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SIM L EXPERTISE RHUMATOLOGIQUE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

SIM 5 2020 L’EXPERTISE

RHUMATOLOGIQUE

Dr Stéphane Genevay PD, CC

Remerciement pour les séquences vidéos : Prof Peter Villiger, UniBerne

1

(2)

L’expertise : introduction

■ Homme de 45 ans

■ Antécédent :

Rupture tendon d’Achilles

Entorse du genou sans atteinte des croisés.

SpA B27+

■ Accident le 2 février 2011 → expertise

2

(3)

Entrée vidéo 1 + 2

Veuillez regarder les deux séquences vidéos suivantes

Vidéo 1 +2 (0.00 à 0.37) 3

(4)

Différences entre la première et la deuxième séquence ?

4

(5)

Quelles informations donnez-vous en premier lieu à la personne expertisée ?

5

(6)

QCM1. Lequel des points suivants est faux?

A) Evoquer le rôle du médecin dans cette situation

B) Déterminer si la compréhension du langage est suffisante

C) Demander l’accord de l’assuré(e), avec le concours d’un interprète si nécessaire

D) Mentionner qu’avec l’accord de la personne expertisée, l’expertise peut être envoyée au médecin de famille

E) Il faut un accord préalable et nominatif pour employer un tiers qui résume le dossier.

6

(7)

Début de l’anamnèse : vidéo 4

Regarder ce début d’entretien

Quels sont vos premières impressions ?

Vidéo 4 1.08 –2.17 7

(8)

Début de l’anamnèse : vidéo 4

Quels sont vos premières impressions ?

Vidéo 4 1.08 –2.17 8

(9)

Problème de santé

(trouble de la santé ou maladie)

Structures et

fonctions organiques Activités Participation

Facteurs environnementaux Facteurs liés à la personne

Cadre conceptuel : CIF

9

(10)

Problème de santé

(trouble de la santé ou maladie)

Structures et

fonctions organiques Activités Participation

Facteurs environnementaux Facteurs liés à la personne

Cadre conceptuel : CIF

10

STRUCTURE M. Sup : épaule

10

FONCTION Mobilité Stabilité Puissance Endurance

Déficiences

(11)

Problème de santé

(trouble de la santé ou maladie)

Structures et

fonctions organiques Activités Participation

Facteurs environnementaux Facteurs liés à la personne

Cadre conceptuel : CIF

11

Exécution d’une tâches Actions (marcher, faire

ses courses,…)

Limitations : Difficultés à faire

(12)

Problème de santé

(trouble de la santé ou maladie)

Structures et

fonctions organiques Activités Participation

Facteurs environnementaux Facteurs liés à la personne

Cadre conceptuel : CIF

12

Implication dans une situation de vie réelle

Restriction de participations

(13)

Problème de santé

(trouble de la santé ou maladie)

Structures et

fonctions organiques Activités Participation

Facteurs environnementaux Facteurs liés à la personne

Cadre conceptuel : CIF

13

Capacité : niveau maximal à un instant donné, dans une situation précise

(normalisé)

Performance : ce qu’elle fait dans son environnement réel.

(14)

Problème de santé

(trouble de la santé ou maladie)

Structures et

fonctions organiques Activités Participation

Facteurs environnementaux Facteurs liés à la personne

Cadre conceptuel : CIF

14

Physique, social, attitudinal Facilitateurs ou obstacles

Exigence professionnelle

(15)

Problème de santé

(trouble de la santé ou maladie)

Structures et

fonctions organiques Activités Participation

Facteurs environnementaux Facteurs liés à la personne

Cadre conceptuel : CIF

15

Pas intégré à la CIF !

Considéré comme trop culturel Facteurs de stress-ressources

(16)

Suite de l’histoire clinique : vidéo 7

Regarder la vidéo suivante

16 Vidéo 7) 3.48 à 4.38

(17)

QCM 2 : A ce stade, comment évaluez- vous cette situation ?

