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NATIONS UNIES
CONSEIL ECONOMIQUE ET
Distr.
Li"iite*e
E/ECA/STPA/DM4/1 15 juillet 1985 Original : Francais
COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE
Quatri&me reunion des directeurs des centres participant au programme de formation statistique nour l'Afrique (STPA) Addis-Abeba, Ethiopie, 4-S Novembre 1!)85
EVALUATION OU PFSA ET PROGRAM! 'E DE TRAVAIL FUTUR
Table des natieres
Paragraphes
I. Introduction 1-7
II. Objectifs du PFSA 8-15
III. Evaluation des resultats obtenus par les centre du PFSA.. 16-29 IV. Explication des resultats obtenus et actions
consccutives a prendre 30-40
V. Evaluation des activites entreprises dans le cadre
du PFSA 41-73
Vi. Conclusion et propramrce de travail futur 79-87
1. II faudrait rappeler que le Programme de formation statistique pour l'Afrique (PFSA) a ete adopte par la Conference des statisticierie africains a sa dixierae session en 1977 et est devenu formellement institue par la
resolution 9 ECO (XVIII) du Comite executif de la CEA a sa dix-huitierae session tenue a Khartoum (Soudan) en 1978.
2. La creation de ce programme a ete raotivee principalement par le fait que la situation de la plupart des services nationaux de statistique africains du point de vue du personnel laissait encore a desirer* et ce, bien que le programme de formation statistique lance apres 1960 ait repondu largement a ses objectifs initiaux. En effet, ces services ont enregistre une perte de plus en plus grande ^'elements qualifies qui s'orientent vers d'autres services de l'Etat, les secteurs parapublic et prive et meme d'autres pays plus
developpes.
3. Une autre raison ayant motive la creation du PFSA concernait la sous-
utilisation des moyens de formation existants en raison du manque d'informations sur les cours offertss les conditions d'admission et les disponibilites
financieres.
4. Enfin, la derniere raison etait que de nombreux cours de formation, parti- culierement ceux qui sont offerts dans les universites, ont tendance a etre trop academiques.
5. Pour toutes ces raisons, la Conference des statisticiens africains, a sa neuvieme session tenue a Lome (Togo) en 1975, a pre>.onise avec insistance
l'etablissement d'un programme a long terme de formation de statisticiens africains et un examen de toutes les possibilites de financement de maniere a assurer
la continuite du programme. Sur la recommandation de la Conference, un groupe de travail s'est reuni en aout 1977 pour examiner les besoins de formation statistique en Afrique. Les questions ci-apres ont re$u une attention particuliere -:
a) Amelioration des centres de formation existants avec des suggestions sur les manieres d'utiliser le plus efficacement possible ces centres, qu'ils soient regionaux ou nationaux, de tnSme que sur la reorientation pratique des programmes d'enseignement;
b) Reduction des pertes de personnel qualifie dans les services nationaux de statistique;
c) Besoins en matiere de ressources financieresj et
d) Coordination des activites de formation statistique a 1'interieur et a 1'exterieur de la region.
6. La presente evaluation du PFSA a ete demandee par la troisieme reunion des Directeurs des centres participant au programmes tenue a Addis-Abeba en
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novembre 1983. II a ete indique qu'il serait necessaire de comparer les resultats obtenus jusqu'a maintenant aux objectifs initiaux de 1'ensemble du programme.
II faudrait noter qu'il. s'agit ici d'-une evaluation interne de 1'ensemble du programme PFSA et non pas seulement de 1'element regional du programme finance par le Programme des Nations Unies pour le developpement (PNUD>. On s'est efforce de placer cette evaluation sous un angle critique de facon a faire
ressortir autant que possible les points faibles et les points forts du programme en vue de guider les actions futures. En ce qui concerne particulierement
1|element regional du PFSA finance par le PNUD, une reunion d'examen tripartite
est prevue au mois d'octobre 1985. On espere que les resultats de cette reunion pourront egalement etre portes a la connaissance de la quatrieme reunion des Directeurs des centres du PFSA.7. La presente evaluation s'arti.cule autour des points ci-apres °.
Objectifs du PFSA lors de sa creation;
Evaluation des resultats obtenus par les centres du PFSA;
Explications des resultats obtenus et actions consecutives a prendre;
- Evaluation des activites entreprises dans le cadre du programme;
Conclusions et programme de travail futur.
II. OBJECTIFS DU PFSA
8. L'objectif principal du PFSA est de faire en sorte que la region africaine dispose en permanence d'un personnel statisticien qualifie pour les services statistiques et autres services de l'Etat ainsi que pour le secteur prive.
II importe, en.effet, de prendre en consideration les besoins gtobaux de chaque pays en personnel statisticien et de veiller a ce que la secteur prive comme
le secteur public obtienne une part raisonnable des effectifs formes.
9. Les mutations a d'autras postes du secteur public et prive dans un meme pays ne constituent pas une perte pour celuici mais il n'en faut pas moins
srefforcer de doter les services statistiques de specialistes en nombre suffisant afin qu'ils puissent s'acquitter de leurs taches de collecte, de traitement
et d1analyse des donnees necessaires au plan de developpement economique et
social.
10. Pour que le PFSA puiase atteindre l'objectif fixes il a ete C0115U a l'origine comiae un programme decennal visant a assurer 1'autonomie de 1'Afrique par :
L1augmentation du norabre da statisticiens formes;
L'amelioration et le maintien de la qualite du personnel statisticien
en service.
11. II a ete estime qu'au cours de la periode 1978-1987 (et probableraent a titre permanent par la suite);, 11 faudra que les centres du PFSA augmentent leurs effectifs de diplomas de raoicie a peu pres. La partie la plus importante de 1'augmentation concerns la formation superieure dans les pays anglophones.
Toutefois il faudra egalement prundre des mesures pour accroitre la capacite
de formation d'ingenieurs statisticians econcmistes (I3E) pour les pays francophones et mettre en oeuvre un projet special pour les pays africains d'expression
officielle porcugaise.
12. A cet effet, il est necessaire d'appor'cer un appui aux centres participant
au programme en vue ;
- D'araeliorer leur afficacite et leur rendementj
De reorienter leurs programmes d'enseignement de maniere a les rendre plus pratiques tout en raaintenant un bon niveau de formation; et
De faire en sorte qu'ils deviennent autosuffisants.
13. Les categories suivantes de formation ont ete retenues pour le PFSA : a) Formation des statisticiens des categories superieures
Ce type de formation est une formation gonerale de base de niveau universitaire conduisant a 1'un des diplomes ci-apres ; ingenieur des travaux statistiques
(ITS), ingenieur d'application de la statistique (IAS)S First degree in Statistics (B.A., B.Sc.B.Stat.) ou diploraes equivalents. Le rang de priorite le plus
eleve a ete accorde a cette categorie de formation.
b) Formation speclalis^e et etude? aniversitaires superieures
II s'agit de renforcer la formation au niveau des etudes universitaires superieures de facon a rendre la region moins tributaire des institutions et du personnel de l'exterieur. Trois types d-2 formation rentrent dans cette categorie :
Les etudes de longuo duree conJuisant a l'un des diplomes ci-apres:
ingenieur statistician economiste (ISE), maitrise ou doctorat en statistique3 ou diplomes equivalents;
La specialisation en particulier dans les domaines suivants : comptabilite nationale, statistiques agricc-les, enquetss par sondages statistiques demographiquesj statistiques de 3. a main-d 'oeuvre et de I'eniploi, et traitement electronique dc I information;
Les stages de courte *iureo et les seminaires qui doivent etre organises par les centres de la rdgion ou etro offerts par des sources exterieures a 1'intention des statisticiuns en service.
