Martin, directrice, a clôturé la cérémonie en invitant les élèves à lancer le mortier. Tous furent ensuite conviés à un léger goûter à l’agora.

M.V

3

(4)

L’actuaLité

Le bénévolat, « quossa donne? »

Q u’ont en commun notre club de hockey local, le marché de Noël de la Maison Bryson, la Foire de Shawville, les Chevaliers de Colomb et Village en Fête? Toutes ces organisations existent grâce au travail de bénévoles. Oui, tu as bien lu : la majorité des gens qui travaillent à ce que ces événements et ces clubs puissent être offerts à la

population le font

GRATUITEMENT! Coup d’œil sur le cœur qui fait battre nos communautés : le bénévolat!

Voilà revenu le temps de l’année où on nous invite à être généreux! Peut-être as-tu participé à ta façon, en apportant des denrées pour les paniers de Noël. Mais as-tu déjà pensé à ces personnes qui passent de porte en porte pour récolter les cannes, dans le froid? Ils utilisent leur voiture personnelle, sacrifient leur vendredi soir, transportent des boîtes lourdes…tout ça avec le sourire. Leur but?

Permettre à des familles (qu’ils ne connaissent pas personnellement) de vivre un beau Noël malgré les difficultés financières.

Oh, oui, peut-être aussi le font-ils un peu pour eux-mêmes, car aider les autres, ça rend heureux, c’est prouvé! On se sent plus utile, on réalise quelque chose de concret pour la communauté, on fait une bonne action. Mais au-delà du bonheur que ça leur apporte, les bénévoles s’impliquent surtout pour rendre le monde meilleur, à leur manière.

Quelques chiffres

Au Québec, chaque année, 2 200 000 personnes font du bénévolat. Leur travail est évalué à environ 268 000 000 d’heures travaillées, ce qui équivaut à 7 milliards de dollars s’ils étaient payés au salaire minimum!

WOW!

Même si nous sommes plus de 2 millions à faire du bénévolat, les bénévoles réguliers sont ce qu’on appelle des TLM (Toujours Les Mêmes)! En effet, ce sont souvent les mêmes personnes qui s’impliquent dans les projets et les organisations, et ils peuvent parfois se sentir épuisés, ou sentir que s’ils prennent une pause, personne ne sera là pour les remplacer.

Voilà pourquoi il est très important que les jeunes s’impliquent et assurent une relève en bénévolat. Non seulement c’est nécessaire pour la santé de ta communauté, mais en plus, c’est très bon pour toi!

Aider, ça m’aide aussi!

En effet, les bienfaits du bénévolat sont aussi forts chez le bénévole que pour la société. En faisant du bénévolat, tu acquiers de nouvelles connaissances, de nouvelles compétences, et tu te fais de nouveaux contacts. Ça te permet de mieux connaître tes forces, et de les faire connaître à ceux qui t’entourent. Tu fais de la photographie? Pourquoi ne pas proposer d’immortaliser le souper du Bazar, bénévolement? Par la suite, on ne sait jamais, quelqu’un pourrait aimer tes photos et t’engager comme photographe à son mariage!

Le bénévolat t’enseigne également de bons réflexes de travail, et te permet de développer ton professionnalisme, ton sens de l’initiative, ta capacité de travailler en équipe, ainsi que ton souci du travail bien fait. Car ce n’est pas parce qu’on n’est pas payé qu’on fait les paresseux, ou qu’on fait le travail à moitié!

Dans une petite communauté comme le Pontiac, faire du bénévolat permet aussi de te forger une bonne réputation. Un employeur aura plus tendance à t’engager si tu as fait du bénévolat. De plus, arrivé au CÉGEP et à l’université, tes expériences en bénévolat te donneront de meilleures chances de remporter des bourses d’études.

Tu pourras aussi te reconstituer plus facilement un réseau social lors de ton séjour en ville si tu continues à t’impliquer dans des comités et des associations de bénévoles, dans ton milieu scolaire ou ailleurs.

Enfin, le plus important, c’est de faire le premier pas, et d’essayer! Il y a des centaines de façons de faire du bénévolat, à toi de trouver celles qui te permettront de t’épanouir! Pour des idées, consulte le Répertoire des occasions de bénévolat du Pontiac sur la page Facebook du Carrefour jeunesse-emploi du Pontiac (également disponible auprès de Mélissa Durocher).

