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Le marché du travail dans la région de Montréal

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Information sur le marché

du travail

imt

Le marché du travail dans la région de

Montréal

Perspectives professionnelles

2001-2005

(2)

II

Avant-propos

Quels métiers et quelles professions offriront les meilleures perspectives d’emploi d’ici la fin de 2005 ? Quels sont ceux ou celles qui seront le plus en demande ? Pour faire un choix de carrière judicieux ou pour réussir votre recherche d’emploi, Emploi-Québec vous propose de mieux connaître le marché du travail.

C’est donc avec plaisir que je vous présente cette publication destinée plus particulièrement aux planificateurs, chercheurs d’emploi, conseillers en emploi, en information scolaire et professionnelle et en orientation, étudiants, parents et enseignants.

Le marché du travail dans la région de Montréal : Perspectives professionnelles 2001 à 2005 est consacrée à l’analyse et à la présentation des principaux résultats de l’exercice de perspectives professionnelles d’Emploi-Québec. On trouvera, pour neuf des dix genres de compétences de la Classification nationale des professions (CNP) l’état attendu du marché du travail d’ici 2005 selon les prévisions d’Emploi-Québec. Ainsi, pour chacune de ces catégories professionnelles et après une brève analyse, un tableau dresse la liste des professions qui y sont regroupées et leurs perspectives.

La présente publication comporte également une analyse des tendances futures et des changements qui s’amorcent dans le paysage urbain des professions et métiers à Montréal. La Direction régionale de Montréal met à la disposition des partenaires et des citoyens qui ont recours aux services d’Emploi-Québec un précieux outil qui touche à plus de 500 professions pour répondre à leurs besoins d’information et de planification.

Je suis convaincue que cet effort, déployé par notre équipe de la Direction de la planification, du suivi et de l’information sur le marché du travail, contribuera à assurer des services d’information de haute qualité à l’ensemble de la population montréalaise.

Je vous invite à consulter cette publication dans les centres locaux d’emploi (CLE) et à l’adresse Internet www.emploiquebec.net

Dominique Savoie, directrice régionale (par intérim) Direction régionale de Montréal

(3)

III

Les listes de professions et les diagnostics de perspectives d’emploi dans la région de Montréal doivent être utilisés avec pruden- ce et mis en relation avec les intérêts, les aptitudes et le savoir-être des personnes.

Une décision quant au choix de carrière fondée essentiellement sur ces listes relè- ve du seul jugement porté par l’utilisateur ou l’utilisatrice.

Ce document est disponible dans tous les Centres locaux d'emploi

(CLE) et à l’adresse Internet www.emploiquebec.net

La reproduction totale ou partielle du document est autorisée à condition d’en mentionner la source.

La forme masculine utilisée dans le seul but d'alléger le texte désigne aussi bien les femmes que les hommes quand le contex- te s'y prête.

Collaboration :

Direction de la planification et de l’informa- tion sur le marché du travail

Production :

Direction Gilles Ouellette,

Direction de la planification, du suivi et de l’information sur le marché du travail Rédaction

Régent Chamard, économiste régional Collaboration Pierre Boisseau Simon Gagné Denis Hétu Yves Jutras Serge Lacroix Alain Robitaille et Chantal Thériault

Direction de la planification, du suivi et de l’information sur le marché du travail

Tableaux Carole Gravel

Direction de la planification, du suivi et de l’information sur le marché du travail Révision et mise en page

Diane Beaudet, Daniel Lalonde et Chantal Thériault

Direction de la planification, du suivi et de l’information sur le marché du travail

Impression

© Gouvernement du Québec

Dépôt légal – Bibliothèque nationale du Québec 2002

ISBN : 2-550-39198-5

(4)

IV MISE EN GARDE

Le revenu annuel moyen d’emploi à temps plein (1995) indiqué dans les

documents de l’année dernière « Le marché du travail dans la région de

Montréal – Perspectives professionnelles 2000-2004 pour l’ensemble des

métiers et professions » et « Faits saillants » était celui du Québec et non

de la région de Montréal seulement. On ne peut donc comparer ces

données avec celles indiquées dans le présent document qui sont celles

du revenu annuel moyen d’emploi à temps plein (1995) pour la région de

Montréal seulement.

(5)

V Table des matières

Tendances prévues dans la région de Montréal selon les niveaux et les genres de compétences... 01

Définitions des variables, méthodologie et interprétation des résultats... 07

Analyse par genre de compétences ... 11

Gestion ... 12

Affaires, finance et administration ... 18

Sciences naturelles et appliquées et professions apparentées ... 26

Secteur de la santé... 35

Sciences sociales, enseignement, administration publique et religion ... 40

Arts, culture, sports et loisirs ... 46

Vente et services ... 52

Métiers, transport et machinerie ... 60

Secteur primaire ... 73

Transformation, fabrication et services d’utilité publique... 78

Index alphabétique des groupes professionnels de la CNP ... 91

Groupe de base de la CNP et équivalents de la CTP 1991 ... 108

Liste des bureaux régionaux et des CLE du Québec ... 109

(6)

Tendances prévues dans la région de Montréal selon les niveaux et les genres de compétences

01

Tendances prévues dans la région de Montréal selon les niveaux et les genres de compétences

Au Québec, au-delà de 254 000 postes seront créés d’ici 2005, soit un accrois- sement annuel moyen de 1,4 %. À ces 254 000 nouveaux postes, il faut ajouter 338 000 postes liés au remplacement. Au total, le Québec aura 592 000 emplois à pourvoir.

Dans l’île de Montréal, cette croissance sera un peu plus rapide (1,7 %), avec l’addition de plus de 71 000 postes, soit 28 % de l’ensemble des postes créés au Québec. Si l'on inclut les besoins de remplacement, Montréal aura près de 155 000 emplois à pourvoir ou 26,2 % de tous les emplois disponibles au Québec.

Dans la région de Montréal, l'emploi prévu en 2005 devrait atteindre 894 530 postes, ce qui représente une croissance annuelle moyenne de 1,7 %. La demande addition- nelle, qui résultera de la croissance éco- nomique et du remplacement de la main- d'œuvre en poste est estimée à 154 779.

Plus de la moitié de cette demande (54 %) découlera du remplacement des person- nes qui prendront leur retraite ou quitteront leur profession. L'autre partie, soit 46 %, sera l'effet de l'expansion du marché du travail.