A) Somatique 0% - Somatoforme 100%

B) Somatique 25% - Somatoforme 75%

C) Somatique 75% - Somatoforme 25%

D) Somatique 100% - Somatoforme 0%

17

(18)

Suite de l’histoire clinique : vidéo 10

Regarder la vidéo suivante

Qu’est ce qui vous frappe le plus ?

vidéo 10) 8.08 à 9.06 18

(19)

QCM 3 : comment interprétez-vous la douleur dans l’autre épaule ?

A. Somatisation B. Sur-utilisation

C. Neurophysiologie de la douleur D. Simulation

19

(20)

Neurophysiologie de la douleur

■ Douleur miroir

Nombreux modèles animaux

Plusieurs voies neurologiques possibles pour l’expliquer

Pas de littérature pour quantifier la fréquence chez l’homme

Post CRPS : rapport de cas

Post mastectomie 10% ?

Vlah Toxicon 2020 20

(21)

Suite de l’histoire clinique : vidéo 11

Regarder la vidéo suivante

Vidéo 11) 9.08 à 10.31 21

(22)

Comment obtenir plus d’information ?

22

(23)

Comment obtenir plus d’information ?

■ Facteurs d’aggravation et d’amélioration – Quand, comment, etc.

■ Traitements effectués et leurs effets – Médicaments

Physiothérapie

Traitements alternatifs Chirurgie

■ Routines quotidiennes

22

(24)

2ème situation clinique

■ Expertise AI

■ Homme 1967 avec en AT pour lombalgies

23

(25)

Histoire clinique vidéo 20

Regarder la vidéo suivante

20) 26.19 à 27.27 24

(26)

Histoire clinique vidéo 20

Y a-t-il un élément précis qui a attiré votre attention ?

26

(27)

Problème de santé

(trouble de la santé ou maladie)

Structures et

fonctions organiques Activités Participation

Facteurs environnementaux Facteurs liés à la personne

Cadre conceptuel : CIF

27

(28)

CIF utilisation du core set lombalgie (long/court)

Du tempérament et de la personnalité

De l’énergie et des pulsionsDu sommeil

Fonctions émotionnellesSoi-même (son image)Proprioceptives

Douleur

Tolérance à l’effortUrinaire

Sexuelles

Mobilité des articulationsStabilité des articulationsMobilité des os

Puissance musculaireTonus musculaire

Endurance musculaireRéflexe moteur

Type de démarche

Relative aux muscles (raideur, crispation, spasme, contracture)

https://www.who.int/classifications/icf/en/

Fonction

26

Détérioration : Absente

Légère

Modérée,

Importante

Totale

(29)

CIF activités et participation

■ Gérer le stress

■ Changer de position

■ Garder la position dans le temps

■ Se transférer

■ Soulever et porter

■ Utiliser mains et bras

■ Marcher

■ Se déplacer (gambader, sautiller)

■ Se déplacer dans différents lieux

■ Utiliser un moyen de transport

■ Conduire un véhicule

■ Se laver

■ Aller aux toilettes

■ S’habiller

■ Acquérir des produits / services

■ Préparer les repas

https://www.who.int/classifications/icf/en/

→ Capacité et performance

Difficulté : Absente 0

Légère (5-24%),

Modérée (25-49%) Importante(50-95%), Totale (96-100%)

27

(30)

CIF activités et participation

■ Faire le ménage

■ S’occuper des effets ménagers

■ S’occuper des autres

■ Interaction de base avec autrui

■ Relation familiales

■ Relations intimes

■ Obtenir, garder, cesser un travail de manière appropriée

■ Emploi rémunéré (s’investir)

■ Vie communautaire (club…)

■ Récréation, loisir

https://www.who.int/classifications/icf/en/

→ Capacité et performance

Difficulté : absente 0

légère (5-24%),

modérée (25-49%) grave (50-95%),

absolue (96-100%)

28

(31)

CIF Facteurs environnementaux facilitateurs ou obstacles ?

