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Examen et évaluation a moyen terme des résultats de l'industrie manufacturier en Afrique

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(1)

@al ~~~ill

NATIONS UNIES

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

CCMMISSION 3'.:0NOI.IQUE POUR L'AFRIQUE

froisieme session de la Conference des ministres africains de l 'indus trie organisee par la

CEA, l'OUA

et

l'ONUDI

Nairobi, 17-22 decembre 197.5

011,3/INR/TP/1

13 ,:;oveinbre 197'3 FRANCAIS

Original I ANGLAIS

EXR,IEN

ET

'NALUArION A MOYEN

'£ER',1E DE.S

RESUL'TAfS DE L

1

1NJJUSfRIE l.'.ANIJFACTIJRIERE EN AFRIQUE

,ABLE

DSS

MAfIERES

IN'rRODUCTION

I. RESUiiE

lIT

CONCLUSIONS

II, OBJECTIFS DE L'INDUSTRIALISAtIOtl DANS LE-5 ANNEES 70 ET POLITIQUES A ADOPTER A CETTE FIN

-

A, Objectifs et politiques aux echelons international et regional

B, Objectifs et politiques aux echelons nationaux -

III. RESULTATS OBTENUS DANS LE

Sa::Tfil!R

MANUF/CTURIER

ParHraphes

1 - 4

5 - 13

14 - 35

15 - 19

20

- 35

, DEPUIS 1970 J6 -

111

A, Production manufacturiere

B. Investissement et financement dans le secteur manuf acturier

C, L'emploi dans le secteur manufacturier ::l, Canmerce des articles manufactures

IV,

LES PROBLFJtES QUI SE POSENT ET LES SOLUTIONS POUVANT LEUR ':ITRE APPORT23S

36 - 53

59 - 70

71

- ao

31

-

111

112 - 132

A, Les domaines o~ se posent les problemes et leurs causes 112 - 123 B• <'uelques solutions pouvant ~tre apportees aces problemes 129 - 132

APPENDICE STAfISrIC'UE

w.75-2215

(2)

(3)

INTRODUCTION

1. La presente etude a pour objet l'exa.aen et l'evaluatior, de 11evolution du secteur manufacturier en Afrique_ depuis

1970,

compte tenu

a

la fois de I.a Strategie interna-

tionale du developpement pour la deuxieme Decennie des Nations Unies pour le develop- pement

Jj

et de la Strategie de l'Afrique pour le developpernent durant les annees70

y.

Cette operation d'examen et d'evaluation a done lieu au niveau regional, par opposition aux niveaux national, global, sectoriel et d'ensemble.

2. L'operation d'examen et d'evaluation a trois objectifs: i) indiquer l'evolution qui a effectivement eu lieu dans divers secteurs de l'industrie manufacturiere en Afrique depuis

1970;

ii) analyser les disparites entre les resultats actuels et les buts et politiques fixes, identifier les lacunas, les domaines ou_ des problemes se posent et les facteurs qui en sont responsables; et iii) proposer des solutions et des remedes, notamment les ajusternents

a

apporter aux objectifs et.aux politiques.

3. Il,faut admettre que cette evaluation regionale souffre de .l'absence.d1un systeme d'infonnation bien organise specialernent con9u pour examiner de fa9on cont~nue et systematique les progres realises en vue d'atteindre les buts et objectifs de la

Strategie de l'Afrique pour le developpement durant les annees 70, Lorsque ce systeme do'i~omation sera effectivei.:ent mis en place et qu'il ne se poser-a plus de problemes de donriees insuffisantes, perimees ou de mauvaise qualite, les evaluations regionales pourr~nt. traiter en profondeur de questions telles Cj\le les soua-secteurs industriels, 11investi~sement, l'emploi, etc,,

4. ·

L'etude est divise.e en quatre parties pr:incipales. La premiere partie contient.

un resume et des conclusions, La deuxieme partie est consacr.ee

a

l 'examen <!es objec- tif set des politiques de 11industrialisation durant les annees 70 tels qu1ils sont enonces. dans. les strategies internationales et regionales et les pl<lll.S de developpe- ment nationaux. La troisieme partie vise

a

examiner. et

a

evaluer-l'evolution

reelle_de la productionmanu:facturiere, des investissements et du financement, de 11emploi et du commerce et la quatrieme et derniere partie

a

preciser les domaines ou des problemes se posent et

a

proposer des solutions.

1/ La Strategie a ete adoptee par l'A.ssemblee generale par sa resolution

2626(XXV) du 24 octobre

1970.

La deuxieme Decennie des Nations Unies pour le develop- pement a commence le ler janvier

1971,

·?:/

1:aStratigie a

et.i:

con9ue dans le cadre de la Strategie internationale du developpement par les representants de pays africains reunis

a

Tunis en fevrier

1971

et lors de la premiere reunion de la Conference des ministres de la Com.~ission

economique pour 11Afrique, E/CN.14/RES/21J(X).

(4)

Page 2

I. RESUME ET CONCLUSIONS

5.

La. presente etude passe en revue les buts et· objectifs de l':i,ndustrialisation pend~t les .annees 70 qui sont enonces d'!lls la. Strategie internatiollale du .dev!'loppe- . ment, la Strategie de 1 i Afriquc. et les pL.ns .. de developpement industriel des pays.

africains, Ce faisant, il est fait mention en particulier des objectifs fixes pour , la production, les investissements et le financement, l'emploi et le commerce exte-

rieur. En outre, une importance particuliere est accordee aux politiques proposees dans.les secteurs du developpernent iruiustriel qui retiennent specialement l'attention dans la Strategie de 1' Afrique,

a

savoir la caoperation et l' integratign mul tinatio- nales, les. petites industries, les investissements, 1 'execution des proje.ts e.t la fo~ation de la population locale en vue de lui cjonner les ccmpetences t,;,c)lniques, mecaniques, et' scientifiques necessai':'es • . C',<)s.t essentiellement sur les renseignements contenus dans les R.§sumes des plans de .. developpement industriel etablis par l 'ONUDI que se fonde l'examen des buts et politiques au niveau national, Le fa.it que ces

resumes sont publieo pour un nombre proissant de pays contribuera sans aucun doute ~-··--··-· . . '

" . ,

11amelioration des dor:neas de base neces9 air<;>s pour proceder . ' . . . . . . . .

a

l'operation.d'examen et d1evaiuation regionale.

6.

L'examen des plam: de develqppement industriel nationaux a revele que .lei,,, b\li;s.

et politiques· qu'ils contenaient etaient generalement c:onformes

a

ceux d.es strategies iriternationales et :-egionales susmentionnees, En outre, il etait evident que .le.a.

'Objectifs fixes au niveau national etaient encore plus ambi tieux ·qUe ceux qui figu- raient dans les strategies. Mais le fait que les politiques nationales etaient gene- ralement conformes aux strategies internationales et regionales, ne prouve pas que ces politiques etaient necessairement bien adaptees et efficaces, ce qu'il faudra verifier en evaluant les resultats obtenuc .•

7.

L' etude · anal.rse et evalue :tes resul tats obtenus dans le domaine d.e l.a pr,~uction manufacturiere, des tnvestissemcnts et du financement industriels, de l'empl~i d.ans

l' industrie manufaeturiere et du ca,nmerce international et intraregii:mal d<1s PNlliui.ts manufactures.

