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(1)

NATIONS UNIES

CONSEIL

ECONOMIOUE FT SOCIAL

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFEIQUE

Distr. ,.,. , .

GENKRALE" ' '

E/CN.14/TKAUS/18

10 juillet 1964 FRANCAIS

Original :;ANGLAlS

ETUDE PRELIMINAIRE DE L<ORGANISATION DES TRANSPORTS PAR DANS LA SOUS-REGION DE L'AFRIQUE DE L'OUEST

IV'' Les transports par mer'-sont--d'une -importance yitale ■pourl les .pays

en voie de developpement bar" iIs leur permettent d'acceder aux maroh.es

mbndiaux. 'En Afrique1 de l'oile;st, il existe uri: cabotage .qui peat. jou©r uh rSle important dans la creation d'un marchecommun sous-regional...,A cause de 1'accroissement du- volume de'S marcha'ndises, transportees dans les dernieres annees,il a deja fallu prendre des mesures d'urgence pour 1'amelioration des installations portuaires et le 3evelbppement' 'des"*' transports maritimes dans de nombreux; pays du-:-littoral-- de. 1'Afrique de

.. Xi, ,., ;;:,.o- ; .A., {ffiANSPOBTS MARITIMES

■;-: ■■ ■■:- t,'. V1:? r [:-,f -, ,'.■,- ..>■«■-, , .-. :, »^ . ., ..,., ..■_.-,■

2. Le commerce exterieur de l'Afrique, qui se fait en moyenhe par"t'ie par mer, est surtout assure par des coinpagnies de navigation e"trangeres«

ll-'ri'eziste que deux lignes1 africaines-- a la Nigerian Rational Line et^.la Black Star Line du Ghana.

3. On peut trouver dans les bulletins statistiques du commerce., ext.e- rieur les tonnages importes et exportes par les divers pays': et': i:l n'y.a idono .pas lieu ..de les indiguer.'ici^ On se bornera a signaler que sur.-le tonnage-total; d'environ 25,millions pour les quatorze pays etudies, un

peu mbins :d!un millibri'de to!nnes (soit 4 pour 1QQ) ont et4, tr^nsportees

l/ On entend par la a la fois les transport? hauturiers, le cabotage

et la navigation dans les ports, ^,«.\. :.- ..?-...:,.■.:- ' -

64-2518

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par lea lignes africaines en 1962-1963^1 Pendant la mSme periode,

lea navires d'armateurs africains (exception faite de l'Afrique du

Sud) de la flotte desservant 1'Afrique de 1 'ouest^representaient :_

moins de 3 pour 100,

Conferences de navigation

4. Les differentes compagnies de navigation - britanniques, frangaises, americaines -desservant l'Afrique de 1'ouest^ont groupees en conferences.

Chaque conference.decide de la.repartition des"transports'a effectuer en veillant a assurer a chacun de ses membres une part equitable. Mais il

semble que ce que la conference juge Stre une repartition'-equitable" est parfois prejudicial aux lignes afrlcaines. La-validite.. des ori.teres..

servant a determiner les "parts equitables". n'e.st pas prquvee^et; les

c-dmpagnies africainas s..' inquiefent d< avoir k adherer a un accor^^tr^- buant a- d'autres une part ai grande du. trafi-c qui doit .leur., reveni-r. que

leur expansion normal© s'en trouve entray-ee. .■ ..■ ■;, .:■:.:,.■..

5. Kile possede six navires d'un port en lourd total de 60.00Q,to.nne.s

et elle en affrete sept. Un nouveau batiment lui sera livre en 1964.

La compagnie, qui transpose actueilement environ 170.000 tonnes de fret, projette de doubler sa capacite.de chargement d'ici 1970, ce qui

ne luipermettra de transporter qu'environ 350.000 tonnes. ' ' '"

-6: ,M:,Ugn^d^crt:le;E6yauine-Uni, le. nord de 1'Europe, 1'Espagne, ,les

c8tes de la Mer baltique et l'ltalie.

Chiffres estimatifs recents... , . , :. . .. .,...,■,.