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c) Formation des cadres raoyens an statistiquc
On a considere qu'a ce niveau, la formation doit normalement se faire
a 1'echelon des pays. Au fur et a raesure que les statisticians de niveau superieur seront plus nonbreux, cette formation devra faire partie integrante du programme des services nationaux dc statistique Toutcfoiss les moyens de formation
regionaux existants devraient: etre uaintenus, voire developpes en cas de besoin.
Les etudes visees dans cette categoric sont celles cenduisant soit au dipl6me
d'adjoint technique de la statistique, ou diploma in statistics (niveau intermediate)
soit a celui d'agent technique de la statistique 9 ou certificate in statistics (niveau moyen).
14. II est precise par ailleurs quo. ie PFSA servira de cadre pour coordonner la creation3 1'amelioration et 1* cas echeart 1'expansion dee moyens de formation statistique en Afrique. Son programme de travail doit porter sur les domaines
ci-apres ;
i) Diffusion dc renseigneiaents sur les activites de formation;
ii) Maintien de 1'equivalence des programmes d'etudes et des qualifications;
iii) Revision et reorientation des programmes d'etudes pour repondre a la necessite d'assurer une formation de caractere plus pratique et de completer les cours dc formation gerierale par une formation specialisee;
iv) liise au point de nouveaux projets et deveioppement des projets existants pour la formation au niveau superieur, y compris la formation universitaire superieure;
v) Formation specialisee : les centres participant au PFSA seront encourages a prevoir des possibility's de specialisation,
les cours de formation specialisee organisees par des centres
en dehors de la region (comrae Is Centre de recydage de Munich)
seront consideres come faisant partie intogrante du PFSA;
vi) Fourniture d'assistance aux pays qui desireraient etablir des
programmes de formation en cours d'einploi de niveau moyen, notamment en ce qui concerns la mi so. au poin; de projets, 1'engagement de charges de cours ou l'obtention de documentation pour les cours;
vii) Organisation da stages de courte duree et a*.
statisticiens en service;
jexninaires pour les
viii) Formation de fonaateursi
ix) Enseignement de la statistique a I'ecole secondairej x) Analyse critique et evaluation periodique du PFSAj
xi) Coordination effective dus activites du PFSA par la CEA, notamraent a travers la reunion biennale dus Dircclcurs des centres de formation de la region et dt 1'extcrieur et la Conference commune des planificateurs des statisticiens et des demographies africains.
15. Quinze centres regionaux ou nationaux a vocation regionale participent
actuellement au programme. En outre, cinq instituts situes en dehors.de l'Afrique sont raerabres associes. On trauvera en annexe I la liste de ces centres et
de ces instituts. A noter que lors de sa creation, le PFSA comportait douze membres et un seul raembre associe.
III. EVALUATION DES RESULTATS OBTENUS PAR. LES. CENTRES W PFSA
16. II a ete estirae que le nombre de statisticiens des categories superieures en fonction en 1977 etait de 1 482 et qu'il fallait en former 5. 045 de plus au cours de la periode 1978-1987. De me"me, le nombre de statisticiens de niveau moyen s'elevait a 2 979 selon les estimations et il fallait en former 6 482 de plus au cours de la merae periode.
17. Le tableau 1 donne des indications sur 1'evolution de la situation des effectifs de personnel statisticien en poste entre 1977 et 1982 pour 33 pays africains. Les chiffres concernant 1982 ont ete tires de l'e'tude conjointe CEE/ACP/CEA sur les besoins en formation statistique de l'Afrique entreprise en 1982/83.
Tableau 1 : Comparaison des effectifs de personnel statisticien en service en 1977 et 1982
Champ de 1'etude et categories de personnel statisticien Pays africains anglophones
(18 pays) 1/
Categories superieures Cadres moyens
Pays africains francophones (15 pays) If
Categories superieures Cadres moyens
Ensemble des 33 pays etudies Categories superieures - Cadres moyens
Personnel statisticien en service
1977 1982 Augmentation
611 1 230
467 576
1 078 1 856
1 301 2 455
841 967
2 142 3 422
690 1 175
374 391
1 064 1 566
Besoins estimes
pour
1978-82
1 146 1 693
485 620
1 631 2 318
Pourcentage de satisfac tion des besoins
60 69
77 63
65 68
XI Botswana, Ethiopie, Gambie, Ghana, Kenya, Lesotho, Liberia, Malawi, Maurice, Nigeria, Ouganda, Seychelles, Sierra Leone, Somalie3 Soudan, Swaziland, Tanzanie et Zambie.
2/ Benin, Burundi, Caiaeroun, Republique centrafricaine, Congo, Cote d'lvoire, Gabons Madagascar,, Mali, Mauritanie, Niger, Rwanda, Senegal, Togo et Zaire.
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18. Pour eimplifier les calculs, on a fait l'hypothese selon laquelle les besoins estimes pour la periods 1978-1982 (cinq ans) representent la moitie des besoins estimes pour la periode 197C-1987 (dix ans).
19. II rcssort du tableau 1 que 1'augmentation des effectifs de personnel
statisticien dans les 33 pays etudies, au cours de la periode 1977-1982, ropresente 65 p. 100 des besoins en statisticiens des categories superieures et 68 p.100
en ce qui concerne les statisticiens de niveau moyen. Les besoins en personnel statisticien de niveau superieur semblent raieux couverts par cette augmentation dans les pays africains francophones que<dans lea pays anglophones, avec 77
p. 100 et 60 p. 100 respectivement. Toutefois> la situation inverse eat constatee en ce qui concerne les besoins en cadres moyens avec 63 p. 100 et 69 p. 100
respectiveraent. On peut supposer quo cette augmentation des effectifs du personnel est due surtout au recrutement de nouveaux dipl6mes des centres du PFSA. Neanmoins, les chiffres comprennent egaleraent des statisticiens formes par d'autres centres, nationaux ou exte>ieurs, et recrutes par les services nationaux de statistique,
d'autres services de l'Etat ou le secteur prive. On y trouve aussi* mais dans
une moindre proportion, des agents qui n'ont p3s rec.u une formation statistique et qui ont ete recrutes par les services de statistique de la region.
20. Le tableau 2 montre la proportion de statisticiens travaillant dans les differents secteurs pour les 33 pays etudies, d'apres l'enquete de 1977 "et celle de 1982.
21. La faiblesse principale des tableaux 1 et 2 concerne probablement les renseignements relatifs aux statisticiens travaillant dans les autres services de l'Etat ou le secteur privas surtout ce dernier. De nombreux chiffres portant sur ces deux secteurs sont des estimations otablies a partir de rcinseignements partiels recueillis dans les pays lors des missions ou d'autres sources.
22. On peut neanmoins tirer les conclusions suivantes du tableau 2 : entre 1977 et 1932
i) Un plus grand nombre de statisticiens des categories superieures ont apparerament rejoint les autres services de l'Etat et le secteur: prive»
surtout ce dernier, dans les pays africains anglophones, et ce au detriment des services nationaux de statistique;
ii) La situation des services nationaux de statistique et des autres services de l'Etat en personnel statisticien de niveau superieur semble mieux renforcee dans les pays africains francophoness mais cette fois au detriment du sectour privej
iii) Un plus grand nombre de statisticians des categories moyennes travaillent dans les autres services de i'Etat, au detriment surtout des services nationaux de statistique pour le groupe anglophone et du secteur priv£ pour le groupe francophone.
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23. On essaiera de proceder a devaluation des resultats obtenus par les centres du PFSA afin de verifier si les conclusions tiroes du tableau 1 rescent valables,
24. Le secretariat a regu des centres participant au PFSA des chiffres portant sur les effectifs diplomes de 1378 et 1304 s soit pour une periode de 7 anSj par niveau de formation. Par ailleura, les tableaux 2 ed 3 annexes au document original relatif au PFSA (E/CN.14/ECO/132) et portant sur les. besoins et les offres, donnent des chiffres ventiles par pays et par centre pour la periode 1978-1937. En supposant que les besoins estimes se repartissent uniformement d'une annee a 1'autre, les besoins portant sur la periode 1978-1984 representent sept dixieme de ceux estimes pour la periode 1978-1387. La comparaison des deux series de chiffres concernant les effectifs diplomes d'unc part et les besoins et les offres d'autre parts pour la periode 1978-1984, figure dans le tableau 3.