*

Suzanne Vallières-Nollet Coordonnatrice La Défriche

Carrefour jeunesse-emploi du Pontiac Par

* Suzanne Vallières-Nollet

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Histoire

Histoire de Sieur-de-Coulonge – la politique étudiante à Sieur-de-Coulonge

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L es manifestations étudiantes de 2012 ont marqué la société québécoise. Ce qui est devenu le printemps érable a eu des répercussions jusque chez nous. En effet, de nombreuses écoles secondaires se sont jointes au mouvement collégial et universitaire et ce fût le cas ici même à notre école, alors qu’une cinquantaine d’élèves sont sortis manifester pendant quelques heures.

Même si nous avons vu très peu de manifestations étudiantes à l’école, il n’en demeure pas moins que l’implication au conseil d’élèves dans une école secondaire est un excellent moyen de s’initier à la vie démocratique.

La réforme de l’éducation entreprise à la fin des années 1990 a permis la création des conseils d’établissements. Deux élèves, élus par leurs pairs sont membres avec droit de vote à ce conseil. La création d’un comité d’élèves est obligatoire dans toutes les

écoles offrant un programme

d’enseignement de deuxième cycle. Ceci leur permet de participer à l’élaboration, la réalisation et aussi à l’évaluation du projet éducatif de l’école.

Histoire de remémorer à certains leur implication au sein de la vie étudiante, Je me suis amusée à fouiller dans les archives afin de retracer les personnes qui ont occupé la présidence du conseil d’élèves de notre école depuis sa fondation. Vous ne serez pas étonnés de constater que certains ont eu la piqûre puisque plusieurs d’entre eux sont toujours très impliqués dans

nos communautés.

Malheureusement, je n’ai pas réussi à faire la liste complète de nos présidentes et présidents et il est aussi possible qu’il y ait des erreurs dans la liste. Je fais donc appel à notre mémoire collective afin que nous puissions la corriger et la compléter.

1971-72 : Gilles Beaulieu

1972-73 : 1973-74 : Michel Landry 1974-75 : Michel Dufault 1975-76 : Jean-Pierre Pigeon

1976-77 : Jean-Pierre Pigeon 1977-78 : Lucie Dubé

1978-79 : Jean-Pierre Landry 1979-80 : Jean-Pierre Landry 1980-81 : Allen Montgomery 1981-82 : Serge Dumouchel 1982-83 : Danielle Danis 1983-84 :

1984-85 :

1985-86 : Louise Gauthier 1986-87 :

1989-90 : Pierre Mellon 1990-91 : Anne-Marie Davis 1991-92 : Jean Ouellet 1992-93 :

1993-94 : Tammy-Lynn Romain 1994-95 : Dave Hérault 1995-96 : Jean Pigeon 1996-97 : Josée Lacroix 1997-98 : Natasha Corriveau 1998-99 : Mélanie Pieschke 1999-2000 : Chantal Lesage 2000-01 : Sophie Lamothe 2001-02 : Annanda Suddath 2002-03 : Sylvie Laroche 2003-04 : Claude Galipeau 2004-05 : Philippe May 2005-06 : Josée Villeneuve 2006-07 : Gabrielle Thompson 2007-08 : Julie Dagenais 2008-09 : Dominique Thompson 2009-10 : Curtis Mousseau 2010-11 : Mélise Roy-Bélanger 2011-12 : Maryse Vallières-Murray 2012-13 : Jérémie Thompson 2013-14 : Pascal Vallières-Murray 2014-15 : Pier-Luc Graveline 2015-16 : Alex LeBrun 2016-17 : Geneviève Dagenais

2017-18: Shanny-Claude Denis-Gauthier

M.V

Références :

http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs66883 http://voxpopuli.quebec/conseil.php

http://legisquebec.gouv.qc.ca/fr/showdoc/cs/I-13.3 http://www.paricilademocratie.com/

ESSC albums des finissants 1975 à 2017 Loi sur l’instruction publique (LIP) article 96.6

5 5

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Par

Paul-Roger Brochu

SOCIÉTÉ

Le vivre ensemble dans le Québec d’aujourd’hui

C ’est l’objectif que le programme ÉTHIQUE ET CULTURE RELIGIEUSE s’est fixé : ouvrir des horizons, développer des talents, se donner les outils nécessaires pour vivre en harmonie avec les autres, comme citoyen engagé, adulte accompli, libre et responsable.

