• Aucun résultat trouvé

Nouvelle démonstration du théorème de Taylor

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Nouvelle démonstration du théorème de Taylor"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

J ULES K OENIG

Nouvelle démonstration du théorème de Taylor

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 13 (1874), p. 270-272

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1874_2_13__270_0>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1874, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

NOUVELLE DÉMONSTRATION DU THÉORÈME DE TAYLOR;

PAR M. LE Dr JULES KOENIG, à l'Université de Pesth.

Dans les Mathematische Annalen de MM. Clebsch et Neumann, j'ai traité d'une manière générale les séries ordonnées suivant des fonctions quelconques d'une va- riable. La méthode employée là donne de même une démonstration nouvelle du théorème de Taylor pour des variables complexes, qui ne suppose connues que les notions les plus élémentaires de la théorie des séries. On sait bien que la série

z z*

H 1 : + . . . I 2i

a une valeur déterminée et finie pour toutes les valeurs finies de la variable. Employons encore le théorème connu, qu'une série convergente reste telle, si les termes de la série sont multipliés par une série de quantités, dont chacune conserve une valeur finie. Supposons telles les quantités

cpo(A), ?I(A), ç,(A), La série

sera donc convergente aussi longtemps que les quan- tités h satisferont à la condition mentionnée. On a ainsi une série, qui sera, entre certaines limites, une fonction finie et continue des deux variables z et h. Quelles sont, a présent, les conditions nécessaires pour que cette fonc- tion de deux variables en apparence ne dépende en réalité que d'une variable z -f- h? Cette question sera

(3)

exprimée par l'équation suivante :

${z-+p, h) — $(z9 h-hp), où p représente une quantité quelconque.

En conséquence de cette équation, on aura immédia- tement, en posant

z =o et écrivant ensuite z pour p ,

*(*, h) = $ ( o , z-\-A),

ce qui n'est autre chose que la proposition énoncée ci- dessus.

En écrivant à présent pour le symbole 4> la série qu'il représente, on aura

?. (*) + ?, (A) (» +P) + ». (A) ^ f ^ + • • •

j f

La valeur de la première de ces séries ne changera pas si Ton ordonne suivant les puissances de la variable z, et, une fonction ne pouvant être développée de deux ma- nières différentes suivant les puissances de la variable, les coefficients des mêmes puissances de z doivent être égaux.

On aura ainsi la suite des équations

T.

) 7

auxquelles on joindra encore la suivante, obtenue en égalante à zéro,

p étant une quantité quelconque, on pourra la prendre

(4)

infiniment petite, et Ton aura

ce qui donne la définition des coefficients de la série de Taylor comme dérivées successives de la fonction.

Nous avons donc obtenu le développement suivant :

* (s + A) ==*(£)+*'(A)-1 + *''(A) ~ 4 - . . . ,

I • 2 .

ou, en mettant z — h pour z,

formule de Taylor, que nous voulions démontrer.

On sait bien que chaque série ordonnée d'après les puissances de z — h sera convergente dans un cercle décrit avec un certain rayon, autour du centre z = h.

Pour déterminer ce rayon, nous remarquons que, au lieu de faire croître z, on pourra, après les développements précédents, faire varier h; mais alors on sait que la série reste convergente aussi longtemps que tous les y, ou ce qui est la même chose, toutes les dérivées de 4> possèdent une valeur finie, c'est-à-dire si la fonction 4> est synectique.

On a donc ainsi ce théorème, que la série de Taylor n'est convergente que dans le cercle le plus grand qui puisse être décrit autour de z = /i, dans l'intérieur du- quel la fonction à développer reste synectique.

La méthode donnée dans cette Note est remarquable par sa simplicité, en n'ayant besoin ni d'un examen du reste de la série, ni des moyens du Calcul intégral ou de celui des résidus.

Références

Documents relatifs

A. cet effet, remarquons d'abord que, pendant l'élé- ment de temps dt, le segment MV éprouve deux accrois- sements géométriques simultanés, savoir : i° l'accroisse- ment W , = MW

Je dois dire que la méthode que je propose ici n'est autre qu'une méthode déjà ancienne donnée par M.Caqué, mais présentée sous un autre point de vue qui la rend peut-être

Or, la fonction ƒ (z) étant synectique dans le cercle de rayon R, sa dérivée n ième est aussi synectique dans l'é- tendue de ce cercle, c'est-à-dire qu'elle reprend la même

Le temps dans lequel la planète, sollicitée par le So- leil F , parcourt l'arc elliptique AB, est égal à la frac- tion — multipliée par l'action du mouvement de la pla- nète sur

Quant au cercle des neuf points, il a pour inverse une droite passant par S; cette droite est parallèle à la tangente en A' à ce cercle. Mais cette tangente est parallèle à AT,

On donne communément le nom de Théorème de Slokes à la proposition qui exprime la transformation d'une intégrale prise le long d'un contour fermé sur une intégrale prise sur

Si ABC est un triangle conjugué par rapport à la co- nique, les droites SA, SB et SC sont conjuguées par rapport au cône, ayant pour sommet le point S et pour directrice la conique

Cela étant, on peut démontrer que, si la directrice d'une normalie passe par un point A d'une surface, les plans principaux relatifs à ce point sont tangents à la normalie aux