Substance de consommation (aliments médicaments)

Outils de transport ext / int

Equipements au travail

Architecture bâtiment

Climat

Vibration

Famille proche

Connaissances, voisins, …

Personne en position d’autorité

Personnel de santé

Attitudes des proches

Attitudes des prof. de santé

Attitudes sociétales

Normes sociales

Politique des transports

Législation

Sécurité sociale

Services sociaux généraux

Système de santé

Système éducatif, formation

Système relatif à l’emploi

https://www.who.int/classifications/icf/en/ 29

(32)

QCM 4 Lequel n’est pas un facteur de risque de chronicité dans la lombalgie commune ?

A. Peur du mouvement B. Surcharge pondérale C. Tabac

D. Catastrophisme E. Dépression

30

(33)

www.eurospine.org 33

La lombalgie commune en 2020

Pain Experience

Nociceptive

Central pain processing

Disability Biophysical

factors Comorbidities

Genetic factors

Psychological factors

Social factors

Jan Hartvigsen,Lancet 2018

(34)

www.eurospine.org 34

La lombalgie commune en 2020

Biophysica l

factors

Comorbidities

Genetic factors

Psychological factors

Social factors

Jan Hartvigsen,Lancet 2018

Pain Experience

Nociceptive

Central pain processing

Disability

(35)

Citation d’expertise

SENSIBILISATION CENTRALE (nociplasticité)

« Déconditionnement et sensibilisation centrale dans le contexte de douleurs chroniques sont du registre du

trouble somatoforme douloureux »…

QCM 5

A. Je suis d’accord

B. Je ne suis pas d’accord C. Je ne sais pas

35

(36)

Trouble somatoforme douloureux persistant

Se caractérise par une douleur intense et persistante accompagnée d'un sentiment de détresse, n'étant pas expliqué entièrement par un problème somatique et survenant dans un contexte de conflit émotionnel et/ou psychosocial pouvant être considéré comme la cause essentielle du trouble.

→ l’origine du symptôme physique est un conflit intrapsychique

V. Le Goff-Cubilier C. RMS 2006 36

(37)

Neurophysiologie de la douleur

■ Mesure objective : QST (ensemble de mesure des différentes voies « pathways » – Une stimulation dans une zone de sensibilisation entraîne une augmentation

des signaux dans les regions du SNC associées aux processus de la douleur.

(Arendt-Nielsen L EJP 2015) au niveau de la moelle épiniaire la sensibilisation, se manifeste par

l’activation gliale, des signaux exitateurs dus à la dynrophin et une diminution de l’inhibition toniique par les interneurons gabaergiques.

(Havelin COR 2018) L’altération aux épreuves du QST sont impliquées dans le comportement de

peur-évitement

(Uddin EJP 2018)

37

(38)

www.eurospine.org 38

La lombalgie commune en 2020

Biophysica l

factors

Comorbidities

Genetic factors

Psychological factors

Social factors

Jan Hartvigsen,Lancet 2018

Pain Experience

Nociceptive

Central pain processing

Disability

(39)

www.eurospine.org 39

La lombalgie commune en 2020

Pain Experience

Nociceptive

Central pain processing

Disability Biophysical

factors Comorbidities

Genetic factors

Psychological factors

Social factors

Jan Hartvigsen,Lancet 2018

Asthme, diabètes, mauvais état général

maladie psychiatrique

(40)

www.eurospine.org

La lombalgie commune en 2020

Pain Experience

Nociceptive

Central pain processing

Disability Biophysical

factors Comorbidities

Genetic factors

Psychological factors

Social factors

Asthme, diabètes, mauvais état général maladie psychiatrique

Catastrophisme, peur-évitement, dépression, anxiété , locus de contôle externe

Asthme, diabètes, mauvais état général

maladie psychiatrique

40

(41)

www.eurospine.org

Expertise bidisciplinaire rhumatologie-psychiatrie

Pain Experience

Nociceptive

Central pain processing

Disability Biophysical

factors Comorbidities

Genetic factors

Psychological factors

Social factors

Asthme, diabètes, mauvais état général

maladie psychiatrique

Catastrophisme, peur-évitement, dépression, anxiété , locus de contôle externe

41

(42)