Tous les mineraux de l'Afrique de l'ouest sont transported a borU de navire^n-appartenant pas aux'compagnies de navigation afnoaxnes.

fl semble:%tabli que les navires afrioains naviguent parfois avec

moins de la ioitil de leur chargement normal mai-s qua les. oompagu-

etrangeres se voient attribuer davantage de fret.

Un accord vient d'etre conclu pour la fusion de cette compagnie---

.„« i^p.innan Ttnlf Line. --

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Jette compagnie ghaneenne patit aussi des entraves qui viennent de ce

qu'elle est merobre de la West African Conference Line (WALCO), notamment

sur la ligne de -.1'Europe de 1'ouest.

8» Au debut de I960, le Gouvernement ghaneen a commande au nom de la compagnie huit nouveaux navires en Hollande et en Allemagne. Quatre de ces navires ont un port en lourd de 9-400 tonnes environ chac-un- ..Gelui de chacun des quatre autres, qui possedent des installations ,fr.igo-rifi-

queSj est de 9-280 tonnes. ■:'■.■.

9» Ces navires ont ete construits avec des calles renforcees adaptees : au .transport du bois et des marohandises en sacs qui constituent une grande

partie du fret de-'l 'Afrique de'1'ouest. Les superstructures sont cliraa- tisees en vue de la navigations dans un climat tropical. Avec un tirant

d'eau de 19 pieds, ces navires peuvent charger jusqu'a 2.000 tonne.s et transporter autant de passagezs qu'il est possible.

10. Outre sa ligne du Eoyaume-Uni et de 1'Europe continentale, la compa gnie en a et*bli une sur l'Amerique qui dessertles ports de la cote est

des Etats-Unis,, y compris ceuz du golfe du Mexique. En 1962, elle a

transporte 411*570 tonnes reparties corame suit s

Tonnage transporte par la Black Star Line

Tonnage

a)' Ligne Royaume—Uni - Europe continen- i. -: "■. tale^ ' ■■■ "~

B0,.timents appartenant a. la bompagnie

Batiments affretes 125.300

Pourcentage

59,5

^TOTAL 309.670 100,0

Ligne de 1' Araerique : ■ '

Batiments. appartenant a la corapagnie

"Batiments affretes TOTAL

8.500

101.900 100,0

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Tonnage Total general

Total ~ ..batiments appartenant a la

• co'm-pagnie ■—™- -•■■' ■ •-■ - ■■

Total - batiments affretes '

- TOTAL■ . .

Pourcentage

192.870 218.700

46,8

411,570 100 5 0

11• ' La Black Star Line_ cherctie actuellement a augmenter sa part du transport hauturiero Elle est merabre, non seulement de la WALCO, mais aussi de

■de l'ouestv. En raison de son appartenance a cette derniere, elle -dessert des ports de.s pays de 1'Afrique du nord, A partir des ports de la Mer Nc: — . I la compagnie a etendu sen- act-ivites -jusqu'en Israel.

lie Liberia complaisance"

12. La Eepublique du Liberia ne .possede pas pour le. moment de navires- Le Gouvernement a recemment projete la creation d'une compagnie nationale de navigation avec la participation de capitaux neerlandais et isra^liens.

Elle" ehtrera sans douto en service en juillet 1964 avec un cargo de

30.000 'tonnes, le !'President W.Uliam U.Sfl Tubman11, pour les transports "en

13. Selon JLe _droit maritime,' un .armate.ur.. a le . drolt, d^i^imatriculer ses nayires dans un pays autre gue le sien et de les exploiter sous le pavilion de ce pays s'il y trouve un i.nteret. du point.de yue commercial, Ainsi?

quand les droits d!immatriculation sont trop eleves dans son pays, 1'arma- teur peut faire- immatriculer ses navires dans un autre pays ou ces droits sont plus "has. De raeme, un armateur peut constater qu'il lui est difficile de naviguer librement du fait de restrictions imposees par le gouvernement de son pays ou pour toute autre raisonj il peut alors transferer son siege, du moins en theorie, dans un autre pays qui lui offre de meilleures conditions.

