Exercice 1 : d’après E3A PC 2018
1. Soit n∈N∗.
h2n−hn=
2n
X
k=n+1
1 k.
Or, pour toutk∈[[n+ 1,2n]], 1 k > 1
2n,donc h2n−hn=
2n
X
k=n+1
1 k >
2n
X
k=n+1
1
2n =n 1 2n = 1
2. 2. Pour toutn∈N∗, hn+1−hn= 1
n+ 1 >0,donc la suite (hn)n∈N∗ est croissante.
Si la suite (hn)n>1 convergeait vers un réel ` alors la suite extraite (h2n)n>1 convergerait aussi vers `et donch2n−hn→0. Ce qui est impossible car h2n−hn> 1
2. On en déduit que la suite (hn)n>1 diverge. Comme elle est croissante, hn→+∞.
3. • Pourx= 1, hnxn →
n→+∞+∞,doncPn>1hnxndiverge grossièrement. Par suite,R 61.
• Pour toutn∈N∗,
|hn|=
n
X
k=1
1 k 6
n
X
k=1
1 =n.
Or, Pn>1xn a pour rayon de convergence 1, donc Pn>1nxn a pour rayon de convergence 1, doncH(x) =Pn>1hnxn a un rayon de convergence supérieur ou égal à 1.
• Par suite, le rayon de convergence deH est 1 .
• Enfin,Phnxndiverge pourx= 1 (premier point) et diverge aussi pour x=−1 (car (−1)nhn n’a pas de limite, donc la série diverge grossièrement), donc I =]−1,1[.
Remarque. Pour déterminer le rayon de convergence, on aurait aussi pu utiliser le critère de d’Alembert car, pour toutn∈N∗, hn>0 et
hn+1
hn =
→+∞
z}|{hn +
→0
z }| { 1 n+ 1 hn ∼ hn
hn →
n→+∞1.
On retrouve (heureusement) le rayon de convergence égal à 1.
4. • Pour toutn∈N∗, 1
n2 >0 et en appliquant la règle de D’Alembert, 1
(n+ 1)2 1 n2
∼ n2 n2 →
n→+∞1, donc le rayon de convergence de S est 1/1 = 1.
•La série entièreX hn
n+ 1xn+1est de même rayon que la série entièreXhnxn. Et hn
n+ 1 ∼ hn
n. D’où T a le même rayon de convergence queH,c’est-à-dire 1 .
5. Pour toutx∈]−1,1[, g(x) = ln(1−x) =−
+∞
X
n=1
xn n. Le rayon de convergence de cette série entière est 1.
6. x7→ 1
1−x est développable en série entière sur ]−1,1[, 1 1−x =
+∞
X
n=0
xn(le rayon de convergence de cette série entière est 1).
Par suite,G:x7→ln(1−x)× 1
1−x est développable en série entière sur ]−1,1[ comme produit de fonctions développables en série entière sur ]−1,1[.
De plus,G(x) est le produit de Cauchy de−
+∞
X
n=1
xn n =
+∞
X
n=0
anxnen posantan=
(0 si n= 0
−1/n si n >0 et
+∞
X
n=0
xn=
+∞
X
n=0
bnxn en posantbn= 1 pour toutn∈N. Par suite, pour tout x∈]−1,1[,
G(x) =
+∞
X
n=0 n
X
k=0
akbn−k
! xn=
+∞
X
n=1 n
X
k=1
−1
kxn (car a0 = 0)
=−
+∞
X
n=1
hnxn d’où G(x) =−H(x)
7. Comme L est la primitive deH sur l’intervalle ]−1,1[ qui s’annulle en 0, on a
∀x∈]−1,1[, L(x) = Z x
0
H(t)dt= Z x
0
−G(t)dt= Z x
0
−ln(1−t) 1−t dt
=
"
(ln(1−t))2 2
#x
0
= (ln(1−x))2
2 .
On a donc, pour tout x∈]−1,1[, L(x) = (g(x))2 2 8. Deux façons de le justifier :
— L : x 7→ 1
2g(x)×g(x) est développable en série entière sur ]−1,1[ comme produit de fonctions développables en série entière.
— L, primitive de H est développable en série entière sur ]−1,1[ comme primitive d’une fonction développable en série entière.
