EFFICACITÉ DE LA SPIRAMYCINE POUR LA CROISSANCE DU POUSSIN
INFLUENCE DE LA DOSE DE
L’ANTIBIOTIQUE
ET DE LA NATURE DU RÉGIME DE BASE
C. CALET, C. ROUSSEL
J.
BARATOUStatioaz de Recherches avicoles,
Centre azational de Recheyches
!-oolechnig7ees,
Jayy-erz-Josas.(Sl’ine-ct-Oise).
SOMMAIRE
L’efficacité de la
spiramycine
pour la croissance a été étudiée chez lepoussin
dans différentes conditionsexpérimentales.
Son influence sur ledéveloppement pondéral
estcomparable
à celui del’auréomycine,
mais ses modalités d’action semblent néanmoins différentes. L’effet de la<pirainycine
est nul
pendant
les quatrepremières
semaines mais devientlargement positif
par la suite,puisque
leretard initial est rattrapé dès la huitième semaine
d’expérience.
Les différentes doses étudiées sontégalement
efficaces. Dès le taux de 5 g par tonne d’aliment, l’efficacité maximum duproduit
se mani-feste tant sur la croissance que sur le taux de conversion alimentaire. L’action de la
spiramycine dépend largement
de la nature du régime de base. Onenregistre
un effetpositif
sur la croissance avec unrégime complet équilibré
mais cet effet se trouve notablement réduitlorsqu’on
abaisse à la fois le taux pro-téique
du régime à 16,75 p. 100 et la valeurbiologique
desprotides.
Enfin une ration enrichie de 5p. ioo d’huile de maïs ne retire aucun bénéfice de la
supptémentation
par livspiramycine.
La
spiramycine,
isolée pour lapremière
fois en France en 1951 deStreptomyces ambofaciens,
est unantibiotique
nouveau dont lespectre
antibactérienapparaît
assez
proche
de ceux del’érythromycine,
del’oléandomycine
et de lacarbomycine (Pm:!!RT-SrNDico, 1954 ).
Laspiramycine
estparticulièrement
efficace dans les infections à germesgram-positifs (staphylocoques, streptocoques, pneumocoques),
et
plus spécialement
dans les affectionsrespiratoires,
En outre. elle est douée d’unelongue persistance d’action,
surtout aux faibles doses.Par
ailleurs, F RANÇOI S
etM I C H E L ,
1955 et195 8,
ont montré que laspiramycine
comme d’autres
antibiotiques,
inhibe ladésamination
de divers acides aminés par la flore intestinale du porc. Ces auteurs ont pu établir à ce propos une corrélation entre la stimulation de croissanceproduite
in vivo parl’antibiotique
et son actioninhibitrice sur le catabolisme de
l’arginine
déterminée in vitro.D’après
leurs travaux,la
spiramycine
arrive en tête de tous lesantibiotiques
avec un taux d’inhibition de 114, ce taux étantexprimé
enpourcentage
de celui del’auréomycine pris
pour référence. A titre decomparaison,
cette valeur est de 103 seulement pour la tétra-cycline,
gc! pour laterramycine,
104pourl’érythromycine
et go pour la bacitracine.In z!ivo chez le porc,
FÉVRIER, ig6i,
dans une trèsimportante expérimentation poursuivie depuis
deux ans àJouS!-en-Josas
a mis en évidence l’actionspectaculaire
de la
spiramycine
sur la croissance de cetteespèce, apportant
ainsi une confirmationpratique
aux résultats obtenus in vitvo par1 ~ xan Ç ors
et MicH!r,.D’autres
chercheurs, C ONRAD ,
NELSON et B!!sow, ig5g, H9rs etSr!!x, ig6o,
ont mis
également
en évidence l’efficacité de laspiramycine
dans les aliments pourporc tant en ce
qui
concerne la croissance que l’indice de consommation.Sur
poulets, indépendamment
de recherches actuellementpoursuivies
auxZ;tats- Unis,
aucun travail n’a étéjusclu’à présent publié,
ausujet
de l’action stimulantede la
spiramycine
sur la croissance. Des travaux ontpourtant
attirédéjà
l’attentionsur l’efficacité
remarquable
de laspiramycine
à doses assez élevées contre la cocci-diose caecale
(C IJCKIER
etM ALANG .’.., ig 5 6-ig 57
etBAU, ig 5 g)
et contre les infec- tions à PPLO(IW s!x
etal., ig0o). Aussi,
avons-nousjugé opportun
d’étudier la valeur de laspiramycine
sur la croissance despoulets.