Tableau 3 : Comparaison a satisfaire et des effectifs diplomes des centres du PFSAS 1978-1984
Groupe linguistique et cate gories de personnel statisti- cien
Besoins devant etro gatisfaits par les centres du PFSA
1978-1984
Effectifs diplomes des centres du PFSA 1978-1984
Pourcentag*;
de satisfa;:ti'jr des bosoi.it;
Centres anglophones
Categories superieures Categories moyennes Centres francophones
Categories superieurcs Categories superieures
Cmoins INSEA Rabat) Categories noyennes
Ensemble des centres du PFSA
Categories superieures Categories superieures
(moins INSEA Rabat)
Categories moyennes
1 431 938
1 505 966 1 232
2 936 2 397 2 170
951 780
1 843 930 813
2 794
1 881 1 593
66 83
122 96 56
95 73 73
25. Afin de mieux interpreter lea chiffres du tableau 3- il faudrait indiquer que les effectifs des bosoins devant etrc satisfaits par las centres participant au PFSh s'elevent a 2 170 seuleraent pour lee statisticians des categories moyennes car 2 369 statisticians de ce niveau sont prevus d'etre formes par d'autres
centres, en particulier les centres nationaux* ou dans le cadre d'un projet special pour les pays africains d'expression officielle portugaise. De plus, on a traite a part le cas du centre de Rabat (Maroc), qui. corapte a lui tout seul pros de la moitie des effectifs de statisticiens des categories superieures formes par les centres francophones au cours de la periode 1978-1984.
26- 11 ressort du tableau 3 que le pourcentage dc satisfaction des besoins en personnel statistician des categories superieures est plus eleve pour les centres francophones du PF3A que pour les centres anglophonos, avec 96 p. 100 pour les premiers (non compris le centre de Rabat au Maroc) contre 66 p. 100 seuleraent pour les seconds, C;- qui conf iriae la constatation faite dans le tableau 1. La situation inverse est observee en ce qui concerne le pourcentage de satisfaction des besoins on personnel statistician des categories moyennes
avec 66 p. 100 pour le groupe francophone contre 83 p. 100 pour le groupe anglophone.
27. Le tableau 4 permeL egalemant de comparer, par une autre xaethode, les resultats obtenus par lee centres du PFSA aux objectifs qui ont ete fixes pour la periode 1978-1984. On dormera les chiffres sous la forme de pourcentage d'augmentation par rapport aux estimations que l'on obtiendrait pour la periode consideree en gardant le rythine dc formation de 1973, date a laquelle le PFSA a ete cree.
28. Les chiffres contenus dans le tableau 4 confirment le fait que les centres anglophones du PFSA sont encore assez loin des objoctifs qui ont ete fixes pour la formation du personnel statistician des categories superieures. II
est s comme on 1'a deja indique au debu^., la partie la plus importante de 1'augmentation prevue des effectifs concerne la formation suporieure dans les pays anglophones.
De meme les chiffres relatifs aux centres francophones du PFSA montrent que le contrat n'a pas ete rempli en ce qui concerne la formation du personnel des categories moyennes pour les pays francophones. II faudrait neanmoins mentionner que 1'hypothcse de travail prevoyait a l'origine l'ouverture d'une
section de formation de cadres moyens a 1'IAMSEA de Kigali. Mais cette section a ete ouverte seulement en octobre 19&3 et en tant que filiere nationale de formation et non rtgionale. En enlevant ce centre dans le tableau de l'offre et des besoins pour le personnel des categories moyennes, 1'augmentation des besoins devant etre satisfaits pour ce niveau par les centres francophones du PFSA par rapport a la situation de depart serait de 13 p. 100 au lieu de 44 p. 100.
29. Les conclusions de 1'etude conjointe CEE/ACP/OEA dont on a parle plus
haut ont montre que les besoins en personnel statisticien da la region africaine ont encore sensiblenent augmente par rapport aux estimations faites lors de la creation du PFSA. Cette augmentation concerne particuliersraent le personnel des categories superieures pour le groupe anglophone et le personnel des categories moyennes pour 1'ensemble des deux groupes. Il iraporto done de prendre les
mesures correctives dans le cadre du PFSA en vue de faire face aux besoins croissants dc 13 region en personnel statistician de toutos les categories.
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Tableau 4 : Comparaigon des pourcentages d'augmentation das effectifs formes et des bosoins par rapport a la situation de depart, pour la pariode
1978-1934
Centres du PFSA et categories de personnel statistician
Pourcentage d'augmenta- tion das btsoins par rapport, a la situation
pourcentage d'augmen tation des effectifs formes par rapport a la situation de depart
Centres anglophones du PVSA
Categories superieures Categories moyonnes
Centres francophones du PFSA Categories supCirieures Categories superieur^s (moins centre de Rabat:) Categories moyennes
Ensemble des centres du PFSA
Categories suparieures Categories superieures (moins centre de Rabat) Categories moyennes
72
37
22 44
51 46 55
12 43
63
18
"5
44 15 15
IV. EXPLICATION DES RESULTATS 03TENU3 ET ACTIONS COKSECUTIVES A PRENDRE 30. Plusieurs prcblemes expliquent pourquoi les r^sultats obtenus par les centres du PFSA ri 'ont pas 6'ce. ent iercraent satisfaisants.
31. En premier lieu3 il faudrait indiquer que les bourses d'etudc continuent a constituer un des obstacles maj^urs au developpement du programnie. Gette question a etC discutee a maintes reprises par la reunion des directeurs des
centres participant au plainement PFSA et la Conference commune des planificateurs, statisticiens et demographes afric^ins. Des negociations ont etc entreprises
aupres de la Commission des cor.imun-:;utes europtcrmes en vue du financement de Cds bourses sur 1'cnveloppe regionsle du Fonds o.uropeen d^ ddvelopperaent (FED)S conforinement a une resolution de la Confjren'.c des rainistres de la CEA. Apres quelques lueurs d'espoir au debuts les negociations a. ce sujct ri'ont pas abouti.
En effet, le FEDS corime les autres organises donatcurs bilater'aux et multilateraux.
a confirms que les bourses pour les etudes aux centres du PFSA devraient faire partie des progranmes par psys. Le sentiiaent des donatcurs en general est qu'il existe suffisamment de bourses dans ces programmes mais que les pays
ne las utilisent pas pleinement. ' '
32. La recommandation de la derniere session de la Conference commune des planificateurs, statisticiens et demographes africains, reunie a Addis-Abeba
en mars 1984, constitue une base raisonnable et realiste pour resoudre ce probleme.