Traitement : vidéo 23

Regarder la vidéo Que vous manque-t-il ?

vidéo 23; 29.27 à 30.10 42

(43)

Anamnèse des traitements

■ Médicaments / physiothérapie / infiltrations / chirurgie / …

■ Détails complets et précis : – Quand

Combien

Effet à court terme / long termeEffets secondaires

Cause de l’arrêt

43

(44)

Citation expertise

■ Bien que la recherche de tramadol témoigne d’une adhérence de l’expertisé au traitement, il ne décrit pas d’amélioration des algies …

(…)

L’ensemble témoigne d’une possible majoration subjective…

44

(45)

QCM 6 efficacité du traitement

médicamenteux dans la lombalgie chronique

Quel est l’efficacité d’un traitement de morphine sur l’amélioration de la fonction dans une population de lombalgique chronique ?

A. Aggrave la situation B. Aucun

C. Faible D. Moyen E. Fort

Cochrane 2015 45

(46)

Suite d’anamnèse vidéo 32

Vidéo 32) 38.09 à 40.07

Regarder la vidéo suivante

46

(47)

Anamnèse de la journée

Que recherchez-vous ? Comment faites-vous ?

47

(48)

Anamnèse de la « journée type »

■ Importance de relever les fluctuations d’un jour à l’autre très fréquentes en cas de rachialgies ;

■ en cas de forte différence d’un jour à l’autre, décrire les 2 en rapportant leurs différences et les fréquences respectives.

■ Rechercher aussi les activités hebdomadaires, les activités physiques / sportives / sociales.

■ En cas d’activité plus importante explorer les conséquences fonctionnelles de l’augmentation inhabituelle de l’activité.

■ Qu’est-ce qui a changé depuis les symptômes, que faisait-il avant qu’il ne fait plus / moins / différemment ?

48

(49)

Anamnèse de la « journée type »

■ Importance de relever les fluctuations d’un jour à l’autre très fréquentes en cas de rachialgies ;

■ en cas de forte différence d’un jour à l’autre, décrire les 2 en rapportant leurs différences et les fréquences respectives.

■ Rechercher aussi les activités hebdomadaires, les activités physiques / sportives / sociales.

■ En cas d’activité plus importante explorer les conséquences fonctionnelles de l’augmentation inhabituelle de l’activité.

■ Qu’est-ce qui a changé depuis les symptômes, que faisait-il avant qu’il ne fait plus / moins / différemment ?

Porter une grand attention à la cohérence par rapport aux plaintes.

49

(50)

Examen clinique vidéo 34

Regarder la vidéo

34) 40.58 STOP A 41.32 50

(51)

Examen clinique vidéo 34

■ Faut-il regarder l’expertisé se déshabiller ?

51

(52)

Examen clinique suite vidéo 37

Regarder la vidéo

Combien notez-vous d’incohérence ?

vidéo 37) 44.22 à 46.02 vidéo 37) 44.22 à 46.02

52

(53)

QCM 7 Combien y-a-t-il d’incohérence ?

A. 0 B. 1 C. 3 D. 5 E. >5

53

(54)

Examen clinique

→ Majoration des symptômes ?

54

(55)

Majoration / amplification des symptômes

■ Ni un diagnostic, ni un concept nosologique : décrit un phénomène.

Discordance manifeste entre les douleurs décrites et le comportement observé ou à l’anamnèse

Allégation d’intenses douleurs dont les caractéristiques restent cependant vagues

Absence de demande de soins ou de traitement

Plaintes très démonstrative laissent insensible l’expert

Allégation de lourds handicaps dans la vie quotidienne malgré un environnement psychosocial largement intact

.

BGE 140 V 193 E. 3.3 p. 197 55

(56)

Majoration / amplification des symptômes

■ ni un diagnostic, ni un concept nosologique : décrit un phénomène.

Discordance manifeste entre les douleurs décrites et le comportement observé ou à l’anamnèse

Allégation d’intenses douleurs dont les caractéristiques restent cependant vagues

Absence de demande de soins ou de traitement

Plaintes très démonstrative laissent insensible l’expert

Allégation de lourds handicaps dans la vie quotidienne malgré un environnement psychosocial largement intact.

