Les détecteurs de rayonnement IR
Les détecteurs thermiques
Joseph CANIOU
Centre d'électronique de l'armement (CELAR) Bruz 35170
Tél. 02 99 42 91 64 Fx. 02 99 42 90 92
e.mail joseph.caniou@dga.defense.gouv.fr
Les détecteurs de rayonnement IR
Détecteurs thermiques
Thermocouples
Bolomètres (résistifs)
Détecteurs diélectriques
Détecteurs pyroélectriques
Bolomètres diélectriques
Monocristal Photoconducteurs (PC)
Détecteurs photoniques Photodiodes
Non polarisé
Photopiles
Polarisation inverse
Cellules photovoltaïques
Détecteurs photovoltaïques (PV) Semiconducteurs
Multi-puits quantiques Hétérostructure
Les détecteurs de rayonnement IR
Les détecteurs thermiques
Principe
Principe de la détection thermique
Sensibilité Bruit
Temps de réponse Absorption
Variation du flux incident
Variation de la température de la sonde
Variation d’une grandeur physique
Variation
de tension (ou courant) électrique
• Dilatation : thermomètres, cellule de Golay
• Résistance électrique : bolomètres
• ddp : thermocouples, thermopiles
• Charge électrique : dét. pyroélectriques
• Permittivité électrique : dét. diélectriques
La sensibilité d'un détecteur thermique
La sensibilité est le rapport de la variation du signal de sortie (tension) sur la variation du flux incident.
= Φ
= Φ
d dT T
d V d d
V
S d
dd
Φ V
T
détS Z
S : sensibilité thermique [V/K]
Z : impédance thermique [K/W] T
envLa sensibilité est indépendante du domaine spectral.
Bilan thermique (1)
Φ
C : capacité thermique [J.K-1]
G : conductance thermique [W.K-1] R : résistance thermique [W-1.K]
∆T = Tdét – Tenv [K]
T
détT
envSonde
Liaison
C
G R1
=
Φ α
=
∆
∆ + t T d
T) (
d G
C
Bilan thermique (2)
c c
c c
R C
v t G
d v C d i
R v t
d v C d i
i i
i
+
=
+
=
+
=
t d
v C d t
d q i d
R i v
C c R c
=
=
= R
i
CC i
Ri
Analogie entre les grandeurs thermiques électriques
Φ I
∆T V
C C
G = 1/R G = 1/R t T
d T) (
d ∆ + ∆
= Φ
α C G
Bilan thermique (3)
Réponse à un échelon :
Réponse harmonique :
GC G
= τ
⎥Φ
⎦
⎢ ⎤
⎣
⎡ ⎟⎟⎠
⎜⎜ ⎞
⎝
⎛
−τ α −
=
∆
th
th
t (t) exp
T(t) 1
Φ(t) α
G ∆T(t)
• Constante de temps thermique : retard, déphasage.
• Gain thermique.
th th
j 1
1 T(t)
t) j (
1 t) 1
T(
τ ω +
= α Φ
= ∆
ω τ Φ
ω +
= α ω
∆ Z G
G
t
T(ωt)
∆
t
Les compromis technologiques
S Z
= Φ
= Φ
d dT T
d V d d
V
S d d
d
Améliorer la qualité du matériau
Augmenter l'absorption du matériau (épaisseur) et/ou traitement de surface adapté
Améliorer le vide du boîtier
Diminuer la conductance thermique de la liaison Bonne conductance électrique
Réduire la taille du détecteur Réduire l'épaisseur du détecteur
Bruit en 1/f Absorption du matériau
α
G
C
P S B
S Gα
= S
Réduit le bruit thermique Diminuer C
G
= C τth
Les types de détecteurs thermiques
Les détecteurs résistifs
● Les Bolomètres
Les bolomètres : principe de fonctionnement
Variation de la résistance avec la température (thermistance)
⎟ ⎠
⎜ ⎞
⎝
= ⎛ α
− α +
=
exp T K
R
: conducteur semi
matériau
•
) T 1
( R R
: conducteur matériau
•
0 dT
) T 1
( R
R d
α +
= α
T2
T d R
R
d = − α
R T
R = ∆
∆ B avec B : coefficient de température (%.K
-1)
2 d SC
d
C (1 T ) T
− α α =
+
= α
B
B
Remarques : B est défini autour d’une température moyenne de fonctionnement.
