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(1)

NATIONS UNIES

CONSEIL ECONOMIOUE ET SOCIAL

Distr. GENERALE E/ECA/CM.13/23 10 fevrier 1987 FRANCAIS

Original ANGLAIS

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE Kuitieme reunion du Comite technique

pre"paratoire plenier

Addis-Abeba (Ethiopie) 13 - 20 avril 1987

Point 9 de 1'ordre du jour provisoire*

COMMISSION ECONOMIOUE POUR L'AFRIQUE Vingt-deuxieme session de la Commission/

treizieme reunion de la Conference des ministres

Addis-Afaeba (Ethiopie) 23 - 27 avril 1987

Point 6 de l'ordre du jour provisoire**

DECENNIE DES NATIONS UNIES POUR LES TRANSPORTS ET LES COMMUNICATIONS EN AFRIQUE

RAPPORT SUR L'ETAT DfAVANCEMENT DU PROGRAMME DE LA SECONDE PHASE

* E/ECA/TPCW.8/L.

** E/EGA/CM.13/1.

M87-596

(2)

E/ECA/CM.13/23

TABLE DES MATIERES

ChapitreB pages

INTRODUCTION 1

I VUE D' ENSEMBLE ET RESUME 1

II EXECUTION DU PROGRAMME DE LA SECONDE PHASE DE LA

DECENNIE - 4

III EXECUTION DES PROJETS REGIONAUX. SOUS-REGIONAUX

ET DE LIAISONS INTER-ETATS 9

IV COOPERATION ET SOUTIEN DE LA COMMUNAUTE

INTERNATIONALE 24

V EVENEMENTS SPECIFIQUES ET SIGNIFICATIPS INTERVENUS

AU COURS DE L • ANNEE 28

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E/ECA/CM.13/23

Introduction

1. Le present rapport donne une vue d1ensemble du programme de la seconde phase ainsi que des informations plus d£taill£es sur son etat d' execution du 31 d^cembre 1986.

2. Une partie son ne"gligeable du rapport est consacre"e a un exament de l'dtat d'ex^cution du programme mode par mode, plus particulierement au cours de l'ann^e 1986, qui a e"te marquee par d'intenses activit^s dans le cadre de 1' execution du programme.

3. Le rapport contient egalement une breve analyse du soutien et de la cooperation de la Communaute" internationale ainsi qu'un examen des e've'nements significatifs intervenus au cours de l'anne'e.

I. VUE D'ENSEMBLE ET RESUME

4. Comme tous les deux ans lorsqu'elle se re"unit, la Conference des ministres africains des transports, des communications et de la planification a marque"

l'anne'e 1986 par les importantes decisions qu'elle a prises a sa cinquieme reunion tenue a Harare (Zimbabwe), du 10 au 12 mars 1936.

.5. Un des points les plus importants inscrits a 1'ordre du jour de la reunion portait sur le rapport du Corps commun d1inspection des Nations Unies (CCI) qui, sur une periode de deux ans, a proceed a une evaluation de 1'execution du programme

de la premiere phase de la Decennie ct rte la preparation <1e

la seconde phase. Apres cette Evaluation, le CCI a fait un certain nomore de recommandations sur lesquelles les ministres devaient se prononcer. Une de ces recommand&tions faisait sui*;e a la resolution ECA/UNTACDA/Res.84/44 adoptee par la Conference des ministres a sa quatrieme reunion tenue a Conakry (Guinee) en avril 1984. Cette resolution recommandait que les gouvernements africains adoptent le principe du lancement d'une deuxieme ddcennie des Nations Unies pour les transports et les communications en Afrique et demandait a la CEA, en collaboration avec 1'OUA, de preparer un rapport sur la question. Selon le CCI, une periode de reflexion de deux ans a la fin de la premiere ddcennie serait necessaire, au cours de laquelle on proeddc-rait a une Evaluation de la premiere decennie.

A sa cinquidme reunion, la Conference des ministres a demande que 1'evaluation de la premiere decennie soit commencee immediatement, avec la participation de la BAD, du PNUD et de la Banque mondiale.

6. Autre decision importante des ministres, celle qui a trait a la mise a jour du programme de la seconde phase. En effet, les ministres ont demand^ au secretariat de la CEA de verifier que les nouveaux projets proposes pour inscription au programme sont conformes aux criteres definis par la Conference des ministres, a sa quatrieme reunion tenue a Conakry. Le secretariat de la CEA devait ensuite recommander au Bureau de la cinquieme reunion les projets

A accepter et ceux qu'il fallait ecarter. Au moment de la redaction du present

rapport, cette operation n'etait pas encore terminee.

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7. Malgre" quelques signes de repit constates apres la sdcheresse qui avait ddvastd le continent pendant les trois derniores anndes, la situation dconomique gdndrale a continue" d'etre preoccupante, au point qu'elle a fait l'objet d'une session

spdciale de 1'Assemblee gdnerale des Nations Unies tenue en juin 1986, au cours

de laquelle a etd adopte le Programme d'action des Nations Unies pour le redressement dconomique et le ddveloppement de 1'Afrique (1986-1990). Dans ce programme, les pays africains so sont engagds non seulement a continuer la restructuration de leur dconomie et de leurs politiques, mais dgaleraent a mobiliser

leurs ressources propres pour la mise en oeuvre du Programme d'action. Pour sa

part, la communaute internationaie, en particulier les bailleurs de fonds bilatdraux et multilateraux.- s'est engagde a computer ces efforts. Les transports et les communications figurent, bien entendu, parmi les secteurs-cles dont le

ddveloppement devrait conditionnor la reprise economique de 1'Afrique.

8. C'est dgalement en 19S6 que le PNUD a dlabore son programme en vue du quatrieme -*

cyle de programmation dans iequel les activates en matiere de transport et de * communications occupent une place de ohoi::. C'est ainsi que le PNUD a alloud

une somme de 5 millions de dollars pour les projets de la Decennie. La Banque mondiale a, en collaboration avec la CEA, formule un projet d'une durde de deux ans portant sur les trancports en Afrique sub-saharienne et comprenant les dl^ments

suivantss

a) Etudes des sources de donnees dans les pays africains au sud du Sahara

afin de mettre en place une base de donndes en matidre de transport;

b) Sdries de sdminaires appuy^s par des dtudes preliminaires. afin de prdsenter des domaines d'orientation pour discussions et utilisation par les cadres

exdcutifs et les ddcideursz

c) Un ensemble de travaux de recherche pour renforcer les domaines ou il

n'existe pas de basas de donnees pour la prise de decisions.

9. En ce qui cor.cerne la mise en oeuvre du programme de la seconde phase, le nombre de projets pour losquels on e obtenu des informations en 1986 a £td boaucoup plus dleve que celui de 1985 s 560 contre 381, soit une augmentation de 68 p.100.

Rapportd au nombre ess projets pour lesquela on a obtenu des informations, le

nombre des projets entiereinont executes, n'a -.>-:Z^ varid : 16 p.100 en 1985 centre 17 p.100 en 1936. Le taux■£'elocution Is plus elev6 appartient aux chemins de fer (56 p.100 ) et la plus faibls au tranrport maritime. La majoritd d«s projets ferroviaires entierement executes sont des projets rdgionaux ( 12 sur 1? ) ce a qui explique que pour la premiere fois 1g teux d'exdeution des projets rdgionaux

a d4paesd celui des proj^ts nationaux.

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10. II y a trois projets qui occupent une place de choix dans le programme de la D^cennies le Systeme regional africain de communications par satellite, le

Roseau panafricain de telecommunications (PANAFTEL)et le Programme des routes

transafricaines. Pour le projet de satellite, des progres importants ont *6t6 faits en 1986 avec l'obtention du financement de 1'etude de faisabilite (6..millions, de dollars). La premiere reunion conjointe des . autorit^s des route's transafricaines, qui s'est tenue a Addis-Abeba en octobre, a recommande" que le Bureau des routes transafricaines (au sein du secretariat de la CEA) soit reactive", en lieu et place des bureaux des diffe"rentes aut.ori.t6s. On espere ainsi accrottre

de facon considerable 1'efficacittS du secretariat et reduire les depenses encourues par les Etats membres.

11. Les organismes specialises des Nations Unies et les organisations intergouvernementales africaines dans leur ensemble, ont continue d'apporter leur concours a la mise en oeuvre du programme de la seconde phase.