3. En ce qui concerne la production manufacturiere, l 'evaluation porte essentielle- ment sur les questions suivantes, la mesure dans laquelle l'objectif des

8

p. 100 d'augmentation par an a fte atteint et la maniere dont il l'a ete; la comparaison entre le taux de eroissa."'lce dans le secteur manufacturier d'une part et les .. taux de .. , croissance dans d'autres secteurs et dans l'economie dan.s son ensemble d1autre. part;

la repartition de la.production manufact0uriere entre les sous-regions et lespays;

les stades de l 'industrialisation en Afriquc; et la place de l 'industrialisatio.n .afri- caine dans le monde, Les principal es conclusions de 11 examen et de 11 evaluation sont les suivantes;

i} Sur les 40 pays africains en voie de cieveloppe:nent pour lesquels des donnees de production '>nt ete analysees, 16 pays seulement ont atteint l' obj,;,ctif des

3

p, 100;

6

d'entre eux ont atteint cies te.ux relativement eleves (de 6

a

moins de

a

p, 100) tandis que les 18 autres pays enregistraient des taux

(5)

ii)

CMI,3/INR/TP/1 Page 3

de croissance relativement faib"les _(moins de 6 p. · 100) et m&i°e des· taux nuls

OU negatifs;

La du

realisation de l.'obje,:;.tif de 8 .p, 100 n'etait pas. necessairement· fonction

M! , • . . • '

niveau du PNB par habitant etant donne que certain& des pay4 en- voie de developpement les moins avances ont pu atteindre des taux

de

croissanoe relatiye,nant eleves. tand,is, que quelques .pays en voie de .d_evelopp!l!D,ent n '.y s~nt ~"" ,,~o:,.e:-r;;. Tout~fois, il etai t evident que les,.pays p_ossedant des. '·

ressources petrolieres OU d'autres ressou:rces minerales importantes ont gene- ., ral,<l/l'!'n,t pu att,ai~re .. des taµ;c de, cr9issance relativement, eleves dans leur

.i,idustrie mapuf.aoturiere; ,

iii)'·

te

nivei>:u' des· t-b:ux

d;.

crois•sanoe dans le seoteur oranufaoturier etait genera- ' ( c'.i:ement 1li;

celui des' 'taUX de croissance d ~ d I autres s'ecteurs et dans iv)

v)

vi)

vii)

l' enl!lemble de

i'•

,foonomie;' · '''

Que oe soit aux plans sous-regional ou national, la production manufacturiere en·· AfrictJe c..::t· ·cur2.ctcris·~e: -~ar-,ut/ t.1egr6~ 61e\"~ de conoentratioil; ··

;

L'A:frique on est encore aux_pr~ie.i:-s st~~s.de l'industrialisation •. La 111oi tie des pays africains est consideree. comme "non indu~triell<1" et 11 autr<1 moitie "en ·1oii:; d'~ndustrialisationu. ,La region n1<1n est done pu encore .aux stadcs.plus avanoes de la semi-ind~~trialisation et de l'industrialisa-

~ion. La_p;J.l"t relat~vement elevee,des industries essentiellement legeres ,dlilfl'.' la.produc~iou manufacturiere.suffit

a

illustrer ce faitJ

La part de 11 Afrique se chiffre

a

environ 7 p, 100 de la production manufao- _ tu1:iere, 1i"E1~ale de ,tousles pays en yoie

de

developpement et

a

environ

o,6 P•

100, .. de. la p,oduction,manufacturiere, totale. dans 1'11 mopde, ce dernier pour- c;e11tage ., 'ayant pcn1r ;,insi pas , arie d~l?uis. le deb .. t des annee11 ·60 •. · .Les p~ts ruumelles moyennes par _habitant dans ~a. valeur m~'°turiere. ajoutee de~ pars en voie de developpement d'Afrique penqant les ann,(ies

70

!!!Ont com- parables,

a

~uclques exceptions pres,

a

celles des pays en voie de develop- , 'pement"d1A:::i'e, mais elles s6nt bien inferieures

a

cel1es de~ pay.s···en voie

d81 :de:1ulct=·1:.:·•,:r,".'.:!~~- d' :k';.·jrique la'.t1ine; t

~ ,

,

1 ,, .-

Conscient de 11 importance de la production manuf acturiere africaine dans le monde, le Comite des progres

de

l 1industrialisation

eri

Afriqu~ a propose,

a

sa premiere 'reunion, de fixer

'a

uri: minimum de 2 p. 100 de la production

· ma:nufacturi".rc totale'du monde l'objectif de production de 11Afrique d'ici l'an 2000. La Declaration de Lima sur le developpement et la cooperation industriels, adoptee par la deuxieme Col!ference ge11erale ,de l'ONUDI en mars ,, 1975, ,a ,egaleme~t mi,s 1i_accent sur _la necessite d' accrottre la production

manuf acturiere

ilan.s

les, li'ays en voie lie developpement. dans leul'. .ensemble par rapport

a

la production manufacturiere mondiale. Elle a souligne 11impor- tanoe d'1ine utjlisation e<fific.ice·1

ues

if.es~ources et d'un traitem<1nt plus per- fectiol'llle des matieres''prem'ims''l'oi':'ales pour favoriser les industries orien-

tees vers I 'exportati<:in ·et- insi:,;ti

~I.If

l:a necessite de ~reer de vastes in- dustries multinationales, de cooperer avec lea investisseurs etrangers et

(6)

°'1I.3/INR/TP/l Page 4

de developper des competences techniques et de gestion sur le pltll'I local.

C?'ll'ormement a la D~laration_de Ll.lll&, un repertoire des projets deja iden- tifies au niveau de la CEA a ete etabli pour servir de guide aux pays afri- cains et des p_roposi tions ~nt ete fonnulees tend"!lt a mettre en oeuvre plusieurs projets multinationatix pour renforoer !'assistance technique ace niveau.

9.

Ence qui concerne Tes investissernents et 1e'financement industriels, !'operation d1exaen et d1evaluation··revele ce qui suit 1

i)

ii)

Une proportion relativement'-.!'tlevee des investissements a ete altouei au secteur manufacturier bien que les industries d'extraction et'les services pµP,};_cs ;f~3.11re,nr egal~e11t au llOIJ/.~ .de,ll activites prioritaires •.. To_11tefois, . ,. le!' , inv:e~t,i.ssements.

darts,

ces ~teµr-$ f avorisent egalement 11 j,ndustrialisa-

tion en Afrique etant donne qu 1ils jettent les bases d'une production manu- facturiere eventuelleJ

·,r:"i: ,,-,' , ::. ; 1: -

Du f

ai.t

,ilu manque, ge fl.onnees, i l n' ,a. p;,,s,, e.te possible d' ev aluer les cbange- ments intervenus dans l'efficacite avec laquelle les ressouroes sont gerees

• daruf' l '·industfle mah.u:f'acturiere afric·aine, notaounent dans les entn>prises .,' 'pilbliqilesl'ni•de'juger du ''souci d 1economie clont on a fait preuve d - ce

'dt,m'aine. "'Toutefois~ le$ renl!leig~ents fragmentaires dont on dispose in- . ,· diq\ient' qtie certains j)ajrs africain.s' utilisent des ·instruments de gestion

•modernes orientes vers l'efficacite, bien qu'il soit encore necesssire d'or- ganiser un cours accelere pour developper les competences de gestion~locales

a

tousles niveaux;

iii)· Il faut reviser les codes relatifs aux investissernents en Afrique en_vue de definir des stimulants fiscawtpour l'industrie dans le cadre d 1ensemble des·objectifs du developpemertt,!en offrant des conditions plus attrayantes aux investisseurs etrangers et''en prenant les mesures necessaires a une coordination multinationale efficace des lois relatives aux investissements;

iv) Bien que la.mise au point des projets revl!te une importance eruciale dans le domaine de l 1industrie en Afrique,il n1apas toujours ete fait usage efficacement

des etudes demarche, de pret'aisabilite et de faisabili te deja ontreprisea,

v) La cooperation rnµltinationale dilllS le domaine de l'industrie voit le jour en Afrique. La Mano,R~ver Union prouve qu'il est possible d1identifier et de creer.de-telles indµ~~ries avec l~assist;uice technique du·syste111e des Nations UniesJ

vi) · Bien que certains pays africaiu

e

soient heurtes

a

des difficultes·"dues

a

la carence dei' institutions de finaricement existantes, ce sont les sources nationales qui ant fourni l'essentiel du firiancenient ·en Afrique;

vii) Les pay,; rnembres ,du Comite d' aide au developpement (CAD)de l 'Organisation de cooperation et de developpement economiques n'ont pas reussi jusqu'a present _a. atteindre 1' objectif de • l P• 100 du PNB qu t Us se sont fixes. L • apport