En effet3 la Conference a estime que les gouvernements africains devraient faire en sorte qu'un norabre suffisant de bourses soit alloue a la formation statistique, soit a partir des ressources nationales soit sur les fonds fournis par les donateurs bilateraux et multilateraux. Elle a aussi demande que les organismes donateurs facilitent et accelerent le plus possible leB procedures
d'octroi de bourses. La Conference a en outre recommande que les directeurs des centres de formation statistique communiquent rapidement aux pays les listes des candidats admis a leurs centres de maniere a perraettre aux pays de commencer
a temps les formalites de demande de bourses aux organismes de financement.33. Un autre probleme concerne la capacite d'accueil limit6e de nombreux centres du PFSA. En effet, certains de ces centres ont fonctionne pefidant plusieurs annees dans des lbcaux provisoires. Le probleme est heureusement en vole d'etre resolu avec l'achevement recent des nouveaux locaux de 1'IAMSEA de Kigali et la construction en cours des nouveaux batiraents de l'ENSEA d'Abidjan. On espere egalement que la construction des nouveaux locaux pour l'EASTC de Dar es-Salaara d£marrera le plus tot possible car ce projet a ete deja en chantier depuis
plusieurs annees. Toutes les parties concernees devraient accelerer les modalites de realisation du projet. On souhaite que d'autres centres du PFSA envisagent Egalement 1'extension de leurs locaux actuels ou la construction de nouveaux
locaux. L'IMSEA de Rabat sert d'exemplc a ce sujet car la disponibilite de locaux appropries a permis au centre d'augmenter au-dela des provisions le
nombre des effectifs formes.34. On constate en outre que certains pays ont du mal a avoir des candidats admis aux concours ou des diplomes apres etudes. Certains centres du PFSA
organisent deja, en collaboration avec les services nationaux de statistique,des cours par correspondance destines a la preparation des candidats aux e"preuves des concours ou autres etudes a suivre, en particulier en mathematique. D'autres
centres ont ouvert en leur sein des sections preparatoires. Ces efforts devraient
Stre poursuivis et renforces afin de permettre a tous les pays de la region
de disposer d'un nombre suffisant de personnel statisticien de toutes les categories
dont ils ont besoin.
35. Les resultats relativement pea satisfaisants obtenus par les centres anglophones du PFSA en matiere de formation des cadres superieurs de la statistique s'expliquent par le fait qu'il existe au sein de plusieurs universit^s nationales des cours
de statistique soit comme matiere unique, soit dans le cadre d'un enseignement
plus general. Mis a part les six centres du PFSA concernes, il existe des
departements de statistique dans les universites de cinq autres pays, et la
creation d'un tel departement est egalement prevu dans un futur proche dans
trois autres pays. L'existence de ces structures nationales a fait que les
centres anglophones du PFSA ont en general forme beaucoup plus de ressortissants
de pays ou ils sont installes que d'autres pays. II faudrait done tenir compte
a l'avenir de ces structures nationales pour la satisfaction des besoins des
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pays africains anglophones en personnel statisticien des categories superieures.
Des actions devraiant &galeaent etre entreprises afin de donner un caractere plus pratique a 1'enseignement dispense dans ces centres nationaux.
36. Pour ce quiest de la formation du personnel statisticien des categories
superieures dans les centres francophones du PFSA, les besoins n'ont pas et6 satisfaits surtoufc pour les ingenieurs statisticians cconomistes (ISE) car
1'ouverture en Afrique de cours a ce niveau n'a pas eu lieu pendant la periode consideree. II faudrait ne"anraoins indiquer que l'ENSEA d1 Abidjan envisage de creer une section pour cette formation des que la construction en coursde ses locaux definitifs sera achevee. L'ISPEA de Yaounde a egalement 1'intention d'ouvrir une section pour cette formation lorsque les conditions le permettent.
La realisation de ces deux projets devrait Stre encouragee dans le cadre du PFSA. D'ores et deja3 le CESD Paris, envisage d'assister les deux centres d'Abidjan et de Yaounde dans la preparation technique dt ce qui est communeraent appele "le transfert du CESD en Afrique". Un appui financier est prevu a ce sujet dans le cadre du projet d1assistance de la Communaute economique europeenne (CEE) au PFSA.
37. En ce concerne le personnel statisticien des categories moyennes, plusieurs pays ont deja cree des filieres nationales pour la formation a ce niveau compte tenu de 1'importance des demande. Onze pays -mglophones ont deja mis sur pied de tels cours et trois autres envisagent de faire de meme. La creation de
telles filicres nationales a commence seuleraent rcceoment dans les pays africains francophones, mis a part les centres du PFSA. On peut citer a ce sujet le
Be"nin, le Congo, le Niger9 la Republique centrafricaine et le Rwanda. Des
projets semblables sont egalement en cours d'6laboration au Gabon et a Madagascar.
38. A terme, la plupart des centres du PFSA qui dispensent des cours de formation au niveau moyen seront utilises essentiellement par les candidats provenant
des pays ou ces centres sont situes. Les etudiants etrangers seront limites aux ressortissants des pays de petite taille ou la mise sur pied de formations locales equivalentes n'est pas justifiee. Toutefois , l'EASTC dc Dar esSalaam,
qui est un centre regional devrait continuer a assurer la formation du personnel
statisticien de niveau moyen pour ses principaux pays utilisateurs.
39. Avec la creation de filieres nationales de formation du personnel statisticien des categories moyennes, il serait necessaire d'as3urer une certaine harmonisation des programmes et des conditions de recrutement. L'assistance des centres
du PFSA sera determinante a ce sujet, surtout pour la formation au niveau des adjoints techniques ou diploma.
40. S'agissant des pays africains d'expression officielle portugaise, il faudrait indiq^ier qu'un document de projet a ete elabore recemment par le Mozambique,
avec 1'assistance de la CEA, en vue de la creation d'une filiere de formation
de personnel statisticien des categories moyennes rattachee a la Direction nationale de la statistique. Ce document de projet devait Stre soumis aux organismes
donateurs interesses pour financement. Un consultant a ete egalement xecrute pour 6 mois dans le cadre du PFSA pour aider dans le lanceuent de programmes de formation statistique en cours d'emploi en Guinee-Bissau et a Sao Tome-et- Principe. Au sujet du projet d'aide speciale aux pays africains d'expression officielle portugaise, rappelons que la Conference commune des planificateurs3 statisticiens et demographies africains, a sa troisierae session, a note avec satisfaction la nouvelle orientation realiste donnee a ce projet en mettant
1'accent au niveau national. Il est propose que les actions du PFSA se poursuivent
dans cette voie.
V. EVALUATION DES ACTIVITES ENTREPRISES DANS LE CADRE DU PFSA
41. Afin de faciliter cette evaluation, on reprendra le programme de travail propose pour le PFSA au moment de sa creation et figurant dans la section II ci-dessus relative aux objectifs.
i) Diffusion de renseignements sur les activates de formation
42. Cette question sera examinee de' fagon*plus detaillee dans le cadre du point 10 de 1'ordre du jour de la quatrieme reunion des directeurs des centres participant au PFSA, Toutefois, on peut mentionner que les priricipaux moyens de diffusion
de renseignements sur les activites de formation statiscique utilises dans le cadre du PFSA sont les suivants :
- "Echos du PFSA" : cette publication paratt deux fois par an. Elle donne
des informations sur les activites du PFSA en general. Neuf numerosont ete publics a ce jour. La frequence de la publication a ete maincenue au cours des dernieres annees apres quelques problemes materiels rencontres au debut.
Repertoire des centres et centres associes du PFSA : cette publication, qui parait tous les deux ans3 contient des renseignements detailles sur les activites des centres et centres associes du PFSA. En fait, les centres associes ont ete inclus dans ce Repertoire seulement a partir de 1'edition de 1905, et ce a la demande de la derniere reunion des
directeurs des centres participant au PFSA. Quatrs editions du Repertoire ont ete preparees et diffusees jusqu'a ce jour.
E/ECA/STPA/DM4.1
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- Repertoire des centres non PFSA : ce document donne des renseignements sur les activites des centres naitonaux de formation statistique en
Afrique ne participant pas au PFSA. II a ete estime que ces centres,bien qu'ils ne soient pas membres du PFSA, cont:ribuent de facon rimportante a la formation du personnel statisticien dont l'Afrique a besoin. II faudrait expliquer que la qualite de membre du PFSA implique, entre autres, qu'un centre soit regional de droit ou de faits c'est-a-dire offrant des services a d'autres pays de la region. II peut beneficier a ce titre d'une aide provenant des enveloppes r^gionales des organismes donateurs. En revanche, les centres purement nationaux ne peuvent recevoir qu'une assistance dans le cadre bilateral. C'est la premiere fois que
la publication du Repertoire devrait desormais faire partie des publications
regulieres du PFSA.