L’effet Joule peut se superposer à l’échauffement radiatif.
Les bolomètres : schémas d'utilisation
• Métaux purs (Pt, Ni, Bi... ) : B de 10-1 à 1 %.K-1
• Polycristaux, céramiques (Oxydes de Ni, Mn, Va...),
Semi-conducteurs (silicium amorphe, Si/Ge...) |B| de 1 à 10 %.K-1
● Pont diviseur
cc ref s
ref
cc ref s
R V R T
d V d
: R R
pour
R V R V R
B
S = ≈
>>
= + Rref
Vcc
Φ
R Vs● Amplificateur de tension
cc ref cc ref s
R V R R V
V R
B S = −
−
Φ
=-
+
Rref R
Vcc Vs
NB : La résistance Rref qui varie avec la température ambiante sert de référence.
Les bolomètres : matériaux
Oxydes de vanadium
Famille polycristalline présentant une transition isolant-métal : VO(V2O2) : Tt = -147 °C ; VO2(V2O4) : Tt = 68 °C ; V2O3 : Tt = -125 °C ; V3O5 : Tt = 147 °C ; V4O7 : Tt = -25 °C ; V5O9 (Tt = -145 °C) ; V8O15 (Tt = -203 °C).
La variation de résistance est très forte autour de la température de transition.
On évite de placer le point de fonctionnement trop près de cette température car : - le coefficient de température étant très important, il serait nécessaire de stabiliser la température de repos avec une très grande précision ;
- il apparaît un bruit de grenaille.
On contrôle la température de transition, le coefficient de température et la résistivité : - en mélangeant plusieurs variétés : mais le mélange homogène est difficile à obtenir ; - à partir d'une variété unique avec un dopant : Nb, Ta, Mo, W.
Valeurs typiques pour une mosaïque au pas de 50 µm : - coefficient de température : -5x10-2 K-1 ;
- résistivité : quelques 100 Ω.cm ; - faible bruit en 1/F.
Les bolomètres : matériaux
Silicium amorphe
(a-Si:H)Matériau semiconducteur obtenu par déposition à basse température (150 à 300°C) à partir d'un plasma de Silane (SiH4). Possibilité d'utiliser un substrat bon marché et de grande dimension (typiquement du verre) ou des supports déformables.
Structure amorphe : pas d’ordre à grande distance, mais peut exister à l’intérieur de domaines de faibles dimensions.
Présence de nombreux défauts : certains atomes ne sont reliés qu’à 3 voisins (liaisons pendantes). Ces défauts constituent des pièges pour les porteurs libres (centres de recombinaison) :
- électron périphérique vacant : site neutre,
- arrachage de l’électron périphérique : site positif, - fixation d’un électron externe : site négatif.
On rétablit la neutralité de la structure en saturant les défauts par des atomes d’hydrogène (passivation des liaisons pendantes par hydrogénation).
- Forte absorption → possibilité de réduire l'épaisseur ;
- BI plus large que le cristal (1,7 au lieu de 1,12 eV) → faibles courants inverses.
- Coefficient de température : -2,4x10-2 K-1 ; - Résistivité : 500 Ω.cm.
Les types de détecteurs thermiques
Les détecteurs diélectriques
● Les détecteurs pyroélectriques
● Les bolomètres diélectriques
Les détecteurs diélectriques
Les ferroélectriques sont des diélectriques qui, dans certaines conditions, présentent une polarisation spontanée. Lorsqu’elle existe, cette polarisation varie avec la température.
On distingue deux domaines, séparés par la température de transition, encore appelée Température critique ou Point de Curie :
- la phase ferroélectrique : aux basses températures, la polarisation diminue lorsque la température augmente ; elle disparaît au point de Curie ;
- la phase paraélectrique : au delà du point de Curie, la permittivité décroît fortement lorsque la température augmente.