14. Moyennant le: versement d'un drcit d'immatriculation modique, le G^^v-^r-

nement liberien,donne sa protection aux compagnies de navigation qui recher-

chent des conditions favorables., Aux- termes de la legislation (calquee sur

le Code maritime des Etats-Unis modifie en decembre 1949), un droit de 120

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dollars des .Etats-Unis par tonne nette, representant les frais d'immatricu- lation et d1administration, est percu pour le navire a'immatriculer, ainsi

qu'un droit annuel de 0,10 dollars par tonne nette, payable au ler Janvier

de chaque annee... Le paiement d'aucun autre droit n'est demande'aux c'ompa-

grdes naviguant sous pavilion.liberien et la loi garantit que les conditions reateront lea memes" pendant vingt'ans a partir de la date de I1immatricula- .tion. On Rvalue a environ 5 millions de'tonnes brutes les navires actuel-

lement immatricules sous pavilion liberien.

15.. Deux oompagnie-s-:de navigation ont ete creees en 1959,, dont le Gouver- ne^ntde la Cote-d'Ivcire detient.25 pour 100 des actions, ^ .Deux navires, dont. l^un est un bananier et 1,'autre un cargo mixte. possedant douze cabines de passagers sont. affectes au transport hauturier. Trois autres navires ont

ete affretes pour le transport du manganese.

16. Les pays, membres de 1'Organisation a^ricaine et malgache de cooperation economique (OAMCE) avaient prey-u Xa creation. d.'une comp.agnie, :commune de navigation pour les besoins .de leur commerce maritime. En premiere etape, il avait ete envisage d'harmoniser -les reglements maritimes des divers pays et de les adapter aux codes internationaux de transport par mer. En novembre 1962, une Conference de navigation maritime, reunie a Dakar par 1'Organisa tion^ decide d'entreprendre une etude plus approfqndie.de .la possibility

de creerune compagnie commune de navigation. Mais il semble.que, par la suite, 1'enthousiasme souleve.par ce projet n'ait cesse de faiblir.

17. Le Gouvernemeht -de la CSte-d'Ivoire semble ne pas croire a cette possi- :bilite estimant'qu'un gouvernement ne saurait exercer un cont.r61e 4ane le

domaine des transports maritimes.

.18.. . P^ar contre?. le. Ghana, et la Nigeria Be so'nt nettement pronohbes :pour

xurm: cooperation regionale; plus grande dans ce domaine. Nous avons' iridique^

' . ..-',''-. ,t_- __ ^ _.. '■fe-AJi J«-1 T.i^rt Q+ Aa, la Bl afik Star Lj

du Ghana.. Les gouvernement- des deux pays estiment que celles-ci pourraient,

avec.la collaboration des autres gouvernements d'Afrique de 1'ouest, constituer

une compagnie commune de navigation. Une conference sur les ports et la

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navigation en Afrique de l'ouest est prevue pour 1965- Les principaux obstacles techniques, economiques et politiques, a la creation d'une compa- gnie commune de navigation de l'Afrique de l'ouest pourraient y etre exa mines et des recoramandations presentees aux gouvernements. L'Organisation des Nations Unies pourrait aider les pays en voie de developpement du lit toral dans le domaine de l'armement, de 1'exploitation, ,de 1'instruction des equipages et des officiers, de 1'administration maritime, de la redao- tion des codes et des reglements maritimes, des taux et des tarifs de fret*

19. A la reunion de I965 sur les ports et la navigation il eeraif'peut-e'tre bon d'envisager 1'augmentation du nombre des bourses et des cycles d'etudes et la possibility de creer en cooperation avec les institutions specialisees, une ecole sous-regionale d'administration maritime ainsi qu'une ecole de navigation soit a terre soit a bord de navires-ecoles.

20. Parmi d'autres questions a examiner, on peut citer les bassins de radoub et les chantiers de construction navale. Si petits qu'ils soient, ils contribue^ont au renom et au bon fonctionnement d'un port parce que l'entretien des remorqueurs, des dragueurs, des alleges et eventuellement des navires de haute mer deviendra possible.

f ■: B. CABOTAGE

21. Les ^changes par mer entre les pays de la sous-region sont reduits.

Des transbordements de fret s'operent bien de temps a autre, maisla plupart des marchandises manipulees proviennent de marches etrangers ou sont destinees a des marches etrangers. Par contre, dans chaque pays,.