En 2000, Montréal concentrait sur son territoire 823 265 emplois, soit 24 % de l’ensemble des 3 437 190 emplois du

Québec. Dans certains genres de compé- tences, la concentration y est davantage accentuée. Les professions liées à la gestion (25,6 %), aux affaires, à la finance et l’administration (26,6 %), aux sciences naturelles et appliquées (29,6 %), à la santé (25,6 %), aux sciences sociales, à l’enseignement, à l’administration publique et à la religion (28,6 %), et aux arts, à la culture, aux sports et loisirs (38,8 %) dépassent la concentration moyenne montréalaise.

Les compétences en demande

Sur le marché du travail montréalais, certaines compétences seront davantage en demande alors que d'autres subiront une diminution de leur importance. Les professions des sciences naturelles et appliquées prendront une part accrue, et celle-ci augmentera de plus d’un point de pourcentage, soit la plus forte augmen- tation de parts du marché (de 7,9 % en 2000 à 9,2 % en 2005). D'autres profes- sions, comme celles des arts, de la culture, des sports et loisirs (de 4,9 % à 5,3 %) et celles des sciences sociales, de l'ensei- gnement, de l'administration publique et de la religion (de 8,3 % à 8,5 %) s'acca- pareront aussi des parts accrues. La part des professions en santé demeurera stable avec 6,4 % du marché montréalais. Le vieillissement de la population continuera

d’exercer des pressions sur la demande de soins malgré la volonté d’en contenir les coûts. La part des professions en gestion demeurera presque stable (de 9,7 % à 9,6 %). À la suite des retraites et de la nécessité de remplacer les employés vieillissants, les professions de plusieurs groupes, dont celles de la gestion, des affaires, de la finance et de l’admi- nistration, de la santé, des sciences sociales, de l’enseignement, de l’adminis- tration publique et de la religion et des métiers, du transport et de la machinerie exigeront des remplacements. Dans ces groupes professionnels, la part du rempla- cement dans la demande est supérieure à celle observée sur l’ensemble du territoire montréalais.

Du côté des professions qui progresseront moins vite que les autres et qui subiront une perte relative de leur importance, on trouve les professions liées aux domaines des affaires, de la finance et de l'adminis- tration. Celles-ci ne représenteront plus qu'une profession sur cinq en 2005, soit une diminution d'un point de pourcentage entre 2000 et 2005. C'est la plus forte diminution des parts de tous les groupes professionnels. Les secteurs de la vente et des services prendront moins d’impor- tance; les professions qui y sont liées représenteront près du quart (23,8 %) de l'ensemble du marché de Montréal, une

(7)

Tendances prévues dans la région de Montréal selon les niveaux et les genres de compétences

02

baisse de trois dixièmes de point de pourcentage par rapport à 2000. D'autres groupes auront aussi une importance moindre dans la structure professionnelle.

Il s'agit des métiers et des professions liées au transport et à la machinerie (8,6 % à 8,4 %) et celles de la transformation, fabrication et des services d'utilité publique (8,6 % à 8,4 %). Seul le secteur primaire, qui occupe peu de personnes dans la région de Montréal, verra une diminution du niveau d'emploi qui se contractera de 0,3 % par année pour les prochaines années. Malgré cette tendance, il faudra quand même remplacer les personnes qui quitteront les professions de ce secteur.

Une structure professionnelle différente Si l'on compare la structure occupa- tionnelle de Montréal avec celle de l’en- semble du Québec, les professions du marché du travail montréalais sont davan- tage concentrées dans la gestion (9,7 % à Montréal comparativement à 9,1 % dans l’ensemble du Québec, graphique 1), dans les affaires, la finance et l’administration (21 % contre 18,9 %), les sciences naturel- les et appliquées (7,9 % contre 6,4 %), la santé (6,4 % contre 6 %), les sciences so- ciales, l’enseignement, l’administration pu- blique et la religion (8,3 % contre 6,9 %) et dans les arts, la culture, les sports et les loisirs (4,9 % contre 3 %). À l’inverse, les genres de compétences des groupes suivants sont relativement moins présents à Montréal que dans l’ensemble du

Québec : la vente et les services (24,1 % contre 24,4 %), les métiers, le transport et la machinerie (8,6 % contre 13,2 %), le secteur primaire (0,5 % contre 2,5 %) et la transformation, la fabrication et les ser- vices d’utilité publique (8,6 % contre 9,5 %).

Les pressions du marché et de la démographie

À cause de l'importance des travailleurs plus âgés dans certains groupes profes- sionnels, l'évolution du marché du travail exigera un remplacement important des personnes en poste. L'exemple le plus frappant à ce titre est celui du secteur des affaires, finance et administration. Plus de 24 000 nouvelles personnes entreront dans ce groupe professionnel mais la plupart, soit 79,1 %, s'y joindront pour remplacer ceux qui y travaillent et qui vont quitter. D'autres groupes seront également soumis à un tel effort de renouvellement, mais la pression démographique y sera moins accentuée : il s'agit des professions des sciences sociales, de l'enseignement, de l'administration publique et de la religion (62,1 % des 19 656 nouveaux travailleurs), des métiers, du transport et de la machi- nerie (61,6 % des 12 640), de la gestion (58,7 % des 15 864) et de la santé (58,6 % des 10 379).

Dans les professions de la vente et des services, la pression du marché engen- drera davantage de nouveaux postes.

Ainsi, la création de plus d’un emploi sur deux proviendra de cette source : sur les 27 385 emplois qui auront à être rempla- cés, 14 265 seront le résultat de l'ex- pansion du marché du travail, l'autre partie, soit 13 120, provenant des départs dans cette profession. D'autres groupes profes- sionnels seront susceptibles d'être davan- tage en demande à cause des conditions changeantes des marchés. Par exemple, près des deux tiers de la demande addi- tionnelle découlera des pressions et des tendances des marchés dans le domaine des arts, de la culture, des sports et loisirs (65,4 %), tout comme dans le domaine des sciences naturelles et appliquées (71,6 %).

Des compétences élevées en demande Sur le plan des niveaux de compétences1, les perspectives professionnelles indiquent que plus ces niveaux sont élevés, meil- leures sont les tendances prévues. Si tous les types de compétences seront davan- tage en demande, celles de niveau plus élevé, telles les compétences de niveau professionnel (2,9 % par année), croîtront plus rapidement. Elles sont suivies par celles des niveaux technique (1,6 %), inter- médiaire (1,2 %) et élémentaire (1,1 %).