Un simple

comportement ostensible

ne permet pas de conclure à une exagération TF 9C_492/2014 du 3 juin 2015

56

(57)

Quel est l’élément objectif dans la lombalgie commune ?

57

(58)

Ce patient a-t-il des douleurs ?

58

(59)

Ce patient a-t-il des douleurs ?

Photo montage d’une inclinaison à gacuche et à droite 59

(60)

ASYMPTOMATIQUE LOMBALGIQUE

Objectivation du

syndrome vertébral

60

(61)

lombalgie commune :

Objectivité de l’examen clinique

■ Attention à la variabilité quotidienne / exacerbations

■ Importance d’avoir exploré avant si l’état du jour est représentatif d’un jour moyen.

■ A mettre en rapport avec exigences professionnelles

■ Se méfier de la sur-interprétation élém’ents

susceptibles d’être des indicateurs de sensibilisation centrales ou périphérique

61

(62)

Citation d’expertise WADDELL

■ Conclusion : la présence de 2/5 signes de Waddell

témoigne d’un certain degré d’inorganicité aux plaintes

■ Il est rappelé l’existence de signes de discordance

témoignant d’une majoration des symptômes en particulier les signes d’inorganicité si l’on se réfère aux signes de

Waddell.

62

(63)

QCM 8 lorsque les signes de Waddell sont positifs c’est ?

A. La preuve que ce n’est pas une pathologie organique B. Une simulation

C. Une majoration des symptômes D. Une possible détresse psychique

E. Un signe de bon pronostic pour la réinsertion professionnelle

63

(64)

Signes de Waddell

1. Zone d’allodynie ou zones douloureuses à la palpation ne correspondant pas au syndrome lombo-vertébral

2. Reproduction des douleurs lors de la pression céphalique axiale ou de la pseudo- rotation.

3. La manœuvre de Lasègue assise-couchée est incohérente au niveau de la lombalgie.

4. Trouble moteur ou sensitif non radiculaire

5. Réactions « exagérées » durant l’examen clinique

64

Sont déclarés présents ou « positif » si ≥ 3/5

(65)

Réfléchir autour des signes de Waddell

1. Zone d’allodynie ou zones douloureuses à la palpation ne correspondant pas au syndrome lombo-vertébral

2. Reproduction des douleurs lors de la pression céphalique axiale ou de la pseudo- rotation.

3. La manœuvre de Lasègue assise-couchée est incohérente.

4. Trouble moteur ou sensitif non radiculaire 5. Réactions exagérées durant l’examen

65

o Neurophysiologie de

la douleur chronique

o Peur-évitement

(66)

Réfléchir autour des signes de Waddell

1. Zone d’allodynie ou zones douloureuses à la palpation ne correspondant pas au syndrome lombo-vertébral

2. Reproduction des douleurs lors de la pression céphalique axiale ou de la pseudo- rotation.

3. La manœuvre de Lasègue assise-couchée est incohérente.

4. Trouble moteur ou sensitif non radiculaire 5. Réactions exagérées durant l’examen

66

o Biomécanique o Fonctionnement

neuro-musculaire

(67)

Réfléchir autour des Waddell

1. Zone d’allodynie ou zones douloureuses à la palpation ne correspondant pas au syndrome lombo-vertébral

2. Reproduction des douleurs lors de la pression céphalique axiale ou de la pseudo- rotation.

3. La manœuvre de Lasègue assise-couchée est incohérente.

4. Trouble moteur ou sensitif non radiculaire 5. Réactions exagérées durant l’examen

67

o Inhibition douloureuse

o Trouble fonctionnel neurologique o Neurophysiologie de la douleur

chronique

(68)