Notre société se transforme et des défis collectifs se présentent dans les centres urbains ainsi que dans les régions éloignées. Les mentalités évoluent, des influences venues de toutes parts font surface et se multiplient. Des convictions s’affirment et des problèmes s’annoncent sans cesse.

Notre système scolaire doit s’ajuster à de nouvelles réalités, à des transformations nécessaires et incontournables. C’est dans ce contexte que le programme ÉTHIQUE ET CULTURE RELIGIEUSE voit le jour au Québec.

Ce cours permet à l’élève d’acquérir des notions de droit comme l’égalité, la dignité et la responsabilité.

L’élève est au cœur de son apprentissage. À partir de ses valeurs qu’il doit conscientiser, l’élève devient l’artisan de sa propre évolution.

Réfléchir, explorer, apprendre, découvrir, connaître, s’épanouir, dialoguer, et plus encore, toutes ces pratiques, toutes ces notions se consolideront au fur et à mesure que se déroulera le programme.

S elon son âge, l’élève découvrira différentes manifestations du patrimoine religieux encore présentes aujourd’hui. À travers les traditions religieuses, à travers la présence des gens d’ici et d’ailleurs, il s’épanouira à partir des valeurs et des croyances présentes dans son environnement.

De plus, ce programme développe l’aspect moral de la personne. Les parents, l’école et le milieu culturel se partagent une tâche exigeante : accompagner l’élève afin qu’il se découvre et qu’il apprécie ses valeurs, ce qui le définit en tant que futur citoyen du monde.

Des questions éthiques se présenteront et l’élève devra trouver des réponses acceptables à un mieux-vivre et à un mieux-être en société. Un regard privilégié sur les questions existentielles lui sera proposé. Sans justifier ses appartenances, l’élève pourra explorer ses convictions en toute liberté de pensée.

Enfin, ce programme offre une ouverture sur le monde d’hier et d’aujourd’hui. En tant qu’enseignant, je me dois de faire émerger la reconnaissance de l’autre dans toutes ses différences et la poursuite du bien commun, ce qui constitue l’essentiel de ma tâche. Ce sont là les deux grandes finalités du programme en ÉTHIQUE ET CULTURE RELIGIEUSE.

P.B

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Réchauffement climatique : Plus grave que prévu

Si l’Accord de Paris sur le Climat de 2015 prévoit de limiter en deçà de +2°C la hausse moyenne de la température mondiale par rapport aux niveaux d’avant la Révolution industrielle, pour les climatologues Patrick Brown et Ken Caldeira, il va falloir multiplier les efforts pour y parvenir. En effet, actuellement le monde a gagné près de 1°C par rapport à la période pré industrielle. Selon les deux scientifiques, cela a suffi à provoquer davantage de précipitations, sans pour autant minimiser le rétrécissement de la banquise, l’acidification des océans et l’augmentation de leur niveau moyen.

K.B Source :

https://www.nature.com/articles/nature24672

Le casse-tête du réchauffement de l’Arctique

Environnement

Par

Kamel Bourenane

U ne

récente étude, menée par Patrick Brown et Ken Caldeira, deux climatologues de l’institut Carnegie de l’université de Stanford en Californie, prédit un réchauffement climatique «probablement plus important» que les pires modèles prévisionnels du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Cette nouvelle étude sur le climat, publiée mercredi 6 décembre dans la revue «Nature», a mis en évidence que les scénarios climatiques envisagés jusqu’ici sont trop optimistes. Ainsi et selon cette nouvelle étude, la Terre pourrait connaître d’ici 2100 un réchauffement climatique de 15 % plus élevé que ce que les climatologues prévoyaient jusqu’à présent. En outre et avec l’objectif impératif de ne pas dépasser les 2°C de réchauffement, ils ont souligné la nécessité de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, ils ont remis en question les prédictions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Il est important de rappeler, qu’en 2014, ce groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié une série de scénarios pour prédire l’état du réchauffement climatique à la fin du XXIe siècle en fonction des émissions de gaz à effet

de serre.

A

lors que se tient à Paris un sommet consacré à la finance au service du climat, le One Planet Summit, plus de 1500 scientifiques, industriels, politiques et représentants de la société civile sont réunis au Québec, sur l’épineuse question de l’Arctique. Expédition menée par l’Institut polaire norvégien, pour l’étude de la glace dans l'océan Arctique, à bord du "Lance" pris dans les glaces pour six mois près du pôle Nord.