12. Dans le domaine de la mobilisation des fonds necessaires au financement de la D6cennier l'evenement a et£ la premi6re reunion de cofinancement tenue du 3 au 5 novembre a Pointe-Noire (Congo). Malgre I1absence do trois des quatre pays dont les projets etaient presentes, la reunion a 6t6 un succes car pour le pays present, les fcailleurs de fonds ont , exprime de l'interet pour cinq des six projets. Les fonds ainsi obtenus representent 36,5 milliards de francs CFA, soit plus de 30 p.100 du coQt total des projets (41,9 milliards de francs CFA). Comme par le passe, les principaux bailleurs de fonds de la D£cennie ont 6te la Banque mondiale (en particulier pour les projets routiers) et la BAD, Rappelons egalement que les r^sultats de la session speciale de l'Assembiee generale des Nations Unies sur le redressement economique de 1'Afrique ont ete encourageants, la plupart des bailleurs de fonds bilatdraux et multilateraux ayant promis de soutenir les efforts de l'Afrique dans tous les secteurs economiques, y compris done le programme de la De"cennie.

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II. EXECUTION t>U PROGRAMME DE LA'SECONDE PHASE DE LA DECENNIE

13. En 1986, le programme de la seconde phase de la Decennie a fait 1'objet d'une mise a jour par la cinquieme reunion de la Conference des ministres des transports, des communications et de la planification tenue a Harare (Zimbabwe) en mars 1986. A cet egard, la decision la plus importante a £te la suppression de certains projets, a la demande des Etats membres int£ress6s (vcir tableau I),r 14. Au 31 de"cembre 1986, le programme de la seconde phase comprend dona ; 1017 projets d'un cout estimatif total de 16 milliards 534 millions, de dollars {aux prix de 19Q4). Naturellement, les couts estimatifs ont change1, mais ces variations n'apparaissent pas dans cette mise a jour partielle. De meme, les modifications

appbrtdes a certains projets ainsi que I1inscription au programme de nouveaux projets n'apparaissent pas dans le present rapport, les procedures requises n'ayant pas encore ete achev^es-;

15. L1analyse qui va suivre est fondee sur les projets pour lesquels le secretariat

a obtehu des informations A la date du 31 decembre 1986. On trouvera au tableau 2 l'dtat d'avancement des projets a la fin des anne^es 1984, 1985 et 1986*

16. ~Au cours de l'annee 1986, on a obtenu des informations sur 560 projets, contre

381 en 198S et 253 en / 1984. Sur ces 560 projets, 94 Isoit 17 p.100) ont ^t^

execute's et 246 soit 44 p.100 sont en coursed'execution. En 1985, ces taux £taient de 12 p.100 et 45 p.100, respectivement. :"0n note donovun^ certaine amelioration

pout ce qui est des projets entierement executes. ■ ' ' '

17. Pour ce qui est de la mobilisation des ressources, les resultats obtenus

en 1986 sont nettement meilleurs que ceux de 1985 s 4 milliards 643 millions de

dollars contre 3 milliards 793 millions/ soit une augmentation de 22 p.100.

R^sultats obtcnus par secteur

18. D'une maniere g^nerale, les secteurs ont enregistr^ des progres notables

dans I'extScution des projets. Cependant, alors quo la deuxieme moiti^ de la seconde

phase est largement entam^e, il ressort des informations disponibles que seuls

9 p.100 des projets ont 6t6 entierement exdcut<5s tandis que 24 p.100 sont encore

en cours d' execution. Les re"sultats obtenus pour chaque secteur sont resume's dans les paragraphes qui suivent. On trouvera a 1(annexe I des tableaux de'taillant

les resultats par secteur et par pays.

A. Routes et transport routier

19. La palme revient a ce secteur pour ce qui est du nombre de projets pour

lesquels des informations ont ete obtenuess 151 sur un total de 233 projets (soit

65 p. 100), contre seulement 82 en 1985. Sur ces 151 projets 39 ont et£ entierement

executes et 5S sont en cours d'execution, soit un taux de realisation de 42 p.100.

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Be Chemins de fer et transport ferroviaire

20. Dans ce secteur, les projets enticement execute's sont en majority re"gionaux.

Sur les 55 projets pour lesquels des informations ont 6t6 obtenues, 15 ^ sont entierement execute's, dont seulement trois projets nationaux, et 29, essentiellement nationaux, sont en cours d'exe'eution. Ce secteur enregistre done le plus fort taux d'exe'eution des projets pour - lesquels des informations sont disponibles,

soit plus 80 p.100. Si l'on consid^re l'ensemble du programme (79 projets), ce

secteur enregistre un taux d'exe'eution de 56 p.100.

C. Transport maritime

21. Ce secteur enregistre les taux d'execution les plus faibles. Sur les 35 projets inscrits au programme, des informations n'ont &t6 obtenues que pour deux projets. he premier, au Be"nin, est en cours d'exe'eution tandis que le second, un pro jet regional relatif a une e"tude de faisabilite' d'une compagnie maritime pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, a 6t& entierement execute".

D. Ports

22. Des informations ont 6t6 obtenues pour un total de 31 projets, soit 47 p.100

des 66 projets inscrits au programme. Un seul pro jet a e'te' entierement execute'

et 23 sont eh cours d*execution, soit un taux de realisation de 36 p.100.

E. Transport aerien

23. Des informations ont ete" obtenues sur 56 projets, soit 61 p. 100 des 92 projets inscrits au programme. Neuf projets ont 6t& entierment execute's et 23 sont en cours d'exe'eution, soit un taux de realisation de 35 p.100.

F. Transport par voies d'eau int^rieures

24. De nets progres sont a signaler pour ce qui est des informations obtenues sur les projetss 14 sur les 43 projets inscrits au programme, contre seulement sept en 19S5. Un pro jet a e^te" entierement execute" et cinq sont en cours d!execution.

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G. Transport multimodal

25. Des informations ont e^te" obtenues sur cinq des 11 projets inscrits au programme: deux sont enticement execute's et deux autres sont en cours d'exe'cution.

H. Telecommunications

26. Des informations ont 4t6 obtenues sur 116 des 213 projets inscrits au

programme, soit 55 p.100. Treize projets ont e"te" entierement executes et 60 autres sont en cours a'exe"cution, soit un taux de realisation de 34 p.100.

I. Radiodiffusion

27. Sur les 119 projets que compte "ce secteur, des informations ont 6t6 obtenues

sur 60 projets, contre 46 en 1985. Neuf projets sont entierement execute's et

21 sont en cours a'exdcution, soit un taux de realisation de 25 p.100.

j. Services postaux

28. Des progres notables ont 6t4 enregistrtSs p9ur ce qui est de l'extScution des projets de ce secteur. Sur les 7Q . pro jets pour lesquels des informations ont 6t6

obtenues, quatre sont entierement execute's et 28 sont en cours d1execution. Cela repr^sente un taux d'exe'cution de 22 p.100 des 127 projets inscrits au programme

de ce secteur , ;

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xProgrammereviserdelasecondephase(1986) urs 3ettransportroutier isdefer sortmaritime x>rtae*rien >ortparvoiesd'eau §rieures >ortMULTIMODAL (Transport) onanunications iffusion espostaux (Communications)

Programme aConakry Nbrede projets 235 9A 38 70 94 45 11 578 216 121 135 472

approuve (1984) CoOt (enmillionsde dollars) 509R 5617 483 1850 923 326 27 14324 2692 716 523 3931

Decisiondela5emeProgramme Conferencedesministres aHarare1986 Pro-jetssupprime"s NbreCout(en millionsde dollars) 428 51296 333 4144 2103 21 00 201605 3■43 243 830 13H6

Nbrede projets 232 79 35 66 92 43 111 558 213 119 127 459

revise(1986) CoGtenmillions dedollars) 5070 4321 450 1706 020 325 27 12719 2649 673 493 3815H general105018255361721101716534

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Tableau 2 Progrfe s accomplis dans 1'execution du programme de la seconde phase 19.86

tes. ninsdefer isportmaritime nsportae"rien nsportparvoiesd'eau nterieures niportmultimodal al(Transports) .e"communications liodiffusion rvicespostaux talCommunications :c1ge'ne'ral

Nbretotal deprojets" inscrits auprogramme 19R6 Nombre 232 79 35 S6 92 43 11 .S58 213 119 127 459 1017

Nbredeprojets ayantfaitl'objet d'unsuivi 1984 74 23 3 18 24 5 2 149 38 33 33 104 253

1985 82 31 0 22 34 7 4 180 102 46 53 201 381

Projetentierement ex^cuter

Projetsencours d'execution 1986 151 55 2 31 56 14 5 314 116 50 70 246 560

2 0 0 0 1 0 1 13

19341985 14 2 0 0 5 0 1 22 12 '■9- 3 24 46

1986 39 15 1 1 9 1 2 68 13 9 4" 26

1S84 27 7 0 4 9 3 0 50 19 7 4 30 SO

1985 4-9 19 0 14 12 3 2 99 45 13 14 72 171

198 58 29 1 23 23 5 2 141 21 24 105 246

M h-1 ro

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III. EXECUTION DES PROJETS REGIONAUX> SOUS-REGIONAUX ET DE LIAISONS INTER-ETATS

1. Projets de liaisons inter-Btats

29. Dans les precedents rapports annuels, une large place a etd faite a 1' importance des pro jets de liaisons inter-Etats pour la re"ussite du programme de la Decennie. Rappelons seulement ici que la fluidity du trafic marchandises et voyageurs entre pays africains dependra dans une large mesure de la rdussite

■des projets regionaux, sous-rdgionaux et de liaisons inter-Etats.