Réfléchir autour des Waddell

1. Zone d’allodynie ou zones douloureuses à la palpation ne correspondant pas au syndrome lombo-vertébral

2. Reproduction des douleurs lors de la pression céphalique axiale ou de la pseudo- rotation.

3. La manœuvre de Lasègue assise-couchée est incohérente.

4. Trouble moteur ou sensitif non radiculaire 5. Réactions exagérées durant l’examen

68

o Peur-évitement

o Contexte de l’examen / expertise

(69)

Diagnostics :

utilisation des critères en rhumatologie

69

(70)

Critères FM 2010 revu en 2016

Widespread pain index (WPI) : X / 19

Fatigue 0-3

Troubles du sommeil (sommeil non réparateur)

0-3

Troubles cognitifs 0-3 Symptômes somatiques

(cf détails)

0-3

Echelle de sévérité

Depuis ≥ 3 mois

5 régions : Colonne vertébrale au-dessus taille G / D au-dessous taille G / D

Exclus : thorax, abdomen, mâchoires

70

(71)

Symptômes somatiques FM

GENERAUX: perte d’appétit, fatigue, nervosité, fièvre

CUTANE démangeaisons, phénomène de Raynaud, urticaire, éruption, sensibilité au soleil, ecchymoses, perte de cheveux,

ORL vertiges bouche sèche, acouphènes, ulcères buccaux, perte ou changement du goût, audition difficile,

OPHTALMOLOGIQUE yeux secs

CARDIO-VASCULAIRE douleur à la poitrine

PULMONAIRE respiration sifflante, essoufflement,

DIGESTIF nausées vomissements, brûlures d’estomac, épigastralgie, syndrome du côlon irritable, douleur/crampes à l’abdomen, constipation, diarrhée

URINAIRE miction douloureuse, spasmes de la vessie, besoin fréquent d’uriner

OA douleur musculaire, faiblesse musculaire

SN : céphalées, engourdissement/picotements insomnie, dépression, vision floue, troubles de mémoire, convulsions

0 = aucun symptôme, 1 = peu de symptômes 2 = un nombre modéré 3 = nombreux

71

(72)

Critères FM 2010 revu en 2016

Widespread pain index (WPI)

Fatigue 0-3

Troubles du sommeil

(sommeil non réparateur) 0-3 Troubles cognitifs 0-3 Symptômes somatiques

(cf détails) 0-3

Echelle de sévérité

Scores

Nombre de zones douloureuses (WPI)

≥ 4/5 régions, ≥ 3 mois

0-19 Echelle de sévérité (SSS) 0-12

Score total 0- 31

Critères diagnostics (2016) :

WPI ≥ 7 répartie dans ≥ 4/5 régions ET SSS ≥ 5 WPI ≥ 5 répartie dans ≥ 4/5 régions ET SSS ≥ 9

Le diagnostic de FM se pose aussi en présence d’autres diagnostic, y.c. rhumato.

Wolfe Sem Arthritis Rhum 2016

72

(73)

AAPT Diagnostic Criteria for Fibromyalgia 2019

■ Autres dimensions à considérer 1. Symptômes fréquents

Sensibilité à la pression, troubles cognitifs, raideur (ne répondant pas à CS), sensibilité aux stimulus externe (bruit, lumière odeur)

2. Comorbidités somatiques et psychiques fréquentes

PR, AxSpA, LED, SSJ, (…) fatigue chronique, RLS, intestin irritable, algie pelvienne, cystite, TMD, céphalée chronique, Dépression, trouble anxieux, …

LM Arnold J pain 2019

Critères diagnostique AAPT :

Douleur musculosquelettique ≥6/9 site

Perturbation du sommeil ou fatique modérée à sévère

Symptômes depuis au moins 3 mois

Le diagnostic de FM n’exclu pas la présence d’une autre maladie

Un examen complet doit être fait pour exclure la présence d’une autre maladie susceptible d’expliquer les symptômes

73

(74)

Critère ASAS Spondylarthite axiale (SpA) 2009

Sacro-iliite à l’imagerie

+

≥ 1 signe de SpA

Imagerie :