Point de Curie
Polarisation spontanée
Tc Température
ε
1/
ε
Phase ferroélectrique Phase ferroélectrique Phase paraélectrique
Tc Température
Les dét. pyroélectriques : principe de fonctionnement
Utilisation en phase ferroélectrique : variation de la polarisation
Dilatation de la maille cristalline ;
Variation des moments dipolaires du cristal ; Apparition d’une charge de surface.
Courant lors du retour à l’équilibre.
+ ++ ++
- -- --
i
Z
∆T ω v
ω C R j 1 Z R avec e
∆T jω Z i
Z v
e
∆T T
dt avec dT dt
i dq
dT dq
t ω j
t ω j
P S
P P P
=
=
= +
=
=
=
=
=
= avec P : coefficient pyroélectrique (C.K-1)
Schéma équivalent du détecteur
Remarques : La température du point de Curie doit être supérieure à l’ambiante.
Le détecteur n'a pas besoin d'une source de tension externe.
Les bolomètres diélectriques : principe
Utilisation en phase paraélectrique : variation de la permittivité
Au-dessus du point de Curie, la variation de la permittivité relative est représentée par la loi de Curie-Weiss :
r c
r T-T
=
C
ε≈
−
ε 1 avec C : constante de Curie (K)
S : surface de la couche e : épaisseur de la couche
V0 : tension de polarisation externe
0 0
0 V
e Q = ε S
0 2 0 2
0 r 0
c) T Q (T
avec dT
dq
) dT Tc Q (T
dC V dq
e C S
= −
=
= −
= ε ε
=
P C P
C
Remarques : La température du point de Curie doit être inférieure à l’ambiante.
Le détecteur nécessite une polarisation externe (typiquement 5 à 10 V/µm).
P est défini autour d'une température moyenne de fonctionnement.
P dépend de la tension de polarisation externe.
Les détecteurs diélectriques : schéma d'utilisation
Vcc Vcc(bolomètre capacitif)
Φ
Vs
Détecteur Modulateur
mécanique
Il est nécessaire de moduler le flux incident pour faire apparaître un courant électrique
•
La modulation est obtenue par un système mécanique.• La sensibilité est une fonction de la fréquence de modulation (Porteuse).
• Le modulateur peut être utilisé pour étalonner le détecteur (correction de non-uniformité).
• Risque de microphonie par effet piézoélectrique.
Le domaine de température de fonctionnement du cristal est limité par le point de Curie.
Les détecteurs diélectriques : matériaux
Utilisation en phase ferroélectrique (détecteurs pyroélectriques)
Famille des triglycines (NH
2CH
2COOH)–
• TGS (Sulfate de triglycine) : P = 6x10-8 C.cm-2.K-1 Tc = 49 °C
• DTGS (Sulfate de triglycine deutéré) : P = 5,4x10-8 C.cm-2.K-1 Tc = 61 °C
• TGFB (Fluorobéryllate de triglycine) : P = 7x10-8 C.cm-2.K-1 Tc = 73 °C Le TGS est utilisé en couche de faible épaisseur (30 µm) dans les tubes Pyricon.
Même après amincissement mécanique, le matériau reste difficile à associer aux circuits de lecture.
Oxydes mono ou polycristallins (céramiques)
• LiNbO3 (Niobate de lithium) : P = 0,4x10-8 C.cm-2.K-1 Tc = 1210 °C
• LiTaO3 (Tantalate de lithium) : P = 2,3x10-8 C.cm-2.K-1 Tc = 618 °C
• Pb5Ge3O11 (Germanate de plomb) : P = 1,1x10-8 C.cm-2.K-1 Tc = 178 °C
• (Ba, Sr)Ni2O5 (Niobate de baryum-strontium) : P = 6,5x10-8 C.cm-2.K-1 Tc = 121 °C Monocristaux ou polycristaux difficiles à obtenir en couche mince pour être utilisés avec les technologies actuelles.
