EFFICACITÉ COMPARÉE POUR LA CROISSANCE DU POUSSIN DE LA MÉTHIONINE ET DU SEL
DE CALCIUM DE L’ACIDE
HYDROXYMÉTHYLTHIOBUTYRIQUE (M. H. A.)
C. CALET M. MELOT.
Sialion de Recherches a1’ii"O!es,
(-’entre ;iN’<!OMa/ de Recherrhes
zootechniques, -]osas (Seille-et-Oise).
SOMMAIRE
Nous avons
comparé
lesaptitudes
de la 1)1.-méthionine et du :B1. II. A. à valoriser lesprotides
du tourteau de
soja
cru enemployant
unplan
de rationnement nouveau. Cette méthode consiste àséparer
les constituants durégime
et à distribuer simultanément dans deuxmangeoires
différentes d’une part unequantité
limitée de matières azotées à étudier et d’autre part des substancesénergé- tiques
non azotées. Ces dernières sont fournies aupoussin
à volonté de manière à lui laisser libre la consommation des calories nécessaires à la couverture de son besoinénergétique.
Dans ces condi-tions,
le M. H. A.possède
la même efficacité que la méthioninelorsque
ces deux substances sontcomparées
sur la base duproduit
actif. On observe la mêmecroissance,
la même consommationspontanée d’énergie
et la même efficacité desrégimes.
Par contre,comparé
sur la base duproduit brut,
le 1f. II. A. s’est révélétoujours
inférieur à la méthioninequel
due soit le critère de mesureutilisé.
On connaît
plusieurs substances qui interviennent
dans lemétabolisme de la méthionine. Les
unespermettent
sasynthèse
enfournissant des groupements méthyles libres ; les
autres sontdes intermédiaires dans les chaînes de réaction qui aboutissent
à saformation. Il existe toutefois des différences
selon lesespèces animales. Ainsi la
diméthylpropiothétine présente chez
le ratles
mêmespropriétés
quela
méthionine tant pourpermettre l’accumulation de fer dans le
foie(CoH!rr
etal., 195 8)
que pourservir de donateur de méthyle (3 1 ,<x"
etdu V IG ::-.IEAU D , 194 8). En revanche,
chez lepoulet, S ANSON
etM ATTERSON , 1957 ,
montrent que nonseulement la diméthyl- propiothétine
nepeut remplacer la méthionine, mais
aucontraire s’oppose
à sonutilisation lorsque les deux
corps sontintroduits dans l’aliment.
Au
coursde la dégradation métabolique
de laméthionine, l’acide cétométhiol-
butyrique
seforme
normalement pardésamination oxydative.
Or on connaît unesubstance très
voisine, l’acide DI, 2 -hydroxy-- 4 -méthylthiobutyrique, qui diffère
du précédent
parle remplacement
d’unefonction cétonique
par unefonction alcool.
Depuis quelques années,
on arecherché
dansquelle
mesure cettesubstance, qui
setrouve
soit
sousforme de sel de calcium soit
sousforme d’amide
etqui
est connue sousle nom
de méthyl-hydroxy-analogue de la méthionine (M.
H.A.), possède
uneeffica-
cité
comparable
à celle-ci. On asignalé plusieurs fois
l’intérêt de ces substancesqui,
en
l’absence de méthionine, valorisent aussi
bienle régime du poussin (GoRDOa,
MAD DY
, K NI G H T, 1954 ; Douc!,ns
etal. 1957 ; GoxDOrT
etal. 1957)
quecelui de
lapoule pondeuse (B ARTON
etS TEPHENSON , ig6o). L’efficacité du
M. H. A. aété
com-parée
àcelle de
laméthionine dans différentes conditions. B IRD , 1952 ,
démontrel’égalité
de cesdeux substances
pourla
croissance dupoussin lorsqu’elles
sontapportées
à
doses égales
deproduit
actif. De la mêmemanière, REI D , G ABAY
etCouCH, 1954 . opérant
en culturede tissu,
accordent au M. H. A. et à laméthionine la
mêmefaculté
àrelever
la teneurdu
foie englutathion. .
_Malgré
cesconclusions concordantes,
de récents travaux ontremis
leproblème
en
question.
La confrontation des
résultatsde
MacxLm etG ORD O N , 195 8
et1959 , d’une part,
et ceuxde S UL I, IV AN
etBiRD, 1957 , d’autre part révèle
une netteopposition.