L’Arctique est un véritable cercle vicieux pour les spécialistes du changement climatique. Avec le réchauffement, le pergélisol (aussi appelé permafrost) dé- gèle. Problème : ce sol est riche en matières organiques, qui jusque-là ne se décomposaient pas en raison du froid. Les températures augmentant, la décomposition se met en route et produit du méthane et du dioxyde de carbone. Résultat, plus les températures augmentent plus le pergélisol libère de gaz à effet de serre et amplifie encore le phénomène.

Cette problématique, vitale pour toutes les régions du Grand Nord, sera au menu des discussions qui rassemblent des centaines de chercheurs sur le climat au Québec, au Canada.

Or, pointant du doigt le degré d’incertitude de ces scénarios, les chercheurs ont démontré que les modèles les plus pessimistes prévoyaient une augmentation des températures entre 3,2 et 5,9 degrés d’ici 2100 par rapport à la période préindustrielle. Toutefois, afin d’affiner cette large fourchette, les scientifiques de la récente étude ont introduit de nouvelles données liées à l’observation par satellite de l’énergie solaire absorbée ou renvoyée par la Terre. Cela a permis d’«

éliminer la partie basse de cette fourchette ».

Le réchauffement le plus probable est d’environ 0,5 °C plus important que ce que suggère le modèle brut du GIEC.

«L’Arctique fait l’expérience de bouleversements sans précédent sous la triple pression du changement climatique, de l’industrialisation et de la modernisation, explique le site Internet du sommet Arctic Change. Ces pressions impactent les ressources alimentaires, la santé, le commerce, l’énergie, et même la souveraineté des communautés. » Les Inuits du peuple Inupiat, par exemple, voient leurs maisons s’enfoncer dans ce sol dégelé. La chasse et tous les trajets sont également compliqués par l’amincissement de la couche de glace. Sans compter les changements de faune et de flore, utilisées par les peuples autochtones. Réunis du 11 au 15 décembre, les scientifiques et représentants des communautés du Grand Nord doivent donc dialoguer avec les décideurs politiques et les industriels, intéressés par les ressources libérées des glaces, pour tenter de trouver un terrain d’entente sur la question climatique arctique. Les dernières données de la Nasa montrent bien l’ampleur de l’urgence.

Source : https://www.la-croix.com

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L

e

diplômé qui parle et écrit correctement est un phénix; celui qui sait lire intelligemment à haute voix un texte écrit, un oiseau rare; celui qui rédige de manière à comprendre ce qu’il veut dire, une perle précieuse

1

.

« Icitte, on parle comme ça », et croyez-moi, ça ne me dérange pas du moment qu’on sait aussi parler autrement ! Ce qui se passe dans la sphère privée ne concerne que vous, c’est certain…

Pour ce qui est de la sphère publique par contre, il me semble que c’est une autre affaire. « Bien que la qualité et la maîtrise de la langue ne soient pas expressément l’objet de développements dans la Charte, elles n’en demeurent pas moins deux composantes essentielles au maintien et au rayonnement du français au Québec2. » C’est une évidence : pour qu’une langue reste active et survive, il faut qu’elle soit maîtrisée parce que celui qui ne maîtrise pas sa langue finira par ne plus l’utiliser. Et c’est bien en partie ce que je tentais de démontrer dans mon article précédent. Non seulement la maîtrise de la langue est-elle essentielle à sa survie, mais surtout l’école est le foyer même de l’apprentissage de cette maîtrise, d’autant plus que les exigences en matière de compétences linguistiques ne cessent d’augmenter.

« La maîtrise d’une variété normée du français fait partie de ces ressources fondamentales qui sont indispensables pour participer pleinement à la vie publique et dont l’usage peut être exigé dans certaines circonstances. Il est donc essentiel de rendre cette variété normée "disponible pour tous les individus, quelle que soit leur origine, indépendamment de leur mérite, de leur volonté, de leur intérêt ou non pour cette langue"3. » Maîtriser le français, c’est plus qu’une nécessité, c’est le droit fondamental de tout un chacun « de disposer des compétences linguistiques qui lui permettront de participer pleinement à la vie collective et culturelle d’un Québec francophone, tout en bonifiant ses perspectives économiques4 ».

IDÉES & DÉBATS

Poursuite d’une réflexion qui mènera loin… en français

Par

Dominique Bomans

SANTÉ

Si le problème de la maîtrise du français semble persister, que ce soit dans les perceptions ou dans la réalité, c’est peut-être que les milieux de l’éducation n’ont pas encore trouvé sous quel nouvel angle l’aborder.