Quant aux professions liées à la gestion, elles augmenteront de 1,6 % par an.

1 Les professions de la gestion ne sont pas incluses dans les quatre niveaux de compétences définies plus loin.

(8)

Tendances prévues dans la région de Montréal selon les niveaux et les genres de compétences

03

Globalement, l’analyse porte sur 514 professions. À Montréal, 44 ont des perspectives très favorables, 95, favo- rables, 126, acceptables, 60, restreintes et 22, très restreintes. Parmi les 514 profes- sions, 167 ne font l’objet d’aucun diagnos- tic à cause principalement du petit nombre de postes qu’elles comptent. Au total, 265 des 514 professions offrent des perspec- tives allant d’acceptables à très favorables.

Elles regroupent près des trois quarts des personnes en emploi à Montréal (602 240 sur 823 265).

Par exemple, 58 professions ayant un niveau de compétences professionnel pré- sentent des perspectives soit très favo- rables (19), favorables (25) et acceptables (14). Ces 58 professions représentent 21,9 % de l’ensemble des diagnostics de ce type alors que ce niveau de compé- tences ne représente que 16,1 % des pro- fessions (83 sur 514). Elles seront donc relativement privilégiées dans l’évolution future du marché du travail montréalais.

Au niveau technique, 42,6 % des professions (113 sur 265) présentent des diagnostics semblables, mais ils ne cons- tituent que 41,6 % de l’ensemble des professions (214 sur 514). En termes relatifs, c’est presque l’équilibre.

À l’opposé, les professions exigeant moins de qualifications, c’est-à-dire les profes- sions des niveaux élémentaire et intermé- diaire, se trouvent dans la situation inver-

se. Seulement 22,6 % des professions de niveau intermédiaire présentent de tels diagnostics (60 sur 265), alors qu’elles forment 27,8 % de l’ensemble des profes- sions à Montréal (143 sur 514). De la même manière, seulement 6 professions (2,3 %) du niveau élémentaire ont obtenu ces types de diagnostic, mais elles cons- tituent 6 % de l’ensemble (31 sur 514).

En somme, plus le niveau de compétences augmente, plus les diagnostics des pers- pectives futures s’améliorent. En termes plus techniques, les meilleurs diagnostics (très favorables, favorables et acceptables) sont davantage associés à des niveaux de compétences supérieurs. Si l'on tient compte du nombre de personnes dans ces professions, les mêmes constats s’im- posent.

L’évolution du marché du travail montréalais exigera dans le futur plusieurs niveaux de compétences et certaines compétences seront davantage en deman- de. La part des emplois liés au niveau de compétences professionnel augmentera de 21 % en 2000 à 22,3 % en 2005. Les parts des professions en gestion (de 9,7 % à 9,6 %) et celles des professions de niveau technique (de 24,6 % à 24,5 %) demeu- reront stables. Les parts des professions exigeant des qualifications intermédiaires (de 33,7 % à 32,9 %) ou des compétences élémentaires (de 11 % à 10,7 %) dimi- nueront.

Par rapport aux niveaux de compétences, les professions sur le marché de Montréal concentrent plus de compétences supé- rieures que l’ensemble des professions sur le marché québécois. La présence y est relativement plus grande pour les profes- sions de la gestion (9,7 % à Montréal et 9,1 % dans l’ensemble du Québec, graphi- que 2) et celles de niveau professionnel (21 % contre 15,8 %). À l’inverse, Montréal regroupe relativement moins de profes- sions de niveau technique (24,6 % contre 28,5 %), intermédiaire (33,7 % contre 35,1 %) et élémentaire (11 % contre 11,5 %).

Une croissance plus rapide et un nombre important d’emplois avec un diagnostic très favorable

Parmi l’ensemble des professions qui ont un diagnostic très favorable, les profes- sions qui progresseront le plus rapidement (taux de croissance) comprennent celles liées à l’informatique, à la gestion, à la santé et aux sciences. Dans cette liste se trouvent les directeurs/directrices des soins de santé (0311), le personnel technique en thérapie et diagnostic (3235), les technolo- gues et techniciens/techniciennes des sciences de la santé (3219), les technolo- gues et techniciens/techniciennes en chimie appliquée (2211), les directeurs/directrices des services sociaux, communautaires et correctionnels (0314), les physiciens/physiciennes et astronomes (2111), les ingénieurs électriciens et

(9)

Tendances prévues dans la région de Montréal selon les niveaux et les genres de compétences

04

électroniciens/ingénieures électriciennes et électroniciennes (2133), les ingénieurs civils/ingénieures civiles (2131), les directeurs/directrices des systèmes et des services informatisés (0213) et les techno- logues et techniciens/techniciennes en génie industriel et génie de la fabrication (2233).

Les professions qui ont un diagnostic très favorable et qui nécessiteront le plus de main-d’œuvre (volume d'emploi) regrou- pent les programmeurs/programmeuses (2163), les vérificateurs/vérificatrices et comptables (1111), les analystes des sys- tèmes informatiques (2162), les ingénieurs électriciens et électroniciens/ingénieures électriciennes et électroniciennes (2133), les infirmiers diplômés/infirmières diplô- mées (3152), les ingénieurs civils/ingénieures civiles (2131), les profes- sionnels/professionnelles des services aux entreprises de gestion (1122), les tech- nologues et techniciens/techniciennes en chimie appliquée (2211), les directeurs financiers/directrices financières (0111), les professeurs/professeures et instruc- teurs/instructrices en éducation spécialisée (4215).