le cabbtage porte sur des tonnages importants. Toutefois, il est.difficile de se procurer des donnees statistiques et celles que l'-on peut obtenir

ne pr©S€.ntent que peu d'interet pour,la presente etude qui traite de la

creation d'un marche.commun sous-regional qui serait la premiere etape d'un marche commun panafricain. Les statistiques du commerce exterieur de

chaque .pays sont publiees regulierement, mais elles ne nous apprennent rien

■sur les echanges intra-africains. Ainsi, ce que nous pouvons appeler le

cabotage en Afrique de l'ouest consiste principalement dans le trafic des

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Pags 7

aavires des conferences de navigation et des cargos "a la cueillette'1, qui sont,charges dans des ports-etrangers, vie.nnent :decharger le long de la

c8te ouest—africaine et chargerit du fret de retour le long de cette m6me

OOte. - ' ■■ ' . ... .... .; . ;.. .... .. , . ?, , ... » . ,-,

^■■:o22, ■ Comnie la navigation hauturiere, le cabotage offre sans nul doute le moyen de transport le plus economique et ses possibilites pourJe transport --des marchandises et des passagers sont grandes. En recoramandant .l'implan-

. tation d'uneusine a proximite de l'un des ports de la c6te d^Afri^ue de

■ ''l'buestj • la I'eunion.de Monrovia sur la siderurgie l'a implicitement^rcconnue,

23. On trouve au tableau 2 du rapport de la Ilr.saionde coordination indus- trielle en Afrique'de l!ouecrc (E/CN.i4/246): une evaluation de la' deraande

de produits siderurgiques finis en Afrique de I1 ouest-en 1970. Pour-^y repondrey ona suggere la construction de. deux usines siderurgiques_/%-_ 1 'une sur la c8te, d'une capacite initiale de;400<>000 tonnes de lir-^a1'^,. ej-l!autre dans le hinterland, d'une capacite de lOG.OOOa 150.000 tonnes_de. lingots.

24. A l'usine cotiere il faudra environ un million de 'tonnes de; mirierai a

'l- haute ^eneur,.-200.000 tonnes de chaux, 300.000 tornaes de cofee, et; 2^pa000 i 'tonnes1 de- ferr'aille. Si on suppose que l'usine s^installera;.a ,Port Harcourt

: ou il: seml:le que le cout du transport des matieres premieres de ;ba,se? serait le -pitis bas,' sur les 1,6 million de tonftes de. matieres premieres necessaires, .1^:3 millions environ devraiant etro amenees a 1'usine par .des cargos faisant

25« L©s qu'elques statistiques disponibles sur les ech-anges entre les: pays de I1 Afrique de l'ouest ont ete elaborees et sont donnees: a l-'arineze I.

Le trafic c6tier entre ces pays po'-?te: prinCipalemeht s'ur le ciment, la farinej les cargaisons mixtes, le combustible," la ferraille, le bois, le :l i?&ba<>9 l'huile> .1© cafe et le coutchouc. ;,Iiarliste ne cease de s'allpnger

~^'' et an: estimea- 5 pour 100 1' augmentation ;annuelle du trafic cotier^. • ;Le te ^transport de' ■d#irees alimentaires locales le long de la c4"fc.e ;offre/:,d.f;enorKies

possibi'lites, ' Le gros^du. trafic porte actuellement sur la noix de tola et

r,>:p i©s rbananefr; le-^abotage est peu .utilise pour le transport ^.u grarri,;de

l'igname, de l'huile, du riz, du betail, etc. La Societe y^^^imc Eire stone

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commande, a elle Seule, a, la Nigeria, quelque 200 tonnes dl.huile de ,p,alrae et 60 tonnes de pore tous les trois raois pour ses ouvriers et d'autres possibilites analogues de transport cSti.er existent dans le oadre du

developpement industriel concerte de l'Afrique de 1'ouest. „ ;-*.

26. En depit des vastes possibilites qu'offre le transport c6tier,.aucune des lignes de navigation nationales de.l'Afrique de l'ouest n'a jusqu'ici cherchS a 1'organiser pour les besoins de la sous-region, . On ne connait qu'une compagnie de cabotage en Afrique de l'ouest. C'est la Societe navale d1importation et d'exportation (SNIB) deDakar. Le fret' qu'elle transporte represente en. moyenne plus de 70 pour 100 de l'espace dont elle dispose.