Non-radiographique = IRM

Inflammation fortement évocatrice

Radiographique : Rx bassin

Certain sur 1 articulation Probable sur 2 articulations

HLA-B27 positif +

≥ 2 signes de SpA

Lombalgies > 3mois +

Début < 45 ans

74

(75)

Critère ASAS Spondylarthite axiale (SpA) 2009

Sacro-iliite à l’imagerie

+

≥ 1 signe de SpA

HLA-B27 positif +

≥ 2 signes de SpA

Lombalgies > 3mois +

Début < 45 ans

Signes de SpA :

➢Lombalgies inflammatoires

➢Arthrite

➢Enthésite (talon),

➢Dactylite

➢Uvéite

➢Psoriasis

➢MICI (Crohn / RCUH)

➢Bonne réponse à AINS

➢HLA-B27 +

➢CRP augmentée (>5)

y.c. antécédent

75

(76)

QCM 9 critères

1.- Si les critères ACR/AAPT ne sont pas remplis, alors ce n’est pas une FM.

2.- Si les critères ASAS ne sont pas remplis alors ce n’est pas une spondylarthrite axiale.

La quelle des affirmations suivante est vraie ?

A) 1 est vrai, 2 est faux B) 1 est faux, 2 est vrai C) 1 et 2 sont vraies D) 1 et 2 sont fausses

76

(77)

2 catégories de critères en médecine

❖ Diagnostic : goutte et fibromylagie

❖ Classification : PR, LED, AxSpA, Sciatique, CLE symptomatique, … – Faits pour la recherche !

Permet d’avoir des groupes de patients plus homogèneEn général ont une sensibilité de 80-85%

■ 15 à 20% des personnes AVEC la maladie n’entrent pas dans les critères !

77

(78)

Diagnostic de spondylarthite axiale

➢Lombalgies inflammatoires

➢Arthrite

➢Enthésite (talon),

➢Dactilyte

➢Uvéite antérieure

➢Psoriasis

➢MICI (Crohn / RCUH)

➢Anamnèse familiale

➢Bonne réponse à AINS

➢HLA-B27 +

➢CRP augmentée (>5)

➢Imagerie (IRM ou Rx)

78

(79)

www.eurospine.org 79

Diagnostic = intégration clinique de tous ces éléments

LR > 200 =

Probabilité >95%

(80)

Citation d’expertise

DEGENERESCENCE DISCALE

L’examen clinique du rachis est rassurant permettant d’éliminer toute anomalie à ce niveau et notamment l’hypothèse d’une dégénérescence discale susceptible d’expliquer les plaintes.

80

(81)

IRM : norme selon l’âge

Protrusion circonférent Hernie discale

Arthrose

Dégénérescence discale

Brinjikji 2015 81

(82)

Citation d’expertise MODIC I

■ Médecin traitant :

« Développement d’un Modic I pluriétagé à 36 ans »

■ Expert :

« L’atteinte peut ainsi être reconnue comme assez banale »

82

(83)

IRM avant 55 ans

83

(84)

IRM avant 55 : analyse du tableau

84

(85)

CIM-11 douleur rachidienne « mécanique »

A.- Clinique

ME84 spinal pain

ME84.0 cervical, ME84.1 thoracic ME 84.2 Lombaire

ME82 arthralgia (inflammatory, cartilage, cristals, infection, trauma, not details in other code)

XA0ZE4= zygapophysaire, XA3T32= sacro-iliaque

85

(86)

CIM 11 douleur rachidienne mécanique

B.-

Eventuellement addition d’une partie radiologique

FA03 osteoarthritis of other specified joint ; FA05 polyosteoarthritis

FA70.0 kyphosis ; .1 scoliosis ; .2 lordosis

FA72.1 kissing spine

FA80.0 intervertebral disc degeneration cervical (w/o prolapse disc) FA80.4 thoracique, FA80.8 lombaire

FA80.1 / 4 / 9 = with IVDD with prolapse (hernie)

FA81.0 spondyloysis

FA81.0 spondylolysis with slippage / FA81.1 w/o slippage

FA82 spinal stenosis

FA80 .0 spondylolisthesis with pars defect .1 w/o pars defect

FA85 spinal endplate defects (schermann)