Les premiers
auteursproclament l’équivalence de
laméthionine
etdu
M. H.A.
lorsqu’on les
compare àégalité de produit brut.
Or laDL-méthionine dose 9 8 % de produit actif
alors que le M. H. A. n’enrenferme
que 80 p. 100.Cela voudrait
doncdire
qu’à égalité
deproduit actif
le 31. H.A. possède
uneefficacité supérieure
àcelle
de la méthionine.
PourS ULLIVAN
etB IRD , 1957 ,
aucontraire, le
M. H.A. manifeste
une
infériorité
constantevis-à-vis de la
méthioninequel
quesoit
le tauxprotéique
du
régime.
Nous avons
remarqué (C AL E T , Jou!xD>~’r, BaR.!TOU, 19 6 0 ),
quela distribution
desprotides dans
un alimentcomplet
nereprésente
pas la meilleureméthode
pourrévéler
leurefficacité. Ceci
est encoreplus marqué lorsque les protéines possèdent
unehaute
valeur biologique. Il convient mieux de distribuer simultanément dans deux
mangeoires séparées
lesconstituants azotés du régime d’une part
etles substances
énergétiques
nonazotées d’autre part. En utilisant
cettenouvelle méthode,
nousavons
cherché
àlever
lescontradictions qui demeurent quant
àl’égalité des effica- cités de la méthionine
etde
sonanalogue.
MATÉRIEL
ETMÉTHODES
L’expérience
est conduite en cages individuelles et pour cela unepériode préexpérimentale
estnécessaire au cours de
laquelle
lespoussins expérimentaux
sont choisis et habituésprogressivement
tà vivre seuls. 200
poussins
mâles d’unjour
issus du croisement RhodeWyandotte
sontrépartis
en5
o cages. Pendant zi
jours,
on élimine 150poussins
en retirantchaque
semaine un animal dechaque
cage. En
outre, les 50poussins
isolés sont habituéspendant
7jours supplémentaires
à recevoirsépa-
rément les substances azotées et l’aliment
complémentaire
non azoté. Pendant lapériode préexpéri- mentale,
soit autotal semaines,
lespoussins reçoivent
unrégime complet
etéquilibré
sauf en cequi regarde
les matières azotéesqui
sont constituées de tourteau desoja
cru.:1 la fin de la
période préexpérimentale
les 5° animaux sontrépartis
en 5 lotshomogènes
selon la méthode des
blocs, d’après
leurpoids
et leurgain
depoids pendant
lapréexpérience.
Lesanimaux
reçoivent
alors lesrégimes expérimentaux
constitués par lerégime protidique
de base(voir
tableau2 ) supplémenté
par la DT,-méthionine ou leDL- 2 -hydroxy- 4 -inéthylthiobutyrate
decalcium selon le
plan expérimental qui figure
au tableau t.La
composition
durégime protidique
de base est donnée dans le tableau 2.Le
complément vitaminique possède
lacomposition qui figure
dans le tableau 3.Le
régime protidique
de base dosea 6!o
calories métabolisables par kilo et 40 p. 100de ma-tières azotées totales. Ces matières azotées sont déficientes en méthionine
qui représente
le facteurlimitant du
régime puisque
le déficit de cet acide aminé parrapport
à l’oeuf est de4 8
p. 100. C’estpour mieux
souligner
ce déficit que nous avonsajouté
dans lerégime protidique
de base des acides aminés libres tels (luethréonine,
valine etlysine.
La
supplémentation
durégime protidique
de base par la DL-méthionine ou par leDL- 2 -hydroxy- 4
-méthylthiobutyrate
de calcium est effectuée auxdépens
de l’amidon.L’apport
de M. H. A. estcalculé pour fournir une
quantité équivalente
à la méthionine soit enproduit
actif soit enproduit
brut.L’apport
de o,3 p, ioo de cette dernière permet de ramener le déficit du facteur limitant durégime
à 3o p. ioo.
Les différents
régimes protidiques
sont distribuéschaque jour
dans unemangeoire spéciale
à raison de 13grammes par
poussin.