Elle: effectue,trois voyages par mois avec escale dans tous les ports de

Port.-Etienne a.Douala.. :. . - - . .

27. La Farrell's Line des Etats-Unis exploite une ligne secondaire le long-de la cote liberienne a, cote de sa ligne Etats-Unis - Afrique de.

l'ouest. Ses chiffres d'exploitation indiquent que. la capacite disponible

. est utilisee jusqu'a, 75 pour 100. .. ..

28. II n'est peut-etre pas.- inutile de rappeler: que le sabotage est parfois le seul moyen de transport qui ;existe entre les: pays du littoral de 1 'Afrique de l'ouest. Ainsi, mis a par la route cotiere qui.permet le transit entre Lagos et Takoradi, il n'y a pas de liaison direote dans-toute 1'Afrique de l'ouest a moins de 200 km. :de la cote. D'ailleurs,. un cabotage rationnellement orga nise constituerait un moyen de transport plus economique qu'un chemin de fer ou une route le long de la c8te qu'il faudrait construire et exploiter.

.En outre, avec le cabotage, on realiserait '.des economies considerables de ,devises d'investissements dans, aes travaux d'infrastructure, ce dont bene-

■ fJLGierait toute la- squs-region* ;. .,-..,

-■:'2% 'Le rapport de la'Mission.de coordination industrielle en Afrique de

■l'ouest^cohtient un certain nombre de recommandations concernant l'implan- ::tion de diverses industries dans: la sous-region. , La-Mission recommande entre

autres que toutes les-usines: de produits chimiques et d'engrajls soient situees

■ l-e: long du littoral, a1 Port Harcourt, Tema,. Kpeme, Dakar,. Abidjan,. Conakry

et CotbnouB ■,■.*•.:-.■... f . ;■.. . ■ j.;

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30. L'usine de Port HarcoUrt qui produirait 190*000 tonnes de sulphate d'ammonium et 20.000 tonnes de rayonne. viscose d'ic.i 197O5 exigera, outre le gaz natural dispcnible sur place, du soufre* de la soude caustique et de la glyoci'ia^;, . Ces matieres premieres .devront etre amenees du Gliana

■lei*long de .la.-;cpte ou d'outre mer.

31 o Les chiffres'suivants indiquent. les tonnages de produits chimiques et d'engrais qui devront etre transported d'ici 1970; essentiellement par transports cStiers.-'1 ■ ..- ■ ■.:■... ■■

Emplacement de 1!usine Produits Tonnage (en milliers de tonnes

Port Earcourt

Tema

Kperae.

Dakar Abidjan Conakry

Cotonou r: -v> -- TOTAL'

Viipspnate a • aj-uiiuniuiii Eayonne viscose

Soudc caustique Chlore

Superphosphate simple Superphosphate triple ■ Chlorure de polyvinile Carture de calcium

;,Carbure de oalcium

,-5

6

501,5

32. Les usines de .^akar et de Port Harcourt auront ensemble une capacite. Oe -420*000 ":onnes.? de sorte que le volume de matieres premieres et de prodiiitc finis a acheminer par cabotage vers d'autres ports de l'Afrique de l'ou'est sera important* , .

33. . Les principales agglomerations industrielles d'Afrique de l'ouest se trouvent s.ur le littoral et il est prevu que les petites et moyetnnes indus tries nouvelles seront sur le meme modele. Les matrices des- annexes II?

III, IV et V montrent la production das industries-nouvelles et les echanges auxquels elle donne lieu entre les pays de la sous-region. Elles indiquent egalement lea possibilites de transport existantes, en ce qui concerne parti- culierement les pays sans littoral. Ensemble les nouvelles industries

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provoqueront une augmentation totale de deux millions de tonnes environ du fret actuel-lement transporte, dont les deux tiers iront au cabotage..