- Rapport semestriel sur l'etat d'avancement des activites du PFSA s il
s agit d'un rapport qui est prepare en juin et decembre de cliaque annee a la deraande du PNUD qui finance 1'element regional du PFSA base a la
CEA. Ce document est diffuse par le PNUD a tous les pays de la region pour commentaires et suggestions.43. L'on devrait s'efforcer d'assurer la publication reguliere de ces documents.
A cet effet, le secretariat devrait prendre toutes les mesures necessaires afin
de surmonter les problemes de traduction ou de multiplication de ces documents.En outre, les centres et centres associes du PFSA de meme que les centres non-
PFSA devraient envoyer systematiquement au secretariat les nouvelles concernant leurs activites et repondre avec diligence aux demandes specifiques d'informations
qui leur sont adressees.
ii) Haintien de 1'equivalence des programmes d'etudes et des qualifications,
revision et reorientation des programmes d'etudes
44. Le maintien de 1'equivalence des programmes d'etudes et des qualifications est non seulement utile, mais egalement necessaire. En effets les candidats diplomes d'un centre peuvent etre amenes a poursuivre des etudes dans un autre centre. De plus, le maintien et le developpement d'une certaine harmonisation des programmes et des conditions de recrutement facilitent la reconnaissance des diplomes delivres par les differents centres par les fonctions publiques des pays utilisateurs.
45. En ce qui concerne les centres francophones du PFSA, des concours communs
existent depuis plusieurs annees pour 1'admission aux cours d'ingenieur des travaux statistiques (ITS) avec l'appui du CESD. Les bases d'une coordination efficace existent egalement au niveau du personnel des categories moyennes pourlequel des concours sont d'ores et deja organises de fagon commune dans de nombreux pays francophones de la region, soit par 1'ISPEA de Yaounde* soit par 1'EMSEA
d1Abidjan.
46. II n'existe pas de tels concours comrauns au niveau des centres anglophones du PFSA. De plus, les conditions d'admission et la duree des etudes sont parfois differentes. Par exeraple3 pour le programme du B.SC'on exige au Departement de statistique, Universite d'lbadan, que les. candidats aient reussi les epreuves de mathematiques et au moins une autre discipline (figurant sur la liste approuvee
par l'universite) de l'examen du G.C.E Advanced-level, ou bien soient titulaires
<*u Professional diploma en statistique et remplir les conditions minima d'admission aux cours preliminaires de 1'Univevrsice d'lbadan. La iuree des etudes est de
trois ans. Pour le meme programme, on exige au Departement de statistique, Universite nationale de Lesotho,, le Cambridge Overseas School, Certificate (COSC) ou a defaut, le G.C.E. Ordinary level sous certaines conditions. (.La duree des etudes est de quatre ans. Malgre ces differences dans les conditions d'admission
et la diiree des etudes; on deyrait s'assurer que les diplomes delivres soient ■,.'
d'un niveau a peu pres comparable. On peut resoudre .en partie ce probleme atravers 1'harmonisation des programmes d'enseigneraent. En ce qui concerne les cadres moyens, il a ete suggere egalement que 1'on etablisse une correspondance entre les diploraes delivres par les'centres du PFSA et les formations assurees et les titres attribues par 1'Institute of stactsticiansa Royaume-Uni.
47. Pour ce qui est de la revision et de la reorien'cation des programmes d'etudes, il faudrait indiquer que les programmes-types de formation ci-apres on't ete
elabores par la CEA dan? le cadre des activites du PFSA :
- Programmes-types pour la formation de cadres moyens en statistique, separement pour les centres de formation francophones et anglophones (publies en mai 1982);
- .Programme-Cype pour la formation statistique en cours d'eiaploi (niveau preliminaire, premier niveau et deuxierae. niveau)s 1983;
- Programme-type de formation statistique en cours d'ewploi destine aux pays africains d'expiression officielle portugaise (en langue portugaise)s 1984.
■ f
43. En outre, des. programmes-types de formation statistique au niveau superieur sont en cours d'Elaboration, separement pour les centres francophone et anglophones.
Les premiers projets ont ete deja envoyes a tous les services nationaux de statistique de la region et & tous les centres du PFSa pour commentaires et suggestions.
II est egalement prevu que les deux groupes de consultants charges de 1'elaboration de ces programmes-types se rencontrent au mois -I'aout 1985 afin d'essayer de
combler le fosse qui separe les systemes francophones et anglophone de formation
et d'entreprendre la revision de ces documents compte tenu des commentaires
recus jusque-la.
49. Un accent particulier a ete mis lors de 1'elaboration de ces divers programmes^-
types dans 1'orientation pratique desrcours. De plus, les statistiques appliquees
occupent une place importante dans ces programmes. II faudrait que l'on procedea l'avenir a une revision periodique de ces programmes afin de tenir compte
des nouveaux developpements dans la technique des statistiques et de 1'evolution des besoins des pays de la region.E/ECA/STPA/DM4.1 Page 16
iii) Developpement de'-la formation au niveau superieur, y compris la formation
universitaire superieure et la specialisation
50. Deux centres francophones du PFSA ont assure jusqu'ici la formation au niveau ingenieur statisticien econoraiste (ISE)j le CESD de Paris et 1'IMSEA de Rabat, Depuis la rentree academique 1934~19u5 1'INBS d'Alger a ouvert un
cycle des ingenieurs d'Etat qui correspond au niveau ISE et un cycle des magisters
(post-graduation). Des options sont offertes au choix des etudiants en derniere
annee d'etude. Pour le CESD, chaque etudiant opte pour un certain nombre de matieres choisies parmi les doiainantes ci-apres : dominantes inathematiques oustatistique theorique -, dominante economique, dominante pratique statistique et dominante economique de l'entreprisc Pour le Centre de Rabat, les etudiants choisissent entre 1'option statistique et 1'option economic Une troisieme option demographique etait egalement a 1'etude. A 1'interieur de chaque option, des specialisations sont offertes (analyse economique, planification, sondage,
etc.). Au Centre d'Alger, il existe deux filieres pour le cycle des ingenieurs
d'Etat (statistique et planification) et deux filieres egalement pour le cycle des magisters(planification et techniques quantitatives). Corame on l'a deja indique, l'ouverture d'une section pour la formation des ISE est envisagee aux centres d'Abidjan et de Yaounde. Un centre du PFSA, 1'IFORD de Yaounde3 assure une formation specialisee post-universitaire en demographic51. En ce qui concerne les centres anglophones du PFSAf trois seulement organisent actuellement des cours de formation universitaire superieure : le Departement
de statistique de l'Universite du Ghana (Legon), le Departement de statistique
de 1'Universite d'Ibadan et le RIPS qui assure corame 1'IFORD une formation specialisee en demographic. Pour les deux centres de Legon et d'lbadans il semble qu'il
n'y ait pas de cours de specialisation proprement dit au niveau M.SC et Postgraduate Diploma. Au centre de Legon9 les etudiants doivent choisir en derniere annee
deux cours avec 1'approbation du centre et suivre un cours obligatoire sur la theorie des probabilites plus une etude pratique. Au centre d1Ibadans un cours a option permet a 1'etudiant d'obtenir le norabre d'unites requises en vue de
l'obtention du diplome et n'a rien a voir avec la specialisation. II faudrait mentionner a ce sujet que 1'ISAE (Kampala) envisage d'ouvrir des que possible des cycles de formation aux niveaux Postgraduate Diploma (Dip. Stat.) et M.
Stat. ou mattrise en statistique. Des cours de specialisation a option sont prevus dans les domaines de la comptabilite nationale, de la demographie et
des statistiques sociales, des statistiques economiques, des statistiques agricoles, de la technique des Bondages et de 1'inforraatique. En outre, des cours de recherche op£rationnelle et d'econometrie constituent des options suppleraentaires pour
le programme de M. Stat.
52. Six centres francophones du PFSA offrent des cours conduisant au diplome
d'ingenieur des travaux statistiques (ou ingenieur d'application de la statistique).