(7)

financier fourni

a

l'Afrique par.les membres du CAD doit etre revise non seulement en ce qui concerne son montant mais aus~i en ce qui concerne

1•e1e-

ment don qu I il contient et son a.lloc.ation. .II faut· accr¢'tre le nombre de prets publics

a

long terme consentis

a

l!Afrique, re;,menager la dette publi- que et envisager d'annuler la part de cette dette publique qui correspond

a

des pr@ts

.a;;

conditions rigoureuses;

il

faut egalement que le probleme de l'aide liee soit· resolu par les pays developpes, que les investissements et:rill:14ers directs des societes transnationales respectent le code,de conduite international formule et applique·par l 10NU et que la cooperation africaine dans le domaine du•'financement soit renforcee.

10. Ence qui concerne l'emploi clans le secteur manufacturier, !'operation d'examen et d'evaluation "fait appara!tre les points suivants ., •

1) Il faut ameliorer les statistiques de 11emploi et du chQmage en Afrique pour disposer de donn6es concretes qui pennettront de proceder

a

une etude a,ppro- fondie du probleme de l'emploi et du r8le que le developpement industriel peut jouer clans Ia solution de ce probleme;

ii) L'etude contient certaines estimations relatives

a

la population active en Afrique et

a

la proportion de cette population qui est employee dans l'indus~

trie pour montrer que la main-d'oeuvre industrielle augmente generalement

a

mesure que la tendance

a

!'urbanisation se confirme, I l a ete difficile d'evaluer la demande totale en main-d'oeuvre du secteur manufacturier et la proportion de la main-d'oeuvre qu'il a absorbee en raison du manque de donnees de base; toutefois, certains rensetgnements qualitatifs indiquent que 6ette demande est faible, ce qui se traduit par un probleme de ch8mage declare et cache dans plusieurs ::iays d' Afrique;

iii) One comparaison est etablie en,re les taux de croissance et 11emploi dans le secteur manufacturier et les taux de croissanee de la production manufac- turiere dans certains pays africains pour lesquels il existait des donn~es.

Cette CO!llparaison indique que le taux de. croiss~ce de l 'emploi dans le sec- teur manufacturier ,Hait plus eleve que ·1es taux de croissance de la popula- tion et de la population active totale

mais

que dans plusieurs c~ il etait infCrieur aux taux de crOisscl?cc de la prdduction oanufacturiere. Une des explications de ce phenomene reside peut_:i!tre clans un changement possible de la productivit& de· la main-<l'oouvre ou dans !'adoption de techniques de production

a

forte intensitc de capi taux;

iv) On a egalement ccmpare ;I.Els taux de croissance de l'emploi dans le secteur manufacturier (en faisant la difference entre les industries essentiellement

legeres et les industrie~.e~sentiellement lourdes) et les taux de croissance de l'emploi dans les indu.stries extractives et 11electrioite, qui sont les seoteurs economiques pour lesquels il existait des donnees dans certains pays africains. Il ressort de cette comparaison

qu'a

quelques exceptions pres, les taux de croissance de l'emploi etaient plus eleves qans le

(8)

Q.;J, J/IblR/TP/ 1 Page 6

le secteur roanufacturier que dans le secteur des mines et de l'electricite.

En outre, dans la plupart des pays, les taux de croissance de l'emploi dans les industries essentiellernent legeres etaient plus eleves que les taux de croissance de l'ernploi dans les industries essentiellernent lourdes. 1Je

fa9on generale, les premieres ont absorbe le gros de l'emploi industriel.

v) L'etude met l'accent sur les effets directs et indirects de l'industrie manufacturiere sur la creation d'emplois. :,;ais le secteur manufacturier ne peut

a

lui seul resoudre tout le probleme du chomage; d'autres secteurs de l'economie devraient y contribuer. Ace propos, 11etude signale en parti- culier l 'experience de certains pays africains ,;ui, en developpant les indus- tries rurales et les activites artisanales des menages, ont atteint un taux d1absorption de la main-d'o~uvre e1ev8;

. vi), ~· accent est mis SU!;'. la n'lcessi te de formuler une s:traj:egie .orientee vers l 'emploi

a

I 'echelon n11tional dans le cadre ,de la .. strategie; d'ensemble du developpement. Les responsables nationaux,des. strategies ej: .. de la planifica- tion devraient examiner avec toute !'attention qu'elle merite la question du developpement de l'emploi, notarnment bien sOr dans le secteur manufactu- rier.

11. En ce qui concerne le commerce africain des produits manufactures, les conclusions I

de l'etude sont les suivantes i

i) A l'heure actuelle, la part des pays en voie de developpernent d'Afrique dans la production commerciaie mondiale se c!hiffre

a

moins de

4

p. 100 alors que ces pays absorbent plus de 9 p, 100 de la population du monde. La part relative de l'Afrique dans le commerce mondial n'est pas seulement faible, e.Ue .a aussi tendance

a

diminuer. Le. taux annuel moyen d'expansion du commerc;e. ;d"ricain est inferieur au taux de <;pois,sance, des pays en voie de developpement dans l;~ur ensemble;

ii)

La part,de l'Afriqu1i"" calculee en pourcentage - dans le total des exporta- tions de produi ts' manuf·a6tures en proveriance des pays en voie de developpe- ment ·est inferieure·

a

ce qu' elle etai t pendant les annees 60. Le declin de cette part· relative peut ~tre observe sur les marches de' l 'expotation,

a

!'exception de ceux d~s pays socialistes d1Europe de l'Est et d.1Asie1 et pour tousles groupes de produits,

a

!'exception des textiles. Le taux de croissance ~es.exportations de produits manufactures africains n'a pu rat- ,ti:aper le t.aux de croissance des exportations de. produi,ta ,nanu;f4(:wres des .pays en .voie de developpement ,i;iaJlS leur .ensemble. L.es ,res11lti!!,ts mediocres de la r,egion dans ce domaine .il!Jlenent

a

se .PPSe.r un certain ,nQlllbre de ques- tions,, notamme11,t en ce qui concerne .11 usage, e~essif que les pays africains font des strategies de reroplacement des importations,. et soulignent la

necessite de faire en sorte que les strategies et les politiques d1industria- lisation orientees vers les exportations en Afrique soient conformes

a

la

Declaration de Lima et de veiller ace que la liberalisation du commerce ouvre les marches des pays developpes aux prodults manufactures africains;

(9)

OiI,3/INR/TP/1 · Page 7

iii) L'analyse,.du,.commerce

a

•l •echelon national indique que la structure tradi- tionnelle des ecbanges {echange de produits primaires et de matieres pre- mieres contre des produitsmanufactures) s•:ast maintenue·pendant les annees 70 si bien que tous les pays africains;"'ii' l:'e.xception du Zaire ·et de la Zambie qui sont·de gros exportateurs de oui'VJ'e, sont importateurs nets de produits manufactures. Le fait que cette structure se soit•maintenue sou- ligne· la necessite d'elargir la base fodustrielle des pays africains, les- quels .possedent generalement une grande variete de matieres premieres, d'adopter des strategies· et des politiques d'industrialisation orientees vers les exportations et de diversifier Ies exportations qui; oontrairement aux importations, sont caracterisees

a

11heure actuelle par un degre relati- vement eleve de concentration;

iv) La faiblesse des taux moyens d'elipansion·annuelle des importations '.at des e:iq:iortations totalss de plusieurs pays d'Afrtque prouve que ceux-ci n1ont pu realiser l'objectif sectoriel fixe pour le commerce exterieur·pendant les annees 70 dans la Strategie internationale du developp;!111ent1

v) Dans l1(majorite des pays africairu,, .les ,taux de c;roissance des e1<P9rtations