(10)

Tendances prévues dans la région de Montréal selon les niveaux et les genres de compétences

05

Graphique 1 PART RELATIVE DE L'EMPLOI EN POURCENTAGE SELON LES GENRES DE COMPÉTENCES, RÉGION DE MONTRÉAL ET ENSEMBLE DU QUÉBEC, 2000

9,5 2,5

13,2

24,4 3,0

6,9 6,0

6,4

18,9 9,1

8,6 0,5

8,6

24,1 4,9

8,3 6,4

7,9

21,0 9,7

0 5 10 15 20 25 30

Transformation, fabrication et services d'utilité publique

Secteur primaire Métiers, transport et machinerie Vente et services Arts, culture, sports et loisirs Sciences sociales, enseignement, administration publique et religion Secteur de la santé Sciences naturelles et appliquées Affaires, finance et administration Gestion

Québec Montréal

(11)

Tendances prévues dans la région de Montréal selon les niveaux et les genres de compétences

06 G raphique 2 PART RELATIVE DE L'EMPLOI EN POURCENTAGE SELON LES

NIVEAUX DE COMPÉTENCES, RÉGION DE MONTRÉAL ET ENSEMBLE DU QUÉBEC, 2000

11,5

35,1 28,5

15,8 9,1

11,0

33,7 24,6

21,0 9,7

0 5 10 15 20 25 30 35 40

Élémentaire Intermédiaire Technique Professionnel Gestion

Québec Montréal

(12)

Définitions des variables, méthodologie et interpréation des résultats

07

Définition des variables, méthodologie et interprétation des résultats

Groupes professionnels (CNP et titre de la profession) La classification ainsi que la définition des groupes professionnels ici reposent sur la Classification nationale des professions (CNP) qui a été élaborée par Développement des ressources humai- nes Canada (DRHC). La CNP est une classification hiérarchique des profes- sions comportant trois niveaux. Elle comprend 26 grands groupes (code numérique à 2 chiffres) qui se subdivisent en 139 groupes intermédiaires (code numérique à 3 chiffres) et, par la suite, en 522 groupes de base (code numérique à 4 chiffres).

Le niveau et le genre de compétences sont les deux principaux critères em- ployés dans l’élaboration de la CNP.

Niveau de compétences

Le niveau de compétences est généralement défini selon la durée et la nature des études et de la formation requises pour accéder à un emploi et en exercer les fonctions. L’expérience requise pour accéder à un emploi, la complexité des tâches et les respon- sabilités inhérentes à cet emploi sont également prises en compte, par rapport

NIVEAUX DE COMPÉTENCES

ÉTUDES/FORMATION AUTRES CRITÈRES

O

GESTION ¨ Peu déterminant dans la majorité des cas.

¨ Expérience dans le domaine visé.

¨ Capital financier.

A

PROFESSIONNEL

¨ Un diplôme universitaire (baccalauréat, maîtrise ou doctorat).

B

TECHNIQUE ¨ Deux à trois ans d’études postsecondaires dans un collège communautaire, un cégep ou un institut de technologie, ou

¨ deux à quatre ans d’apprentissage, ou

¨ trois à quatre ans d’études secondaires et plus de deux ans de formation en cours d’emploi, des cours de formation externe ou une expérience de travail précise.

¨ Le niveau de compétences B est également attribué au personnel qui assume des responsabilités de supervision.

¨ Le niveau de compétences B a été attribué au personnel qui assume des responsabilités importantes dans le domaine de la santé et de la sécurité (par exemple, les pompiers et pompières, les agents et agentes de police et les infirmiers auxiliaires autorisés et infirmières auxiliaires autorisées).

C

INTERMÉDIAIRE ¨ Un à quatre ans d’études secondaires, ou

¨ jusqu’à deux ans de formation en cours d’emploi, des cours de formation externe ou une expérience de travail précise.

D

ÉLÉMENTAIRE ¨ Une brève démonstration du travail ou une formation en cours d’emploi, ou

¨ pas d’exigences scolaires particulières.

Sources : Emploi et Immigration Canada, Classification nationale des professions, 1993 et Emploi-Québec.

(13)

Définition des variables, méthodologie et interprétation des résultats

08

aux exigences des autres emplois, pour établir le niveau de compétences associé à un emploi. 2

Quatre niveaux de compétences sont établis dans la CNP, auxquels a été ajouté celui de la gestion :

ü professionnel, ü technique, ü intermédiaire, ü élémentaire,

L’encadré de la page précédente trace les grandes lignes qui reflètent les portes d’entrée les plus usuelles en matière d’étu- des. Il définit ainsi les catégories de ni- veaux de compétences.

Genre de compétences

« Le genre de compétences est fonction du genre de travail exécuté, quoique la CNP reflète d’autres facteurs liés au genre de compétences. L’un de ces facteurs est la similitude de la discipline scolaire ou des domaines d’études donnant accès à une profession. Un autre de ces facteurs est l’industrie ou le secteur d’activité dans lequel l’expérience à l’interne ou dans une industrie particulière constitue généra- lement une condition préalable d’accès à la profession. »3

2. Source : Développement des ressources

humaines Canada, Classification nationale des professions 2001 — Description des professions, page vii.

3. Ibid., page viii.

En plus de la gestion, neuf catégories de genre de compétences sont établies dans la CNP :

1. Affaires, finance et administration 2. Sciences naturelles et appliquées 3. Secteur de la santé

4. Sciences sociales, enseignement, administration publique et religion 5. Arts, culture, sports et loisirs 6. Vente et services

7. Métiers, transport et machinerie 8. Secteur primaire

9. Transformation, fabrication et services d’utilité publique

Emploi estimé en 2000

Le niveau d’emploi estimé en 2000 correspond au volume d’emplois pour chaque groupe professionnel lors de l’an- née de base de l’exercice de prévisions d’Emploi-Québec. Il est obtenu à partir de la répartition sectorielle de l’emploi estimée en 2000, par Emploi-Québec, en utilisant notamment les estimations de personnes occupées de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada.

Le niveau d’emploi est ensuite éclaté en groupes professionnels sur la base de la structure professionnelle des secteurs d’activité du recensement de 1996 qui montre comment se répartit l’emploi d’un secteur entre les différents groupes pro- fessionnels de la CNP. La structure profes- sionnelle de 1996 a été actualisée et ajus-

tée en tenant compte entre autres de l’évolution de l’emploi par profession de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada.

Revenu annuel moyen d’emploi à temps plein en 1995

Le revenu annuel moyen d’emploi à temps plein provient du recensement de 1996, la seule source disponible.

Le revenu annuel moyen d’emploi à temps plein correspond au revenu moyen gagné en 1995 par les travailleurs qui occupaient un emploi dans un groupe professionnel pour un poste à temps plein, peu importe le nombre d’années d’expérience. Les revenus à l’entrée sont généralement plus faibles. Sont inclus dans le revenu annuel moyen d’emploi les salaires et traitements avant les différentes retenues, les revenus nets dans une entreprise non agricole non constituée en société ou dans l’exercice d’une profession, ainsi que ceux tirés d’un travail autonome agricole. Le revenu an- nuel moyen d’emploi à temps plein pour l’ensemble des groupes professionnels, au Québec se situait à 29 880 $ et pour la région de Montréal à 31 249 $.