Ce sont le College statistique (Dakar), l'EMSEA (Abidjan), 1'IAMSEA (Kigali), 1'INPS-lAlger), 1'INSEA (Rabat) et l'ISPEA (Yaounde). La plupart de ces centres organisent egalement des cours a option en derniere annee d'etudc Pour 1'ISPEA
les etudiants ont le choix entre l'option statistique et l'optlon econoinie appliquee.
A 1'IHPS., i^ existait jusqu'a 1'introduction des nouvelles r£formes iteux .filitres
(statistique e.C analyse de 1'economic) pour le cycle des ingenieurs d'application de la statistique. Ce cycle est maintenant remplace par celui des techniciens superieurs mais le secretariat ne dispose pas d'informations sur les options existantes a ce niveau. A l'INSEA, les etudiants en dernifere ann^e d'^tudes participent a des groupes d'etude et de recherche de leur choix. II faudrait en outre signaler que ce centre forme ^galement des ing$nieurs analystes. informa- ticiens en quatre ans et des adjoints techniques programmeurs en deux ans. Pour l'ENSEA, il existe quatre options : informatique, gestion, statistiques appliquees et demographie. II semble qu'il n'y ait pas de cours a option a 1'IAMSEA et
au College statistique de Dakar bien que ce dernier indique que la troieierae annee est principalement une annee de specialisation et de stages.
53. Cinq centres anglophones du PFSA assurent la formation au niveau de la licence en statistique (B.A., B. Stat. et B.Sc). Ce sont l'ISAE (Kampala),
les departements de statistique de l'Universite du Ghana, de 1'University d'lbadan, de 1'University College of Botswana et de l'Universite nationale du Lesotho
(NUL). La plupart de ces centres pratiquent le systeme de specialisation simple ou double en statistique. Pour la specialisation double, les etudiants doiyent choisir, outre la statistique, une des matieres ci-apres pour le Centre de Legon au Ghana : economie, mathematiques statistiques, informatique ou irtathematiquee.
Au centre du Lesotho (NUL), les domaines les plus communs dans la specialisation
double sont 1'economie, les mathematiques, la geographie humaine ou la biologie.54. II ressort du bref apergu donne ci-dessus que, mis a part 1'IFORD et le RIPS qui dispensent des cours de specialisation en demographie, aucun autre
centre du -PFSA ne fournit une specialisation dans un domaine determine des statistiques appliquees corame la comptabilite nationales les statistiques agricoles, les
enqyetes par sondage et le traiCement electronique de 1'information. De tels cours de specialisation ne sont offerts jusqu'a maintenant que par des centres exterieurs k la region africaine, en particulier les centres associes au PFSA tels que le Centre de Munich et l'ISPC, Washington.
55. Bien que la formation au niveau ITS (ou IAS ou B.Sc ou B.A. ou B. Stat.) soit surtout une formation generale en statistique et les domaines connexes,
il semble utile que tous les centres du PFSA offranc des cours a ce niveau adoptent le systeme de cours a option afin de susciter 1'interet des Etudiants pour une specialisation ulterieure et de les orienter d'ores et deja dans des domaines ou ils sont susceptibles de travailler a I1issue de l'obtention de leurs diplomes.
Une plus grande place devrait etre accorde'e au traitement de 1'information, a ses applications et a son analyse. En outre 1'enseignement des statistiques appliquees devrait §tre renforce.
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56. S'agissant de la formation au niveau ISE, Postgraduate Diploma ou M.Sc la necessited'organiser des cours a option a ces niveaux se fait encore plus sentir, notamment en ce qui concerne les centres anglophones du PFSA. Un accent particulier devrait etre mis a la fois sur les enseignements portant sur lee
me'thodes statistiques (sondage, informatique statistique, etc.) et ceux permettant l'acquisition de connaissances specialises en statistiques appliquees.
57. Comme cela a ete deja mentionne, les propositions de programmes-types de "
formation statistique au niveau superieur qui seront presentees a la quatrieme reunion des directeurs des centres du PFSA accordent une place importante aux cours de statistiques appliquees. II sera sans doute necessaire d'approfondir davantage certains de ces cours de maniere a permettre aux centres du PFSA qui
le souhaitent d'offrir des specialisations. . .
iv) Fourniture d'assistance aux pays qui desireraient etablir des programmes de formation en cours d'emploi de niveau moyen
58. Comme on l'a deja indique, plusieurs pays de la region ont deja cr£e de
filieres nationales de formation de personnel statisticien des categories moyennes.
La fac.on d'organiser ce type de cours varie d'un pays a 1'autre. Dans la plupart des pays francophones, l'enseignement est dispense a plein temps comme dans
les centres du PFSA. Dans les autres pays, surtout anglophones, les cours sont organises le soir ou repartis entre les heures de bureau et le temps libre des Studiants. L'assistance apportee dans le cadre du PFSA concerne aussi bien la formation a temps partiel que les cours a plein temps.
59. Des missions ont ete" envoyees dans plusieurs pays de la region ou ces
filieres existent deja a fin d'obtenir des renseignements a jour sur 1'organisation et le fonctionnement des cours 3 de discuter avec les responsables concerned
des problemes rencontres et de suggerer des solutions. Les programmes d'enseignement de ces filieres nationales ont egalement fait i'objet de larges echanges de
vues, notamment a la lutaiere des programmes-types de formation au niveau moyen et de formation en cours d'emploi elabores par la CEA.
60. Des missions ont ete egalement envoyees dans certains pays ou de telles filieres nationales de formation statistique au niveau moyen n'existent pas encore. II a ete constate dans la plupart des cas que des projets etaient deja en gestation pour 1'etablissement de ces filieres mais qu'il fallait mettre
au point certains details administratifs et techniques et forrauler des propositions concretes. Les missions en question £taient done organisers en temps opportun pour assister les pays interesses dans ces taches.
61. D'autres missions seront envoyees dans les pays qui n'ont pas encore ete visites. De meme, des missions de suivi seront organisees en tant que de besoin dans les autres pays.
62. Pour 1'organisation de ce genre de cours, il faut un responsable national ou plus selon l'arapleur du projet. Toutefoiss des experts ont ete fournis dans certains cas par 1'aide exterieure pour assisters pendant une periode limitee,
les responsables nationru;: d^ns \e lancement des programmes de cours. C'est le cas de la Repubiique centrafricaine et du Rwanda ou le projet beneficie de l'assistance d'experts fournir: par la GEE ou le FAG. Au Niger, 1'expert est
fourni par la cooperation franchise raais est finance par la Banque mondiale.En Zamhie, Xc projet t'^a5.r app-ye* au depart par le PHUD qui avait fourni un expert mais cette assistance a ccsse. De meme au Zimbabwe, un expert etait fourni par 1'Overseas Development Administration (ODA) nais il a quitte depuis.
On a deja mnntlonni qu'un consultant a ete recrute par ia CEA en vue d'aider au lancement du programma de fornation statistique en cours d'emploi a Sao Tome- et-Principe et en Guinee-Bissau, ce dans le cadre de l'aide speciale aux pays africains d'expression officiclla portugnisa.
v) Organisation de stage? da co:-.rte duree et de seminaires pour les statisticien:
en service
63. La liste des stages de courte durte et des seminaires dans le domaine de
la statistique organises au cours de la periode 1983-1985 et ceux prevus pour la,periode 1986-19G7 par.Ice centres et les centres associes du PFSA ainsi qued'autres institutions de forjiation sera presentee dans le cadre de 1'examen du point 7b) de 1'ordre dv. jour de la euatrifin.e reunion des directeurs des
centres participant, au pro^-irTG.