Une grande importance est donnée à la lecture et à l’écriture, deux volets jugés primordiaux dans l’apprentissage de la maîtrise de la langue, alors que le volet oral, quant à lui, est plutôt laissé pour compte. Et pourtant, « bien des enfants parlent une langue française quasiment étrangère à celle sur laquelle va reposer leur apprentissage de la lecture et de l’écriture5 ». Or, « si un enfant se trouve enfermé dans un usage trop éloigné de la langue commune, il se trouvera d’emblée coupé de la langue écrite et condamné à un apprentissage plus que laborieux de la lecture et de l’écriture6. » Icitte, on parle peut-être comme ça, mais ailleurs pas. Aujourd’hui, force est de constater que, dans nos classes, peu de jeunes (et parfois même de moins jeunes) peuvent faire confiance à leur

« parlure » pour dicter leurs écrits. Ils pensent d’une façon, mais doivent apprendre à l’écrire d’une autre. Et c’est là sans doute que le bât blesse. Le constat du Conseil supérieur de la langue française, un organisme, rappelons-le, dénué de toute partisannerie, est sans équivoque : « L’oral, pourtant utilisé par tous, ce qui n’est pas le cas de l’écrit, est un aspect de la langue qui exige un travail de redressement considérable7 ». Toutefois, dès qu’il s’agit de s’engager sur d’éventuelles pistes de solution, toute personne de bonne volonté se heurte à la réticence et au malaise linguistique ambiant propre au contexte québécois. En effet, « les commentaires sur la qualité de l’oral sont mal acceptés; un étudiant, même un futur enseignant à qui on signale les lacunes de son expression orale, se sent touché dans son intégrité8. » Si l’absence d’un modèle de bon parler est criante, il faut avant tout surmonter les barrières psychologiques qui nous empêchent encore d’en créer un. Une fois ces obstacles abattus, la partie n’en sera pas gagnée pour autant.

« Lorsqu’il s’agit de la norme, on s’entend facilement, partout dans la francophonie, sur les éléments qu’il convient de maîtriser pour écrire dans un français soigné. Il en est tout autrement à l’oral. Les règles ne sont pas consignées9 », alors que « les chances de communiquer peuvent devenir quasi nulles si les échanges se produisent dans un registre populaire10. » Dans un tel contexte, le rôle de l’école ne serait-il pas dès lors « de former des caméléons linguistiques, des locuteurs capables de passer d’un registre à un autre avec compétence et naturel, en langue parlée et en langue écrite, ouvrant ainsi sur un large éventail de possibilités ?11 »

Tout comme la langue québécoise qui, dans son histoire, s’est formée à partir de la langue orale du peuple (et non autour de la langue écrite des élites, comme en France), la maîtrise de la langue québécoise doit nécessairement passer par la codification de sa langue orale afin que celle-ci puisse servir de modèle intuitif à tous ceux qui voudraient apprendre à la lire et à l’écrire… avec une certaine maîtrise bien entendu !

D.B Sources :

1. Raymond Joly, cité dans LE CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA LANGUE FRANÇAISE (2015). Rehausser la maîtrise du français pour raffermir la cohésion sociale et favoriser la réussite scolaire, Québec, Bibliothèque et archives nationales du Québec, p.

22.

2. LE CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA LANGUE FRANÇAISE (2015). Rehausser la maîtrise du français pour raffermir la cohésion sociale et favoriser la réussite scolaire, Québec, Bibliothèque et archives nationales du Québec, p. 2.

3. Philippe Hambye et Anne-Sophie Romainville, cités dans LE CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA LANGUE FRANÇAISE (2015). Rehausser la maîtrise du français pour raffermir la cohésion sociale et favoriser la réussite scolaire, Québec, Bibliothèque et archives nationales du Québec, p. 10.

4. CSLF, 2015, p. 9.

5. Alain Bentolila, cité dans CSLF, 2015, p. 12.

6. Id., Ibid.

7. CSLF, 2015, p. 19.

8. Conrad Ouellon et Jean Dolbec, cités dans CSLF, 2015, p. 20.

9. CSLF, 2015, p. 16.

10. Id., Ibid.

11. MAURAIS, Jacques (1999). La qualité de la langue, un projet de société, Québec, Conseil de la langue française, p. 345.