Le deuxième point permet de plus d’écrire : pour tout x∈]−1,1[, L(x) =L(0) +
+∞
X
n=1
hn
n+ 1xn+1=
+∞
X
n=1
hn
n+ 1xn+1 9. Par suite, pour tout x∈]−1,1[,
(T−S)(x) =
+∞
X
n=1
hn n xn−
+∞
X
n=1
1 n2xn=
+∞
X
n=1 n
X
k=1
1 kn
! xn−
+∞
X
n=1
1 n2xn
=
+∞
X
n=1 n
X
k=1
1 kn− 1
n2
!
xn= 0 +
+∞
X
n=2 n−1
X
k=1
1 kn
! xn=
+∞
X
n=2
hn−1
n xn
=
+∞
X
j=1
hj
j+ 1xj+1 (en posantj=n−1⇔n=j+ 1)
=L(x).
10. Soit y∈]0,1[.
(a) • ϕ:u7→ ln(1−u)
u est continue sur ]0, y] et ln(1−u)
u ∼
u→0
−u
u → −1,
donc elle est prolongeable par continuité en 0 (en posantϕ(0) =−1), donc intégrable sur [0, y]. (Faussement impropre)
Z y 0
ln(1−u)
u duest donc une intégrale convergente.
• Pour toutu∈]−1,1[,ln(1−u) =−
+∞
X
n=1
un
n ,donc, pour tout u∈]−1,1[\{0}, ϕ(u) = ln(1−u)
u =−
+∞
X
n=1
un−1 n =−
+∞
X
n=0
un n+ 1.
Cette égalité est encore valable pouru= 0 (on a poséϕ(0) =−1), doncϕest développable en série entière sur ]−1,1[ et, pour toutu∈]−1,1[, ϕ(u) =−
+∞
X
n=0
un n+ 1. Par suite, pour touty ∈]0,1[,, et pour toutu∈[0;y], un
n+ 1 6 yn
n+ 1. La série de fonctions continues P+∞n=0 un
n+ 1 converge uniformément sur [0, y], car elle converge normalement sur [0;y]. On peut intervertirR et P:
Z y 0
ϕ(u)du= Z y
0
−
+∞
X
n=0
un
n+ 1du=−
+∞
X
n=0
Z y 0
un
n+ 1du=−
+∞
X
n=0
yn+1
(n+ 1)2 =−S(y) (en changeant de variable).
On a donc bien
Z y 0
ln(1−u)
u du+S(y) = 0 (b) • Formellement, style math de comptoir :
Z 1 0
ln(1−u)
u du= lim
y→1
Z y 0
ln(1−u)
u du=−lim
y→1S(y) =−S(1) =−π2 6 .
• Montrons donc que limy→1S(y) =S(1) autrement dit queS est continue en 1.
Posonsfn:x∈[0,1]7→ 1 n2xn. Pour toutx∈[0,1],|fn(x)|6 1
n2,donckfnk[0,1]∞ 6 1 n2. Or, X
n>1
1
n2 converge (Riemann et 2 > 1), donc, d’après le théorème de comparaison des séries à termes positifs, X
n>1
kfnk[0,1]∞ converge, donc la série de fonctions Pn>1fn converge normalement, donc uniformément, sur [0,1].
De plus, pour toutn∈N∗, fn est continue sur [0,1],doncS =X
n>1
fn est continue sur [0,1]
comme somme d’une série de fonctions continues convergeant uniformément sur [0,1].
Par suite, on a, par continuité de S en 1, limy→1S(y) =S(1).
• Pour touty∈[0,1[, Z y
0
ln(1−u)
u du=−S(y) →
y→1−S(1) =−
+∞
X
n=1
1
n2 =−π2 6 , Z 1 ln(1−u) Z 1ln(1−u) π2
(c) Pour touty∈]0,1[,1−y∈]0,1[,donc, d’après la question 10a S(1−y) =−
Z 1−y 0
ln(1−u) u du.
Posons le changement de variable affinet= 1−u⇔u= 1−t (ce changement de variable estC1 strictement décroissant sur ]0, y[)
On a du=−dt et, comme l’intégrale définissant S(1−y) converge, S(1−y) =−
Z y 1
ln(t)
1−t(−dt) = Z y
1
ln(t) 1−tdt.