· de produits nianu:factu.:es ~taie.nt iiferi,~rs aux. taux de croissance des expor- . tations total es, . Ce phenomene· illustr'e. I.es resul tats mediocres de l' Afrique

d,ans

le danaine del' ~?r,tation des ,produi ts 1u,nufactures pendant les

annees 701 notaminent

·1e

fait. que· l 'expor.ta,tion de. ces prod;_.its n' a pas reussi

· l

coritr:ibuer efficacement'

'a l

I expansion d~s exportations dans leur ensemble;

i ' , , '

vi) Plusieurs pays d'·Afrique, notamment dans les sous ... regions de l'ouest·et du

· ceJ>tre,. ont augmente leurs importations -de denr~es alimeritaires et de carbu- rants

a

un rythme plus rapide que leurs impor't~ibmi.'de produits manufactu- res penJant les annees 701 ; " ' ·

vii) Le commerce intra-africain represente une petite.fraction (4.ii 6 p,.100) du CClllllllerce j;otal de ia ~gion. La part relative de.!! ecbanges entre pays ~, voie. de developpement d' Afrique est .bien infer.ieure ii ce qu'elle est pour les· pays en voie de.developpement d'Amerique latine ou d'Asie;

viii) Le ,CQmmerce intraregional de produits manufactures represente environ 25 p, · 100 du total des exportations de produits manufattures de la region, Ceci illustre !'importance relative de ce·c<imllierce et la necessite dele develop- per et.de le diversifier, 11 ressort cTai~ent·de l'etude que le talix de·

croissance du commerce intraregiortal di( produi ts manuf acfures est plus ou , .moins le meme que celui du tota:l •des e:lip'ortations de produits llianuf,µ,htres

ldricains dans les annees 60. Toutt!fois, le commerce intra~africain de produi ti; ,manufactures a diminue au cours

des

derriieres annees;

ix) Le fait que 1 iessenti~l. d~ c~erce

'4~~

i~!.lits manufactures a lieu. entr.e pays appart"!19nt·

a

urie mliie sous.-:.regiQi;t_, notmnment. entre pays oi I Mrique oriehtale,·souligne l'import.mce de fai:'teurs ~e~. que la proximite.geogra-, phique, le r8le des groupements sou-regionaux, etc.;

(10)

OliI/3/INR/TP/l

Page 8

__ Jt) _

Bien que le commerce intra-africain_des produits manufa<i-tures soit' entral.<e' p,1,1r des f acteurs tels. que 1 • abse11ce de -complenentm te et d' interdependance eco11om.:i'l"es, le manque d'etlldeo;-de.marche, l'inst.iifisanee des moyeoo de transport et de canmWlication, la per111rie de donnees et•. de poli tiques promo- tio~lles, etc., ces,problemes peuveJit neanmoins @tre resolus1 du moins en par_tie1 dans un avenir proche. Les efforts :individuel.s et collectifs reali- , ses par les pays, les,groupements-economiques, le Centre africain du commerce

etc., pour promouvoir le commerce intra-africiln des produits manufactures et non l[llanu:factures devPaient$tJ"e coordonnes -avec les strategies c'!t les ,J><llitiC11J,es.industrielles adoptes a,la-suite de la Declaration·de tuna et

y @tre.incorpores

xi)

Il faut reviser les politiques commerciales et industrielles eJI vigueur pour permet.tre aux pay,s - africains d '-enregistrer des taux annuels de 'crois-' sance des !U!)Ortations de produits manu:fac-fures plus eleves.- · Ce faisant, il faut c>,ercher

a

ouvrir plus largement- les- marches -des pays '.developpes aux prod,..its manufactures africains et a faV'Oriser la cooperat-ion ehtre l'Afrique et les pays developpes et les pays en voie de developpement d ~

·1e•·domaine des politiques commerc'iales et indu,;trielles.

ri

:l;"a-ut liberali- . ser de nouveau le coum1<.iroe 'en 'appliquant et en:· amelio~ant effectirement le

',tysteuie generalise de prefer'ences dans divers d~aines : nombre de pays interesses, duree, elimin~tion des contingents· tarifaire~ sur ce q1,1'on

j · appelle les "produi ts sensibles" et simp;J.ification des proc_edures _relatives

aux

regles d'origine, revision des· ,;bstacles non t~ifaires, p~atiques can- merciales restrictives, politiques d1aide aux ajustei\rents et r8le des societes transnationales. Une cooperation au ni veau ·regional, interregio- nal et international s I imposll> pour liberaliser le commcirce ll!ontlial et re- structllrer l'industrie.

12. 'L1identification des dciolaines

ou

des probl.,;;.~s se·p~~ent et des fac:teur,; qui en sont la cause fait partie integrante de tol.lte 'opJrati~n,diexainen ej; d 1evaluat,ion.

' , , <• • , , ' I ' , ,

C'est ce qui a ete f'ait dans la presente et1,1de, laqiielle met l' accent ,sur l_es difficul- tes auxquelles les pay~ africains se heurteront po;.,. s'industrialiser da."1~ les annees 70. Ons'est effol"Ce de cerner les domaines

ou

des problemes se po.sent qui·ont eti · sign~tiis par ,cert,µ11,9 pay$ africains. En outre, , l' accent a ete mis eri particulier sur le$ l~~ et ],es .insuffisances .communes

I 'ensemble de, la reg1on·:et

sur'

'leurs motifs. On a ~ouligne I

i)

11 insuffisance des systemes d-1·intonnation; -ii} l 'excios de

zele dont on a fait preuve en adoptant des strategies de remplacement des importations et leii systemes de protection insuffisants dont elles·sont assorties; iii) le'n\anque d'efficacite des,.plJ!!llS. de cooperation et d'integration economiques; iv) 1•·abseiice de lien entre 11 agrio!'l t~!1' et l 1_industrie et la vie rurale et la vie urbaine'; v) les problemes Cj\le poaent I 'execution des projets et la sous-utilisation des e.tllde$, de marcbe, -de prefaisabilite et de fai~abilit:i deja entreprises; vi) le fait que ~es techniques modernes de gestion ne sont piis applicr:.ees; vii) les p1:oblemes lies .. ~ financement et a la technique industrie'iii.. . - - . . . . : : ' (

(11)

CMI/3/INR/TP/1 Page 9

13, Un certain llO!llbre de propositions sont forrnulees dans le cadre de l'operation d'examen et d'evaluation pour combler ces lacunes, Ces propositions tiennent compte des problemes identifies et des facteurs qui les expliquent, des deliberations du Comi te des progres de 11 industrialisation en Afrique, de la Declaration de Lima et

d'au.tres suggestions pertinentes en vue de refonner l'ordre economique international, Les remedes proposes sont classes en categories dis,tinctes selon

qu'

il s' agi t de mesures

a

prendre par les pays africains en voie de developpement, par les pays deve-

loppes ou par les organisrnes des Nations Unies.

(12)

CML3/INR/TP,

1

1

Page 10

II. OBJECTIFS DE L'INDUSTRIALISATION DANS L~,S ANNEES 70

Er POLITIQUES A AL'OPTER A CETTE FIN

14, La premiere etape d'une operation d'examen et d'evaluation consiste en principe a indiquer explicitement les .bl;ts et politiques auxquels les resultats actuels doi- vent ~-tre compare1, •. On trouver.a ci-'apres un examen ries objectifs et des politiques

~tabl.is pour l'indystrie manufactu,:'iere en Afri.que aux echelons international, regio- nal et national.