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santé

La cyberdépendance: une dépendance ou un mal silencieux encore méconnu

S

i la cyberdépendance n’a pas encore de statut médical officiel, c’est qu’elle implique l’usage abusif d’une ou de plusieurs technologies qui n’existaient pas il n’y a pas si longtemps : Internet en général, mais aussi jeux multijoueurs en ligne, médias sociaux, séries et films en flux continu sur internet, etc.

C’est aussi parce qu’on a du mal à la définir :

« depuis un certain nombre d’années, les cliniciens observent des cas de cyberdépendance sur le terrain, mais on manque encore de données scientifiques pour bien cerner le phénomène », explique la Dre Karine Igartua, présidente de l’Association des médecins psychiatres du Québec.

Toutefois, les choses évoluent vers une reconnaissance de ce problème, ou d’une partie du problème : « dans la dernière version du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, le DSM-V qui date d’il y a deux ans, le trouble du jeu sur internet (internet gaming disorder) est inclus dans une annexe des diagnostics dits à l’étude » indique la psychiatre.

En Europe, la Classification internationale des maladies (CIM-11), l’équivalent du DSM, inclura le vidéo gaming dans la famille des dépendances dans sa prochaine mouture qui sera publiée au printemps 2018.

« Les Européens ont une approche différente de la nôtre. Alors qu’ici, nous incluons toutes les formes de dépendances à internet et aux nouvelles technologies dans le terme cyberdépendance, ils les compartimentent en utilisant une appellation propre à l’application en cause. Le vidéo gaming deviendra donc un diagnostic officiel, mais pas les autres formes de cyberdépendance, par exemple l’addiction aux réseaux sociaux », explique Magali Dufour, directrice des programmes d'intervention en toxicomanie à l'Université de Sherbrooke et chercheure. Une décision peu surprenante, puisque l’addiction aux jeux vidéo est la forme de cyberdépendance qui a fait l’objet du plus grand nombre d’études.

Une évaluation sur la base de critères spécifiques

Au Québec non plus, le diagnostic de cyberdépendance n’est pas médicalement reconnu. Toutefois, les personnes qui en souffrent et qui demandent de l’aide sont évaluées sur la base de critères d’addiction, comme c’est le cas pour les autres formes de dépendances.

Les trois principaux critères sont l’obsession du jeu, la perte de contrôle et la présence de répercussions importantes sur leur vie.

« Nos recherches indiquent que les cyberdépendants perdent le contrôle de leur utilisation d’internet, qui tourne souvent à l’obsession. Ils dépassent les limites de temps qu’ils s’imposent ou qui leur sont imposées, ils y pensent sans arrêt. Leur dépendance entraîne aussi des troubles fonctionnels, comme des conflits familiaux, la perte de sommeil et d’appétit ou l’absentéisme à l’école ou au travail, ainsi qu’une souffrance qui est cliniquement observable », résume Magali Dufour.

Il existe aussi une grille d’évaluation, intitulée l’Internet Addiction Test. Toutefois, ce questionnaire n’est pas un outil parfait puisqu’il s’agit de mesurer un phénomène nouveau, en pleine évolution. « Nous sommes tous des utilisateurs d’internet et cette technologie a pris beaucoup de place dans nos vies dans les 20 dernières années.

On est parfois dans des zones grises pour distinguer un usage exagéré d’internet d’un usage pathologique ».

Un portrait-robot des cyberdépendants encore flou

Ces zones grises rendent difficile l’établissement de statistiques pour évaluer l’ampleur du problème. Les recherches menées par Magali Dufour auprès de 4000 adolescents indiquent qu’environ 1,3 % des jeunes Québécois pourraient souffrir de cyberdépendance. « Ces jeunes peuvent passer entre 40 et 60 heures par semaine sur internet, alors que chez les adultes cyberdépendants, ça va jusqu’à 66 heures par semaine », explique-t-elle. Les jeunes qui seraient le plus à risque de développer ce type de dépendance souffrent souvent d’autres vulnérabilités comme l’impulsivité, l’humeur dépressive, l’anxiété, le trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

Plusieurs ont des relations conflictuelles avec leurs parents. Les périodes de transitions, comme le passage du secondaire vers le cégep, peuvent aussi accentuer le risque. « Fait étonnant, même si 88 % des jeunes qui sont traités pour une cyberdépendance sont des garçons, nos données indiquent que les filles sont tout aussi à risque d’être cyberdépendantes, mais à

d’autres types d’applications. Alors que les garçons sont surtout dépendants aux jeux vidéo en réseau, les filles font plutôt un usage abusif des réseaux sociaux. Pour des raisons que nous nous expliquons mal, elles demandent moins d’aide que les garçons », souligne Mme Dufour.