Posonsu(t) = lnt, u0(t) = 1
t, v0(t) = 1
1−t, v(t) =−ln(1−t).
Alorsu etv sont de classe C1 sur ]0, y[.
u(t)v(t) =−ln(1 + (t−1)) ln(1−t) ∼
t→1 (1−t) ln(1−t) →
t→0 0 par croissances comparées (avec 1−t→0)
et lim
t→yu(t)v(t) =−ln(y) ln(1−y).
Enfin, l’intégrale définissantS(1−y) converge, donc on peut intégrer par parties et : S(1−y) =h−ln(t) ln(1−t)iy
1 + Z y
1
ln(1−t) t dt
=−ln(y) ln(1−y)− Z 1
y
ln(1−t) t dt
=−ln(y) ln(1−y)− Z 1
0
ln(1−t) t dt+
Z y 0
ln(1−t) t dt
=−ln(y) ln(1−y) +π2
6 −S(y) (d’après les questions 10b et 10a) donc on a bien
π2
6 =S(y) +S(1−y) + ln(y) ln(1−y)
Cette relation est encore valable poury= 0 ety= 1 carS(0) = 0, S(1) = π2
6 et ln(y) ln(1− y) = 0 poury= 0 ety= 1.
11. D’après la question 9,
T(1/2) =S(1/2) +L(1/2).
Or, d’après la question 7,L(1/2) = (ln(1/2))2
2 et, d’après la question 10c, avecy= 1/2,on a 2S(1/2) = π2
6 −(ln(1/2))2, donc S(1/2) = π2
12 −(ln(1/2))2
2 .
On a donc
T(1/2) =S(1/2) +L(1/2) = π2 12.
Exercice 2
1. La règle de D’Alembert donne n!
(n+ 1)! = 1
n+ 1 →0 donc le rayon de convergence vaut +∞.
Pour z6= 0, on peut écrire : X
n=0
zn
(n+ 1)! = 1 z
X
n=0
zn+1 (n+ 1)! = 1
z X
n=1
zn
n! = ez−1 z
Ainsi,
∀z∈C∗ S(z) = ez−1 z
2. (a) On effectue une preuve par récurrence forte. C’est OK au rang 0. On suppose le résultat vrai jusqu’à un rang n−1, à savoir : pour 06k6n−1,|βk|61.
Alors par hypothèse de récurrence à tout rang 6n−1 ; on a
|βn|=
n−1
X
k=0
βk
(n−k+ 1)!
6
n−1
X
k=0
|βk| (n−k+ 1)! 6
n−1
X
k=0
1
(n−k+ 1)! =
n+1
X
i=2
1 i!
On sait que e =
+∞
X
i=0
1
i!. On en déduit que
n+1
X
i=0
1
i! 6e puis
n+1
X
i=2
1
i! 6e−2.
Comme e63, on a e−261 et on obtient|βn|61. Ceci achève la récurrence d’où
∀n∈N |βn|61
On en déduit que le rayon de la série entière est supérieur ou égal au rayon de la série entièreXzn qui vaut 1. Ainsi R>1
(b) Par théorème sur le produit de Cauchy de deux séries entières, σ(z)S(z) est la somme de la série entière de terme généralγn=
n
X
k=0
βkαn−k en posant αn= 1 (n+ 1)!. γ0 =β0α0 = 1 et pourn>1,
γn=
n−1
X
k=0
βkαn−k+βnα0 =
n−1
X
k=0
βk
(n+ 1−k)! +βn=−βn+βn= 0 On en déduit que
σ(z)S(z) = 1 pour toutz tel que|z|<1
3. (a) Posonsz=a+ ib. ez = 1 ⇐⇒ eaeib = 1 ⇐⇒ a= 0 etb= 2kπ, k∈Z. D’où ez = 1 ⇐⇒ z= 2ikπ avec k∈Z
Vu la définition deD et commef(0) = 1, f est bien définie surD.
(b) La question 2.(b) donne pour tout z tel que |z| < 1, σ(z) = 1
S(z) = z
ez−1 pour z 6= 0.
Par ailleurs, σ(0) = β0 = 1 = f(0). On peut donc dire que pour tout z tel que |z| < 1, f(z) =σ(z) =
+∞
X
n=0
βnzn. On en déduit donc que f est développable en série entière en 0.