FB10 instabilites of the spine (lombosacral) … matching term : spondylolyse

Ni le Modic I Ni l’extrusion

86

(87)

Citation d’expertise

DIAGNOSTIC vs. FONCTION

■ A l’issue de son expertise, l’expert X retient le diagnostic de SpA et précise que cette atteinte inflammatoire (…) motive l’IT (comme calorifugeur) …

■ Des restrictions telles que proposées par l’expertise précédente ne sont valable que pour une atteinte inflammatoire… en l’absence d’inflammation il n’y a donc pas d’IT

.

87

(88)

Citation d’expertise

« authenticité »

■ Expertise bidisciplinaire rhumatologie-psychiatrie : – Expert rhumatologue :

lombosciatalgie commune chronique

Expert psychiatre :

« les plaintes restent peu authentiques et n’arrivent pas à évoquer de la compassion en l’examinateur »

88

(89)

Citation d’expertise « authenticité »

Expertise rhumatologie-psychiatrie : Expert rhumatologue :

lombosciatalgie commune chronique Expert psychiatre :

« les plaintes restent peu authentiques et n’arrivent pas à évoquer de la compassion en l’examinateur »

■ Détails du dossier

Modifications des symptômes post-op : sciatique lombalgies sciatiqueSyndrome lombo-vertébral avec baïonnette, contexte de Modic I

Syndrome radiculaire sur récidive de hernie discale avec atteinte radiculaire prouvée à l’ENMG.

89

(90)

Appréciation globale de la cohérence :

Cohérence symptômes/activités vie quotidienne?

Cohérence plaintes/observation clinique ?

Cohérence examen clinique/ex complémentaire ?Consistance expertise actuelle versus expertises

antérieures et/ou consiliums autres spécialistes ?

90

(91)

L’IT et la lombalgie chronique

Qu’est-ce qui se joue derrière les difficultés de retour à l’emploi dans la lombalgie commune chronique ?

91

(92)

Intrication des facteurs

psychologiques et professionnels

Besen E, Young AE, Shaw WS. Returning to Work Following Low Back Pain: Towards a Model

of Individual Psychosocial Factors. Journal of Occupational Rehabilitation. 2015;25(1):25-37 92

(93)

Intrication des facteurs

psychologiques et professionnels

Besen E, Young AE, Shaw WS. Returning to Work Following Low Back Pain: Towards a Model of Individual Psychosocial Factors. Journal of Occupational Rehabilitation. 2015;25(1):25-37

Sentiment de contrôle

Intention d’exécution

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(94)

MERCI POUR VOTRE ATTENTION

Réserve de dias

94

(95)

RESERVE

95

(96)

CIM-11 sciatique

■ ME84.3 sciatica

■ ME84.20 lombago avec sciatica

■ 8B93.6 radiculopathy due to Intervertebral Disc Disorder

■ 8B93.0 radiculopathy due to compression

■ 8B93.8 radiculopathy due to spondylolysis

96

(97)

CIM 11 autres

NA23.4Z strain or sprain of cervical spine, unspecified Matching whiplash

MG30.20 chronic post traumatic pain syndrome Matching Chronic whiplash syndrome

MG30.01 Chronic widespread pain Fibromyalgie syndrome

present in at least three body quadrants plus the axial skeleton

at least one of the following: B.1 Emotional distress due to pain is present. B.2 The pain interferes with daily life activities and social participation. C. The pain is not better accounted for by another chronic pain condition.

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(98)

Aide de tiers personne pour l’expertise

■ Arrêt du Tribunal fédéral 9C_413/2019 (f) du 04.12.2019, destiné à la publication

■ Notions de l’expert mandaté et de l’auxiliaire accomplissant une tâche secondaire / 44 LPGA

■ Toute personne qui peut potentiellement influencé la conclusion doit être mentionnée

Personne / médecin qui effectue le résumé des pièces

Médecin qui relit et donne son avis sur la cohérence globale de l’expertise.

98

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