Notre étude aporté
sur l’effet de diverses doses despiramycine
et sur l’influence de la naturede la
ration(ration
normale- ration pauvre en matières
protéiques
- ration enrichie en matièresgrasses).
MATÉRIEL
ETMÉTHODE
4 8
0 poussins mâles issus du croisement Rhode ï
Wyandotte
sontrépartis
àl’âge
de 10jours
en 10lots
homogènes. Chaque
lotcomprend
trois groupes de r6 animaux, formant ainsi des unitésexpérimentales.
Lespoussins
ont au début de l’essai mêmepoids
en moyenne dans les différents groupes.Les animaux bagués sont placés en batteries chaudes
pendant
les quatrepremières
semaines, puistransférés en batteries froides où leur
développement
sepoursuit
pendant quatre autres semaines.Deux
régimes
de base sont constitués, dont lacomposition
est donnée d,ws le tableau r.Le
premier régime
de base(RB,)
renferme 21,5p. 100deprotéines
et r 8¢5caloriesproductives
par kilo. Il présente lescaractéristiques
d’unrégime
commercialclassique, particulièrement
bienéquilibré
Les rations I et Il qui en sont dériv-ées apportent respectivement :
- Ration I : RB1 -! ! 5 ji. ioo de manioc.
- Ration II : 1<Bi +S p. ioo d’huile de maïs.
L’apport
de manioc dans lest destiné àéquilibrer
le tauxprotéique
pourqu’il
soitpratiquement
le même dans les rations 1 et Il.
Le second
régime
de base (LtB2)qui
constitue la ration III est pauvre en matièresprotéiques (i6.; !
p. 100) ; il ne contient que très peu deprotéines
d’origine aniniale et à vrai dire surtout desprotéines de
qualité
médiocre.Les différentes rations 1, II et III sont
supplémentées
avec de laspiram y cine
base ou avec del’auréonmcine (chl<>rhydra<e)
suivant lep<.v«>cole
suivant :Les animaux des différent-, groupes sont pesés indiciduellement tous tes 8 ou y
jours
et la con-sommaI ion de nourriture est régulièrement notée pour
chaque
groupe.T.a nourriture et l’eau sont distril>uées il !-olonté.
RÉSULTATS
Les résultats à
quatre
semaines et de 4 à 8 semaines sont donnés dans les ta-bleaux 2 et 3.
Les
gains
depoids
et les indices de consommationindiqués
pourchaque
lotsont les moyennes des trois
répétitions
dechaque
lot ; ils serapportent
donc à4 8
pou- lets. Notons que pour les lots i et d, un groupe sur trois a dîi êtresupprimé
fautede
place
lors du passage des animaux des batteries chaudes aux batteriesfroides ;
pour ces
lots,
les résultatsde 4
à S semaines nereprésentent
donc que les moyennes de deux groupes( 32 poulets).
Tous les résultats ont été
analysés statistiquement.
io Croissance
Ef fet
de las!iramyciaze
iidifférentes
doses. - Les tableaux 2 et 3 rassemblent les résultatsportant
sur la croissance et l’indice de consommation depoussins qui reçoi!-ent
laspiramycine
à raison de 5, io, 15 et 20 g par tonne d’aliment.Pendant les
quatre premières semaines,
seulel’auréomycine
améliore nettementla croissance des
poulets.
Laspiramvcine
auxquatre
doses étudiées n’aqu’une
efli-cacité limitée
pendant
cettepériode (résultats
non différentssignificativement
dutémoin suivant
l’analyse statistique),
mais donnepourtant
une stimulation de crois-ance non
négligeable,
étant donné la valeur de la ration utilisée(ration I).
Pendant les
quatre
semainessuivantes,
la stintulation de croissance fournie parl’auréomycine
se maintientapproximativement
au même niveau. Elle est tout à faitcomparable
alors à celle fournie dans l’ensemble par laspiramycine (tableau 4 )
et notamment à la dose 15
g/tonne qui
donne des résultatssignificativement
diffé-rents du témoin
(au
seuil de sécurité de 99 p.ioo).
L’efficacité de laspiramycine
à cette dose est
supérieure
à celle del’auréomycine pendant
lesquatre
dernières semainesd’essai ;
elle semble donc croître avecl’âge
des animaux àpartir
de 3 à 4semaines. D’autres essais non encorepubliés
ontégalement
confirmé ce fait. Ilconvient de
souligner l’avantage
de laspiramycine
observé àpartir
dequatre
semaines alorsqu’au
contrairel’érythromycine
-antibiotique
par ailleurs assezproche
dela
spiramycine
- a une efficacité notable seulementjusqu’à quatre
semaines(Cat,!2, 10 6 0 ).