A, Objectifs et politiques aux echelons international et regional

15, A l'echelon international, uncertain nombre d'objectifs et de politiques rela- tifs

a

l 'industrie rnamuacturiere pendant les annees 70 sont enonces dans la Strate- gie internationale du developpement. Cette Strategie est consideree comrne globale dans la mesure

au

elle est fondee sur les efforts communs des pays developpes et des pays en voie de developpement ainsi que des organisations internationales, dans taus les domaines de la vie economique et sociale, y compris l'industrie, Elle constitue egalement un point de repere etant donne que les objectifs fixes pour la croissance de l 1industrie et des autres secteurs doivent tenir compte de la situation de chaque pays. De plus, la Strate~ie prevoit !'adoption de politiques dynamiques susceptibles d'etre adaptees en fonction de l'evolution de la situation. Il faut garder presentes

a

!'esprit les caracteristiques de la Strategic en procedant

a

l'operation d'examen et d'evaluation.

16, Ence qui concerne les buts et objectifs enonces dans la Strategie internation- nale du developpement, un seul objectif quantitatif est fixe pour l'industrie manu- facturiere : dev.:lopper sa production

a ,-

.l taux annuel moye·, de 8 P• 100. D' autres objectifs sectoriels (cmploi, investissements, importations et exportations) qui rev.ltent une importance particuliere pour la planification, !'evaluation consecutive et l'ev&luation des resultat3 de l'industrie nc sont pas precises clans la Strategie Ils sont fixes de maniere quantitative ou qualitative en tant qu'objectifs globaux

(c'est-a-dire pour !'ensemble de l'economie), •

17, Les mesures en,mcees dans la Strategie internationale du dl:veloppement sont cla.ssees en fonction de leur nature et non en fonction des activites qu'elles pre- voient. Toutefois, les mesures

a

prendre par les pays en voie de devcloppement eux- meines ou par les pays developpes et les organisations internationales qui auront un effet sur le secteur manufacturier ont ete classeea dans le tableau 1 pour servir de donnees de reference

a

cette operation d'exarnen et d'evaluation.

18. A !'echelon regional, la Strategie de l't.frique pour le developpement durant les a:nnees 701 contrairement

a

la Strategie internationale, fixe des objectifs et des politiques clans des secteurs donnes, Dans le dornaine de 11industrie, les elements cles prevus par la Strategie pour restructurer l'economie et ccmbler le fosse qui s8pare les regions rur~l~s d~~ regions urbaines sont les suivants:

(13)

G>lI.3/INR/TP/1 Page 11

i) L'expansion des petites industries fondees sur des techniques novatrices A partir des matieres premieres locales;

ii) Le developpement des industries liees

a

l'agriculture et des industries qi.ti fournissent des apports

a

11 agriculture (engrais, materiel et outi'llage agricoles, etc. ;

iii) Le developpement des industries d1exportation;

iv) La promotion de la recherche industrielle •

19.

Les objectifs et les domaines d'action des pays africains en voie de developpe~

ment ainsi que les mesures qu1ils prendront

a

titre collectif et individuel sont in- diques au tableau 2 pour rappeler les normes et directives qui ont ete etablies pour l'industrialisation

a

!'echelon regional,

B. Objectifs et politigues aux echelons nationaux

20, Les objectifs et les politiques adoptea pour le secteur manufacturier dans les plans de developpement nationaux des pays d'Afrique doivent etre examines dans le but

· de verifier s'ils sont confonnes· aux strategies internationales et regionales, Un examen rapide des objectifs fixes dans les plans

a

moyen terme etablis pour la pre-.

, miere moi tie de la decennie revele ce que ces pays se proposent de faire en ce qui concerne !'expansion de la production, de 11emploi, des investissements et du commerce , ext8rieur.

21. De fa~on generale, les objectifs de croissance enonces dans les plans de deve-·

loppement nationaux sont superieurs aux taux de

6

et

3,5

p, 100 envisag~s dans la Strategie internationale du developpement pour le PNB total et le PNB par habitant respectivement. La realisation de ces taux de croissanc~ moyens

a

!'echelon: nationhl implique une expansion de la production manufacturiere superieure aux J p. 100 fixes pour la deuxieme Decennie des Nations Unies pour le deveioppement.

22, Conformement aux strategies internationales et regionales, les plans de deve- loppement nationaux prevoient d1augmenter le niveau de l'emploi, Chaque fois que les

· objectifs de J'emploi sectoriel et global sont quantifies, par exemple au Kenya (1968- 1974),

a

Maurice. (1969-1980) et en Zambie (1971-1976) i1 est manifeste qu'on a prevu

• que l 'emploi dans le secteur manufacturier augmenterait plus rapidement que 1 'einp;tof total.

23. Ence qui concerne les objectifs

a

fixer pour les investissements industriels,·

les renseignements disponibles pour quelques pays africains revelent que dans certains cas (Soudan, Souaziland, Togo et Zambie) l'industrie re9oit de 10

a

20 p. 100 du total 'des investissements prevus tandis que dans d1autres cas (~:aurice, Nigeria et Republi-

que-Unie de Tanzanie) sa part se chiffre

a

30 p. 100 ou plus. Il convi~nt d1ajputer : que la part du secteur public dans les investissements prevus pour le sectetir .;anufac-

turier peut atteindre 40 p. 100 ou plus dans des pays coll!llle 11Egypte, le Soudan et la . Zambie tandis que dans les pays comme le Nigeria et le Togo elle est beaucoup plus·

faible,

(14)

Tableau l : Grands domaines de politique generale et principales mesures fixees par la Strategie internationale du developpement susceptibles d'avoir une incidence sur le develoPPement industriel des pays africains

en voie de developpement Domain es de pol i tique gen er ale 1. Commerce international

2, ~'xPansion du·commerce, cooperation economi ation re 'ona--

le des developpement

3,

Ressources fina.ncieres pour le

devel oppement

-

.

4,

Invisibles, y compris les transports mari times.

l:Iesures de poli tique generale -

- £x:pansion et di verE;ification des ex:r,ortations d.e produi ts manu..

factures des pa_ys en voie de developpement

- · Les pays devel oppes evi teront d' au,_,'"lTtenter les obstacles tarifai- res et non tarifaires actuols aux ei::portations des pays en voie de developpement et de prendre toute mesu:re discrim:i.natoire

a

l' avenir.

- Ztablissement de pro jets d' integration regionale et sous-- regiona:le et adoption de mesures de promotion du commerce des pays en voie de developpement

- Mesures en

vue

de la mobilisation naxirnale et de l 'utilisa,..

tion optimale des ressources financi~res interieures des pays en voie de developpement;

- Transfert de ressources financieres annuelles d'un montant minimal net de 1 !?• 100 du Pl-!B des pays developpes aux pays en voie de developpement;

- ::Slaboration par la BIRD d'un prcjet de financement supplemen-- taire visa.nt

a

remedier

a

l'interruDtion du developpement resultant d'une baisse des recettes d'exportation des pays

en voie de devel oppemen t; ·

Encouragement _d'une rneill'lure comprehension a.es droit,r et obligations des pays d'accu0il et des pays ex:portateurs de

capital. · ·

- Mesures nationales et internationales visant

a

augmenter les recettes. que procure·aux pays en voie de developpement . le commerce invisible et

a

reduire au.ma:xilllWll le montant net- des devises qu'ils perdent

a

11occasion des transactions invi- . sibles, y compris les transports mari times;

- il~duction du cont de .l'assurance·e'l;'d_e la reassurance pour lee pays en voie de developpement

(15)

Tableau

1 :

Grands domaines de politique genera.le et principales mesures fixees par la Strategie internationale du develo ement susce tibles d'avoir une incidence sur le developpement industriel des s a:fricains en voie de d veloppement suite

Domaine de politique generale

l-!esures speciales en faveur des pa.vs en voie de dJvelo ement les moins a.vane s et des pa,ys sans littoral

6. Ilise en valeur cles ressources humaines

7. Science et technique

Mesures de politique generale

Octroi d'une assistance financi~re et technique adequate pour permettre aces pays d'ameliorer leur infrastructure des transports et des communications, &'augmenter leur capacite d'absorption

1

de former des cadres techniques et des cadres de gestion autochtones, d'ameliorer la qua.lite de leurs produits .exportables et de leurs techniques de -0omraeroialisati-on, d

1

"Sn- courager la cooperation regionale et sous-regionale.