Taux de demande de main-d’œuvre prévu entre 2000 et 2005

La demande de main-d’œuvre est composée de l’augmentation de l’emploi en raison de la conjoncture économique et

(14)

Définition des variables, méthodologie et interprétation des résultats

09

de la demande de remplacement due aux départs à la retraite et aux décès4.

Le taux de demande de main-d’œuvre prévu entre 2000 et 2005 est présenté en quatre classes qui se définissent comme suit :

Nul ou négatif

Le taux de demande de main-d’œuvre prévu au Québec entre 2000 et 2005 est égal ou inférieur à zéro.

Faible

Le taux de demande de main-d’œuvre prévu au Québec entre 2000 et 2005 est compris entre zéro et 12,9 %.

Modéré

Le taux de demande de main-d’œuvre prévu au Québec entre 2000 et 2005 est compris entre 12,9 % et 23,7 %.

Élevé

Le taux de demande de main-d’œuvre prévu au Québec entre 2000 et 2005 est supérieur à 23,7 %.

Taux de chômage estimé en 2000

Le taux de chômage estimé en 2000 correspond au nombre de chômeurs par rapport à la population active. Le nombre de chômeurs a été calculé à partir du

4 Le taux de demande de main-d’œuvre est le rapport entre la demande de main-d’oeuvre prévue entre 2000 et 2005 et l’emploi de 2000.

nombre de chômeurs total en 2000 relevé par l’Enquête sur la population active de Statistique Canada. Ce nombre de chô- meurs a par la suite été réparti dans chacun des groupes professionnels à partir de la structure professionnelle du chômage tirée du recensement de 1996 de Statis- tique Canada et de son évolution entre 1996 et 1999, sur la base de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada.

Le taux de chômage estimé pour le Québec en 2000 est présenté en trois classes qui se définissent comme suit :

Faible

Le taux de chômage estimé est inférieur ou égal à 5,7 %.

Modéré

Le taux de chômage estimé se situe entre 5,7 % et 12,9 %.

Élevé

Le taux de chômage estimé est supérieur ou égal à 12,9 %.

Perspectives 2001-2005

L’approche utilisée pour établir le dia- gnostic de perspectives professionnelles repose à la fois sur l’estimation de la de- mande de main-d’œuvre (l’ampleur des be- soins à combler) et celle du nombre de chômeurs en début de période (la concur- rence entre les personnes pour obtenir les emplois disponibles). Le croisement de ces

deux facteurs nous renseigne sur les possibilités d’intégration au marché du travail.

Une méthode statistique de regroupement, soit une analyse selon les écarts-types, a permis de classer dans un premier temps l’indicateur de perspectives en cinq clas- ses. Par la suite, une analyse qualitative permet d’infirmer ou de confirmer l’attri- bution d’une classe à un groupe profes- sionnel. Dans cette analyse qualitative, on prend en considération, entre autres, un investissement marquant, une mise à pied massive ainsi que l’évolution récente de certains indicateurs opérationnels comme l’évolution du nombre de prestataires de l’assistance-emploi et de l’assurance- emploi par profession et les résultats des enquêtes d’intégration au marché du travail des nouveaux diplômés du réseau de l’éducation effectuées par le ministère de l’Éducation du Québec. Des études et des enquêtes sur la situation dans certaines professions sont en outre considérées.

Cinq niveaux de diagnostic de perspec- tives professionnelles, qui déterminent les possibilités d’intégration au marché du travail, ont ainsi été retenus (voir l'encadré ci-contre).

(15)

Définition des variables, méthodologie et interprétation des résultats

10

Interprétation des résultats

Malgré l’intérêt qu’il suscite auprès de ses utilisateurs, un exercice d’estimation des perspectives pour les professions présente des limites qui obligent à une certaine prudence lors de l’interprétation des résultats. On peut repérer une série de limites qui, prises individuellement ou en bloc, peuvent influencer les résultats sans qu’il soit possible d’en mesurer les incidences sur la qualité des prévisions pour les professions.

Il n’en demeure pas moins que, malgré les difficultés de prévoir l’offre et la demande de main-d’œuvre en raison de ces limites, la production de telles prévisions est essentielle. Ces limites exigent cependant que les prévisions soient considérées comme des tendances, d’où l’utilisation de classes et non pas de données chiffrées dans la présentation des principaux résultats. De plus, ces résultats doivent être mis en relation avec d’autres informations. On pense ici au savoir-être ou aux compétences qui sont exigées sur le marché du travail, aux propres connaissances qualitatives du marché du travail des utilisateurs ou encore aux informations qui leur ont été transmises par les intervenants du marché du travail ou par différentes sources.

NIVEAUX DE DIAGNOSTICS DE PERSPECTIVES PROFESSIONNELLES TRÈS FAVORABLES Considérant l’évolution de la demande de main-d’œuvre prévue et la situation

par rapport au chômage en début de période, le potentiel d’intégration au marché du travail sera très élevé.

L’établissement de ce diagnostic ne doit cependant pas être interprété comme une garantie d’emploi dans le groupe professionnel visé.

FAVORABLES Considérant l’évolution de la demande de main-d’œuvre prévue et la situation par rapport au chômage en début de période, le potentiel d’intégration au marché du travail sera élevé.

L’établissement de ce diagnostic ne doit pas non plus être interprété comme une garantie d’emploi dans le groupe professionnel visé.

ACCEPTABLES Considérant l’évolution de la demande de main-d’œuvre prévue et la situation par rapport au chômage en début de période, le potentiel d’intégration au marché du travail sera modéré.

Bien que les personnes incluses dans ces groupes professionnels feront face à une concurrence importante, elles pourront espérer obtenir un emploi en adoptant une stratégie de recherche d’emploi appropriée.

RESTREINTES Considérant l’évolution de la demande de main-d’œuvre prévue et la situation par rapport au chômage en début de période, le potentiel d’intégration au marché du travail sera faible.

Bien que les personnes incluses dans ces groupes professionnels feront face à une concurrence importante, elles pourront espérer obtenir un emploi en adoptant une stratégie de recherche d’emploi appropriée. Ainsi, ce diagnostic ne doit pas être interprété comme une absence totale de débouchés sur le marché du travail.

TRÈS RESTREINTES Considérant l’évolution de la demande de main-d’œuvre prévue et la situation par rapport au chômage en début de période, le potentiel d’intégration au marché du travail sera très faible.