C’est aussi ce qu’on observe dans les centres de réadaptation qui offrent des traitements à ceux qui ont développé un problème de dépendance. Dans les centres d’hébergement Le Grand Chemin qui accueillent des jeunes de 12 à 17 ans, c’est entre 5 à 7 % de la clientèle qui souffre de cyberdépendance et la grande majorité sont des garçons. « Pour l’instant, nous traitons surtout des adolescents dépendants aux jeux vidéo multijoueurs en ligne. Mais nous savons que les filles qui ont une utilisation abusive des réseaux sociaux vivent elles aussi des difficultés. Il est donc possible qu’on en accueille davantage dans le futur », estime Miguel Therriault coordonnateur aux services professionnels du Grand Chemin.

En attente d’un plan d’action gouvernemental Pour l’instant, les centres de traitement des dépendances, comme Le Grand Chemin ou le Centre de réadaptation en dépendance de Montréal, établissent eux-mêmes les lignes directrices de leurs programmes d’aide aux cyberdépendants. « On offre le traitement pour la cyberdépendance depuis 2012, les bonnes pratiques d’intervention en dépendance sont reconnues par le gouvernement comme étant efficaces auprès des cyberdépendants. Pourtant, ils ne se retrouvent pas dans l’offre de service officielle du Ministère de la Santé et des Services sociaux », explique Miguel Therriault. Les intervenants, comme les chercheurs et les cliniciens, espèrent donc que le nouveau plan d’action pour la dépendance du ministère, attendu prochainement, inclura des directives claires sur la cyberdépendance qui permettront de mieux encadrer les soins offerts.

L'Agence Science-Presse Ève Beaudin

L'Agence Science-Presse

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SCIENCE

Une Super-Terre habitable à 111 années-lumière ?

DES INVENTIONS

Baladeur numérique

Direction la constellation du Lion. Lorsque l’exoplanète K2-18b fut découverte en 2015, les chercheurs ont tout de suite noté que celle-ci orbitait dans la zone habitable de son étoile. L’équipe responsable de la découverte avait également déterminé que, compte tenu de sa distance par rapport à son étoile, la surface de K2-18b recevait des quantités de rayonnement similaires à celles de la Terre.

Cependant, les estimations initiales de la taille de la planète laissaient les astronomes incertains quant à savoir si la planète était une Super-Terre, ou un mini-Neptune. Pour cette raison, cette même équipe, de l’Université de Montréal et de l’Université McGill, au Canada, a récemment cherché à caractériser la masse de la planète ; une étape nécessaire pour déterminer ses propriétés atmosphériques et sa composition. À cette fin, ils ont obtenu des mesures de vitesse radiale de l’étoile hôte en utilisant le spectrographe HARPS.

Découverte d’une seconde exoplanète Ces mesures leur ont permis de placer des contraintes de masse sur cette première exoplanète, mais auront également révélé quelque chose de plus : une seconde exoplanète. "Être capable de mesurer la masse et la densité de K2-18b était formidable, note Ryan Cloutier, principal acteur de ces recherches, mais découvrir une seconde exoplanète a été tout aussi excitant".

Essentiellement, les mesures de vitesse radiale ont révélé que K2- 18b avait une masse d’environ 8,0 ± 1,9 masse terrestre et une masse volumique apparente de 3,3 ± 1,2 g/cm³.

Ces mesures, notent les chercheurs, définissent une planète terrestre (ou rocheuse) avec une enveloppe gazeuse significative et une fraction de masse d’eau égale ou inférieure à 50 %. En d’autres termes, il s’agit soit d’une SuperTerre avec une petite atmosphère gazeuse, soit d’un monde océanique avec une épaisse couche de glace sur le dessus.

L’encyclopédie

Inventeur : Appel Date : 2001 Lieu : États-Unis

Le baladeur numérique s’est pratiquement imposé dans toutes les poches. Lancé en 2001 l’iPod d’Apple a signé la mort du walkman à cassettes et du baladeur CD. Grâce à la dématérialisation de la musique et au MP3 les consommateurs ont pu transporter des milliers de titres sur un baladeur à peine plus gros qu’un briquet.