Un outre, les animaux ont libre accès à un alimentcomplémen-
taire non azoté
qui
est fourni ad libitum dans unemangeoire
différente. Lacomposition
de cet alimentest donnée dans le tableau 4. Il renferme 3
4 6 5
calories métabolisables par kilo.La
composition
ducomplément
minéral est donnée dans le tableau ;.L’eau est distribuée à volonté. Les animaux sont éclairés i¢ heures par
jour. L’expérience
dure3
semaines, pendant lesquelles
le contrôle hebdomadaire dupoids
des animaux et le relevéjournalier
de la consommation d’aliment sont effectués.
RÉSULTATS
Dans
le tableau 6
sontréunis les
moyennesdes gains de poids
etdes
consom-mations des aliments pendant
les troissemaines d’expérience.
La
carencedu régime protidique de base apparaît
clairementpuisque
toutapport de DL-méthionine
estbénéfique
même au taux de z p. i ooLes résultats du calcul
statistique effectué
surles gains de poids
etles indices de
consommation etqui figurent
aux
tableaux 7 a. et 7
montrent que toutesles différences
sontsignificatives sauf
entre les lots
qui reçoivent
unsupplément
de o,3 p. 100 deDI,-méthionine
etde 0 , 375
p. 100de
M. H.A.
En
cequi regarde l’indice
deconsommation
lesrésultats
sont encoreplus
pro- bants.Ainsi
àégalité de produit brut,
lasupériorité de
laDl,-méthionine
sur le M. H. A.est
indiscutable. L’égalité de l’efficacité de
cesdeux produits
ne semanifeste
que lors-qu’on
les compare sur unebase équimoléculaire.
Les
mêmesconclusions
sontobservées lorsqu’on étudie les efficacités des diffé-
rentsconstituants de
la ration.Voici dans
les tableaux 8 et9
lesrésultats
del’effica- cité protéique (gain de poids /matières
azotéesconsommées)
et del’efficacité calorique
(gain
depoids /calories
métabolisablesingérées).
On
remarque, -sauf
pourla DI,-méthionine apportée
au tauxde
i p. 100 -l’évolution parallèle
entre ledéveloppement pondéral
etla libre consommation de calories
non azotées. Il enrésulte
quela consommation
totaled’énergie s’élève
au
fur
et à mesurede l’accroissement de l’efficacité du régime.
On remarque
également
larelation
étroitequi existe
entrel’augmentation
des efficacités protéiques
etcaloriques lorsque
lacroissance des animaux
estamé-
liorée.DISCUSSION
Les études qui
ontété entreprises
pourdémontrer
l’intérêt du M. H. A. ont étéconduites dans
unbut essentiellement pratique.
Pourcela,
les auteurs ont utilisé desrégimes commerciaux
à basede
maïs et desoja
dont le tauxprotéique était
con-forme
aux normes( 20
à 21 p. 100 dematières
azotéestotales).
D’une manièreplus fine,
BIRD en1952
utilise unrégime semi-synthétique
à base de tourteaud’arachide
dosant également environ
20 p. 100de protéines. A quantité équivalente de produit actif,
laméthionine,
le M. H. A. sousforme d’amide
ou sousforme de
sel de calcium ont a peuprès
la même activité aux différents taux où on les compare.Ces
résultats sontconfirmés
parGo p uox
etSizER, 1 955 .
On
peut reprocher
à cestravaux,
comme l’ont faitS 171 ,1, IVAN
etBiRD, 1057 , de
manquer de sensibilité pour mettre enévidence
les éventuelles différences entre 31. H. A. et méthionine enraison
du tauxprotéique trop
élevédes régimes. Lorsque
ces
derniers renferment
r2 our 4
p. ioode matières azotées déficientes
enacides aminés soufrés (protides purifiées de soja),
onobserve
uneinfériorité
constantedu
M. H. A.vis-à-vis de la
DL-méthionine comparés
molécule à molécule. Plusrécemment,
nous avons
confirmé
ce résultat en utilisant desrégimes
à base desoja
crudosant
r6 p. 100de matières azotées
(C.< I -E T
etB ARATOU , H )6 0 ).
Ilconvient
de citer une seuleexception
à cettemanière de voir qui
a étésignalée
parM ACHEUN
etCORDON, 1959 . Avec
des rationsdosant 14
p. 100de protéines,
ces auteurs observent une actionégale du
1I. H.A.
etde
laméthionine lorsque
la mesure commune de ces corps est leurpoids brut ;
on nes’explique
pas lesraisons de
cetteexception.