Lecomportement
desantibiotiques
semble donc bien différent suivantl’âge
de l’animal.Notons
également
que dans cetessai,
les résultats obtenus avec laspiramycine
à 5
g/tonne,
IOg/tonne,
i5g/tonne
et 20g/tonne
ne sont pas sensiblementdifférents,
bien que les valeurs maximum soientenregistrées
pour laspiramycine
ài5-g/tonne.
La dose de 5
g/tonne
n’est quelégèrement
inférieure à 15gjtonne.
Comparaison de L’eîfecacité de
lasPiramycine
selon la nature ditrégime de
base. -Dans le
tableau 4 figurent
les résultats montrant la différence decomportement
de l’animal vis-à-vis de laspiramycine
selonqu’elle supplémente
unrégime complet
et
équilibré,
unrégime
enrichi en matières grasses ou’une
ration déficiente enprotides.
La différence d’efficacité des trois
régimes
de baseapparaît
nettement. Alors que lerégime
I fournit une croissancenormale,
l’élévation du tauxénergétique
dansle
régime
II retentitpositivement
sur legain
depoids
et sur l’indice de consommation.I,’effet est d’autant
plus marqué
que les animaux sontplus âgés.
Avec lerégime
IIIon aboutit aux conclusions inverses. La carence du
régime
en azote diminue la crois-sance et l’efficacité de la ration
pendant
lepremier âge,
mais cedésavantage disparaît
en finition. Nos résultats sont
pleinement
en accord avec ceuxqui
sontgénéralement publiés :
au fur et à mesure que lepoussin vieillit,
ses besoinsénergétiques augmentent
alors que ses besoins azotés diminuent
(S COTT
etal., H ) 47 ),
La
spiramycine
dans ces conditions variables nepossède
pas un effetunique.
Son effet est
positif
avec la rationéquilibrée.
Avec la ration II, enrichie en matièresgrasses, les
gains
depoids
du lotspiramycine
sontidentiques
à ceux du lottémoin,
aussi bienpendant
lapériode
de o à 4 semaines quede à
à semaines.La ration III - pauvre en matières azotées - ne
permet
pasd’exprimer plei-
nement l’efficacité de la
spiramycine.
On n’a de différencesignificative
avec le té-moin n° III
qu’au
seuil de sécurité c!o p. ioo.2
° Indice de consommation
Les résultats rassemblés dans les tableaux 2, 3
et et qui
concernent les cou-sommations d’aliment ou les indices de consommation sont à peu
près superposables
à ceux relevés ci-dessus pour la croissance.
L’amplitude
de laréponse
à laspira- mycine
semble toutefois moinsimportante.
I,a
spiramycine
dans la ration 1 restepratiquement
sans action sur l’indicede
consommation, pendant
lesquatre premières semaines,
alorsqu’il
y a une diffé-rence de 2p. ioo entre le lot «
auréomy cine
» et le lot cc témoin ». De 4 à 8semaines,
l’efficacité de la
spiramycine
est un peusupérieure
à celle del’auréomycine,
sauf àla dose de IO
g/tonne.
Avec la ration II, la
spiramycine
n’a eu dans cet essai aucune actionsignificative
sur l’indice de consommation alors
qu’avec
la ration III l’indice deconsommation,
comme la
croissance,
est un peu amélioréà semaines
etde 4
à semaines.La ration II
donne,
dansl’ensemble,
les meilleurs indices de consommation.DISCUSSION
L’étude de la dose
optimum
despiramycine qu’il
convientd’employer
montreque cet
antibiotique
est assez actifpuisque
5gitonne
sont suffisants pour atteindre l’efficacité maximum. Nous retrouvons ici la courbe d’efficacité desantibiotiques
en fonction de leur dose dont l’ascension se manifeste pour les faibles doses
puis
demeure en
palier
pour les teneurs alimentairesplus
élevées(LI H
etB AUMANN , 10!1).
Nos résultats montrent le
comportement
différent desantibiotiques
étudiés selonles différentes conditions
expérimentales.
Le fait leplus frappant
est ladivergence
d’action entre la
spiramycine
etl’auréomycine.
Alors que le secondpossède
uneefficacité constante
quel
que soitl’age
del’animal,
lepremier
ne manifeste son acti-vité que
pendant
la deuxièmepartie
de la croissance. Il convient de considérer cepen- dant que le retard estrattrapé puisque,
à 8semaines,
aucune différence n’existe dans lespoids
des animaux soumis àl’antibiosupplémentation.