Bien que les personnes incluses dans ces groupes professionnels feront face à une concurrence importante, elles pourront espérer obtenir un emploi en adoptant une stratégie de recherche d’emploi appropriée. Ainsi, ce diagnostic ne doit pas, lui non plus, être interprété comme une absence totale de débouchés sur le marché du travail.

NP Pour certains groupes professionnels, aucun diagnostic de perspectives n’a été posé. Un nombre d’emplois peu important, un manque d’information de nature qualitative ou l’absence de marché du travail pour ces groupes professionnels expliquent que cette information est non publiée (NP).

(16)

11

ANALYSE PAR GENRE DE COMPÉTENCES

(17)

Gestion

12

Gestion

Principales tendances du groupe

professionnel 2001 2005

9,7% 9,6%

Part du groupe professionnel dans l'emploi de la région de Montréal

*

Taux de croissance annuel moyen de 2001 à 2005

1,6 % (1,7 % pour l'ensemble

des groupes professionnels) au rempla-

cement (érosion)

58,7 % 9 319 postes Part et

volume d'emploi liés : à la

demande d'expansion

41,3 % 6 545 postes

Nombre total de postes

à combler d'ici 2005 15 864

* tendance à la hausse (é), au maintien (=) ou à la baisse (ê) de la part du groupe.

Environ une personne sur dix (9,7 %) se trouvait dans le groupe de la gestion en 2000. De 1987 à 2000, la part de celui-ci s’est accrue de plus d’un point et demi de pourcentage. Pour la période de prévision s’étendant jusqu’en 2005, cette part tend à diminuer légèrement, passant de 9,7 % en 2000 à 9,6 % en 2005. Cette évolution illustre les effets de l’aplatissement des structures de gestion. En 2000, cette part était plus élevée à Montréal que dans l’ensemble du Québec (9,1 %). De fait, Montréal concentre sur son territoire 25,6 % de tous les emplois québécois, alors que la région ne détient que 24 % de tous les emplois au Québec.

De 79 720 postes, l’emploi de ce groupe passera à 86 265, soit une hausse moyenne de 1,6 % par année, ce qui est à peine inférieur à la croissance moyenne du marché montréalais (1,7 %).

À cette expansion de 6 545 postes liée à la croissance de l’économie il faut ajouter 9 319 postes qui devront faire l’objet d’un remplacement. Au total, la demande addi- tionnelle est estimée à 15 864 postes, et près de trois emplois sur cinq (58,7 %) seront liés au remplacement.

Les diagnostics de perspectives profes- sionnelles se répartissent comme suit : sur les 43 professions de ce groupe, 8 ont des perspectives très favorables, 7, favorables,

13, acceptables et 15 n’ont pas de dia- gnostic5.

Parmi les professions avec des perspecti- ves très favorables et qui regroupent le plus de personnes, on trouve les directeurs financiers/directrices financières (CNP 0111), les directeurs/directrices de ressources humaines (0112), les directeurs/directrices des autres services administratifs (0114) et les direc- teurs/directrices des systèmes et services informatisés (0213).

5 Pour certains groupes professionnels, aucun diagnostic de perspectives n’a été posé. Un nombre d’emplois peu important, un manque d’information de nature qualitative ou l’absence de marché du travail pour ces groupes professionnels expliquent que cette information n'est pas disponible.

« Cette catégorie englobe les

membres des corps législatifs et les

cadres supérieurs et intermédiaires. »

(18)

Gestion

13

Région de Montréal RMR Montréal Ensemble du

Québec CODE

CNP 4

Titre de la profession Niveau de compétences

Emploi estimé en

2000

Revenu annuel moyen d'emploi

à temps plein (1995)

Taux de demande de main-d'œuvre de 2000 à 2005

Taux de chômage estimé pour

2000

Perspectives 2001-2005

Perspectives 2001-2005

Perspectives 2001-2005

0011 Membres des corps législatifs

Gestion 245 60 094 $ NP NP NP NP NP

0012 Cadres supérieurs/cadres supérieures de

l'administration publique

Gestion 630 65 676 $ NP NP NP NP NP

0013 Cadres supérieurs/cadres supérieures des secteurs des services financiers, de la transmission des

télécommunications et des services aux entreprises

Gestion 3 320 98 475 $ NP NP NP NP NP

0014 Cadres supérieurs/cadres supérieures des secteurs de la santé, de l'enseignement, des services

communautaires et sociaux et des associations gérées par leurs membres

Gestion 535 62 229 $ NP NP NP NP NP

0015 Cadres supérieurs/cadres supérieures des secteurs du commerce, de la

radiotélédiffusion et des autres services n.c.a.

Gestion 3 035 88 476 $ NP NP NP NP NP

0016 Cadres supérieurs/cadres supérieures des secteurs de la production des biens, des services d'utilité publique, du transport et de la

construction

Gestion 3 960 101 630 $ NP NP NP NP NP

(19)

Gestion

14

Région de Montréal RMR Montréal Ensemble du

Québec CODE

CNP 4

Titre de la profession Niveau de compétences

Emploi estimé en

2000

Revenu annuel moyen d'emploi

à temps plein (1995)

Taux de demande de main-d'œuvre de 2000 à 2005

Taux de chômage estimé pour

2000

Perspectives 2001-2005

Perspectives 2001-2005

Perspectives 2001-2005

0111 Directeurs

financiers/directrices financières

Gestion 3 395 63 578 $ Élevé Faible Très favorables Très favorables Favorables

0112 Directeurs/directrices des ressources humaines

Gestion 2 675 55 147 $ Élevé Faible Très favorables Très favorables Très favorables 0113 Directeurs/directrices des

achats

Gestion 620 54 256 $ Élevé Faible Très favorables Très favorables Favorables

0114 Directeurs/directrices des autres services administratifs

Gestion 2 120 51 666 $ Élevé Faible Très favorables Favorables Favorables

0121 Directeurs/directrices des assurances, de l'immobilier et du courtage financier

Gestion 1 775 60 544 $ Faible Faible Acceptables Acceptables Acceptables

0122 Directeurs/directrices de banque, du crédit et des autres services de placements

Gestion 2 650 55 952 $ Faible Faible Acceptables Acceptables Acceptables

0123 Directeurs/directrices des autres services aux entreprises

Gestion 1 485 64 438 $ Modéré Faible Favorables Favorables Très favorables

0131 Directeurs/directrices de la transmission des

télécommunications

Gestion 1 380 58 172 $ Élevé Faible Très favorables Favorables Favorables

0132 Directeurs/directrices des services postaux et de messageries

Gestion 155 42 071 $ NP NP NP NP NP

0210 Directeurs/directrices des services du génie, des sciences et de l'architecture

Gestion 1 435 65 819 $ Élevé Modéré Favorables Très favorables Très favorables

(20)