En utilisant
unetechnique inhabituellement pratiquée,
nousconfirmons
unefois de
plus l’opinion généralement admise. Le plan de
rationnement que nous avonsappliqué donne
aupoussin la possibilité d’ingérer librement la quantité de substances
énergétiques qui
lui convient et luipermet d’utiliser
au mieuxles matières
azotées durégime.
Deplus, lorsque l’on considère
latotalité
desingérés du poussin (somme
des consommations du régime protidique
etde
l’alimentcomplémentaire
nonazoté),
on
s’aperçoit
que les an.maux desdifférents
lots se sont constitués desrégimes qui
dosent environ 10 p. 100 de matières azotées totales. Nous nous sommes donc
placés dans
lesconditions
lesplus favorables
pour évaluer lesefficacités des produits
étudiés.
Nos
résultats indiquent
quele nombre de calories librement consommées diffère
selon la naturedu mélange azoté
et nous constatons en outre que le M.H. A.
et laméthionine, apportés
enquantités équivalentes,
conduisent à la mêmecroissance,
à la mêmeefficacité protidique
et à la même consommation de calories.En revanche, comparés
surla base du produit brut, le
M. H. A. se montretoujours inférieur quel
que
soit le critère choisi.
En résumé,
nous retrouverons unefois de plus
que le lI. H. A. nepeut prétendre
à
posséder
uneefficacité
pourla croissance, égale
à cellede
laDI,-méthionine,
lors-qu’on
les compare surla
basedu poids
desubstance brute. L’équivalence
nepeut exis-
ter entre ces
produits
que sur labase du produit actif. Ces résultats
sont vrais pourla croissance,
pourl’indice de consommation,
etpour les efficacités protidique
etcalorique
durégime.
Recu
en octobre 1961.SUMMARY
COMPARISON OF EFFICIENCY FOR GROWTH OF METHIONINE AVD CALCIUM HYDROXYMETHYLTHIOHUTYRATE
(M.
H.A.).
The
ability
of aprotein
inpromoting growth
isclosely- dependent
on the energy content of the diet. It has beenpreviously
demonstrated(CALET, JOL B .:-;DET, B A RA T OU, ig6o)
that theoptimal
amount of calories per gram
of protein ingested
is related to the nature of thedietary protein.
Thehigher
thebiological
value of theprotein,
the greater the amount of caloriesingested.
In order to demonstrate
clearly
the differences inefficiency
between twoproteins,
itappeared
necessary to formulate diets
differing
in their energy content. After IIILL andD AN S KY .
io;;4, we know- that the chick is able toregulate
its calorie intake.Chicks were
supplied sinmltaneously
in two separate feeders with aprotein diet,
and acomple-
mcntar
y
nitrogen-free
diet. Theprotein
diet contained 40 p. roo rawsoybean protein supplemented
with
lysine,
threonine and vahne and included theadequate
vitamins. It wasgiven
in restricted amount,8 30
mg per bird and perday.
Thecomplementary nitrogen-free
diet containedcarbohy- drates,
fat and minerals. It was distributed ad libitum in order to let the chicksatisfy
its energyrequi-
rement. The
experiment
was carried out on 4week oldRhode-Wyandotte
chicks in individual cages and lasted zrdavs.
C’nder these
conditions,
theability
of DL-methionine toimprove
rawsoybean
meal was compa- red to that ofcal(!iuiii-l)L-hydrox%,iiietliNIthiobtit!-r!tte.
From our results, it is
concluded that :
i)
Theprotein
diet isgreatly
deficient in sulfur aminoacids,
as evidencedby
the beneficiul effectproduced by
1 p. 100additional methionine.2
)
The spontaneous energy intake is related to theprotein efliciency ’ . 3
)
When DL-methionine( 0 . 3
1!.too)
and .B1. Ii. A.( 0 , 3i5
p.100 )
arecompared
on a molarbasis,
identicalgrowth,
spontaneous energyconsumption,
andprotein
and energyefficiency
wereobserved.
4
) When,
on the otherhand,
thecomparison
is made on a crudeproduct basis, ( 0 , 3
p.100 )
.B1. II. A. is
always
inferior tomethionine,
whatever the evaluation criterium used.M. II. A. contains 80 p. 100active
product,
while Dh-methionine counts9 8
p. too. In no case can .B1. I3. A.pretend
to have the sameefficiency
as methionine whencompared
on the crudeproduct
basis.
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