64. Si 1'on censidere If. ijSriot!" allant de 1978, annee de creation du PFSA, a ce jour on constate que relativement peu de seminaires et stages de courte duree ont ete organises par lea centres du PFSA. II faudrait cependaht noter
qu'un interet grandissanC a ote porte par ces centres a ce genre d'activites '
au cours des dernieres annaes. Au cours de la periode 1933-19b5, huit centres du PFSA avaient prevu d'orgauicer de tels cours de courte duree. Ce sont, povirles centres francophones : le College de ntatistique (Dakar)s le CE3D (Paris), l'IFORD (Yaounde) et l'XIlL.iiA •'r.-ibat) j et pour les centres anglophones : l'EASTC (Dar es-Salaam), 1'ISAE (Kampala), le RIPS (Legon) et le Departement de statistique de l'Universite nationale du Lesotho. Certains centres coimne l'EMSEA (Abidjan) et 1'ISPEA (Yaounde) ont indique qu'ils ont abrite de tels seminaires et stages
de courte duree organises par d'autres organismes. Cinq centres du PFSA n'ontentrepris apparennnent aucrr.e activite en ce demaine au cours rfe la periode consideree.
65. Les centres associes du PFSA ont ete tres actifs dans 1'organisation de seminaires, de stages et de sessions de formation de courte duree. A titre
d'exemple, il faudrait j.ndiquer que 1'ISPC (Uashington) a forme de 1978 a 1934, 281 candidats provenant de 30 p?.ys africains grace a des seminaires et ateliers
de formation et 272 candidate criginaires des memss pays, qui ont suivi lesprogrammes de formation auntie le du i'iiistitut Jans divers domaines de statistiques appliquees. De meae, le Centre de recyclage de Munich a forme au cours de la periode 1978-1984, grace a ses cours da quatre mois sur divers sujets de
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appliquees, environ 500 candidats provenant principaleraent des pays d'Afrique, des Caraibes et du Pacifique (ACP) associes a la Communaute economique europeenne
(CEE) par la Convention de Lome. Pius de 70 p. 100 de ces candidats etaient
originaires de l'Afrique. Le. Centre organise egalement depuis 1900 des cours de quatre a cinq semaines dans les pays desservis, en particulier en Afrique.
On trouvera des renseignements detailles sur les activates de tous les centres concernes dans le Repertoire des centres et des centres associes du PFSA.
66. D'autres centres situes en dehors de la region ont egaleraent contribue
au recyclage des statisticiens africains deja en service. On peut mentionnera titre d'exemple le Department of Labour des Etats-UnisB Washingtons 1'University of Strathclyde Fraser of Allander Institute, Glasgow, Royaume-Uni, le Tashkent
Agricultural Institute, Tashkent, URSS.67. En conclusion de cette section., II faudrait recoramander que les centres
du PFSA s'efforcent d'organiser en leur sein un plus grand nombre de seminaires
et ateliers de formation portant sur divers domaines de statistiques appliquees.Un appel est lance a l'endroit des organismes donateurs afin qu'ils puissent apporter un appui aux centres du PFSA dans ces activites.
68. Les contributions des centres associes en ce domaine sont fort appreciables.
On souhaite que ces contributions continuent et soient davantage renforcees.
En outres les centres associes devraient organiser dans la mesure du possible certains cours en Afrique meiae en vue de toucher une audience plus large er.
d'adapter la technique statistique aux realites de la region.
69. En p).us des cours de recyclage destines aux statisticiens en service,.1'on devrait egalement organiser des seminaires pour les utilisateurs de statistiques
(plan; economic, direction de la prevision, banque centrales etc.). L'.on devrait
en outre favoriser les echanges de vues enfcre les producteurs et les utilisateurs de statistiques. Enfins il faudraic mettre 1'accent a l'avenir sur certains domaines qui font l'objet de preoccupations accuelies des pays africains corarae1'informatique statistique^ 1'utilisation et l'analyse des donnees, la matrice
de comptabilite" aliment'aire, les statistiques agricoles, etc..vi) Formation de formateurs
70. Pour faire face a 1'augmentation des effectifs d'etudiants devant etre formes et afin de leur permettre d'assurer des enseignements de qualite\ les
centres du PFSA devraient non seulement augmenter les effectifs de leurs enseignants xaais egalement ameliorer leur qualite.
71. Au moment de la creation du PFSA en 197^ on avait. estime le nombre total des enseignants des 12 centres qui etaient ies premiers membres a 97 dont 44 expatries. Ces cenres avaient estime qu:il fallait augmenter les effectifs de leur personnel enseignant de plus de iSO p. 100., soit un total de 180 enseignants dont 99 expatries, pour que les objectifs du PFSA puissent etre atteints. Selon des estimations provisoiress le nombre total d'enseignants en poste pour les 12 centres consideres serait de 154 dont 37 expatriee.
72. II faudrait indiquer que de nombreuses bourses ont ete offertes pour la forma tion du personnel enseignant pour les centres du PFSA. Les bourses ont ete fournies soit par les centres eux-raemesa soit par les pays ou ils sont situes, soit par les organismes donateurs bilateraux et multilateraux ou des institutions nationales et bilaterales. Le secretariat ne dispose malheureusement pas de renseignements sur le nombre tocal de bourses offertes. On peut neanmoins mentionner que 16 bourses allant de trois mois a deux ans ont ete octroye"es a des enseignants de ces centres dans le cadre de 1'element regional du PFSA finance par le PNUD. En plus, deux bourses de trois ans ont ete accordees a titre exceptionnel. II a ete constate que certains enseignants ne sont plus retournes a leurs centres d'origine apres leur formation et il semble que des mesures n'aient pas ete prises au prealable pour empecher une telle situation. II faudrait toutefois faire observer que tous les boursiers de I1element regional du PFSA finances par le PNUD qui ont termine leurs etudes sont en poste dans leurs centres d'origine.
73. La question de savoir comment former les formateurs a ete longuement debattue a la troisieme reunion des directeurs des centres du PFSA. Certains participants ont estime que les longues etudes conduisant au diplome de doctorat n'etaient pas necessaires et qu'il fallait plutot faire acquerir aux enseignants des connaissances pratiques en les detachant aupres des services nationaux de statistique ou en les
affectant dans un institut comme assistant a un bon professeur, ou encore en favorisant lep echanges de personnel par le biais du jumelage entre une universite d'un pays
du tiers monde et une universite d!un pays developpe. D'autres ont au contraire
soutenu que les enseignants devraient posseder des connaissances solides leur permettant de s'adapter a 1'evolution de la technique statistique. De plus, ils ont souligne
la necessite pour les enseignants de contribuer au developpement de la recherche statistique en Afrique. Finalemants il a ete reconnu qu'il n'existait pas de modele unique pour la formation des formateurs. Il etait neanmoins convenu que la formation de formateurs necessitait plus que le simple dispense de connaissances techniques et incluait des questions telles que la facon d'enseigner. II faudrait en outre t;enir compte des conditions qui prevalent dans chaque centre tout en ne perdant pas de vue les aspirations et les interets des individus concernes par la formation.
A la suite de ces discussions, certaines decisions ont ete prises dans le cadre de 1'element regional du PFSA finance par le PNUD, a savoir t
les bourses peuvent etre octroyees pour une duree maximum de deux ans;
les enseignants des centres de formation statistique au niveau moyen peuvent pretendre a des bourses pour des etudes conduisant au maximum a l'obtention du diplome de maitrise;
les etudes de specialisation d'une duree maximum d'un an sont encouragees;
toute proposition relative a la methode de formation des formiteurs, tenant compte des conditions et des specificites de chaque centre, sera examinee avec interet.