- Amelioration des statistiques de la main-d'oeuvre en vue d'une meilleure planification de l'emploi;

- Adoption de politiques fiscales

1

monetaires, commerciales e~

autres orientees vers l'emploi;

- Limitation de i • emploi des techniques a. forte intensi te de capital aux cas ou elles sent vraiment rentables.

;;;: Uesures visant a developper l 1emploi rural

- Renforcement des orga.nismes pouvant contribuer a l'etablisse- ment de politiques construotives en matiere de relations professionnelles et de normes du travail appropriees;

Accroissement de la productivite et elimination du gaspillage au moyen de programmes de formation accordant une attention particuliere

1 la formation technique et professionnelle et

au recycla.ge

:~:::~:! de techniques appropriees aux pa;rs en voie de

Jleveloppement des organismes de recherche,

(16)

!

Tableau 1: Grands domaines de politique ~nerale et principales mesures fixees pa.r la Strategie internationale du develo ement susce tibles d'avoir une incidence aur le develo ement industriel des p s arricains en

voie

de

developpement-

suite ---- · --- · - - -- - - -

' '•· •-•

Domaine de politique. generale 8, Expansion et diversification de

la production

9, Formulation et application des plans

Mesures de politiquli generale

- Poursuite des recherches entreprises

pa.r

les organismes inter- nationaux

dans

le domaine d'une division internationale faculta,..

tive du travail

Ileveloppement des industries liees a l'agriculture et qui con- tribuent a l'augmentation des recettes d'exportation

- Developpement de

11

infrastructure de base

Renforcement des orga.nismes de planification et de s-catistiques - Formulation de plans realistes, ambitieux, coherents, qui soient

compris et aoceptes dans l'ensemble

- Mesures visant a obtenir la participation et l'appui aotif's de

la; population -

(17)

•--• •---- ~.•-*·--- ---- .-,-.-, .... _._ • --·• ~.._,;,

"fo,- '. . ~ r . q - - • - - - - ~ -

,:aO:,:b:.,J~• e:.:C:.;t:,:i:,:f:.;S:;_;e::,t,::_::;;d_::O::;;mc;:a:,:i;:_n:,:e;..:S:;_;d:;_;' ";;;··c:-.t:.1:.· o::.n~---'---·---·-tle!'l'res et a.,2.:.IJ.oJl ... ~ ; _ _ . ; I _ __; __ ••• ---·•• _ 1. Cooperation et integration 1/1. Developpement ae l 'infrastructu;re physique po_ur L,cil;i.ter' le courant du com- mul tinationales merce intra-2,fricain et contribuer

a

l 'elimins.tion de·s contraintes imposees

pa~

l'etroitesse des marches locaux;

_ _ _ _ _ ..;l~/..;2;;.;•:...;E::.l:.a::;,cb9-r_ati'on d 'une formule __ i.'.l:_~r.moniEt.i.9..i::..!.n,d.~s.t.:r-.i.:'.l.l:.~ . . " - - - - , - - · · • · · - - · - - 2, Promotion des petites

industries

2/1, 2/2.

2/3.

2/4, 2/5.

2/6.

Appui et conseils techniques

a

des particuliers OU

a

des groupes;

Aide d=s le domaine des etudes de marche et a.e la commercialisation;

Fourniture de renseignements sur les possibilites d'investissement;

Aide pour localiser les machines et l'equipement;

Fourni ture d 'un fin=cement

a

ba,s prix;

Fixation d'objectifs qui indiquent la part en pourcentage des biens de con- sommation et d' equipement qui devront €tre produi ts par les petites indus-- _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _::t,rie'!..i.:_ici l.'!..!.!:.E- de l2~clecennj.e.!-___ •• - - - ~ ·--·-•--•--··-··· .•.••.

Investissement

-·--·---

3/3,

Definition des r6les de l 'investissement locc,l et de l 'investissement etrc:.nger;

Formuldion de poli tiques qui assurent une rep,crti tion equitable des benefices provena.nt d 'entreprises mixtes?

Mise en place d 'un systeme de tc;.xe, de sutsides et de stimulants fisc.sux susceptibles d'influencer la structure des investissements dans le secteur priv8;

3/4, He.rmonisation des codes d 'investissement africains;

___ ..:3 .. / 5 • A u~ent ~t2:2E..~l'. e ff i C,";C_ i _:t .e. ,,d.11..23,.e_cj; e U£. .PA 121 i_c __ d_ap.~'.._i_nj u~j;!l_~llj_s}: t. i_o:1:, ...

4,

Mise en oeuvre des projets- 4/1, Necessite_d'obtenir une assistance des org"nismes de l'ONU pour· ,creer des

~---.;.c.;.e::.n"'-'tr~s de l'.r.2!11otion ind~strielle~ •...•.. ·--·-····--··· •. ' _. ···-··---

5.

Formation de le. popu.ldion indigene de manH:re ;, lui donner des competences techniques et scientifiques

Amfnagement des programmes a. 'enseignement scolc.ires nation2,ux,e,; vue de per- mettre l 'acquisition d 'aptitudes et de competences en matiere 'de_ planifica.tion, de 'programmation et d 'execution des pro jets industriels; .

Accroissement de la cooperation intra-africaine do.ns le domaine de la formation pr6fessionnelle;

Importance donnee

a

le. necessite de proceder:: des transferts,de techniques avec des partenaires non africains;

Introduct~on de methodes industrielles et de criteres de qualite susceptibles d 'ame\l.Jorejr la pompetitivite des produits manufu.ctures africains. 0

___________ ,;....______________ ---I>---~---•--... ---_...----.. "· ... _,.. __ .--- A

l,J

...

H '"(l ~ p, ...

0,%8

'"(l

...

l,J ....

(18)

011.3/INR/TP/l Page 14

Tableau 3 , Taux de croissance annuels moyens du PNB et de la production manufactu- riere d' apres <les plans de developpement de certains nays d-' Afrigue (en pourcentage)

Periode sur laquel- Taux de croissance du PNB Taux de croissance du Pays le porte le plan Total Par habitant secteur manuf acturier

Botswana 1970-1'}75 15,0 11,6

l'l.Sa

Kenya 1'}7().;.1'}74 6,8 4,5 9,2

Lesotho 1'}70-1'}75 5,0 3,0

n"s.

Malawi 1'}7().:.198() 8, 1 5,5 9,7

Maurice 1'}71-1975 6,9 4,9 10,3

Nigeria 1'}70-1'}74 8,6 5,9 16,8

Soudan 1979-1975 8,1 5,5 9,4W

Souaziland 1w3-1<J'l'P 5,0 2,3 9,3

Togo 1W1-1W5 7,6 4,8 15,8.!Y'

Republique-Unie

de Tanzanie 1969-1974 7,7 5,9 13,0

Zambie 1972-1976 7,5 ;.,5 14,7

Source: Toutes les dormees sent extraites des Summaries of Industrial Development Plans etablis par l'ONUDI (Resumes des plans de developpement industriel) (volumes II et III - UNIOO/IPPD,54 et ID/109), a !'exception des dormees relatives au Malawi et . au Souaziland qui sent extrai tes·

de

resumes· etablis par la

Division rnixte CEA/ONUDI de l'industrie, _y' Industrie non compris l'artisanat.