3C. Ces projets ont leurscaracteristiques propr® ^ui les diffdrencient des autres, notarament s a) le degrd 6lev4 de cooperation et de coordination entre les pays directement concernds; b) les parties inte'resse'es doivent faire preuve d'un engagement ferme a cc-njuguer leurs efforts pour fournir, rechercher et/ou garantir les ressources ne"cessairesz c) les politiques et procedures appliqudes par la plupart des institutions financieres, qui exigent que les projets soient sounds a deux ou plusieurs bdndficiaires? d) les procedures d1allocation de ressources par certains bailleurs de fonds (PNUD, FED, etc.) pour des projets rdgionaux et sous-rdgionaux, fonds qui ne peuvent dtre obtenus que si la requete est conjointement introduite par les pays inte'resse's.

31. Au cours des anne"es pre'ce'dentes* peu de progres ont 6t6 enregistrds dans l'exdcution des projets rdgionaux, sous-rdgionaux et de liaisons inter-Etats.

Au cours de la periode considdrde cependant, une amelioration sensible est a signaler dans 1'execution de ces projets, dont tout le monde s'accorde a reconnaitre 1'importance pour I1integration physique du continent, conformement aux objectifs du Plan d'action et de l'Acte final de Lagos.

32. On trouvera ci-apres l'dtat d'avancement des projets regionaux, sous-regionaux et de liaisons inter-Etats au cours de I'annde 1986, sur la base des informations fournies par les Etats membres ou rassembiees par la Commission.

a) Projets re"gionaux

33. Seul un projet routier £tait en cours d'execution. II s'agit du projet ROP- 60-003 intitule "Etude dc pref aisabilite en vue de la protection de la c6te du Benin, du Togo et du Ghana contre 1'erosion marine." Le financement de l'dtude, soit 450 000 dollars, a dtd obtenu dans sa totalitd.

34. Des progr6s notables ont <5te" enregistrds dans le domaine ferroviaire s 11 projetst d'un coflt estimatif c!g 67,38 millions de dollars, ont dtd entierement

executes, trois autres, d'un cou"t estimatif de 309 millions de dollars, dtaient

en cours d1execution et un projet a 6t6 supprime.

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35. S'agissant du transport maritime, seul un projet a 6t£ entierement exe'cute'.

II s'agit du projet SHP-60-019 parrain6 par la CONMINMAR et intitule "Etude de faisabilite" en vue de la creation d'une compagnie maritime multinationale pour les Etats de l'Afrique de l'Ouest et du Centre." L'e"tude, d'un cout de 130 000 dollars, a e"te" financde par 1g PNUD et la CEDEAO.

36o Pour ce qui est des ports, I'e'tude relative a la creation d'un pool de dragage pour les ports de l'Afrique de 1'Est et de 1'Afrique australe (HAP-60-006) a e*te"

entierement re'alise'e, D'un coiit de 163 000 dollars, elle a 6t& finance*e par le Gouvernement ne"erlandais et les Etats membres de 1'Association des administrations portuaires de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe. Le projet relatif a 1' amdnagemeht d' une zone f ranche dans le port de Djibouti (HAP-60-008), d * un cout estimatif de 3,7 millions de dollars, dtait en cours d'exe'cution. Des credits d'un montant de 1,5 million de dollars ont e'te" fournis par l'organisme KFW de la Re"publique fe'de'rale d'Allemagne.

37. Dans le domaine du transport ae"rien, un seul projet a e'te" entierement execute'.

II s' agit du projet AIP-60-006 intitule "Etude de f aisabilite" pour la creation d'un re"seau coordonne" de centres d'entretien et de revision d'adronefs". D'un cotit de 0,5 million de dollars, 1'etude a e'te" financed par la BAD et la Norvege.

Trois autres projets (AIP-60-003, 60-004 et 60-010), d' un cout estimatif total de 67,46 millions de dollars, e"taient en cours dfexecution., Les fonds mobilises pour ces trois projets representent 51,44 millions de dollars, dont 28,5 p.100 de sources ext^rieures et 71,5 p.100 de sources locales.

b) Couloirs de transport de transit

38 Mombasa-Nairobi-Ouganda-Rwanda-Burundi s h'^tude de la route Gitega-Muyinga au Burundi (ROP-05-001) a 6t4.. acheve"e en 1986, grace a une enveloppe de 640 000 dollars accordee par la BAD. Deux projets ferroviaires (RAP-46-001 et RAP-46- 002) d'un cout estimatif de 9,1 millions et 34,71 millions de dollars respectivcment, ^taient en cours cl'execution. La France a fourni 9 millions de dollars pour 1'execution du premier projet tandis que 1'Inde, la Re"publiqu6 fdc^rale d'AllemagnGr la France et la CEE ont ensemble fourni 25,5 millions de dollars pour le second.

39. Les projets relatif s a 1 gGtud-3 des lacs Tanganyika et Victoria et a 1'acquisition d'un bac suppl6mentaire pour le Lac Victoria (INP-43-001) dtaient en cours d1execution. Les deux etudes de faisabilite relatives a la construction de terminaux a conteneurs a Tororo, Kampala et Kasese (MMP-46-001) et a la creation d'un terminal a Kampala (MMP-46-002) etaient egalement en cours de realisation.

40■ Dar-es-Salaam-Burundi-Rwanda t Le projet ROP-05-001, qui est commun aux

deux couloirs, a e"te ^voque plus hauto L'e*tude de la route Lac Nyanza-Butambara au Burundi a 6t6 entieremont r^alisde, grace a une enveloppe de 2 millions de dollars accord e"e par la Jamahiriya arabe libyenne. Le projet ROP-35-006 (construction du troncon en territoire rwandais de la route Rugombo-Bugarama) est en cours d'execution, grace a des credits fournis par l'OPEP (350 000 dollars) et le Gouvernement rwandais (1,78 million de dollars).

(13)

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41. Les dtudes techniques d'une voie ferrde reliant le Rwanda, le Burundi et la Republique-Unie de Tanzanie ont 6t6 r^alis^es grace a une enveloppe de 4 millions de dollars fournie par l'OBK. Le projet HAP-43-001 (extension du port de Dar es-Salaam), d'un cout estimatif de 102,6 millions de dollars, est en. cours d1 execution et une bonne partie du financement a dte" trouve"e (90,9 millions de dollars, dont 58,9 millions de sources extdrieures et 32 millions de sources locales). L'IDA, DANIDA, FINNIDA, l'ltalie, les Pays-Bas, NORAD et le Royaume-

Uni participent au financement de ce projet.

4i2. La construction d1entrepots pour le Rwanda a Isaka en Re'publique-Unie de

Tanzanie (MMP-35-001) est en cours,

43 * Dar-es-Salaam-2ambio : L'dtude de la route Mansa-Luwingu-Kasama en Sambie

(ROP-49-006) est en cours de realisation? d'un cofit de 1,1 million de dollars, elle a e*te" financee par la BADEA. Quatre projets ferroviaires ont e*te" entierement execute's : RAP-60-020 : construction de 43 villas a la nouvelle gare de Kapiri Mposhi; RAP-60-023 s etablissement de terminaux a Kapiri Mposhi pour le atockage et la manutention de marchandises? et RAP-60-025 s acquisition de materiel de signalisation et de telecommunication. Deux autres projets ferroviaires e"taient en cours d1execution t RAP-49-001 t ^tude pour la construction d'une voie ferr^e entre Mupulingu et Kasama? et RAP-60-013 t acquisition de 3S locomotives de ligne

diesel-e'lectrique..

44. Le projet d'extenoion du port de Dar-es-Salaam, qui est commun a plusieurs

couloirs, a 6t& evoque plus haut-

45" Nacala-Malawi-Zambie s Les 6tudes pour la construction de terminaux a

conteneurs a Blantyre, Lilongwe et Balaka (Malawi) ont <§td realis^es par la CNUCED

pour un cout de 3,4 millions de dollars.

46" Beira-Zimbabwe--Zambie s Aucun projet de ce couloir n' e"tait en cours

d1execution durant 1'ann^e 1986=

47• Maputo-Zimbabwe-Zambis : L'^tude. de la route Zvishavane-Chicualacuala au Zimbabwe (ROP-bO-004) 6tait en cours de realisation; le financement (300 000

dollars) a £te fourni par I1Italic.