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74. En vue d'assurer 1'utilisation tff-ictive du personnel enseignant forme, il parait necessaire de reiterer les propositions qui ont ete faites et acceptees par la troisieme reunion des directeurs des centres du PFSA3 a savoir :
les candidats a des bourses de formation de formateurs devraient etre parraines „ par les centres concernes qui s'engagent par la meme occasion a utiliser
leurs services a plein tempt-; dan 3 les centres en question;
les candidats beneficiaires de bourses devraient signer un engagement de servir les centres qui les parrainent pendant une periode d'au moins.cinq ans apres la formation, une copie signee de cet engagement devrait etre adressee a l'organisme qui finance le bourse.
vii) Autres activites
75. Cette situation examine brievement les questions relatives a 1'enseignement
de la statistique a l'ecole secondaire, a 1'analyse critique et a 1'evaluation periodiqv du PFSA et a la coordination des activites du programme.
76. S'agissant de 1'introduction de 1'enseigr-ement de la statistique a l'ecole secondaire, on peut faire remarquer que pratiquemenc rien n'a ete fait dans le cadre du PFSA. Cette situation a ete probablement dictee par le fait qu'il s'agit d'une entreprise de longue haleine5 necessitant entre autres 1'elaboration au prealable de.documents pedagogiques concus poui 1'enseignement secondaire et 1'adoption d'une reforme des programmes d'enseignement par les autorites de 1'education nationale de chaque pays. Or toute reforme est avant tout examinee dans la plupart des pays de la region, et raeme dans d'autres pays, sous l'angle des implications financieres.
Neanmoins, il sera sans doute utila d'explorer les possibilites en ce domaine avec l'appui de l'Unesco>
77. Au sujet de 1'analyse critique et de 1'evaluation du PFSAS il faudrait souligner que la reunion biennale des directeurs des centres participant au programme et la Conference commune des planificaceures statisticians et demographes africains n'ont pas failli a leurs taches en incluant- chaque fois a leur ordre du jour un point portant sur les discussions des problemec relatifs au developpement du PFSA. II
faudrait en outre indiquer que les reunions informelles ou formelles d'examen tripartite du PFSA se tiennent periodiquement avec les representants du PNUD. Par ailleurs,
1'etude conjointe CEE/ACP/CEA sur les besoins de fornation statistique en Afrique constitue egalement une contribv.tion a 1'analyse critique et a 1'evaluation du PFSA.
Enfin, le present document, malgre 3es imperfections, est destine a ^valuer le PFSA et a degager des orientations pour les actions futures.
78. En ce qui concerne la coordination des activites du programme> il faudrait se feliciter de la bonne volonte de cooperation manifestee par toutes les parties interessees : gouvernenients africains -3 centres et centres associes du PFSA, autres centres de formation en Afrique, orsanisraes d'aide bilaterale et multilaterale, institutions nationales et Internationales. Certes des problemes existent mais des efforts sont daployes chaque jour afin d'y apporter des solutions. L'un des
derniers developpements relatifs a ia coordination des activites du programme concerne
la raise en oeuvre du projet d'assistance de la CEE au PFSA finance sur 1'enveLoppe regionale du Fonds europeen de developpement (FED). Cette question sera examinee plus en detail dans le cadre du point 9 a) de l'ordre du jour de la reunion des directeurs des centres du PFSA. Enfin, comme on 1'a deja indique, cette reunion des directeurs a joue un role primordial dans la coordiiaation des activites du PFSA.
Le fait qu'elle s'est tenue regulierement a aussi favorlse 1'accomplissement de
ce role.
VI. CONCLUSION ET PROGRAMME DE TRAVAIL FUTUR
79. II faudraif conelure que3 bien que les objectifs fixes pour le PFSA n'aient pas £te pleinement atteints au cours des sept premieres annees de fonctionnement
du programmes des progres notables ont ete accomplis. Certes des problemes subsisted
encore en ce qui concerne les bourses pour les etudes aux centres, la limitation
de la capacite d'accueil des centres, les difficultes qu'ont certains pays afr'icains a avoir des candidats admis aux centres, etc.. Toutefois, on peut esperer que les mesures qui sont, en coursou.prevues dans le cadre du PFSA permettront de resoudre
ces problemes.
80. II est necessaire que les structures nationales de formation de statisticiens des categories superieures fassent partie integrante du reseau de moyens de formation destine a satisfaire les besoins: de la region africaine en personnel statisticien de ce niveau dans le cadre du PFSAS particulierement en ce qui concerne les pays
anglophones. Des difficultes ne manqueront pas de surgir pour reorienter les programtaes d enseignement de ces centres en vue de leur donner un contenu plus pratique. Nearaaoins ceci ne devrait pas decourager les efforts qui devraient>3tre deployes en cette
matiere.
31. La necessite pour deux centres francophones du PFSA, l'EMSEA (Abidjan) et 1'ISPEA (Yaounde), d'ouvrir au cours des prochaines annees une section pour la formation
au niveau ISE se fait sentir de plus en plus. On espere que ce projet pourra etre realise dans un delai maximum de cinq anss tenant compte par ailleurs du fait qu'il s'agit d'une operation difficile et qu'il convient de la preparer avec soin en vue de maintenir le niveau reconnu pour cette formation. II est egalement propose qu'un ou deux centres anglophones du PFSAS probablement 1vISAE (Kampala) et/ou le Centre d'lbadan, entreprennent une formation postuniversitaire specialisee. La creation et l'expansion des filieres nationales pour la formation du personnel statisticien des categories moyennes y compris la formation en cours d'emploi, devraient recevoir une priorite plus elevee que par le passe. 11 serait necessaire de maintenir des liens entre ces filieres nationales et les services nationaux de statistique d'une part et les centres du PFSA dispensant des cours a ce niveau d'autre part.
82. Une attention particuliere devrait etre accordee a la formation du personnel
statisticien de niveau iroyen dont les pays africains d'expression officielle portugaise
ont besoin, et ce dans le cadre du projet d'aide specials a ces pays. Pour ce qui
est de la formation du personnel statisticien des categories superieures pour ce
groupe, les centres du PFSA peuvent apporter leurs contributions en s'inspirant
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de 1'experience du College de statistique (Dakar) qui a forme avec succes des
ressortissants du Cap-Vert et a egalement admis recemment des candidats de la Guinee- Bissau aux cours d'lTS,
83. Afin de permettre aux centres du PFSA d'atteindre les objectifs fixes, des moyens supplementaires devraient etre mis a leur disposition, notamment par 1'envoi de professeurs visiteurs,, l'octroi de bourses de formation de formateurs, la fourni ture d'equipement (micro-ordinateurs, calculatrices, materiel de reproduction, etc.) et le soutien a 1'organisation de seminaires et stages de courte duree.
84. Toutes les autres activites prevues dans le cadre du PFSA, notamment en ce qui concerne le developpement concerte des programmes d'enseignements la specia lisation, la diffusion d1informations sur les activites de formation statistique et la coordination des activites du programme, devraient etre maintenues et renfor-
cees.
85. A la lumiere des conclusions relatives a la presente evaluation, le programme de travail ci-apres est propose, dans ses grandes ligness pour guider les actions futures pour le developpement du programme global PFSA :
a) Soutien operationnel a tous les centres du PFSA afin qu'ils puissent contri- buer efficacement a atteindre les objectifs fixes dans le cadre du programme, en particulier :
i) Assistance a la formation de formateurs : cette assistance devrait tenir compte des differentes situations qui existent selon le systeme auquel appartient le Centre, la nature juridique du centre, le statut reserve aux enseignants et le niveau des enseignements dispenses;
ii) Fourniture de consultants de courte duree pour dispenser des cours dans certains domaines specialises;
iii) .Fourniture, selon les necessites, de professeurs a plein temps en attendant que les enseignants en formation reviennent;
iv) Fourniture d'equipement, en particulier des micro-ordinateurs, des calcula- trices, du materiel de reproduction, etc.;
v) Appui, selon les necessites, a 1'expansion ou a la construction de locaux;
vi) Appui a 1'organisation de seminaires et de groupes de travail dans les.
domaines prioritaires de statistiques appliquees comme 1'informatique sta tistique, la comptabilite nationale* les statistiques agricoles, les enqueues par sondage, 1'utilisation et l'analyse des donnees;