Gestion

15

Région de Montréal RMR Montréal Ensemble du

Québec CODE

CNP 4

Titre de la profession Niveau de compétences

Emploi estimé en

2000

Revenu annuel moyen d'emploi

à temps plein (1995)

Taux de demande de main-d'œuvre de 2000 à 2005

Taux de chômage estimé pour

2000

Perspectives 2001-2005

Perspectives 2001-2005

Perspectives 2001-2005

0213 Directeurs/directrices des systèmes et des services informatisés

Gestion 1 660 52 716 $ Élevé Faible Très favorables Très favorables Très favorables

0311 Directeurs/directrices des soins de santé

Gestion 1 415 59 294 $ Élevé Faible Très favorables Très favorables Très favorables 0312 Administrateurs/administra-

trices de l'enseignement postsecondaire et de la formation professionnelle

Gestion 950 59 386 $ Modéré Faible Favorables Favorables Favorables

0313 Directeurs/directrices d'école et administrateurs/

administratrices de programmes

d'enseignement aux niveaux primaire et secondaire

Gestion 1 175 57 263 $ Modéré Faible Favorables Favorables Favorables

0314 Directeurs/directrices des services sociaux, communautaires et correctionnels

Gestion 1 345 43 004 $ Élevé Faible Très favorables Favorables Très favorables

0411 Fonctionnaires de

l'élaboration des politiques et de l'administration des programmes sociaux et de santé

Gestion 380 57 021 $ Modéré Faible Favorables Favorables Favorables

0412 Fonctionnaires de l'analyse économique, de l'élaboration des politiques et de l'administration des programmes

Gestion 385 58 596 $ Modéré Faible Favorables Favorables Favorables

(21)

Gestion

16

Région de Montréal RMR Montréal Ensemble du

Québec CODE

CNP 4

Titre de la profession Niveau de compétences

Emploi estimé en

2000

Revenu annuel moyen d'emploi

à temps plein (1995)

Taux de demande de main-d'œuvre de 2000 à 2005

Taux de chômage estimé pour

2000

Perspectives 2001-2005

Perspectives 2001-2005

Perspectives 2001-2005

0413 Fonctionnaires de

l'élaboration des politiques et de l'administration des programmes

d'enseignement

Gestion 110 55 108 $ NP NP NP NP NP

0414 Autres fonctionnaires Gestion 140 48 251 $ NP NP NP NP Acceptables

0511 Directeurs/directrices de bibliothèque, d'archives, de musée et de galerie d'art

Gestion 305 47 608 $ NP NP NP NP NP

0512 Directeurs/directrices de l'édition, du cinéma, de la radiotélédiffusion et des arts du spectacle

Gestion 1 095 41 742 $ Faible Faible Acceptables Acceptables Favorables

0513 Directeurs/directrices des programmes et des services de sports et de loisirs

Gestion 630 39 205 $ Modéré Modéré Acceptables Acceptables Acceptables

0611 Directeurs/directrices des ventes, du marketing et de la publicité

Gestion 10 365 56 336 $ Faible Faible Acceptables Favorables Favorables

0621 Directeurs/directrices de la vente au détail

Gestion 12 565 28 349 $ Modéré Modéré Acceptables Acceptables Acceptables

0631 Directeurs/directrices de la restauration et des services alimentaires

Gestion 6 235 23 370 $ Modéré Modéré Acceptables Acceptables Acceptables

0632 Directeurs/directrices de l'hébergement

Gestion 750 29 014 $ Modéré Faible Favorables Favorables Acceptables

0641 Officiers/officières de direction des services de police

Gestion 210 61 945 $ NP NP NP Acceptables Acceptables

(22)

Gestion

17

Région de Montréal RMR Montréal Ensemble du

Québec CODE

CNP 4

Titre de la profession Niveau de compétences

Emploi estimé en

2000

Revenu annuel moyen d'emploi

à temps plein (1995)

Taux de demande de main-d'œuvre de 2000 à 2005

Taux de chômage estimé pour

2000

Perspectives 2001-2005

Perspectives 2001-2005

Perspectives 2001-2005

0642 Chefs et officiers supérieurs/officières supérieures des services d'incendie

Gestion 60 58 744 $ NP NP NP NP NP

0643 Officiers/officières de direction des Forces armées

Gestion 170 30 439 $ NP NP NP NP NP

0651 Directeurs/directrices d'autres services

Gestion 1 210 28 966 $ Modéré Modéré Acceptables Acceptables Favorables

0711 Directeurs/directrices de la construction

Gestion 1 140 44 459 $ Modéré Modéré Acceptables Acceptables Acceptables

0712 Constructeurs/constructrices et rénovateurs/rénovatrices en construction domiciliaire

Gestion 1 330 32 950 $ Modéré Modéré Acceptables Acceptables Acceptables

0713 Directeurs/directrices des transports

Gestion 1 160 65 415 $ Modéré Modéré Acceptables Acceptables Favorables

0720 Directeurs/directrices de l'exploitation et de l'entretien d'immeubles

Gestion 1 210 37 229 $ Faible Faible Acceptables Acceptables Acceptables

0811 Directeurs/directrices de la production primaire (sauf l'agriculture)

Gestion 30 120 723 $ NP NP NP NP Acceptables

0911 Directeurs/directrices de la fabrication

Gestion 4 050 56 850 $ Faible Faible Acceptables Acceptables Favorables

0912 Directeurs/directrices des services d'utilité publique

Gestion 230 59 488 $ NP NP NP Acceptables Acceptables

(23)

Affaires, finance et administration

18

Affaires, finance et administration

Principales tendances du

groupe professionnel 2001 2005

21 % 19,9 %

Part du groupe professionnel dans l'emploi de la région de

Montréal *

Taux de croissance annuel moyen de 2001 à 2005

0,6 % (1,7 % pour l'ensemble

des groupes professionnels) au

remplacement (érosion)

79,1 % 19 166 postes Part et

volume

d'emploi liés : à la demande d'expansion

20,9 % 5 060 postes Nombre total de postes à

combler d'ici 2005 24 226

* tendance à la hausse (é), au maintien (=) ou à la baisse (ê) de la part du groupe.