48. Maputo-Swaziland : Aucun projet dc ce couloir n'etait en cours d'ex<§cution

durant l'anne'o 1986.

49' Lobito-Zaire-Zambie s L'etude de la route Kaoma-Zambezi-Chavuma (ROP-49-

005) a 6t6 re"alisee sur financement de la BADEA (1,1 million de dollars). Le

projet RAP-49-004, portant sur une ^tude do faisabilite de la voie ferrd reliant

Chigola-Chililabonibwe au reseau angolais, a 6t6 supprime".

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50. Pointe Noire-rvCpublique centrafricaine-Tchad s Le projet d1amelioration

de la route Bossembele-Bossangoa-Bedaoyo (ROP-08-004) est en cours d'execution.

Sur le coQt estimatif total du prcjet, soit 22,52 millions de dollars, seuls 2 millions ont ste" obtenus de la Banque mondiale. L'etude de la route Sibu-Sido

Kaga-Bandoro-Sido-Tchad (ROP-08-006) a e"te" achev^e^ sur financement de la Banque mondiale (2 millions de dollars).

51 • L' etude de 1' extension du port de Pointe-Noire {HAP-1 j -001) est en cours de realisation. Le FAC et la CCCS ont fourni 1,38 million de dollars et le Congo 620 000 dollars. Leo travaux sort egalement en cours pour 1'extension du port de Brazzaville et la construction de ports fluviaux secondaires. La BADEA, le FAC et la BAD ont fourni 4,93 millions de dollars et le Congo 3,5 millions.

52. Douala-Rdpubligue centrafricaine-Tchad 5 Concernant ce couloir, deux projets routiers ont etc en-cierement finance's par Is BAD (11 millions de dollars) et sont en cours d1execution. 13. s:agit des projets ROP-06-002 {etude de la route Kribi- Yakadouma) et ROP-OG-001 (e*tude de la route Bossembele-Garoua Boulai).

53. Les travaux de rectification do la vcie ferrae entre Douala et Yaounde" (section Esaka-Maloume), C'un cout estimatif de 300 millions de dollars, sont en cours (RAP-06-OOlh La France et dix autres pays ont fourni 204 millions de dollars et le Cameroun 36 Liillions.

54* Port Harcourt (ou I.ago.s)-Tchad s Aucun projet de ce couloir n'etait en cours d'execution durant 1! anr.ee 1936 „

55< Lagoa-Niger-Tchsd ? L'etude de faisabilite" pour le de"senclavement du Niger par les liaisons Dori-Niamey ou Kano-Maradi (RAP-60-010) a 6te r6alxs£e, sur financement d« la CBDEA.0 (environ 150 000 dollars).

56. Cotonou-Miger s L:e"tude do la route Cotonou-Gondomey et du troisieme pont de Cotonou (ROP-02-CO3; a ete realises sur financement du KFW (600 000 dollars).

Le projet de construction de 1? route Dasca-Zoume-Parakou (ROP-03-004), d'un cout estimatif dc 42,3 millicno du dollars- a ete entierement finance et est en cours d'exe'cution. La 3ADKA, 1?. yO/iDP la CEDEAO at le FED ont ensemble fourni 40f28 millions de dollars et ?^e o^niv) 2?6?. millions.

57= La construction d'c^trepotr; po.'.r le Mali aux ports de Dakar, Cotonou et Abidjan (HAP--28-001) est en cours. La CCCE, la BOAD et la Suisse ont fourni 4,2 millions de dollars et le Msli 160 000 dollars? le cofit total du projet s'el^ve a 8 millions de dollars- Le projet FKP-33-001 (acquisition d'un navire) a 6t6 supprime.

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58. Lom6-Niger : Deux projets rcutiers £taient en cours d'exe"cution durant l'anne"e

1986. II s'agit des projets ROP-C7-002 : construction de la route Ouagadougou-

Kaya-Dori et ROP-47-003s ame"nagement de la route Fada-Ngourma-Pama. L'IDA a fourni 20 millions de dollars pour le premier projet, la BAD et la Norvege 13 millions pour le second. Le projet HAP-33-001 s construction d'entrep6ts pour le Niger aux ports de Lome" et Abidjan et acquisition d'un materiel de manutention, e*tait en cours d'exe^cution et sur les 3,9 millions de dollars que coQte le projet,

seulement 1,8 million ont e"te* mobilises.

59. Abidjan-Burkina Faso-Niger s La construction de la voie ferre"e Ouaaadougou-

Tamboa-Tin Hrassan, d'un coilt estimatif de 121 millions de dollars, e*tait en

cours. Le financement du projet se d6compose comme suit : 09 millions de dollars de sources exte"rieures (CEDEAO„ BOAD, BADEA et KFW) et 32 millions de dollars de sources locales. Le projet HAP-33-001, qui est commun a plusieurs couloirs,

a it'^ evoque* plus haut= Les projets RAP-21-001 et RAP-21-OO2 ont e"te" supprime's.

60. Abidjan-Mali s L'e*t\ide des routes Ferkessedougou-Ouagadougou - frontiere malienne et Ouangolodougou- frontiere burkinabe (ROP-21-001) a e"te* re"alise"e sur financement de la BAD et de la BIRD (1 million de dollars). Le financement total

(20 millions de dollars) des travaux de construction de la route Bamako-Bougouni (ROP-28-004) a (Ste1 obtenu aupres de 1'IDA, du FAD et de la Suisse (18 millions de dollars) et de sources locales (2 millions/de dollars); le projet est en cours d'execution.

61. Les Etudes de I1 interconnection des re*seaux ferroviaires ivoirien et malien (RAP-60-005) ont e"te* acheve"esrgrace a une enveloppe de 3,33 millions de dollars fournie par la CEDEAO. Les projets RAP-21-001 et RAP-21-002, qui sont communs a deux couloirs, ont etd supprim^s- Le projet HAP-28-001, qui est commun a plusieurs couloirs, a etc e'voque' plus haut.

62. Dakar-Mali s La reconstruction de la route Ko1okani-Bamako (ROP-28-001) e*tait en cours. Le PNUD, le FENU et le BNUS ont ensemble fourni 5,8 millions de dollars, soit 97 % du cout total du projet. Les Etudes techniques de la route Bamako-Kita-Keneiba-frontiere sdn^galaise (ROP-28-008) ont e*te* irdalis^es sur financement de la CEDEAO (2 millions de dollars).

63. Les etudes en vue de la construction d'un terminal a conteneurs au port de Dakar (HAP-37-001) ont dte entierement rdalisdes, grace a une enveloppe de 10 millions de dollars fournie par 1g KFW, la" CCCE et la BIRD et a 5 millions de dollars obtenus aupres de sources locales.

Recapitulatif

64. L'^tat d'avancement des projets de couloir de: transport- en 1986 peut Stre re'sume" comm6 suit s 8 projets routiers, 7 ferroviaires, 1 portuaire et 1 projet de transport multimodal ont e"te" entierement executes? 11 projets routiers, 6

; ferroviaires', 3 portuaires, 2 projets de transport par voies d'eau int^rieures et 2 autres; de transport inultimodal 4taient en cours d'execution? trois projets ferroviaires et un projet de transport maritime ont e'te supprime's.

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2» Routes transafricaines

65. Le r^seau s L'historique et la justification du programme des routes transafricaines ainsi que les efforts ddployi^s par la CEA tout au long des anne'es avaient 6t& ddtaill^s dans un rapport precedent {E/ECA/TCD/24, paragraphes 68 a 72) et il n'y a pas lieu d'y revenir. On ne trouvera dene ci-apres que le compte rendu des activites entreprises en 1986 dans le domaine des routes.

66. Le Plan directeur des routes africaines : Ail cours de la p^riode conside're'e, le cadre de r£fe*rence en vue de 1'Elaboration du Plan directeur des routes africaines a 6t6 mis au point et. soumis au Bureau de coordination de 1'assistance technique de la CEA pour presentation aux bailleurs de fonds potentiels.

67. Etat d'avancement des routes transafricaines en 1986 t La premidre reunion conjointe des autorites des routes transafricaines a e'te' organised par la CEA a Addis-Abeba du 6 au 10 octobre 19GG. Au cours de cette reunion, les Autorites ont examine" I1etat d'avancement de leurs routes respectives, conane indique ci- apres et ont eiabore" leur programme d'activite.

a) Route trans-Afrique de l'Est Le Caire-Gaberones

68. Une etude de prefaisabilite de la route trans-Afrique de l'Est dtait en cours de realisation sous 1'£gide de la CEA et sur financement de 1'Agence canadienne de deVeloppement international. Cette dtude devrait etre achevde en 1986 ou au debut de 1987, si toutefois la firme charged de 1'etude, a savoir Delcanda International de Toronto (Canada), obtient a temps la cooperation et 1'assistance des Etats membres. L'^tude devrait determiner avec precision 1'importance ' des troncons manquants ou a ameiiorer que comporte la route et quantifier les ressources necessaires pour la rendre praticable en toutes saisons. Le rapport int&rimaire des consultants, qui porte sur la portion Sud de la route, indique que celle- ci est en tres bon etat au Botswana et au Zimbabwe, et quo des travaux de refection et de reconstruction sont n^cessaires en Zambie et en Republique-Unie de Tanzanie.