34. La capacite annuelle totale dec moyens disponibles pour les transports cotiers entre les pays de 1'Afrique de 1'ouest est estimee actuellement a

1,8 millions de tonnes nettes. Elle est utilisee a 72 pour 100;environ, ce

qui laisse ulie marge de- 23.4-000 tonnes environ. D'ici 1970, le tonnage representant a la fods le trafic ancien et le nouveau sera d(environ- 4,5 millions. II faut y ajouter une augmentation annuelle moyenne de 5 pour -laq ^ partir.,de...maintenant, ce qui donne un total de 6,3 millions -de-tonnes.

.Pa^ponsequent, a moins que la capacite de'transport actuelle.. n'augmente au fur eta mesure de la creation des nouvelles Industries, pres --de 4 millions de tonnes ne pourront Stre absorbees par les transports cStiera, ce qui revient a dire qu'une augmentation de 250 pour 100 des moyens disponibles

sera necessaire.

35," Cette etude oouvre environ 4.J00 km. de oSU, de Port-Etienne k Douala.

La distance minimale du paroours recommandee est de 400 kilometres pour les cargaisons mixtes, un peu' moins pour les oargaisons en vrao. ..,

36-.-fe analyse oomparee detaillee du cout des differents modes de transports dans la sous-region .i'a pas ete possible. Mais les renseignements disponitles permettent de donner les valeur8 approximates suivantes du cout des transport, parterre et par mer (cout moyen de la tonne-kilometre) I

route :

chemin de fer :

unites par tonne-kilometre

37. On estime que lors^ue'le'barrage de Kainji sera termine, le cout du transport sur le Higer pourra etre abaisse pour ne se chiffrer au'a une

unite par tonne-kilometre. >; ■ ,

l/ Sur une distance de^ 400 km.

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38* II ressort d'etudes des cputs compares effectuees dans certaines partie.s de l'Europe que- le rapport des couts route/fer est de:l'ordre de 5 a 1 ... :.,-/-.

et que le parcours moyen par route est de 16 km contre 329 km pour les trans ports cotiers.-rv A noter qu'on ne,-, saura si- ces chiffre<s son,t: valables pour • v ;-■

1'Afrique.que lorsqu-'on aura bien .etudie les couts compares, dans les oondi— . tions particulieres a 1 'Afr.iquo. ...

39«. Gependant, il convient. d'ihsister sur 1'opportunite d'utiliser au maxi*- mura les voies naturelles disponibl:es, avant d'affecter des ressource'e finan- oieres precieuses a la creation en Afriq,ue de 1'ouest d'autres moyens de transport a proximite du littoral.t- j ;r;r'T'ii. ■ ■■.-.•• :.;o . ■■■■■■■■ ■•. . ... ., ■-> ■■■?-■-• ■■ . .:....■■.. ■-. ; ■

" '■" '"'C. : PORTS MARIOIMES

40» -Les installations portuali%s de la plupart des pays d'Afrique de l'ouest - dans bien des cas demodees - sont insuffisantes etant dome I1 augmentation du trafic et ne conviennent pas pour le materiel lourd, destine a l'industrie ou servant.,a la:; construction de routes,, actuellement importe en vue .du, develop—

pement, .La coordination des projets industriels rendra vraisemblablement necessaire la, construction .d'un certain, nombre de ports specialises, Dans ..- certains cas, on a. besoin d'installations.speciales.pour les cereale^* les minerais, les cargaisons. refrigerees et aussi. pour la manutention. mecanieee des marchandises en .y^aiQ'. Dans d'autres, les communications entre les ports et le hinterland ne seront plus a la mesure des besoins actuels.

41. Le progres technique''impose aussi, une amelioration, des ports d'Afrique de l'ouest. En effet, le fort tiran.t d.'.eau. des navires modernes, a souvent, faute d'un dragage cohvenavble? cree :un ^ai' probleme, car certaines barres ne sont plus franchlssables ou certains emplacements. a, quai.ne sont pas assez profonds.; ,II en resulte dans bien des^cas des-retards considerables qua se soIdenjt,,par -des droits de^'pbrt tres sieves a la, charge des pays. d'Afrique de l'ouest- en yoie de develo^pement 9 .:: . f(, . .,.■ .;, \

C..W. Petri, Svenskt transportvasende. Stocldaolm. 1952.