Ce genre de compétences occupe une place importante à Montréal, car on trouvait en 2000 21 % de l’ensemble des professions. C’est le deuxième plus impor- tant groupe de professions, après celui de la vente et des services. De 1987 à 2000, la part de ce groupe a perdu de l’impor- tance, soit une diminution de quatre points de pourcentage et Emploi-Québec prévoit que cette tendance se poursuivra au cours de la période de prévision. Cette part pas- sera de 21 % (172 750 sur 823 265) en 2000 à 19,9 % en 2005.

Établi à 172 750 postes, l’emploi de ce grand regroupement augmentera à 177 810, soit une hausse moyenne annuelle de 0,6 %, ce qui est inférieur à la croissance moyenne du marché montréa- lais (1,7 %). À cette expansion (5 060) liée à la croissance économique il faut ajouter 19 166 personnes qui viendront remplacer celles en poste et qui quitteront ou se retireront de ces professions. Au total, c’est donc 24 226 personnes qui entreront dans les professions de ce groupe et près de 80 % (19 166 sur 24 226) de la demande additionnelle proviendra du remplacement.

Cette tendance s’explique par l’importance des personnes plus âgées de ce groupe.

Les diagnostics de perspectives profes- sionnelles se répartissent comme suit : sur les 58 professions, 6 ont des perpectives

très favorables, 7, favorables, 22, accep- tables, 16, restreintes, 1, très restreintes, et 6 n’ont pas de diagnostic.

Parmi les professions qui offrent des perspectives très favorables et qui regrou- pent le plus de personnes, on trouve les vérificateurs/vérificatrices et comptables (1111) et les profession- nels/professionnelles des services aux entreprises de gestion (1122). Ces mêmes professions connaîtront des taux de de- mande de main-d’œuvre plus élevés que la moyenne du groupe (14 %). Ce taux atteindra 26,2 % pour les vérifica- teurs/vérificatrices et comptables (1111) et 33,5 % pour les profession- nels/professionnelles des services aux entreprises de gestion (1122).

Quant aux secrétaires médi- caux/secrétaires médicales (1243) et commis aux services à la clientèle et aux renseignements (1453), ces deux profes- sions présentent des perspectives favora- bles. La première (13,3 %) croîtra à peu près au même rythme que la moyenne du regroupement (14 %), alors que la secon- de évoluera un peu plus rapidement (16,5 %).

Parmi les professions qui présentent de forts volumes d’emplois et qui ont des perspectives acceptables, les commis à la

« Cette catégorie comprend les professions qui touchent la prestation de services financiers et d’affaires, de services administratifs et de régle- mentation et de services de supervision de bureau et de soutien. Quelques- unes des professions incluses dans cette catégorie sont uniques aux secteurs des finances et des affaires;

cependant, la plupart se trouvent dans

tous les secteurs industriels. »

(24)

Affaires, finance et administration

19

comptabilité (1431) et les expédi- teurs/expéditrices et réceptionnaires (1471) verront leur nombre augmenter en raison principalement des besoins de remplacement.

Même si l’emploi prévu devrait diminuer dans certaines professions qui ont des perspectives acceptables, les besoins de remplacement viendront un peu atténuer ces effets. Les agents/agentes d’adminis- tration (1221) et les secrétaires (1241) verront leur nombre diminuer, mais les perspectives demeurent acceptables à cause du niveau élevé d’érosion qui viendra plus que compenser ces pertes.

La pénétration des technologies infor- matiques dans plusieurs aspects du travail de bureau continuera à exercer des pressions à la baisse sur l’emploi dans des professions connexes comme celles de secrétariat et de commis. La connaissance des outils informatiques continuera d’être des exigences en demande et ceux qui les maîtriseront seront plus favorisés.

L’omniprésence des guichets bancaires, la pénétration accrue d'Internet et l’utilisation de plus en plus fréquente de la monnaie de plastique, c’est-à-dire les cartes de débit, continueront à modifier l’organisation du travail dans le secteur financier.

Parmi les groupes professionnels ayant des perspectives restreintes ou très restreintes, les commis de travail général

de bureau (1411) et les opéra- teurs/opératrices à la saisie de données (1422) auront des perspectives restreintes.

La demande pour ces deux groupes de professions est considérée comme faible et celle-ci sera aidée par des besoins de remplacement. Mais une partie de ces besoins pourront être comblées par les personnes en chômage dans ces pro- fessions.

Les caissiers/caissières des services finan- ciers (1433) n’auront que des perspectives très restreintes. La restructuration de l’industrie des services financiers, liée à sa déréglementation et aux fusions et consoli- dations, dans un contexte d’automatisation et de compétition accrues, se poursuivra et aura une incidence négative sur cette profession.

(25)

Affaires, finance et administration

20

Région de Montréal RMR Montréal Ensemble du

Québec

CODE CNP 4

Titre de la profession Niveau de compétences

Emploi estimé en

2000

Revenu annuel moyen d'emploi

à temps plein (1995)

Taux de demande de main-d'œuvre de 2000 à 2005

Taux de chômage estimé pour

2000

Perspectives 2001-2005

Perspectives 2001-2005

Perspectives 2001-2005

1111 Vérificateurs/vérificatrices et comptables

Professionnel 11 275 42 321 $ Élevé Faible Très favorables Très favorables Très favorables 1112 Analystes

financiers/analystes financières et analystes en placements

Professionnel 2 185 47 471 $ Élevé Faible Très favorables Très favorables Très favorables

1113 Agents/agentes en valeurs, agents/agentes en placements et courtiers/courtières

Professionnel 2 005 59 760 $ Élevé Faible Très favorables Très favorables Très favorables

1114 Autres agents financiers/agentes financières

Professionnel 2 560 53 714 $ Élevé Faible Très favorables Très favorables Très favorables

1121 Spécialistes des ressources humaines

Professionnel 2 245 44 188 $ Élevé Faible Très favorables Très favorables Très favorables 1122 Professionnels/professionnel-

les des services aux entreprises de gestion

Professionnel 3 760 44 092 $ Élevé Faible Très favorables Très favorables Très favorables

1211 Superviseurs/superviseures des commis de bureau et de soutien administratif

Technique 1 800 35 418 $ Faible Faible Acceptables Acceptables Favorables

1212 Superviseurs/superviseures des commis de finance et d'assurance

Technique 1 210 35 313 $ Faible Faible Acceptables Acceptables Acceptables

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