69. Pour ce qui est de la facilitation des voyages et des echanges sur la route trans-Afrique de 1 'Est, les trois groupes de travail mis sur pied par les Etats membres pour ameiiorer les reglementations et procedures en matiere de douane, d'immigration ot de circulation ont enregistre quelques progres = C'est ainsi que le groupe de travail sur 1'immigration, preside par le KenyaF s'est rduni et a eiabore un document juridique qui, lorsqu'il sera adopte permettra aux Etats membres d'harmoniser les regies et procedures sn la matiere. L'Ethiopie, president du groupe de travail sur les regies de la circulation, a mis au point un projet de code de la route qui sera soumis aux Etats membres. En raison de la recente reorganisation de son service 3*^ dcuan©s deSoUcianr qUi preside le groupe de travail sur les questions douanieres, n'a pu organiser une reunion de son groupe mais a promis de le faire dans de brefs

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70. S'agissant des infrastructures, en particulier les principaux troncons manquants qui concernent le Soudan, l'Ethiopie et le Kenya, des efforts sont

de'ploye's pour les amSliorer, mais tout ddpendra vraisemblablement de 1'obtention

d'une aide exte'rieure.

b) Route transafricaine Lagoa-Mombasa

71. Le Conseil d1administration de l'Autorite1 de la route transafricaine a tenu sa deuxieme session extraordinaire au cours de la pe"riode conside're'e et s'est penche1 sur un certain nombre de questions pertinentes.

72. L'inventaire de la route transafricaine et de ses voies de raccordement a e"te" achev£ au cours de la pfi'riode conside're'e, sur financement de la Belgique.

73. Les ministres zairois ot centrafricain des transports ont fait part des efforts de'ploye's par leurs gouvernements respectifs pour amdnager les troncons manquants au Zaire et en Rdpublique centraf ricaine - Le Cameroun a indique" que le troncon manquant situe" sur son territoire (Fomban-Tibati, 300 km) a e"te" rendu carrossable, quoique des travaux suppldmentaires seront ndcessaires pour que la route soit conforme aux normes de l'ARTA.

Des trait£s, des protocoles d'accords et autres instruments juridiqucs ont e'te' e"labore"s pour faciliter les voyages sur la route transafricaine et sea voies de raccordement. Ces projets d'accords seront examines puis arret^s par le Conseil d'administration a sa prochaine reunion, pr^vue a Kinshasa en Janvier ou feVrier 1987.

c) Route trans-Afrique du Centre Tripoli-Windhoek

75. Le Comit£ de coordination ministe"riel de cette route a tenu sa seconds session au cours de la pe'riode conside're'e et a examine diff(Srentes questions pertinentes.

76. Des progres notables ont e'te' enregistre's sur le troncon situe1 en territoire congolais (Brazzaville-Ouesso). Au Tchad, ou se trouve le principal troncon manquant de la route trans-afrique du Centre, la guerre empeche tout progres.

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77. Le Comite" a demande a la CEA d'^laborer le document requis pour transformer dans les plus brefs deiais le Comite de coordination en Autorite" de la route

trans-Afrique du Centre.

d) Route trans-saharienne ;

78. Le Comite de la route trans-saharienne a tenu une session extraordinaire au cours de la pe\riode conside're'e,. sous la direction de son president en exercice,

la Tunisie. : - . - .. .'

Situation actuelle

79. La route trans-saharienne Alger-Lagos qui relie l'Alge"rie au Nigeria, en passant par le Niger et avec des embranchements vers Bamako, Niamey et Tunis, a enregistre des progres notables en Tunisie, en Alge"rie et au Nigeria; cependant, d'importants troncons manquants existent encore en territoires nige"rien et malien.

L'ensablement a constitue le principal probleme d'entretien sur la partie saharienne de la route tandis que 1 'absence d 'eau et de mate"riaux de construction adapt^s a retard^ les travaux de construction.

80. II a 6te* demande a la CEA d[ aider a la reactivation du Comite de la route trans-saharienne pour faciliter les concertations entre Etats membres concernant le deVeloppement de cette route.

e) Re'seau des routes trans-Afrique de 1'Quest

81. L'Autorite* . legislative du Re'seau des routes trans-Afrique de 1'Ouest (Route trans-sah^lienne Dakar-N' D jamena et Route cotiere Lagos-Nouakchott) s' est re"unie sous la direction de Nigeria, qui assure la pre"sidence en exercice de la CEDEAO.

82. Des progrds notables ont e"te enregistr^s au B^nin, en C6te d'lvoire, au Ghana,

en Guinee, au Mali, au Nigeria, au S^n^gal et au Tchad.

83. Les pays membres ont indique" que les reunions de coordination n' 4taient pas re*gulierement organisees par la CEDEAO et ont demande" a la CEA d' apporter son concours aux pays membres pour ame'liorer la coordination.

84. D'importants succe:s sont h mettre a l'actif de la CEDEAO concernant la facilitation des voyages et des echanges par route dans la sous-region de 1'Afrique

de l'ouesto On peut citer la "Carte brune" relative a l'assurarice automobile

au tiers, les protocoles d'accords sur 1'harmonisation de la legislation routiere, la r^glementation du transport et du transit inter-Etats, etc.

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f) Bureau des routes transafricaines

85. Au cours de la premiere reunion conjointe des autoritds des routes transafricaines tenue a Addis-Abeba au cours de la pdriode considdrde, les pays membres ont decide de rdactiver le Bureau des routes trans-africaines au sein du secretariat de la CEA, afin qu'il assure les services de secretariat pcur I1ensemble des autoritds trans-africaines en lieu et place des diffdrents secretariats, solution jugde plus efficace et plus dconomique.

3. Ddveloppement optimal des transports adriens

86. La CAFAC a dlabord un plan pour la mise en application des recommandations de 1'etude CEA/CAFAC sur le ddveloppement optimal du transport adrien en Afrique.

Ce plan comprend une sdrie d'actions et de mesures qui s'adressent aux compagnies adriennes, aux Etats et aux organisations sous-rdgionales et qui devront §tre raises en oeuvro a court, moyen et long terme. A court terme, le plan prdconise, entre autres dispositions?ie adveloppement de la cooperation commerciale, la mise en oeuvre d'une politique tarifaire, la creation de chambres de compensation au niveau sous-regional afin de faciliter le transfert des recettes des compagnies adriennes, la liberalisation des droits de trafic, 1'amelioration de la facilitation aux adroports et le ddveloppement de 1'infrastructure touristique.

87. A moyen terme, le plan prdconise notamment la creation de compagnies multinationales ou a exploitation conjointe au niveau sous-regional, la diversification des activites des compagnies adriennes et le ddveloppement des services adriens dans le cadro de la grille de l'AFRAA. S'agissantdu long terme, le plan demande que les organisations regionales continuent les actions entreprises a court et moyen terme afin de coordonner les activites des instances sous-regionales.

88. La strategie d'exdcution de ce plan a dtd definie comme suits

a) La CAFAC, en collaboration avec 1' ODA, la CEA et 1' AFRAA est chargee de I1execution du plan;

b) Les mdthodes et procedures habituelles des organisations sous-rdgionales, dans leurs relations avec les Etats, seront utilisdes au maximum pour executer le plan (par exemple correspondance suivie, consultations et missions d'enquete auprds des Etats et des compagnies adriennes);

c) Le Comitd technique de transport adrien devra jouer pleinement son role et organiser a tous les niveaux les reunions ndcessaires (reunions des groupes drexperts au niveau sous-regional ou sur une question precise et reunions pldnieres regroupant 1'ensemble des parties intdressees au niveau sous-regional et, le cas

dchdant, au niveau regional). Le principal objectif de ces rdunions est de

permettre aux Etats et aux compagnies aeriennes de s'atteler a la tache, conformement a ce plan, et d1assurer le ddvoloppement optimal des transports adriens en Afrique?