(Remarquons également que|z|<1⇒z∈D).
(c) Il suffit de poserBn=n!βn. L’unicité vient de l’unicité des coefficients d’une série entière.
4. (a) On trouve : B0= 1, B1 =−1
, B2= 1
etB3 = 0 .
(b) Par récurrence assez triviale, on montre queBn est un nombre rationnel pour toutn∈N. (On peut le faire d’abord pour βn)
(c) Pourz∈Detz6= 0, f(z)−f(−z) = z
ez−1+ z
e−z−1 = z
ez−1+ zez
1−ez = z−zez ez−1 d’où f(z)−f(−z) =−z valable aussi pourz= 0
Par l’écriture en série entière, on a aussi pour tout ztel que|z|<1, f(z)−f(−z) =
+∞
X
n=0
Bn
n!zn−
+∞
X
n=0
Bn
n!(−z)n=
+∞
X
n=0
Bn
n! (1−(−1)n)zn= 2
+∞
X
n=0
B2n+1
(2n+ 1)!z2n+1=−z Par unicité des coefficients d’une série entière, on en déduit :
B1 =−1
2 et pour toutn>1 B2n+1= 0 5. (a) pour z∈D\ {0}:
1 +f(4z)−f(2z)
z = 1 +
4z
e4z−1 − 2z e2z−1
z = 1 + 4
(e2z−1)(e2z+ 1)− 2 e2z−1
= 1 +4−2(e2z+ 1)
e4z−1 = e4z−1 + 2−2e2z (e2z−1)(e2z+ 1)
= e4z+ 1−2e2z
(e2z−1)(e2z+ 1) = (e2z−1)2
(e2z−1)(e2z+ 1) = e2z−1 e2z+ 1 On obtient
1 +f(4z)−f(2z)
z = e2z−1 e2z+ 1 (b) On peut écrire, tan(x) = sin(x)
cos(x) = 1 i
eix−e−ix eix+ e−ix = 1
i
e2ix−1 e2ix+ 1 . On peut donc dire que tan(x) = 1
i
1 +f(4ix)−f(2ix) ix
. On utilise alors le DSE def. Soit xréel tel que|4ix|<1 c’est-à-dire tel que |x|< 1
4 et x6= 0 f(4ix)−f(2ix)
ix = 1
ix
+∞
X
n=0
Bn
n!(4ix)n−
+∞
X
n=0
Bn n!(2ix)n
!
On a vu queB2n+1= 0 pour n>1, il reste f(4ix)−f(2ix)
ix = 1
ix −2ix+
+∞
X
n=0
B2n
(2n)!(4ix)2n+ ix−
+∞
X
n=0
B2n
(2n)!(2ix)2n
!
d’où
f(4ix)−f(2ix)
ix =−1 + 1
ix
+∞
X
n=0
B2n
(2n)!16n(−1)nx2n−
+∞
X
n=0
B2n
(2n)!4n(−1)nx2n
!
Les termes pour n= 0 s’éliminent, on peut alors écrire : tan(x) =−1
x
+∞
X
n=1
B2n
(2n)!16n(−1)nx2n−
+∞
X
n=1
B2n
(2n)!4n(−1)nx2n
!
ou encore
tan(x) =
+∞
X
n=1
B2n
(2n)!(4n−16n) (−1)nx2n−1 La fonction tan est développable en série entière en 0.
6. On considère la fonction h définie deC×Ddans Cpar : h(x, z) =f(z)exz.
(a) Il s’agit de nouveau du produit de Cauchy de deux séries entières. f est développable en série entière en 0 et on sait que pour tout complexe z, ez =
+∞
X
n=0
zn
n! et donc aussi
∀x ∈ C,∀z ∈ C,exz =
+∞
X
n=0
xn
n!zn. Par théorème sur le produit de Cauchy de deux séries entières, on aura pour toutx∈Cet tout z∈Ctel que|z|<1
h(x, z) =
+∞
X
n=0
cn(x)zn avec cn(x) =
n
X
k=0
Bk
k!
xn−k (n−k)!
En posantPn(x) =n!
n
X
k=0
Bk k!
xn−k
(n−k)!, on a le résultat voulu. On peut aussi écrire Pn(x) =
n
X
k=0
Bk k!
n!