Les détecteurs diélectriques : matériaux
Utilisation en phase ferroélectrique (détecteurs pyroélectriques)
Famille des titanates-zirconates de plomb Pb(TiO
3, ZrO
3)
• PZT (Titanate zirconate de plomb) : P = 1,1x10-8 C.cm-2.K-1 Tc = 230 à 480 °C
• PBZT (PZT dopé bismuth) : P = 3,1x10-8 C.cm-2.K-1 Tc = 250 °C
• PLZT (PZT dopé lanthane) : P = 17x10-8 C.cm-2.K-1 Tc = 120 °C
• Mod-PZ (PZT et Niobate de Fe et Pb) : P = 4,1x10-8 C.cm-2.K-1 Tc = 220 °C Ces polycristaux sont obtenus à partir d’un mélange de PbTi1O3 (Tc = 480 °C) et
PbZrO3 (Tc = 230 °C). La température du point de Curie est fonction de la proportion du mélange.
Le matériau aminci peur être utilisé en technologie hybride (couplage au circuit de lecture silicium par billes de soudure).
Polymères ferroélectriques Chaînes (CH2–CF2)x–(CHF–CF2)1-x
• PVDF–TRFE [Poly(difluorure de vinylidène-trifluorure d'éthylène)]
P = 0,4x10-8 C.cm-2.K-1 Tc = 70 °C Peut être déposé en couche mince (10 à 100 nm).
Les détecteurs diélectriques : matériaux
Utilisation en phase paraélectrique (bolomètres diélectriques) Famille des titanates de strontium
•
BST (Titanate de Baryum-Strontium)•
PST (Titanate de Plomb-Strontium)Céramiques en couches minces obtenues à partir d'une solution solide de : BaTiO3 (Tétragonal) : Tc = 5 à 120 °C C = 150x103 K ε = 4800 PbTiO3 : Tc = -100 à 490 °C C = 110x103 K ε = 50
SrTiO3 : Tc = -200 °C ε = 21 000
La température du point de Curie est fonction de la proportion du mélange. Ainsi, Tc est ramené autour de l'ambiante :
avec BaxSr1-xTiO3 pour x = 0,3, avec PbxSr1-xTiO3 pour x = 0,35.
Phosphates dihydrogénés
•
KDP (Potassium) : Tc = -150 °C C = 3,3x103 K ε = 2000•
ADP (Aluminium) : Tc = -125°C C = 2,67x103 K ε = 15 Difficiles à obtenir en couches minces.Les détecteurs diélectriques : matériaux
Figure de mérite
Les propriétés électriques des matériaux ferroélectriques sont résumées par la figure de mérite :
] 1 [ perte de
t coefficien :
] 1 [ relative électrique
té permittivi :
] F.m vide
du électrique té
permittivi :
8,854x10
] .K J.m [ volumique spécifique
chaleur :
c
] .K C.m [ ique pyroélectr t
coefficien :
r
1 - 12
0 -
1 - 3 v -
-1 -2
δ ε
=
ε [
P ]
Pa tan [
F c 12 12
0 r v
d −
δ) ε
= ε (
P
Exemple pour une céramique de PZT modifié (Mod-PZ) :
2 1 - 5 d :2,85x10- Pa
⇒ F
δ ε
;
= ε
=
° −
0,0094 :
Hz) (80
; 350 : Hz) (80 F.m
8,854x10
.K J.m 2,67x10
c
; .K C.m 4,1x10
: C) (20
1 r - 12
0 -
-1 -3 v 6
-1 -2
P 4
Poling
La "polarisation spontanée" s'obtient, en fait, par un processus de formation appelé poling.
Le matériau est chauffé au-dessus du point de Curie et soumis à une champ électrique intense (typiquement (1000 V/cm) ; puis, le champ étant maintenu, il est refroidi lentement jusqu'à une température inférieure au point de Curie.
Les détecteurs de rayonnement IR
Les détecteurs thermiques
Réalisations
La structure en micro-pont
C’est la structure typique utilisée pour les détecteurs thermiques : - elle assure l’isolation thermique de la sonde par rapport au substrat ; - c’est une technologie monolithique ;
- compatibilité avec la lecture CMOS ;
- elle permet de réaliser une cavité résonante optique à λ/4 entre la sonde et le substrat.