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Concernant la seconde exoplanète, nommée K2-18c, celle-ci présente une masse de 7,5 ± 1,3 masse terrestre et une période orbitale de 9 jours. Après avoir réexaminé les courbes de lumière originelles obtenues à partir de K2-18, ils ont conclu que K2-18c n’avait pas été détecté parce que son orbite ne se trouvait pas sur le même plan que la première.

Malheureusement, K2-18c orbite beaucoup trop près de son étoile pour être habitable.

Cependant, la probabilité que K2-18b soit habitable demeure probable. Tout dépend de sa composition. Le futur James Webb Telescope (JWST) de la NASA — dont le lancement est prévu en 2019 — devrait normalement se pencher sur la question. Attendez-vous donc à en savoir plus sur cette étoile et son système planétaire dans les années à venir. Vous retrouverez tous les détails de cette étude dans la revue Astronomy and Astrophyscs.

Sources : https://www.universetoday.com/138017/two- new-super-earths-discovered-around-red-dwarf- red- dwarf-star/

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L e 21 novembre 2017 s’est déroulée la grande finale de la coupe Pontiac en volley Ball juvénile (garçons et filles) de l’année scolaire 2017 à l’école secondaire de Pontiac (PHS) de Shawville. Très attendue, très disputée, celle-ci a tenu toutes ses promesses. Une finale placée sous le signe de l'émotion. Et c'est une autre consécration méritée qui s’ajoute aux palmers de l’équipe juvénile garçons de l’école secondaire Sieur-de- Coulonge (ESSC) qui remporte avec brio et sans équivoque ce challenge contre l’équipe de l’école secondaire du Dr. Wilbert Keon School (DWKS). Les jeunes de Martin Bertrand et de son acolyte Dominik Morissette ont réitéré l'exploit de l'édition précédente. Ils sont parvenus à l'accomplissement d'un objectif qui était le leur depuis le début de ce tournoi.

SPORTS

Volley-ball : la finale de la coupe Pontiac

Par

Victoria Larivière

Du côté des équipes juvéniles filles, c’est l’équipe de PHS qui a remporté le titre, dans une finale durement disputée face à l’équipe de DWKS. Il est à noter que l’équipe juvénile filles de l’ESSC qui a dominé ce tournoi pendant les années précédentes est complètement remodelée cette année, puisque la plupart des joueuses ont fini leur secondaire en juin dernier. Enfin, un immense merci à tous les clubs participants et à toutes les personnes qui ont œuvré dans l'ombre, et qui grâce à leur dévouement, ont rendu non seulement possible, mais aussi et surtout très attrayante cette compétition en mettant l’esprit sportif à l’honneur.

V.L

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Fin d’année

Jacob Fortin

Quand l’artiste s’inspire de Noël!

Le conseiller aux souliers rouges

Vous avez certainement remarqué un nouveau personnage dans les corridors de l’école. Il a des sabots rouges et bien non ce n’est pas le sang des catholiques qui a coulé sur mes souliers.

J’ai un nom, Marc St-Martin. Un jour je vous raconterai la légende de Saint Martin. Je suis un peu grisonnant et cela signifie que j’ai plusieurs années d’expérience dans le domaine de l’orientation.

J’ai consacré les vingt dernières années de ma vie à aider des jeunes adultes et des adultes dans leur cheminement scolaire et professionnel. J’en ai aidé des décrocheurs et des raccrocheurs.

Dans une autre vie, j’ai travaillé dans le domaine de la construction, en photographie et je me suis parti en affaires dans trois domaines différents. Et je vous fais grâce des emplois étudiants et les jobines pour arrondir les fins de mois. Je ne suis pas juste un ‘’pousseux de crayon’’. Je peux donc vous guider et vous aider en ayant une très bonne connaissance du marché du travail, de ses réalités et des programmes de formation.

Présentement, je m’adapte à ma nouvelle réalité pontiçoise. Ça implique que je vais peut-être vous demander de répéter, parce que le passage du français à l’anglais dans la même phrase ne m’est pas familier… De plus, bien que l’accent local soit bien coquet, je dois me faire l’oreille.

N’hésitez pas à venir me voir et à me poser vos questions. Je suis là pour vous.

Et Joyeuses Fêtes!

Marc St-Martin

Jacob Fortin

Un nouvel ami à l’ESSC : Wilbert

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Références

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