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d) Conform&nent a une recommendation que le Comite a adoptee au cours do sa premiere reunion, le financement de toutes ces reunions et des activities connexes (principalement leur preparation) devra etre pr6vu dans le budget de la Ddcennie des Nations Unies pour les transport et les communications en Afrique?

e) Outre le financement des etudes que la CAFAC a d^ja inscrites au programme de la seconde phase de la Ddcennie, les credits devant servir a financer des etudes supplementalres dans le cadre de ce plan devront etre trouv^s aussi bien dqns le cadre de ce programme qu1aupros c'autrcs sources de financement, telles que la BAD, le PNUD, le FED et d'autres pays donateursj

f) Enfin, la CAFAC, en collaboration avec la CEA et le cas e"che"ant, 1'OACI, devra s'attacher les services d'un expert de haut niveau qui sera charge" de coordonner et de suivre la miso en oeuvre de ce plan.

Les liberty's de 1'air

89. Le Comite" technique de transport adrien cre"e conforme"ment a la Declaration de Mbabane, s'est r^uni pour la deuxieme fois a Addis-Abeba du 30 juin au 2 juillet 1986. A son ordre du jour figuraient notamment l'examen des problemes des droits de trafic, la collecte des donnees ne"cessaires au d^veloppement du transport a6rien?

les routes favorisant 1' integration e*conomique et physique du continent, 1'etude de la CEDEAO sur le transport aerien et, enfin, la promotion des compagnies multinationales et de 1'exploitation conjointe de routes. Les participants ont rappele" que les autorites politiques avaient exprime leur volonte de creer une compagnie aerienne panafricaine et que le Comite avait pour mission de donner suite aux decisions politiques et de les traduire en actes.

90. A cet e"gard, le Comite a arrete" un plan comprenant les mesures suivantess

a) encourager la politique de 1(AFRAA et de la CAFAC concernant la normalisation des procedures d1octroi des brevets, la certification de navigability des adronefs et d'autres aspects de la legislation aerienne°,

b) encourager la cooperation commerciale entre les compagnies aeriennes?

c ) recenser les problemes a r6soudre prealablement a la creation de compagnies sous-regionales et recommander des solutions;

d) faire participer les membres du Comite aux etudes sous-regionales afin qn'ils puissent apporter leur concours technique lorsque le projet sera execute et presente aux differentes parties interessees.

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B. Communications

1„ Le r^seau panafricain de telecommunications (PANAFTEL )

91. Dans le souci d'ameliorer les communications dans les pays africains et entre eux, le Conseil des ninistres de l'OUA, par sa resolution CM/Res.404 (XVIV), a approuve" la mise en place du r£seau PANAFTEL, dont l'objectif est de deVelqpper et d1 interconnecter les rdseaux nationaux pour en faire un re"seau continental. Par cette raeme resolution, a et6 cree le Comite de coordination du re"seau PANAFTEL, dont les membres sont 1' OUA, la CEA, 1' UIT, la BAD et l'UPAT. Le Comite a pour manrlat de suivre et de superviser la mise en place du re"seau PANAFTEL,

92. Lorsque fut proclamee la Ddcannie des Nations Unies pour les transports et les communications en Afrique, le projet PANAFTEL a 6t6 aussitot inscrit au programme de la Decennie conime principal projet du sous-secteur des telecommunications.

93. Personne p.'ignore le role moteur gue jouent les communications dans le developpement, en particulisr dans le secteur agricole.. Du reste, le Programme prioritaire pour le redressement e'conomique de 1 'Afrique considere le secteur des transports et des communications comme essentiel pour 1'amelioration de la situation alimentaire et la revalorisation de 1'agriculture en Afrique.

a) Etat d'avancement du reseau PANAFTEL

94= S'agissant de la mise en place du r6seauf des progres notables ont ete faits et continuant d'etre faita en Afrique de i'Ouest et en Afrique australe, ou les Etats membres be'ne'ficient du sout.ien important d'organisations telles que la CEDEAO et la GADCC. Colles-ci ont en effet appuye les efforts des Etats membres et contribue" a la solution des problemes pos^s par les 'liaisons inter-Etats. C'est air.si qu'ep Afrique de 1'ouest par exemple, neuf liaisons inter-Etats ont e'te' mises an service et la plupart des liaisons restantes sont en cours d'installationc En Afrique de l'Est et en Afrique australe, la realisation complete des liaisons Botswana-Zimbabwe et Zambie-Republique- Unie de Tanzanie a parmi.s de disposer de communications terrestres allant de 1'Ethiopie au Botswana. Los liaisons d'Afrique du Nord, qui sont relativement bonnes, ont tlte renforc^es et am*Sliorees > En revanche, 1'Afrique du Centre est en retard snr les autras sous-r-lgiona. On espere que la nouvelle Communaute economique des Etats de 1'Afrique centraj.e, epaul^e par la Conference des administrations des postes et des te'le'comnmnications de 1'Afrique du Centre, fera en sorte que ce retard soit comblo..

95. Sur le plan operationnelp 1'accent a 6t6 mis sur les activitds d'entretien afin d'accroitre la longevity des Gquipera3nts inctalies et d'assurer la quality des services of f erts o k cot egard, 1 !UIT &'c 1 "UPAT ont mis au point des programmes destines a aider les Etats membres dans 1'entretien de leur re"seau.

On peut ainsi citer le Plan national pour 1'amelioration de 1'entretien, au titre duquel 1! IIIT, p.vgc le concours financier de la BAD et du PNUD, a aide

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96. Eu e*gard aux difficulte's economiques que connaissent les Etats membres, les

progres accomplis jusqu'ici dans la mise en place du r^seau PANAFTEL repr^sentent

de la part des Etats un investissement et un sacrifice considerables et t^moignent de leur volonte" de voir aboutir le pro jet. Or, les Etats membres ne recueillent pas tous les fruits de leur investissement en raison de la sous-utilisation de la capacity du reseau installed Une partie du trafic intra-africain, qui pourrait etre achemind par le r^seau, continue de transiter par des centres situds hors de l'Afrique, ce qui entraine de graves consequences financieres, economiques et sociales dont les pays africains se seraient bien passe", de"ja confronte*s qu'ils sont aux problemes resultant de la sous-utilisation de la capacite" instance.

97. Les raisons avancdes pour expliquer cette sous-utilisation sont principalement l'absence d'accords bilate"raux pour le trafic terminal et le trafic de transit, les problemes tarif aires, les problemes d' exploitation et d' entretien lie's en particulier aux difficultds d'acquerir des pieces de rechange et du carburant, l'absence de volonte politique de recourir aux services offerts par le re*seau installe", enfin, la resistance au changement en ce qui concerne le mode d'acheminement du trafic en raison notamment de certaines relations profonde"ment ancre*es dans l'histoire.

b) Possibilites d'am^liorer le reseau PANAFTEL

98. Les Etats membres devraient Gtre encourages a prendre des mesures pour eiiminer tous les obstacles a une pleine utilisation du reseau install^. Les membres du Comite" de coordination du reseau PANAFTEL, dans leurs domaines de competence respectifs, sont convenus de prendre de telles mesures. A cet egard, il est indispensable que les Etats membres ainsi que les organisations Internationales et r^gionales compe*tentes disposent des rcssources ndcessaires a la mise en oeuvre de ces mesures.

99. On esp6re que la Conference africaine pour le deVeloppement des telecommunications, dont 1'organisation a ete demanded par la cinquieme session

de la Conference des ministres africains dos transports, des communications et

de la planification, fournira aux responsables africains des telecommunications, 1'occasion d1examiner en detail les problemes qui entravent la mise en place et l'utilisation effective du reseau PANAFTEL.

100. Dans le domaine de la cooperation r£gionale, la CEA a continue de suivre les programmes de cooperation technique avec le Gouvernement bresilien, concernant I1amelioration du reseau PANAFTEL. IL est prevu qu'au cours de l'annee 1987, I1Administration br6silienne des telecommunications organisera, a I1intention des ingdnieurs du trafic, un seminaire sur les problemes d•exploitation et d'entretien du reseau. En outre, le Bresil s'emploie a monter des programmes de bourses pour que des techniciens africains puissent suivre des cours de

specialisation au Bresil ou pour que des experts bresiliens puissent £tre envoyes

en Afrique. \

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2. Le Systeme r^qional_ afjricain Ae communications par satellite

101. L'annee 1986 marque un tournant dans les efforts de"ploye"s par l'Afrique pour mettre en place un systeme regional de communications par satellite. Le mandat confie" au Comite" de coordination interinstitutions (CCII), a savoir superviser 1'etude de faisabilite du Systdme, a 6t6 ent^rine par la Conference des ministres africains des transports, des communications et de la planification a sa cinquieme reunion tenue a Harare (Zimbabwe) en mars 1986 lorsqu'elle a approuve* les recommandations du CCII sur le financement et la gestion du projet.