Taille typique du plateau :
- côté : 50 µm → 20 µm;
- épaisseur : 0,1 à 0,2 µm.
Écart avec le substrat : λ/4 (2 µm pour la bande 8 à 14 µm).
La structure en micro-pont
5 µm
50 µm
Les trous dans la membrane servent à faciliter le retrait de la couche sacrificielle (Polyimide).
Les bolomètres : technologie silicium amorphe (Ulis)
Thermomètre : Résistance en silicium amorphe (a-Si:H)
Dépôt en couche mince sur couche de Polyimide - Épaisseur 200 nm.
Électrodes en nitrure de titane, épaisseur 30 nm, largeur 1 µm.
Coefficient d'absorption 0,75 à 0,85 dans la bande 8 à 14 µm.
Haute résistivité électrique pour assurer l’adaptation d’impédance avec l’air (377 Ω).
Faible capacité thermique pour une constante de temps faible.
Sensibilité thermique élevée représentée par le coefficient de température : TCR = 1/R dR/dT ~ 2,2 %.K-1 pour r = 500 W.cm
Supports
Titane et tungstène.
Faible résistance électrique.
Résistance thermique maximale.
Faible capacité thermique.
Grande rigidité pour maintenir l'écartement entre le thermomètre et le substrat (cavité optique).
Circuit de lecture
Dépôt métallique en surface pour la cavité optique.
Circuit CMOS (0,5 µm).
Les bolomètres : valeurs typiques (Ulis)
3
èregénération (2006) – démonstrateur
Matrice 320 x 240 au pas de 25 µm (détecteur 23,5 µm) Bande 8 à 14 µm
Constante de temps thermique : 7 ms Temps d'intégration : 60 µs
Fréquence de lecture 5 MHz pour une image à 50 ou 60 Hz Sensibilité : 8,1 mV/K (σ = 1,8 %)
NETD à F/1 (σ = 8,5 %) : 78 mK (dynamique 200 K) 63 mK (dynamique 10 K)
63 mK (dynamique 120 K) avec correction d'offset Bruit résiduel spatial fixe :< 80 mK (dynamique 55 K)
< 60 mK (dynamique 35 K) Opérabilité > 99,4 %
Pas de stabilisation thermique. Mesure de la température sur des bolomètres aveugles ROIC : Dynamique : 3,2 V – Bruit : 188 µV
Les bolomètres : valeurs typiques (Ulis)
Génération 1ère (2000) 2ème (2003) 3ème (2006)
Dimension 320x240 384x288 384x288
Pas (µm) 45 35 25
Tth (ms) 4 7 7
Sensibilité (mV/K) 4,5 6 8,1
NETD (mK) 50 ou 60 Hz 85 56 63
Axes d’amélioration (2007 ...) :
- augmenter le nombre de pixels → 640x480 ; - réduire le pas
→
20 µm ;- réduire la NETD
→
40 à 35 mK.Au-delà :
- format TV 640x480 ; - taille du pixel < 20 µm ; - NETD < 30 mK ;
en silicium amorphe ou matériau alternatif
CCIR (Eu) : 768x576 RS-170 (US) : 640x480 HDTV : 1600x1200
Les bolomètres : encapsulation (Ulis)
(doc. ULIS)
Détecteur microbolométrique non-refroidi (320x240) Boîtier sous vide < 10-2 tor
Les bolomètres : technologie VO
x(Raytheon Vision Systems)
Structure
Substrat Silicium Pont Si3N4 : 500 nm
Cavité optique : espacement 2 µm Supports Si3N4
Thermomètre
Dépôt en couche mince de VOx polycristallin sur le pont : 50 nm Améliorations
- augmenter le taux de remplissage - meilleure isolation thermique
- meilleur sensibilité thermique
Structure à 2 niveaux
Les bolomètres : technologie VO
x(Raytheon Vision Systems)
doc. RVS 5 µm doc. RVS
Structure à 2 niveaux
Les bolomètres : valeurs typiques (Raytheon Vision Systems)
25 µm (Production) 20 µm (Laboratoire)
Matrice Bande
Constante de temps thermique Sensibilité (F/1)
NETD (F/1, 30 Hz) Non uniformité d'offset Dynamique
Bruit de sortie Opérabilité.