C’est
peut-être
la diversité decomportement
des différentsantibiotiques qu’il
faut
invoquer également
pourexpliquer
l’absence d’efficacité de laspiramycine
ajoutée
à unrégime
pauvre en azote.Il convient de mentionner que tous les
antibiotiques
ne secomportent
pas de la même manière. BRANIOX et HiLi,, io5i, considèrent que lapénicilline
fournit lesmeilleurs résultats de croissance chez les volailles
à 4 semaines
mais que la terra-mycine
vient enpremier
àl’âge
de S semaines.L’absence d’efficacité de
l’antibiotique
dans unrégime
enrichi en matières grasses confirmel’hypothèse
que l’un de nous avait émisequant
au mode d’action des anti-biotiques, (C. Bi . HT , Iq51!).
Dans une étudepoursuivie
sur le Ratblanc,
nous avionsmentionné que les
antibiotiques
sont des économiseursd’énergie.
Ainsil’adjonction
soit d’un
antibiotique,
soit de matières grasses doit provoquer une amélioration de l’efficacité de laration,
mais l’addition simultanée des deux substances ne doit pasapporter
de bénéficesupplémentaire.
Nos résultats actuels confirment ceux de Smn,1
~R et
SC HW E I G ER T,
1953,qui
observentl’impuissance
del’antibiotique
à valo-riser un
régime
contenant des doses variables de matières grasses.Î !co!!nTZ,
zc!!3 observe que 2,j ou 5 p. ioo d’huile de coton sontégalement
favorables à la crois-sance du
poussin (gain
de5 ,8
p.ioo)
et que l’additionsupplémentaire
depénicilline
provoque un bénéfice
pratiquement
nul(le gain
passe de5 ,8
àf>,r
p.ioo).
A
l’appui
de cetteconstatation,
il convient de noter les résultats de!!W t,
1959. pour
lequel
l’efficacité del’auréomycine
et de lapénicilline
est liée à leur faculté de relever le taux dedigestibilité
deslipides
durégime.
CONCLUSIONS S
L’expérience rapportée
ci-dessus met en évidence lecomportement particulier
de la
spiramycine
sur la croissance dupoussin.
Ce nouvelantibiotique
diffère en effetdes autres sous
plusieurs aspects physiologiques.
On admetgénéralement
que ces substances sont d’autantplus
actives que l’animal estplus jeune
ou que la ration estplus déséquilibrée.
Dans nos
essais,
on constate au contraire (me laspiramycine
nepossède
aucuneaction chez des
poussins âgés
de moins dequatre
semaines. Elle n’est pas active nonplus lorsque
la ration est carencée en azote.Par contre sur l’ensemble de la
période d’élevage,
elle valorise avec la même intensité quel’auréomycine
unrégime complet
etéquilibré.
Le bénéfice se manifestesurtout
pendant
la secondepartie
de lacroissance, qui correspond
àl’époque
où lespoussins
ne sontplus
chauffés.Nos résultats attirent l’attention sur l’intérêt de la
spiramycine
dans lesrégimes
de finition.
Reçu
CM!:’!:F)’
ij<1 1 .SUMMARY
GROWTH EFFICIENCY OF SPIRAMYCIX IN THE CHICK
This work was
designed
tostudy
the effect ofspiramycin
- a new French antibiotic - on ten-day-old
chick growth under variousexperimental
conditions.4 8
0chicks were divided into ten
triplicate
lots of 16 birds each. In the first part of theexperiment,
the effect of the
spiramycin
level which varied from to 10g per ton of feed has been studied. In the second part of theexperiment,
the effect ofspiram y cin
added to the diet at a level of IS g per ton of feed was observed,using
three different basal diets: one wascomplete
and well balanced, the secondwas
supplemented
with p. cent corn oil, and the third had a lowmainly vegetable protein
content(
1 6,
75
p. cent).The results are as follows :
r. -
Spiramycin
added to acomplete
diet results inweight gains
similar to those obtained withaureomycin.
By theeighth
week ofexperiment,
the treated birdsimproved
theirweight gains by
5,6 p. cent and their feed
efficiency
by 3,6 p. cent over the control.2
. - However, the two antibiotics differ in their mechanism of action. The
positive
effect of aureo-mycin
isequal throughout
theexperiment,
whereas the effect ofspiramycin
canonly
be observed after the fourth week.3
. - There is no
significant
difference in theetficiency
of the different levels of antibiotic, themaximum effect first
being
observed with 5 g. per ton.4
. - The
efficiency
ofspiramycin
is the greatest with thecomplete
and well balanced diet. It is reduced with the lownitrogen
diet, and inexistent with the fatsupplemented
diet. Aninterpretation
of the mechanism of action of the antibiotics is made
possible through
this last result.RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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