102. Tout au long de l'annee,, le CCII a poursuivi ses efforts en vue du de"marrage de 1'etude de f aisabilite". II a tenu trois reunions au cours desquelles plusieurs importantes decisions ont e"te" prises.

103. La onzieme reunion, tenue a Addis Abeba en feVrier 1986, a fait a la Conference des ministres des recommandations ayant trait aux points suivants

a) admission du Programme des Nations Unies pour le deVeloppement (PNUD) comme dixieme mbmbre du CCII?

b) modalites, repartition des taches et organisation du travail en vue de la realisation de 1'etude;

c) confirmation de la stratdgie de mobilisation du financement du projet, c'est-a-dire principalement aupres des Etats africains et d'autres sources independantes de financement a des conditions non

d) role des pays donateurs et des institutions de financement dans la realisation de 1'etude? et

e) installation du Bureau du projet a Geneve, au siege de 1'Union internatioriale des telecommunications (UIT), membre du CCII responsable de la coordination technique du projet.

104. A sa douzieme reunion tenue a Addis-Abeba en juillet 1906, le CCII a revu le mandat du Bureau du projet, £labore les definitions d'emploi du directeur et des experts principaux du projet et choisi la methode de publication des des vacances de poste.

105. Les formalites de selection du directeur et des experts principaux du projet ont ete engagers a la treizieme reunion tenue en novembre 19S6 et ont ete achevees en Janvier 1937, Le Bureau a ete mis en service au cours du meme mois.

106. Pour ce qui est du financement, les credits dejA mobilises de"passent meme le cout estimatif du projet,, a savoir 6 millions de dollars. S'il est vrai qu'a l'heure actuelle seulement 600 000 dollars (soit 10 p.100 ) ont ete effectivement fournis par le PNUD, 1'UNESCO et l'UIT, les annonces de contributions suivantes ont ete faites s a) prct de 3 millions de dollars du Fonds africain de de"veloppement (FAD) contracte par le Zimbabwe, b) pret de 500 000 dollars du FAD contracte par I1 Ethiopia, c) 1,9 million de dollars du PNUD; d) 1 million de dollars de l'ltalie (sous certaines conditions), e) 500 000 dollars (1 million de marks) de la Republique federale d'Allemagne

(somme devant etre vers^e apres Janvier 1987).

107. Ainsi, a la fin de 19B6, le projet etait pret a demarrer. On espere que 1'etude sera entierement r£alisee au bout de 18 mois anres la dat.p c\e>

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3. Formation de la main-d'oeuvre du secteur des communications

108. Parce que le Programme prioritaire pour le redressement economique de l'Afrique accorde un ordre de priority eieve aux ressources humaines, la CEA concentre ses efforts sur des projets relatifs au perfectionnement des cadres du secteur des communications, a savcir les telecommunications, la radio-diffusion et les services postaux.

109. Conformdment a la resolution 38/150 de 1'Assembled gdn^rale des Nations Unies de ddcembre 1983, la CEA a lance plusieurs etudes portant sur les besoins en main-d*oeuvre et formation des secteurs des communications et des transports.

Afin d'eviter le double emploi et de priviiegier l'efficacite, l'UIT, l'UPU et 1'UNESCO ont ete e"troitement associ^es a la realisation de ces Etudes.

110. Dans le domaine des telecommunications, la CEA et l'UIT entreprennent ensemble la realisation d'etudes des besoins en main-d'oeuvre et formation et la mise en jour do celles qui ont d£ ja ete effectives, notamment dans le cadre de 1'elaboration de plans riirecteurs pour les differents pays. Les deux organisations envisagent de maximiser 1'utilisation de ces etudes, en particulier dans la preparation conjointe de projets cle formation nationaux et sous-regionaux.

En outre, la CEA a prevu dans son programme de travail pour 1988/1989 l'examen des politiques et projets existants en Afrique, en matiere de fabrication de materiel de telecommunication.

4. Formation

111. Dans le domaine de la formation, une assitance a 6t6 fournie par differentes organisations rdgionales et oous-regionales. Cette assistance a pris les formes suivantes s assitance aux etablissement de formation r£gionauxt organisation de seminaires ou de journees d!etude et fourniture de formateurs. Parmi les seminaires et journee d'etude; fignrent %

a) Assistance a l'ESr-^T de Dakar, au titre du pro jet RAF/79/039;

b) Assistance preparatoire pour 1'AFRALTI, au titre du projet RAF/85/028.

c) Activites de formation ontreprisea pa r 1'UIT en Afriquc, notamment :

i) Vingt-sept missions d'assistance en matiera de formation, rie programmes de gestion de la main-d'oeuvre, c\7elaboration de descriptifs de projets de formation,

ii) Organisation de six stages de formation?

iii) Organisation d'un stage de formation 1e formateurs?

(25)

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vi) Organisation de deux sdminaires re"gionaux de formation? 1'un A Mbabane pour les pays anglophones et 1'autre a Abidjan pour les pays francophones;

v) Presentation de eocuments a six importantes reunions (conferences et

sdminaires);

vi) Participation aux rdunions GAS 9 (Dakar), notamment pour ce qui est du volet ressources humaines de 1'etude de cas relative au Sdndgal;

vii) Reunion inter-regionale sur la formation, tenue a Vanconver (Canada) et ayant vu la participation de 19 repre"sentants africains;

d) StSminaire sur l'entretien du r^seau PANAFTEL, du 24 au 28 fevrier 1986

a Abidjan j

e) Sdminaire sur les techniques digitales dans le cadre de la reunion

de 1'ARTC tenue a Mbabane;

f) Conference sur la gestion des ressources humaines, tenue a Yaounde?

g) Journeees d'dtude sur la radiodiffusion, organisees a Harare au titre

du projet RAP/81/009.

(26)

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IV. COOPERATION ET SOUTIEN DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE

112. Lorsque l'on lvalue le soutien apportc par la communaute internationale a la Decennie au 31 decembre 19S6, on constate qu'en depit des progres accomplis dans ce domaine, beaucoup reste a faire pour assurer 1'execution

complete du programme.

113. D'une maniere generals, la lenteur de la reprise economique dans les pays industrialises ainsi que divers problemes economiques . et financiers ont continue d'affectcr leur capacite et leur volonte d'accorder des prets ou d'apporter une assistance ou meme de participer de facon effective a

1 execution du programme.

114. Le programme de la seconde phase de la Decennie comprend 1 017 projets d un cout estimatif total de 16 milliards 534 millions de dollars. Le fmancement obtenu a co jour represente 4 milliards 643 millions de dollars,

\ P ^ at tl

j

\ P ^ °°at tOtal ClU Pr°9rai™«- Sur cette somme, 2 milliards

«p= ,\ P9i™«- Sur cette somme, 2 milliards

685 millions de dollars, soit 5C p.100, ont ete obtenus aupres de sources exteneures et 1 milliard 958 millions, soit 42 p.100, ont et£ degagds par les pays africains. On voit done que malgre le faible niveau des ressources exteneures fournies au continent, les pays africains ont continue* de financer pour una large part le programme de la Decennie. On trouvera a 1'Annexe une lisce c^taill^e des projets pour lesquals un financement a ete obtenu

ainsi que les sources de financement.

lU5Le tableau ci-aPres recapitule, secteur par secteur, les projets pour

lesqueis un financement a etd obtenu et indique la repartition de ces credits

rGi^SO::C:: GXt^ieUreS St leS —S ^^ -W ^ ^ pourcentag

pourcentages

(27)

Tableau3.Statre*capitulatifdespro-jetspOurlesquelsunfinancementaetcobtenu cteursNbretotaldeprojets inscritsauprogramme ates aminsdefer ansportmaritime rts ansoortperien ansportparvoiesd'eau inte"rieures ansportmultimoclal :al(Transports) Lecommunications ^diffusion vicespostaux al(Communications) algeneral

Nombre 232 79 35 6f> 92

Cout(enmillionsNO.

-£e dollars) de projets

Financementobtenu 1904-1906 PiancementFiancementTotal extdrieurlocal 43 11 55R 213 119 127 459 1017

5070 4321 450 1705 020 325 27 1271S 2649 673 493 3815 16534

94 47 2 23 33 6 4 210 58 29 28 115 325

659-T-05T

Enpourcentage ducouttotal -2-Tr 1393 3 273 78 6 9 2421 219 32 13 264

728 - 402 S3 21 - 1626 283 29 20 332

2121 3 675 161 27 4047 502 01 33 596

49 cc 20 C 33 32 20 9 7 13 25851958464328 w o ftU)

(28)

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116. La CEA a continue de rechercher les moyens do financer les pro jets de la De"cennie. Apres avoir organist neuf reunions techniques consultatives dont les re"sultats, bien que positifs a certains dgards, n'ont pas e"te" a la hauteur des attentes, la CEA a juge" utile d'adopter une nouvelle me'thode pour la mobilisation des ressources n^cessaires a I1execution des projets.