Taux de remplissage Absorption
TCR
Technologie
640 x 480
5 à 25 ms 30 mK
640 x 480
< 10 ms
45 mK → 20 mK
72 %
> 80 % 2,4 % 320 x 240
8 à 14 µm 3 à 15 ms 20 mV/K 22 mK
< 150 mV
> 100 K 1 mV rms
> 99 %.
70 %
> 80 %
> 2,2 %
Les bolomètres : technologie VO
x(Raytheon Vision Systems)
1 cm
doc. RVS
Module de détection 320x240 25 µm 2"x2"
Consommation < 2 W
Sortie vidéo parallèle 14 bits & RS170 Stabilisation thermique Pelletier
Les détecteurs pyroélectriques (GEC) Technologie hybride : couplage par billes de soudure
Le meilleur coefficient de température du matériau massif compense la moins bonne isolation thermique du circuit.
Les détecteurs pyroélectriques : valeurs typiques (GEC) Technologie hybride
Element pitch : 100 x 100 µm2 Active area : 10 x 10 mm2
NETD (50Hz, F/1) : 200 - 250 mK Defective elements : < 1 %
Response : 700 µV/K
Response uniformity : < 8 % Frame rate : 10 to 75 Hz
Power consumption : < 150 mW Output impedance < 200 Ω
CMOS ROIC
Window : Ge, 8-12 µm
Utilisation sur les casques de pompiers Matrice 256x128 dans le jumelles LION Mod-PZ (Titanate Zirconate de Plomb modifié) en phase ferroélectrique
Fd= 2,85x10-5 Pa-1/2
Matrice 100x100 (doc. GMIRL)
1 cm
doc. GMIRL
Les bolomètres diélectriques (BAE-QuinetiQ)
Technologie intégrée : structure en micro-pont
Les bolomètres diélectriques (BAE-QuinetiQ) Technologie intégrée
La formation de la couche diélectrique se fait à haute température (850 à 1000 °C).
Le circuit de détection est déposé sur un substrat de silicium qui assure l'isolation thermique entre la couche de détection et le circuit de lecture. Les contacts
électriques traversent le substrat.
Connexion au circuit de lecture par billes de soudure.
Les bolomètre diélectriques : valeurs typiques (Bae-QinetiQ)
Technologie intégrée
Circuit de détection
PST (Tantalate de Scandium et Plomb) en phase paraélectrique.
Fd = 5x10-5 à 10x10-5 Pa-1/2.
Température du point de Curie ~ 20 °C.
Matrice 384x288.
Taille du pixel : 40 µm.
Réalisation de la sonde à 850 °C et polarisation sous 10V/µm.
NETD 100 mK à F/2 ou 25 mK à F/1 Circuit de lecture
Dépôt métallique en surface pour la cavité optique.
Couplage au circuit de lecture par bille de soudure.
Lecture CMOS.
Performances du matériau massif difficiles à conserver en couche mince (65 % du matériau massif).
Taille des pixels difficile à réduire.
Les détecteurs de rayonnement IR
Bolomètre (monolithique)
VOx a-Si Autres
Ferroélectrique Hybride Monolithique
US (début des années 80) :
●Honeywell → Raytheon Vision Systems DRS
BAE Systems FLIR System
●Texas Instrument → Raytheon Commercial IR
●Texas Instrument → Raytheon Commercial IR UK (milieu des années 80) :
●GMIRL
●BAE-QinetiQ
France(1993) : ULIS Japon:
●Mitsubishi
●NEC
Belgique : IMEC Canada: INO Corée : Daewoo
BST
PZT
PST
Si p/n Si-Ge Titane
Filières : Technologies :