W . Industrie.

sf Les taux de croissance portent sur la periode 1970/71 a 1976/77,

(19)

an.3/INR/TP/l

Page 15

24.

Comrne la Strategie internationale du developpement, les plans de developpement nationaux d'Afrique contiennent generalement'des objectifs d'ensemble pour les impor- tations et les exportations. Ces objectifs nationaux d 'ense,mble sont fixes

a

un

niveau qui est au moins egal

a

l'expansion annuelle moyenne ·d'envi·rcm

7

p.

100

dans la Strategie internationale. Tandis que les taux de croissance annuels du commerce exterieur prevus pour des pays comme le Kenya

(1957-19741

et la Republique-Unie de Tanzanie

{1969-1974)

se chiffrent

a

environ

7

p.

100,

ils atteignent de

10 a 15

p,

100

dans des pays comme le Nigeria

(197o;.1974),

le Soudan

(197o;.1975)

et la .lambie

(1971-1976).

25, Apres ce bref examen des objectifs du secteur manufacturier au niveau national, il faut egalement reviser les politiques adoptees au m~me niveau compte tcnu des domaines d1activite et de l'action proposes par la Strategie de l'Afrique pour le' developpement industriel durant les annees 70. On trouvera ci-apres un bref examen des mesul'es prises a titre individuel et collectif par les' pays africains dans les domaines de la cooperation et de l'integration multinationales, des petites industries, des investissements, de l 1execution des projets et cie la formation de la population locale.

26.

Ence qui concerne la cooperation et !'integration multinationales, le~ pays af'ricains ont I

a

titre indi vi duel et eollec tif, et avec 1 'aide d I organisations inter- gouvernementales et internationales, pris des mesures tendant

a

<levelopper l'infra- structure physique et

a

elaborcr une formule d 'harmonisation industrielle, A ce propos, il faut mentionner les mesures qui visent a developper l'infra.structure physique·pour contribuer•

a

la promotion du commerce intra-africain entre pays voisins. En Afrique de l'Ouest, le Nigeria est en train d1hannoniser ses politiques de developpement avec d I autres pays qui sont eux aussi riverains du fleuve Niger et des ba.ssins lLcustres de la sous-region en vue d'etablir une liaison routiere avec le Tchad et le Cameroun et d1ameliorer la navigation en divers endroits du fleuve Niger, Dans le sous-region de l'Afrique de l'Est, la coordination des chemins de fer, des transports ma.·itimes, des ports et des services de teleeornmunications a'l'interieur des pays de la CEA, la liaison ferroviair·e Tanzanie-'.larnbie et la route Tanzanie-;:,ambie sont autant d1ensembles qui illustrent ces politiques.

27, La question de I' elaboration d 'une formule d'harmonisation industrielle aux ecnelons sous-regional et regional a ete etudiee dans les politiques nationales des pays d' Afrique, A la demande de ces p~ys, la. CEA a entrepris des etudes J 'hannonisa- tion industrielle sur une base sous-regionale, contribue

a

11ill'3tauration d'un meca- nisme visant

a

promouvoir la cooperation multinationale et, en collaboration avec d I autres organisations, organise des reunions

J/

pour

el

a.borer une formule f>ermettant cette cooperation. Il convient aussi de mentionner la simple formule. de"l'entreprise

J/

Voir par exemple le rapport de la Reunion d'experts sur la cooperation eco- nomique en Afrique de ]'Est qui a eu lieu

a

Addis-Abeba du ler au 10 novembre 1971

(E/CN.14/350).

(20)

a,;1.3/INR/TP/l Page 16

multinationale a!ricaine";t/ qui a ete presentee lors de la deuxieme session de la Conference des rninistres a!ricains de 11industrie pour remplacer ce qu1on appelait

"la formule des projets en bloc" ou "la,formule de la prograrnmation industrielle d1ensernble" et favoriser, sur la base d1une cooperation rnultinationale, des progres rapides dans le domaine des grandes industries d1integration.

23,,. Dans le domain<) des petites industries, les rnesures prises

a

l 1echelon national ont eµ pour effet la creation et le renforcernent des institutions industrielles neces- saires - banques industrielles (ou institutions de financement speciales), centres de developpement industriel, domaines industriels, instituts de recherche industrielle, centres de productivite et de developpement de la gestion, etc .. Les services industriels.que cell institutions fournissent aux petites industries et aux industries rurales prennent generalement la forme sui vruite : financernent

a

bas prix, 'renseigne-, ments sur les possibilites d'investisse!tr,ant, services de vulgarisation industrielle, promotion des associations, cooperation entre pays en voie de developpement, services de formation .et services consul tatifs. A ce propos, il convient de mentionner que tant .~es pays rnoins developpes que les pays en voie de developpement les moins favo- rises se proposent d1obtenir l'assistance de l'0NUDI dans le dornaine des petites industries

5/•

29, Ence qui concerne les investissements, les mesures prevues figurent generalement dans les lois -,,t les codesrelatifs au){ investissements

§/

dont sont assortis les plans de developpement des pays africains. Bien que ces mesures varient selon les pays, la majorite d'entre elles mettent l'accent sur des investissements industriels, prevoient des concessions fiscales, des stimulants et autres formes d1aide, determi- nent le r8le.qui revient au secteur public, fournissent une protection et des garan- ties aux investissements etrangers, associent les investissements etrangers au trans- fert,

a

!'adaptation et au developpement des techniques, instaurent des institutions go1.1vernementales pour. le controle des investissements, etc,. Les codes relatifs' ·aux investissements dans 11/\:frique francophone en particulier, precisent ouelles sont les entreprises approuvees ou prioritaires et les criteres

a

respecter. (uelques lois relatives .aux investissements dans les pays d' Afrique traitent. expressement des capi taux etrangers.

4/.

Voir le document prtSsentf

a

la Conference sur l'~ntreprise rnul1:inationale, a!dcaine pour la creation d1.industries multinationales (E/CN.11,. LO,I.2/INR/TP/y) •

. 5/

Des details supplem~ntaires ·sur les programmes et les activites de 110NUDI.

clans le dornaine des petites industries figurent dans les rapports annuels du Directeur executif de l 10NUDI pour 1973 (ID/B/140, pages 119

a 1.'24)

et pour 1974,

(I::J/B/150,. pages lE

a

116 du texte anglais).

§/

Pour d1autres details sur ces codes, voir le Directory of industrial investraent incentives in selected developing countries (UNID0/IPP0.42).

(21)

0:1.3/nrn/TP.l Page 17

JO. Il convient de mentionner que des efforts collectifs ant ete-r.§:alises pour coordonner et hannoniser

1a

1egialation relative aux investissements en Afrique.

Toutef ois, exception f ai te du code commun d 1 invc,stissement de 11 UDEN: et des eff'.or:t°' d1haffi[onisation de la CEA, il semb]e que la coordination dans. ce domaine se heurte

a

de ·s'erieuses difficul tes.

31. Pour ce qui est de l 1execution des projets, les pays africains savent qu'il importe-. d1obt'E!Ilir: le c·oncours des- organisations internation~es c.omp.etentes, en par- ticulier

l'a

GS!i\i,'t l 10NUDL La CZA a procede

a

une evaluation d~.s mecanismes de pro- motion ·nation.aux e't etabli uh plan en vue de mettre <on place de~ cent!'.eS multinatio-

nallx ·ct• i'nforination' ·et de pl"omoi:ion industrielles. Le, but de ·ccs centres de .Pro~otion indus- trielle (CPI) est de f--~urnir des cohSei.l.c; sur la rea1i.'~atior~ des Jtud~s p~Ciiminaires et des etudes d' investissement ~ sur les nCgociations relatives au:.< pro jets mul tinationaux et sur la reductiont

a

une <luree minimum, du laps de temps qui s1ecoule entre les etudes preliminaires et l 'execution des projetsw L!ONUDI aide les pays africains

a

organiser

leurs services d'infonnation industrielle et

a

faciliter les contacts entre les insti- tutions nationales et les investisseurs eventuelso

32. Dans le domaine de la formation de la population locale, les plans industriels des pays africains pour les ann.§:es 70 cont:i..ennent des mesures tendant

a

creer et

a

renforcer des ins ti tuts de formation dans le domaine de 11 industrie et de la gestion.