(n−k)!xn−k=
n
X
k=0
Bk n k
! xn−k
On a vu que lesBksont rationnels,Pnest un polynôme à coefficients rationnels (ou fonction polynomiale).
(b) On trouve facilement :
P0=B0 = 1, P1 =X−1
2, P2 =X2−X+1
6 et P3 =X3−3
2X2+ 1 2 (c) Directement, deg(Pn) =n, le terme dominant dePn estB0Xn. Et Pn(0) =Bn (d) Examinonsh(x+ 1, z)−h(x, z) =f(z)e(x+1)z−exz=f(z)exz(ez−1) =
Par définition def,f(z) (ez−1) =zet donc h(x+ 1, z)−h(x, z) =zexz. Comparons alors les séries entières :
+∞
X
n=0
Pn(x+ 1)zn n! −
+∞
X
n=0
Pn(x)zn
n! = z
+∞
X
n=0
xnzn n!
+∞
X
n=1
(Pn(x+ 1)−Pn(x))zn n! =
+∞
X
n=0
xn
n!zn+1 P0(x+ 1)−P0(x) = 0
+∞
X
n=0
(Pn+1(x+ 1)−Pn+1(x)) zn+1 (n+ 1)! =
+∞
X
n=0
xn
n!zn+1 chgt d’indice à gauche Par unicité du DSE, on obtient :
∀n∈N, Pn+1(X+ 1)−Pn+1(X) = (n+ 1)Xn
En particulier, pourp∈N∗ etN ∈N∗, on a pour toutk compris entre 1 etN : Pp+1(k+ 1)−Pp+1(k) = (p+ 1)kp
puis en sommant :
N
X
k=1
(Pp+1(k+ 1)−Pp+1(k)) =
N
X
k=1
(p+ 1)kp et par télescopage
Sp =
N
Xkp = 1
(P (N + 1)−P (1))
(e) Erreur d’énoncé. On compareh(1−x,−z) à h(x, z).
h(1−x,−z) =f(−z)e(1−x)(−z)=f(−z)exze−z. Par ailleurs, pour z 6= 0, f(−z) = −z
e−z−1 = zez
ez−1 =f(z)ez. (encore valable en z = 0).
On en déduit
h(1−x,−z) =f(z)exz =h(x, z) On passe aux DSE, par unicité de ces développements, on trouve :
Pn(1−X) = (−1)nPn(X)
On en déduit :Pn(0) = (−1)nPn(1) et vu ce qui précède : Pn(1) = (−1)nBn (f) Dérivons l’expressionh(x, z) par rapport à la variable x, ∂h(x, z)
∂x =zf(z)exz =zh(x, z).
Fixonsz et posonsfn(x) = zn
n!Pn(x).fn0(x) = zn n!Pn0(x).
La série de fonctionXfn(x) converge simplement pour tout réelx.
Sur tout segment deR,Pn0 est bornée. On peut écrire|fn0(x)|6M|z|n
n! pour toutx dans ce segment. M majore |Pn0|. On en déduit que la sérieXfn0 converge uniformément sur tout segment. On sait alors que
+∞
X
n=0
Pn(x)zn n!
!0
=
+∞
X
n=0
Pn0(x)zn
n! d’où zh(x, z) =
+∞
X
n=0
Pn0(x)zn n!
Ainsi
+∞
X
n=0
Pn(x)zn+1 n! =
+∞
X
n=0
Pn0(x)zn
n! ou encore (chgt d’indice)
+∞
X
n=0
Pn(x)zn+1 n! =
+∞
X
n=0
Pn+10 (x) zn+1 (n+ 1)!. On en déduit par unicité des coefficients d’une série entière :
∀n∈N, Pn+10 = (n+ 1)Pn
Enfin pourn>1 Z 1
0
Pn(x)dx= 1 n+ 1
Z 1 0
Pn+10 (x)dx= 1
n+ 1(Pn+1(1)−Pn+1(0))
On a vu : Pn+1(x+ 1)−Pn+1(x) = (n+ 1)xn. On en déduit Pn+1(1)−Pn+1(0) = 0 pour n>1. En donc on a bien
∀n>1
Z 1 0
Pn(x) dx= 0