C'est ainsi qu'a et^ adoptee la notion de cofinancement, que l'on peut d£finir comme un arrangement visant a obtenir le financement d'un projet de plus d'une source. Les differences entre les reunions de cofinancement e.t les reunions techniques consultatives portent sur. 1(importance . de l'ordre du jour, les priorit£s, la presentation des projets,- etc.

117. Au cours de la pdriode conside're'e, la CEA a organise" a Pointe-Noire (Congo) du 3 au 5 novembre 1986, une reunion de cofinancement pour les projets des couloirs de transport Je l'Afrique du Centre. Ce-tto reunion devait permettre a quatre pays de la sous-region, a savoir le Congo, le Cameroun, le Tchad et la Republique centrafricaine de presenter ensemble leurs projets aux bailleurs de fonds pour financement.

118. Au total, 20 projets d'un cout de 129 milliards de francs CFA o.nt 6t6 pre"sentes a la reunion. Parmi ces 20 projets, le Congo en pre"sentait six d'un cout total de 41,9 milliards de francs CFA. Les bailleurs de fonds ont exprime" de 1' inte'ret pour cinq cle ces six projets, ce qui reprdsente 36,5 milliards de francs CFAP soit plus de "0 p.100 du cout total.

119. Les bailleurs de fonds ont egalement exprime de 1'int^ret pour trois das cinq projets tchadiens, ce qui represente 4,9 milliards de francs CFA, soit environ 70 p.100 du cout total des projets (6,9 milliards de francs CFA). Un projet regional d'un cout total de 3 milliards de francs CFA a

Egalement inte'resse" les bailleurs de fonds.

120. En resume, les bailleurs 6q fonds ont exprime de 1' inte'ret pour neuf projets cl'un cout total de 45 milliards de francs CFA, soit 3f> p. 100 du cout total des projets presontcs A cette reunion do cofinancement. D 'une maniere gcndrale, la reaction des participants a cette reunion, la premiere d'une serie prdvue pour les 14 pays sans littoral d'Afrique doit etre considere'e comme positive, D'ailleurs, les resultats auraient pu etre meilleurs si tous les pays concernos avaiont dte roprcsentes a la reunion.

Pour sa part, la CEA y voit un encouragement a organiser des reunions similaires pour obtenir le financement des projets de la Decennie.

121. Au cours de la periods consideree, differents bailleurs de fonds ont apporte" u ne assistance financiere pour le developpcment des transports et ties commu-nications en Afrique. N'ayant pu obtenir des informations sur les contributions de tous, on se contentera ici d'en mentionner quelques-

unos.

(29)

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122. La Banque mondiale a accord^ des credits pour un montant de 261,8 millions dollars,, dont 215,3 millions pour les transports ct 46,5 millions pour les communications. Par rapport aux credits accordes par la Banque durant les anndes 1QR4 et 1085, ces montants representent une baisse de 56 p.100 et 50 p.100, respectivement.

123. On participe a des operations de financement aux cotes de la Banque mondiale, les pays et organismes suivants s la Banque africaine rle developpement (61,1 millions de dollars), la Caisse centrale de cooperation dconomique (45,0 millions),- le Fonds europeen de developpement (39,4 millions), le Overseas Economic Coperation Fund (29,2 millions)0 le Japon (20 millions) le Fonds saoudion de developpement (13,2 millions)jle Fonds europeen de developpement (10,6 millions), la Banque europe"enne d'investissement (G,7 millions)r la Banque arabe pour le developpement economique de l'Afrique (7.6 millions),, la Norvege (6,9 millions), la Banque Ouest africaine de developpement (4,2 millions), la Suisse (4 millions), le Programme des Nations Unios pour le developpement (22 millions), le Danemark (2 millions), le Programme alimentaire mondial, le Bureau des Nations Unies pour la zone soudano-sahalienne (0,6 million) le Fonds d'aide et de cooperation et la France (0,4 million).

124. La Banque arabe pour le developpement economique de 1' Afrique a accords' une envelcppe de 22,67 millions de dollars pour les projets de transport en Af rique, dont 22,42 millions pour la construction de routes et 0,25 million pour une etude relative a des ports fluviaux. Cette enveloppe represente une baisse de 59,4 p.100 et 32 p.100 par rapport aux annees 1983 et 1984, respectivement.

125. I.'Organisation des pays exportateurs de petrole a accorde des credits d'un montant de 15,1 millions de dollars, dont 7,1 millions pour la renovation et la construction des routes ot 8 millions pour la remise en etat de chemins de fer. A ces operations de financement, se sont joints le Fonds saoudien de developpement a concurrence de 3 millions de dollars, l'ltalie pour 28 millions ot 1•IDA pour 4,6 millions de dollars.

126. Outre une participation a des operations de financement aux c6tes de la Banque mondiale, le PNUD a continue de financer le Groupe de coordination de la Decennie au sein de la CEA et d'apporter son concours financier au developpement des transports et des communications en Afrique, dans le cadre de son troisieme cycle de programmation (1S82-1986)„.

(30)

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V. EVENEMENTS SPECIFTQUES ET SIGNIFICATIFS INTERVENUS AU COURS DE L'ANNEE

127. Plusieurs eve"nements spdcifiques sont intervenus au cours de 1 'ann^e 1986 qui ont affecte la mise en ceuvre du Programme de la De"cennie. La s^cheresse et la crise e'conomique qui monopolisaient 1'attention des pays africains et de la Communaute' Internationale n'ont rien perdu de leur acuite"

en 1986.

128. Dans le programme prioritaire pour le redressement dconomique de l'Afrique (1986-1990), les secteurs des transports et des communications occupent une place de choix. En outre„ l'ordre de priority accorde* dans le programme de la seconde phase aux projets d'entretien et de rehabilitation, de formation et d1assistance technique, aux projets de liaisons inter-Etat, aux projets re"gionaux et sous-regionaux, commence a present a etre traduit en actes.

129. Le Comite special de 1'Assembled g^ndrale sur la situation e'conomique critique de l'Afrique a, dans son rapport, pre"conise" que le deVeloppement des transports et des communications soit axe" sur 1' amdnagement des voies de raccordement et des routes d'acces, la renovation ot l'entretien des infrastructures de transport et de communications, 1'utilisation de techniques a forte intensity de main-d'oeuvre dans la construction et 1'entretien des infrastructures, la production de pieces de rechange, la revision, les reparations et 1 'entretien des vdhicules et e*quipements publics-

130. A sa c inquieme reunion tenue a Harare en mars 1986, la Conference des ministres des transports, des communications et de la planification a entdrin^ la me'thode consistant a organiser des reunions de cbfinancement pour la mobilisation des fonds ne"cessaires au f inancement des projets de la De"cenhie. La premiere reunion de cof inancement pour les couloirs de transport de 1'Afrique du Centre s'est tenue a Poihte Noire (Congo) en novembre 1986.

131. Dans son quatrieme cycle de programmation (1987-1991), le PNDD a range' les transports et les communications parmi les quatre secteurs prioritaires sur lesquels devront se concentrer ies efforts de deVeloppement en Afrique.

Des credits ont £te" prdvus pour des projets portant sur la formation, le de"veloppement de 1'industrie des transports et des communications,.

1'Elimination des barrieres d'ordre juridique et administratif qui entravent le mouvemant des marchandises dans la region.

132. La .Zone d'echanges pref^rentiels des Etats de l'Afrique de I1Est et de l'Afrique australe (ZEP) a en 1986 recens^ un certain nombre de projets dans les domaines des routes, des chemins de fer et des telecommunications, qui son% juges importants pour le deVeloppement des echanges dans la sous-

(31)

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region. La ZEP a pre'sente' certains de ces pro jets aux bailleurs de fonds pour financement. S'agissant des barrieres d'ordre juridique et administratif qui entravent le mouvement des personnes et des biens, les Etats membres de la ZEP ont adopts un document de declaration dc douane et un systeme d1assurance automobile valables pour 1'ensemble de la sous-region.

Conclusion

133. Meme si le present rapport ne constitue pas une Evaluation de la seconde phase, on peut d'ores et d6ja constater qu'en d£pit des progres accomplis, notamment au cours des deux dernieres amides, beaucoup reste encore a faire.

Selon les informations disponibles et indique"es dans le present rapport, seuls 94 pro jets (soit 9 p. 100 du programme) ont e"te" entierement execute's et 264 (soit 26p.100) sont en cours d'execution. Etant donn£ que moins de deux ans nous se"parent de la fin de la De'cennie* seul un veritable sursaut d'^nergie nous permettra d'ex^cuter ne serait-ce que 50 p.100 du programme.

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