Dans certains pays africains (par exemple le Les~tho et la Republique-Unie de Tanzanie), les mesures prises pour reorganiser la fonnation industrielle visaient

a

favoriser les petites industries et l~s indu.stries artisanales en mettant 1' accent sur certaines questions particulierement importantes dans certaines communautes. La creation dans certains pays africains d: eguipes de jeunes volontaires (par exemple au Nigeria), chargees de dispenser une fonn&tion professionnelle et preprofessionnelle, l'imposi- tion de taxes pour financer 1 a fonriation ::i 1dustrielle (par exemple au iCenya) et le recours aux investissements 8.trangers associes

a

l ·acquisition de techniques et

a

la

fonnation de personnel de contrepartie figurent aussi au nombre des mesures prises pour former la population locale.. -Sn outre} une formation orient:§e vers 1; industrie est dispensee tant clans les pays africains qu:

a

11 etranger aux employes comme aux employeurs, aux hommes comme aux femmes~

33. Ace propos~ il faut egalement mentionner les mesures visant

a

promouvoir la cooperation intra-africaine dans le domaine de la formation industrielle. Les servi- ces de formation fournis par Ethiopian Airlines

a

la compagnie East African Airways, 11 ins ti tut mixte de 1 ;OCA\l pour la formation des responsable,; de la vulgarisation et la creation d1une Association africaine pour la fonnation et le perfectionnement pro- fessionnels

Z/

en sont autant d'exemplcs.

7

z/

Vair lee rapport de 1 a Conference region ale sur le developpement de 1 a formation qui a cu lieu

a

Addis-Ab.iba du Hl au 30 noveiobre 1974 (E/CN.14/liP.6/47).

(22)

cr:I.J/INR/rP/1 Page 18

34.

11 convient d'ajouter que les pays africains ont obtenu une aide de l'ONUDI dans le domaine de la formation industrieHe. Outre la formation du personnel de contrepartie des experts de 110NUDI dans les pays africains, une fonnation indus- triel.le a ete fourm.e sous forme de formation de groupe dans les usines et de bour-se.s de perfectionnement individuelles.

35. Il ressort de cet examen des objectifs et des politiques adoptes en vu,e du • developpement industriel

a

l'echelon national que ceux-ci sont generalement conformes

aux strategies internationales et regionales, Toutefois, un tel examen ne peut prouve:r la pertinence des objectifs et l 1efficai,ite des politiques. Seule 11avalua-

tion des resultats obtenus pennettra de· s1eh assurer.

(23)

. ''

OII,3/INR/TP/1 Page 19

III. RE,$ULTA~ .OBTENUS PANS LE SOCTEUR MANUFACTURIER DEPOIS' 1970 A. Production manufac'tiil'iere

36,

L' analyse des progres realises dans le PNB et la ,produ,cti,on manuf.acturiere des pays africaills en voie de· de~<Hoppement repose

sw- ·

les stati.stiQ\,leS de. la comptabi-

li

te nationale • . U faut appeler 1' attention sur le .fait ,qu.~ les do@ee~ sur la valeur ajoutee dans la comptabili te nationale des pays d I Afrt~e. p,mvent i!tre differentes de la valeur ajoutee ,:ecensee, Cetta derniere est_·generiileillen:t. mbitidre, que ·1a ... premiere, ceci et ant dQ surtout au f ait ..

qu;,

i~s· petits etablissel!le!lts industriels ,it· 1es acti vi- tes artisanales des menages ne sont pas systematiquement recenses

§/,

Compte tenu de cette 9.bsE!rvation statistique-, H E!st possible d1

analyser

la

cro.i.~ancca·:eti' ·ia

struc-

. . , . . ., ' ' ' . ' ' . ' .

..

~~~ :~~~-~--·,.,,;.. .•. . . . -··· . ..

tur" dE!. la pt'Qduction manuf a.0turiere d<!puis 1970 en we de· repo~dre a d"s questions preciSE!S, Ces questions sont les suivantes : les pays africains, les' sous-regions et la region dans son <mSemble ont-ils att~int l 1objecti:( de 8·

p;

100 fixe dans .. la

Strategi" internationale du developpenent 7 Comni~nt l.1objectif a..;.t-il ete atteint et quelle est la situation des pays l"s, moins developpes et des pays•• en voie d" develop- pement les moins avanc&,.,dans ce domaine ? QJ.E!ls sont les taux de croissance du sec- teur manufacturier par rapport a ceux de l'agriculturE! et d'autres SE!cteurs? CommE!nt la pr<xiuction manufach,lriere africaine se repartit--ell" entre les sou·s:..:regions et les pays ? A quel stade de l,'industrialisation les pays• africains sont-ils parvenus ? CCIIIIDE!nt pE!ut-on COl]lparE!r la part des pays africains avec cell" d • a11tres pays en voiE!

d" developpement dans la production manufacturiere mondiale?

'37, De 1970 a 1974, l'Afrique dans son ensenble n'a pas pu realiser les obj..ctifs d"

6

et"

8

p. 100 fixes pour _le PNB et la production manufacturiere respectivement dans' la Strategie international" du devE!loppement bien que, comme on l''a deja dit,

ces_ .. ,·:

objectifs soient moins ;,mbi tieux que CE!ux qui sont fixes dans les pf ans de devei'oppe,- ment nationaux. La reg;i.on africaine n' a pu realiser qu' un taux de cro_issance "ke'·5,5 P• 100 du PNB et de 7,5 P• 100 de la valeur manufacturiere ajoutee. A 1

\·~chi:il~ri'

s~us- reg:i.Onal, l'Afrique de l'Ouest est la seule sous-region qui a depasse 1 1objectif de 8 p. 100, Ce-:,i est imputable essentiellement au fait que certains''grands pays indus- trialises de la region (la Cote d'Ivoire, le Nigeria et le Senegal) ont atteint des taux de. C!"Oissance relativement eleves· qui compenseiit' 'largenient •.

i

1ech-;;c··d;;:c;h~a.

L'Afrique du Nord, la plus industrialisee des sous"-regions africaines,

ii.

~ g i s t r e un taux de croissance annuel moyen de 7,3 p, 100 en raison du taux relativement faible de 1 'Egypte qui est le centre manufacturier le plus imprirtarlt et du 'tlllix de croissance negat'if du Soudan. Dans le cas de l 'Afrique orient ale,·

:ie.i('"'8sul

tats de certains grands producteur~ (Kenya, Republique-Unie de Tanzanie et Zmnbie) ~nt satisfaisants mais du fait des taux de croissance rl'llativemen.t faibl'es d'autres pays '(Ethiopie, Madagascar et Ouganda) le taux annuel moyen d 1expansion du secteur manufactur;i.er pour

§/

Voir Portee des renseignements ~ur la val,eur ajoutee obtenue a partir des statistigues industrielles. Infonnation 'statistique,CEA, ,n°45 (jL1in 1973) pages 13 a 23 et Rapport sur le"<;em'ina:i.re sur la preparation du programme mondial des statis.tilques industrielles-de 1973·gu1

a

~u lieu a Addis-Abeba du 1~ au 20 novembre 1973

(E/CN,14/610) pages 13 et 14,

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