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e/cn, 14/TRMS/18

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42»"' Pour (j'ue: les-'plans relatifs a la creation d'un marche commun sous-re^- gional par une integration des plans de d'eveloppement industriel se realisent,

les'installations des ports de 1'AFrique de 1'ouest devront avoir, une capa- cite suf-fisante, 3tre dotes d'un equiperaent moderne et utilises au maximum.

On a evalxie le volume de trafic que les principaux ports cotiers de la sous-

region devront absorber (voir les annexes). II en ressort qu'en 1970 certains

ports,, notamment Apapa, Douala,, Po.rt Harcourt, Abidjan, Monrovia, et Conakry, se trouveront vraisemblablement congestionnes. .. ■ . . i .-■■ ■'■-■■ ■,■■ ■ . .

43» Un nouveau port est en Construction a Cotonou et sera termine en 1964«

Dans les quatre premiers emplacements a quai, 400,000 tonnes pourront Stre manutentionnees par an et 50.000 tonnes dans un cinqui§me. II y aura en outre un emplacement pour les petroliers. Or, il est prevu que le trafio

aveo le Dahomey, de 3'00*000 aotuellement, aura a tripler de volume en 1970* ,(, II Lfaudrait done envisager une expansion considerable des emplacements k i..- . .-. ■■

44» Le Togo oommencera en 1964 la construction d'un port moderne a environ ; 8 km du quai de Lome'. II pourra recevoir huit navires et on prevdit un '

mouveitient de marchandises qui pourrait atteindre 700.000 tonnes par an.

Un accbrd a deja ete signe avec le Gouvernement de l'Allemagne de l'ouest "

qui partioiperait pour 53" millions de marks (13*2 millions de dollara'EIf)' au financement du pro jet. '

45• On a emis l'avis qu'en raison de la proximite du port de Tema dont la capacite actuellement inutilisee est importante, et du port de Cotonou qui- "A doit1 etre termite en ;l964r le Togo pourrait avoir intere*t a dirlger l'aide allemande sur d'autres projets de deve'loppement." On peut, evidemment| se demahder si l'Allemagne accepter ait une autre affectation de son aide. En1'' outre, 11 semble que pour des raisons politiques le1 gouvernement togolais ■ souhaite posseder un port moderne. Onrecommande dans le present rapport, et e'est la sans doute un point de la plus haute importance, que les moyens de transports cStiers soient utilises au maximum pour le developpement industriel envisage de la sous-region. Cela implique une augmentation de _ la deraande d'installations portuaires pour absorbed.le: surcro^t de' tonnages a transporter, mais il ne faut pas conclure que la construction d'un grand nombre de ports est conseillee pour le moment.

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Page 13

46= Etant donne le developpement integre probable de l'Afrique de I'oueet^

il faudrait entreprendre une etude hydrographique et economique approfondie qui faciliterait le chois de I1implacement des futurs ports, le maintien d'une profondeur constante des chenaux, l'etude des installations d'aides a la navigation le long de la cote, la construction de nouvelles installations ou 1'amelioration des anciennes.

47* Un autre probleme important et urgent est celui de l'harmonisation des raethode d1 administration des ports en Afrique de l'ouest. La majorite des ports sont encore administres conformement a, des reglements depasses qui ne correspondent plus aux "besoins actuels. II serait tres utile qu'on approfon- disse la question en vue d1elaborer de nouveaux reglements portuaires et de suggerer des modifications dans les attributions de certains organismes gouvernementaux et dans les methodes de gestion des ports. C'est la un domaine d'activite dont on peut attendre des resultats tres interessants sans moyens financiers iraportants.

48O La formation du personnel des ports est aussi une tache importante que I1on devrait concevoir a lfechelon regional en commencant d'abord par la sous-region= On peut s1attendre que la reunion sur les ports et la naviga tion mentionnee plus haut sera 1'occasion d'organiser un cours special sur 1'exploitation et 1'administration des ports a l'intention des fonctionnaires des pays de 1'Afrique de l'ouest.

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NiXBICIITJfcLE: TraficterraatreoumaritimeiBpoasibla sanstransit,atcasesdela.diagonale orincipala. Landore»atrafficImpossible.without transit.Squaresalongthemaindiagonal.

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